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Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (quatrième partie)

NastyaSensei Sens/Pexels

Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (quatrième partie)

Les Anglo-Saxons selon la prophétie (chapitre Dix)

La suite provenant de  Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (troisième partie)

I

sraël se replonge dans l’idolâtrie

Dieu ne permit pas à cette génération d’entrer dans la Terre promise. Elle fut condamnée à errer 40 ans dans le désert. Ce sont leurs enfants qui prirent possession de la Terre promise sous la conduite de Josué.

Qu’advint-il?

Ils étaient tellement occupés à s’installer au pays de Canaan, à en chasser les peuples fractionnés en mini-royaumes, qu’ils servirent l’Éternel et prospérèrent tout le temps que vécut Josué, et même un peu après. Ils avaient la possibilité d’hériter—à cette époque-là—des bénédictions fantastiques qui accompagnaient le droit d’aînesse.

Toutefois, après la mort de Josué, «toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères … il s’éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l’Éternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël. Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à l’Éternel et ils servirent les Baals. Ils abandonnèrent l’Éternel, le Dieu de leurs pères … La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. Partout où ils allaient, la main de l’Éternel était contre eux pour leur faire du mal, comme l’Éternel l’avait dit, comme l’Éternel le leur avait juré. Ils furent ainsi dans une grande détresse» (Juges 2:10-15).

Donc, précisément comme Dieu les en avait avertis dans Lévitique 26:14-17, Dieu envoya sur eux la terreur; ils semèrent leurs semences en vain, car leurs ennemis les dévorèrent. Dieu tourna Sa face contre eux!

La Parole de Dieu est certaine! Quel dommage que l’humanité ne soit pas disposée à croire Dieu!

Cependant, Dieu est miséricordieux. A maintes reprises, Il leur accorda l’occasion de revenir à Lui. Continuons l’histoire dans le livre des Juges: «L’Éternel suscita des juges, afin qu’ils les délivrassent de la main de ceux qui les pillaient. Mais ils n’écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie … (Juges 2:16-17).

Cela se répéta. Dès que les autres nations les opprimaient, les Israélites criaient à Dieu pour qu’Il les délivrât. Mais à chaque fois que Dieu suscitait un juge pour les libérer, ils se détournaient aussitôt de leur Créateur. Quand tout allait bien, les enfants d’Israël retournaient à leurs idoles.

Étaient-ils différents de nous, leurs descendants? La plupart des gens se tournent vers Dieu quand tout va mal—uniquement s’ils se rendent compte que c’est dans leur intérêt!

Jusque-là, néanmoins, malgré leurs plaintes, malgré leurs critiques, malgré leur manque de foi, même s’ils agissaient souvent contrairement aux lois divines, ils admettaient quand même, que Dieu était leur seul Souverain. Ils n’en acceptaient aucun autre.

Ils rejettent Dieu en tant que leur Roi

Néanmoins, à l’époque de Samuel, le peuple finit par rejeter Dieu comme son Roi national—son Souverain. Ils voulurent avoir un roi humain, comme les nations d’alentour, qui ne connaissaient pas Dieu (1 Samuel 8:1-7). Apparemment, cet événement eut lieu peu avant la fin de l’année, vers l’an 1112 avant notre ère.

En rejetant Dieu comme leur Souverain, ils commirent le péché le plus grave. Jusque-là, c’était Dieu—et lui seul qui était leur Roi. Cela semble avoir commencé les années de dégénérescence totale pour laquelle Dieu les a punis.

Néanmoins, conformément à «l’Ancienne Alliance» conclue au mont Sinaï, ils étaient toujours le peuple de Dieu. L’Éternel était toujours avec Son peuple. Comme nous allons le voir, Il ne «divorça» d’avec Lui qu’en 721-718 avant notre ère.

Ils gémirent sous Saül. Ils prospérèrent du temps de David et à l’époque du roi Salomon, ils avaient atteint un niveau de prospérité incroyable. Néanmoins, ils n’avaient pas encore prospéré pleinement, au point de devenir une puissance mondiale, comme le stipulait la promesse du droit d’aînesse. En fait, Salomon, au milieu de tant de richesses, finit par s’attacher aux idoles. Une fois encore, le peuple allait à l’encontre de la condition nécessaire à l’obtention du droit d’aînesse.

