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Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (cinquième partie)
La suite provenant de Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (quatrième partie)
É
zéchiel mentionne le même principe
Afin de graver profondément dans l’esprit d’Ézéchiel la gravité des années de rébellion des enfants d’Israël envers les lois et le gouvernement de Dieu qui auraient apporté de grandes bénédictions, Dieu imposa ce même principe sur lui—mais en sens inverse.
Dès que la Maison d’Israël rejeta Dieu en tant que son Roi, ses péchés se multiplièrent, et cela durait déjà depuis 390 ans. Par ailleurs, Dieu ne pouvait S’attendre à ce que Son prophète portât, pendant toute son existence physique, la peine de toutes ces années d’infidélité d’Israël, en appliquant sur lui le principe d’un an pour chaque jour d’iniquité. Ézéchiel n’aurait pas pu porter l’iniquité du peuple à raison d’un an pour chaque jour d’infidélité. Il lui aurait fallu 2000 ans. Donc, Dieu renversa l’application du principe. Il fit porter à Ézéchiel les péchés d’Israël au rythme d’un jour pour chaque année de transgressions. Il s’agissait toujours du même principe d’un jour pour chaque année!
Ézéchiel reçut l’ordre de se coucher sur le côté gauche, mimant un siège imaginaire contre la ville de Jérusalem, symbolisée par une brique. «Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l’iniquité de la maison d’Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l’iniquité de la maison d’Israël. Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t’impose un jour pour chaque année» (Ézéchiel 4:4-6). Il en est également question au verset 9.
Dans l’autre application du principe «un jour pour chaque année», auparavant expliqué, il était question de la durée d’un châtiment infligé au peuple, et le châtiment en question devait les atteindre à raison d’une année pour chaque jour de leur iniquité. Dans le dernier cas aussi, le châtiment représentait le nombre d’années pendant lesquelles une bénédiction promise avait été retardée.
Quant à l’expression dans Lévitique 26: «Je vous châtierai sept fois plus» il s’agit d’une duree équivalente à sept «temps» prophétiques, c’est-à-dire sept annees. C’est ce qu’indique le verset, et cette déclaration est amplement confirmée avec les événements historiques. Si l’on applique ce principe d’un jour pour chaque année à ce dernier verset—ce qui revient à multiplier 7 par 360, on obtient 2520 jours. Si l’on sait que chaque jour représente une année, on comprend aisément que le châtiment—dans le cas présent, comme dans Nombres 14:34, il s’agit du retardement d’une bénédiction promise—équivaut à la suppression de bénédictions promises, pour une durée de 2520 ans! C’est précisément ce qui s’est produit!
Qu’est-ce qu’un «temps»
Avez-vous remarqué que j’ai parlé de «temps» prophétiques d’une année, en utilisant une année de 360 jours? Pourquoi pas de 365 1/4 jours? Pourquoi pas une année solaire?
Les «patriarches» comptaient les années en additionnant douze mois de trente jours. Avant l’époque de Moïse, à laquelle Dieu révéla Son calendrier sacré aux enfants d’Israël, on comptait déjà trente jours pour tous les mois
Veuillez vous reporter, à cet effet, à Genèse 7:11. «L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent.» Notez maintenant verset 24: «Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours.»
Ensuite, dans Genèse 8:3-4: «Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat.»
Notez bien ceci: le Déluge commença le dix-septième jour du second mois. À la fin des cent cinquante jours, l’arche s’arrêta sur le mont Ararat, le dix-septième jour du septième mois. Cela faisait exactement cinq mois. Cinq mois de trente jours faisaient cent cinquante jours. Par conséquent, les mois étaient de trente jours!
