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« La volonté de se retirer »
La suite provenant de La « plaie » mortelle d’Israël (cinquième partie)
Q ue se passe-t-il en Juda, aujourd’hui ? Quelques Juifs voient bien où se situe le problème. Voici ce que Shmuel Schnitzer a écrit dans Maariv, ou Le miroir du Moyen-Orient, le 14 septembre 1994 : « Pour la première fois en 2 000 ans, nous nous préparons à nier nos droits historiques, à la fois la promesse divine et, en termes de référence au pays qui porte le nom de son peuple, “la terre d’Israël”—une terre qui appartient aux enfants d’Israël, depuis lors et pour l’éternité. [Les Juifs ne sont qu’une tribu d’Israël.]
« Soudainement, nous sommes saisis par la volonté de nous retirer. Un plaisir dans le retrait, une euphorie à nous couper d’elle de nous-mêmes. Sortir d’Eretz Yisrael (la terre d’Israël) sera un jour férié. Nous dirons : “Adieu, et non pas au revoir” ».
Nous continuons de faire la même erreur que nos ancêtres. Et à moins que nous ne nous repentions, nous allons avoir la même fin tragique !
Le problème, c’est que Dieu a brisé leur volonté, ou la fierté de leur impressionnante puissance, à cause de leurs péchés (Lévitique 26 : 19). Et le problème ne fera qu’empirer jusqu’à ce qu’ils se repentent !
M. Schnitzer continua : « Tout d’abord, nous avons fait allusion à des parties de la patrie comme à des “territoires”. C’est un terme qui ne montre aucun amour, aucun lien. Les “territoires” ne sont pas les nôtres. Nous n’avons jamais rêvé de territoires ni n’avons prié pour y retourner. Nous ne les avons pas abreuvés avec le sang de nos jeunes hommes. Nous n’avons pas entendu en eux les appels de nos prophètes et nous n’avons pas enterré nos ancêtres dans les “territoires”. Nous ne nous sommes pas battus pour “les territoires” avec les Cananéens et les Égyptiens, les Babyloniens, les Grecs et les Romains, les Anglais et les Arabes. Nous n’avons rien lu d’eux dans le Livre de livres ni ne languissons constamment après eux.
« Nous sommes une génération qui trahit ses ancêtres, leur foi et leur sacrifice. Nous sommes maintenant engagés, de nous-mêmes, dans l’arrachement du cœur de la terre, réduisant la valeur de tout ce que nous avons nourri.
« Un peuple juif entièrement nouveau est en train d’être créé sous nos yeux. Une nation qui n’appartient pas à sa terre, qui ne continue pas le passé, qui n’héritera rien et à qui rien n’est promis. La Bible n’est plus importante pour nous. Ce n’est qu’une simple curiosité historique. »
Dieu a clairement donné aux Juifs leur terre. Mais les « pacifistes » n’aiment pas s’y référer comme à un don de Dieu, parce qu’ils n’ont pas de foi en Dieu.
Nous voyons, donc, un « nouveau peuple juif » non disposé à combattre comme dans le passé. Maintenant, ils ont une volonté brisée.
Un document des renseignements américains a établi que les Arabes croient, maintenant, que les Juifs ont perdu leur volonté de combattre.
Peu de rapports pourraient signaler un danger plus grand ! Les Arabes exploiteront cette faiblesse. Vous pouvez en être certains.
Shmuel Schnitzer a écrit : « Soudainement, les sentiers de la paix sont plus importants que les chemins sur lesquels nous avons voyagé pendant 2 000 ans, plus importants que nos prières et notre foi.
« Je me demande quel genre de peuple juif il sera sans attache à sa terre, sans tous les lieux du livre de Josué, les merveilleux paysages, sans l’intensité de la vision prophétique, sans l’héritage de nos combattants qui ont versé leur sang pour le pays qui leur était promis, à eux, et à leurs descendants ?
« C’est la volonté de la majorité, et on nous dit que dans une démocratie la volonté de la majorité est celle qui compte.
« Mais n’oublions pas, à la veille de notre jour le plus saint (le Jour des Expiations), que tandis qu’une majorité peut régner, elle n’a pas de monopole sur la vérité et sur le bon sens. Une majorité peut faire une erreur tragique, créer un veau d’or et danser devant lui » (ibid.).
Les Juifs comptent maintenant sur la volonté de la majorité, et non sur le grand Dieu qui leur a donné leur pays.
Maintenant les pactes de paix sont plus importants que la foi en Dieu. C’est une recette sûre pour le désastre ! ▪
La suite sur Jérusalem : sur le point d’exploser (première partie)