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Pourquoi la terreur à Toronto?
Était-ce une maladie mentale, ou un acte de terrorisme, lorsque le dément Alek Minassian, a conduit une fourgonnette louée sur un trottoir à Toronto, fauchant intentionnellement et assassinant autant de victimes que possible lundi après-midi ? Les autorités canadiennes ne connaissent toujours pas le motif. Mis à part les détails macabres, 10 personnes ont été assassinées, 15 ont été blessées et le jeune homme perturbé a été placé en détention après avoir tenté de provoquer un policier à lui tirer une balle dans la tête.
Malheureusement, cette dernière attaque de terreur à Toronto est juste une autre des nombreuses scènes macabres similaires qui se produisent de plus en plus fréquemment dans les grandes villes du monde. Des jeunes hommes perturbés s’installent derrière le volant et renversent des passants innocents. Les Torontois sont les tout derniers en liste à se demander ce qui se passe avec ce monde.
Après l'attaque, les médias sociaux et les politiciens se sont rapidement regroupés dans une démonstration d'unité. Toronto était meurtrie mais pas brisée. Le bien triomphera sur le mal.
Impuissante à changer les événements sanglants de la journée, au moment de la mise au jeu pour une rencontre majeure de hockey professionnel éliminatoire au centre-ville de Toronto plus tard dans la soirée, la ville était prête à passer à autre chose.
Impuissant à effectuer un changement personnel pour le mieux, le meurtre de masse a rapidement été réduit au niveau émotif à entendre parler à propos d’un accident de voiture avec quelques décès.
Incapable de donner un sens à la nature considérable et aveugle du crime, la ville est immédiatement tombée dans une attitude de « rester calme et de continuer »—en acceptant tacitement la terreur comme faisant partie de la vie de tous les jours.
J'étais à Toronto lorsque les nouvelles de l'attentat terroriste ont éclaté, et j'ai été stupéfait d'apprendre que cela s'était passé sur les trottoirs où ma femme et moi avions fréquemment visité. Les images diffusées montraient des cadavres allongés immobiles, où j'avais déjà marché main dans la main avec ma femme, ou seul, en faisant une course, et j’avais même laissé mes petits-enfants courir devant moi sans soucis.
Les images montraient le même endroit de restauration rapide asiatique que nous avions visité—un de ses employés avait été fauché et tué. Au-dessus des trottoirs, des tours de verre étincelantes logeaient des milliers de personnes, chacune étant une cible potentielle. Sur ces trottoirs, les bébés dans les poussettes étaient choses courantes.
En rétrospective, les trottoirs ciblés étaient idéaux pour ce crime insidieux : larges, et généralement grouillant de gens qui se dirigeaient vers ou à partir d'une station de métro à proximité, ou en profitant de la vue et des sons, ou mangeant dans l'un des nombreux restaurants ethniques qui bordent le corridor de folie meurtrière long de 1,5 km. C'est incroyable que plus de gens n'aient pas été tués.
Tous les Canadiens savent que quelque chose de profondément mauvais s’est produit dans les rues de Toronto, mais ils sont complètement incapables d’expliquer pourquoi c'est arrivé. Les suspects habituels sont rapidement passés sous le feu des projecteurs—le terrorisme et la maladie mentale (bien que la distinction entre les deux soit purement académique).
Quand un crime de cette nature se produit, la profondeur du mal dépasse la capacité de compréhension de la plupart des gens. La plupart concluent que le crime est totalement insensé—bien que tous les crimes le soient. Ce qui s’ensuit généralement est une enquête approfondie pour comprendre pourquoi le crime s'est produit. Comment cela a-t-il pu arriver ? La vie de l'agresseur sera récupérée par les médias, le système judiciaire et les experts en santé mentale, et d'autres experts seront appelés à deviner un sens quelconque de tout cela. Par la suite, peut-être, mais probablement pas, une loi sera adoptée ou une nouvelle approche de la psychologie ou de la politique de santé mentale sera élaborée. Mais de tels changements ne peuvent pas empêcher ces crimes—et ne les empêcheront jamais. Ils ne peuvent fournir aucun réconfort ou espoir. Et face à une telle futilité déconcertante, la plupart des gens ont accepté ce genre de mal inimaginable comme une partie normale de la vie.
Peu de gens s'arrêtent pour se demander d'où vient le mal. Il n’y a pas un parent dans le monde qui élève délibérément un enfant pour qu’il soit un monstre diabolique. Alors pourquoi et où et comment les gens finissent-ils par commettre de telles atrocités ? Qu'est-ce qui a conduit Alek Minassian à rationaliser ce mal odieux comme quelque chose de bien ? Certainement quelque chose de tordu et grotesque.
Seule la Bible fournit les réponses et l'espoir et la solution aux maux du monde, et aux crimes de la nature que Toronto essaie maintenant de comprendre aujourd'hui. La plupart accepteraient, sans aucun doute, une hypothèse médicale humaine erronée pour expliquer pourquoi ces maux. Accepterons-nous la réponse sûre de Dieu ? La Parole de Dieu dit sans équivoque que le bien, tout comme le mal, est de nature spirituelle. Il y a une composante spirituelle dans chaque vie humaine.
La Bible se réfère à Dieu comme l'initiateur de l'amour et de la bonté et des qualités que la plupart des gens tiennent en haute estime aujourd'hui. Cependant, la Bible fait également référence à un esprit sans loi s'appelant Satan et ses anges déchus, maintenant des démons, qui sont confinés sur cette Terre ! (Apocalypse 12:12). Satan est le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4:4). Il gouverne ce présent monde méchant. Il est l'auteur original de tous les maux; et, avec les démons, il a été précipité sur la Terre. Ils sont dans une rage furieuse. Beaucoup de gens sont agités et influencés émotionnellement et mentalement par les démons. D'autres sont possédés par eux, et commettent des crimes meurtriers et odieux.
Toronto, comme le reste du monde—mais particulièrement l'Amérique, la Grande-Bretagne, les nations du Commonwealth et l'État d'Israël—sont sous attaque. Pour cette raison, la Trompette a envoyé un avertissement fort en tant que témoin pour Toronto. Depuis avril, nous distribuons des exemplaires gratuits de la revue la Trompette dans plusieurs sites de transports publics de la ville, y compris un arrêt d’autobus que Minassian a renversé avec sa fourgonnette. Le centre commercial piétonnier animé de la rue Yonge, maintenant fermé à cause de l'attaque, a plusieurs kiosques à journaux qui offrent la Trompette. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, prévoit une campagne d'apparition publique à Toronto en juin de cette année.
Cela fait partie des efforts de la Trompette pour avertir toutes les nations et pour donner librement la vérité et la compréhension derrière les manchettes criblées d'anxiété que nous lisons aujourd'hui.
Le mal derrière la récente attaque de terreur à Toronto n'est pas insondable. Cela peut être compris. Satan et les démons sont déchus sur la Terre. Tous ceux qui cherchent la réelle compréhension quant aux raisons pourquoi le mal existe devraient aussi rechercher la protection de Dieu en obéissant à Ses commandements. ▪