Les livres de Daniel et d’Apocalypse confirment tous les deux ce que nous venons de voir. Dans Apocalypse 12:6 apparaît une prophétie qui s’est déroulée sur une durée de 1260 années solaires, et il est question de «1260 jours». Une fois encore, nous pouvons voir qu’un jour prophétique équivaut à une année accomplie. Dans Apocalypse 13:5 (passage où il est question d’un autre événement ayant la même durée) cette période de 1260 jours accomplis en 1260 années solaires, équivaut à «42 mois». Si l’on se servait de notre calendrier actuel, il ne serait pas question de 1260 jours, mais de 1276 ou de 1277 si c’était une année bissextile. Si la demi-année supplémentaire tombait sur la deuxième moitié de l’année en cours, il serait question de 1280 ou de 1281 jours. Mais les 42 mois d’Apocalypse 13:5 représentent la même durée que les 1260 jours d’Apocalypse 12:6. Il s’agit par conséquent, de 42 mois de 30 jours chacun.
Il est question de la même durée dans Apocalypse 12:14. Toutefois, ce temps est défini différemment. On peut lire: «un temps, des temps, et la moitié d’un temps». Ici, un «temps» équivaut à une année prophétique; «des temps» signifie deux autres années prophétiques. L’expression compte trois temps et demi, soit 1260 jours—ou trois années et demie en mois de trente jours. Sept «temps» prophétiques totalisent 2520 jours, soit 2520 ans, selon le principe d’un jour pour chaque année.
Ensuite dans Daniel 12:7, la même expression «un temps, des temps, et la moitié d’un temps» est mentionnée.
Ces passages suffisent à prouver cette clef essentielle pour la compréhension de nombreuses prophéties importantes.
Pour résumer, disons qu’un «temps», prophétiquement parlant, équivaut à une année de 360 jours—ou à 360 jours. Durant toutes ces années de châtiment pour Israël, comme nous pouvons le constater dans Lévitique 26:18, Ézéchiel 4:4-6, Nombres 14:34,
Apocalypse 13:5 et Apocalypse 12:6, chaque jour d’un «temps» prophétique représente une année. Dans Lévitique 26:18, Apocalypse 12:6 et Apocalypse 13:5, ce sens est vérifié et prouvé par le fait que la prophétie a été accomplie précisément dans la période indiquée.
Le droit d’aînesse retardé pendant 2520 ans
Reportons-nous à nouveau à la prophétie-clef de Lévitique 26.
Les Israélites ne s’étaient pas souciés d’obéir à l’Éternel. Leur mauvaise attitude ne leur permit pas d’hériter de la formidable et fabuleuse bénédiction nationale du droit d’aînesse. Ils avaient transgressé toutes les lois divines, mais surtout les deux Commandements-tests, sur lesquels les deux premiers versets du chapitre 26 mettent l’accent. Dieu les punit de la façon qu’Il avait menacé de le faire, tel que décrit dans les versets 14-17.
Comme nous l’avons déjà vu, Dieu déclare, par la suite: «Si malgré cela»—tout les châtiments décrits dans les versets 14-17—«vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés.»
La lecture attentive de ce dernier verset, ainsi que la connaissance des événements historiques, révèlent les faits suivants: 1) Le droit d’aînesse a été retardé de 2520 ans exactement; 2) l’expression «sept fois plus fort» parle d’une durée de sept années prophétiques de 360 jours chacune; 3) puisque chaque jour représente une année prophétique, sept temps, ou sept années prophétiques, représentent 7 x 360 = 2520 ans.
La prophétie d’Ézéchiel déclare que les enfants d’Israël commirent encore l’iniquité pendant les 390 ans que Dieu leur permit de passer en Terre promise, après L’avoir rejeté en tant que Roi (Ézéchiel 4:4-5). Pendant tout ce temps, Dieu continua à envoyer Ses prophètes pour les avertir. Si Israël s’était repenti, s’il était revenu à Son Dieu en acceptant de Lui obéir, il aurait pu jouir de la bénédiction la plus colossale qu’une nation ait jamais reçue. Mais le peuple refusa. Au lieu de cela, il s’enlisa encore plus dans son iniquité!
Dieu Se résigna alors à suspendre—pour une durée de 2520 ans—les bénédictions de l’héritage du droit d’aînesse sur Israël. ▪
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