Lorsque Roboam, fils de Salomon, devint roi, il menaça le peuple d’alourdir encore les impôts. La nation, voyant cela, décida de le rejeter, et elle se choisit pour roi Jéroboam, un descendant d’Ephraïm.

La nation se scinde en deux

Ceci causa la division! Pour préserver la dynastie de David, la tribu de Juda se sépara des autres tribus. Avec la tribu de Benjamin et une bonne partie de la tribu de Lévi, ils formèrent une nouvelle nation—le Royaume de Juda. Désormais, ce nouveau royaume ne portait plus le nom national «Israël». Ceux qui formaient ce nouveau royaume de Juda ont été connus, depuis, sous le surnom de Juifs. Les descendants des tribus constituant le Royaume d’Israël, qui occupaient le nord de la Palestine au nord de Jérusalem n’ont jamais été appelés «Juifs».

Après cette scission, les promesses du droit d’aînesse et du sceptre furent divisées entre deux nations distinctes. Souvenez-vous qu’Ephraïm et Manassé bénéficiaient conjointement du droit d’aînesse. Si c’est à cette époque-là qu’ils allaient en hériter, le reste des dix tribus d’Israël en profiterait automatiquement en même temps qu’eux—étant donné qu’ils faisaient tous partie de la même nation!

Mais sous la conduite de Jéroboam, les 10 tribus qui formaient la nation d’Israël transgressa gravement les lois de l’Éternel et, en particulier, les deux Commandements-tests. La première chose que Jéroboam fit, dès qu’il fut nommé roi sur les dix tribus d’Israël, fut de réinstaurer le culte des idoles. Puis, il changea les Fêtes automnale de Dieu en les déplaçant du septième mois au huitième mois. Il déplaça également le sabbat de Dieu du septième au «huitième» jour (en réalité, le premier jour de la semaine). Nous reviendrons plus tard sur cette question.

En dépit de toutes ces transgressions, Dieu donna à Sa nation bien des occasions de se qualifier pour hériter les bénédictions fantastiques qui accompagnent le droit d’aînesse. Pendant le règne de chacun des dix-neuf rois durant sept dynasties différentes qui régnèrent sur Israël, Dieu plaida avec Son peuple par la bouche de Ses prophètes. Mais la nation rebelle ne montra aucune bonne disposition; elle refusa de suivre la voie divine. A maintes reprises, Dieu les châtia. Mais ils refusèrent d’apprendre leurs leçons, ne tirant aucun profit de leurs fâcheuses expériences.

Les sept temps prophétiques

Reportons-nous, à nouveau, au 26e chapitre de Lévitique 6: «Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés» (verset 18).

Il nous importe de bien comprendre ce que signifie une telle expression!

Celle-ci a une double signification dans la langue originale. Le mot hébreu que Moïse a utilisé est «shibah». Ce mot signifie «sept fois» ou «sept temps», et sous-entend une durée ou une continuation du châtiment multipliée par sept. Il signifie également «sept fois plus fort» dans son intensité—c’est-à-dire que le châtiment est sept fois plus intense. Dans le cas présent, le sens d’un mot est le même que celui de Daniel 3:19, où le roi Nebucadnetsar, furieux, ordonna qu’on chauffât sept fois plus fort la fournaise dans laquelle les compagnons de Daniel allaient être jetés.

Il importe de bien comprendre les «sept temps»—ou sept «temps» prophétiques. Car ceci est une prophétie. Du point de vue prophétique, un «temps» est une année prophétique de 360 jours. Souvenez-vous qu’Israël fut châtié à raison d’une année pour chaque jour.

Ce principe d’après lequel un jour égal une année est expliqué dans d’autres passages qui mentionnent notamment la durée du châtiment infligé à Israël. Nous venons d’expliquer un de ces passages. Dieu a puni cette génération d’Israélites que Moïse conduisit hors d’Égypte en reportant à quarante ans plus tard l’entrée du peuple au pays de Canaan. La Terre promise constituait une partie des bénédictions accompagnant le droit d’aînesse. Chaque jour représentait une année. Dieu punit Sa nation en mettant à exécution ce principe d’un an pour chaque jour—une durée de 40 ans de châtiment pour 40 jours de transgressions. 

La suite sur...

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