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La nouvelle terre des Israélites (deuxième partie)
La suite provenant de Le nouveau pays des Israélites (première Partie)
L
es noms hébreux dans les Îles Britanniques
Un certain nombre de mots hébreux sont utilisés dans les îles Britanniques. Souvenez-vous que la Maison d’Israël représente le peuple de l’Alliance. Or, le mot hébreu pour «alliance» est beriyth ou berith. Après la mort de Gédéon, Israël s’attacha au dieu païen Baal. Dans Juges 8:33 et 9:4, le mot «alliance» apparaît comme un nom propre, et il est associé au mot Baal. Dans la version française, il n’a pas été traduit; il a conservé sa forme hébraïque. Le mot composé est Baal-Berith, ce qui signifie «idole de l’alliance».
Iysh ou ish, en hébreu, signifie homme. En anglais, la terminaison «-ish» signifie «appartenant à une nation déterminée ou à une personne». Dans la langue originale de l’hébreu, on n’écrivait pas les voyelles. Par conséquent, si l’on omet la voyelle «e» dans le mot berith, tout en conservant le «i» dans sa forme anglo-saxonne, afin de préserver le son «i», on obtient le mot hébreu pour «alliance», brith.
Autre particularité chez les hébreux: ils ne prononçaient pas la lettre «h». Aujourd’hui encore, beaucoup de Juifs prononcent le mot «Shem» comme «Sem». Incidemment, les Anglo-Saxons ont la même habitude. C’est ainsi que le mot hébreu pour alliance se prononce en anglais brit(e).
Qui plus est, le mot hébreu ish, qui signifie homme ou hommes—ou peuple—se prononce, nous l’avons déjà vu, iche. L’expression «peuple de l’alliance» se prononcerait donc en anglais: «Brit‑ish» (prononcer britiche). Est-ce vraiment une coïncidence si le peuple de l’Alliance porte aujourd’hui le nom de «British»? Et est-ce par hasard qu’il habite les îles Britanniques ou British Isles?
Nous avons vu que la Maison d’Israël devait non seulement perdre son identité, mais encore son nom. Ne connaissant plus ses origines, la Maison d’Israël devait être appelée d’un nom nouveau, telle que Dieu la déclaré dans Ésaïe 62:2 dans une prophétie s’appliquant aux derniers jours et au Millénium.
Dieu dit à Abraham: «En Isaac sera nommée pour toi une postérité.» Il est également question de cette expression dans Romains 9:7 et dans Hébreux 11:18. Dans Amos 7:16, les Israélites sont appelés «la maison d’Isaac». Étant les descendants d’Isaac, ils sont appelés «fils» d’Isaac, ce qui, en anglais, se dit: Isaac’s sons. Si l’on supprime le «I» dans Isaac, vu que les voyelles n’apparaissaient pas dans les écrits hébreux, on obtient l’expression saac’s sons, ou, sous sa forme actuelle, «Saxons»!
Le Docteur W. Holt Yates dit: «Le mot «Saxons» dérive de l’expression Isaac’s sons (les fils d‘Isaac, en anglais) sans la voyelle ‘I’».
Mais on confond, à ce point, les Anglo-Saxons avec les Allemands, ou les vieux Saxons, dont les descendants vivent encore en Allemagne. Les Saxons d’Allemagne tirent leur nom d’un vieux mot germanique Sahs, qui signifie «épée» ou «couteau». Ce peuple portait l’épée et représente une race tout à fait différente de celle des Anglo-Saxons qui émigrèrent en Grande-Bretagne.
Dan, un serpent sur le chemin
L’Éternel voulait qu’on puisse identifier l’Israël «perdu» en ces derniers jours. Par conséquent, certains indices doivent exister. On devrait pouvoir retracer l’itinéraire emprunté par Israël et localiser ses nouvelles destinations depuis l’Assyrie où il fut emmené captif.
En parlant d’Ephraïm (verset 20), l’Éternel déclare: «Dresse des signes, place des poteaux, prends garde à la route, au chemin que tu as suivi …» (Jérémie 31:21). Les Écritures mentionnent les «signes» et les «poteaux», ou marques d’identifications qu’Israël laissa sur sa route.
Dans Genèse 49:17, alors qu’il annonce l’avenir de chacune des tribus, Jacob déclare au sujet de Dan: «Dan sera un serpent sur le chemin.» L’original implique l’idée des traces laissées par un serpent dans la poussière lorsqu’il se déplace. En d’autres termes, on allait pouvoir retrouver des traces de son passage. C’est un fait significatif que la tribu de Dan, l’une des Dix Tribus, avait coutume de nommer par son nom tous les lieux où elle s’installait.
À l’époque où les fils de Dan se trouvaient encore en Palestine, ils occupaient la région côtière de la Méditerranée située à l’ouest de Jérusalem. Dans Josué 19:47 nous lisons: «Le territoire des fils de Dan s’étendait hors de chez eux. Les fils de Dan montèrent et combattirent contre Léschem; ils s’en emparèrent … et l’appelèrent Dan, du nom de Dan, leur père.»
Dans Juges 18:11-12, il est question des hommes de Dan qui, s’étant emparé de Kirjath-Jéarim, lui donnèrent le nom de Machané-Dan. Un peu plus tard, six cents d’entre eux prirent Laïs. «Les fils de Dan rebâtirent la ville et y habitèrent; ils l’appelèrent Dan, d’après le nom de Dan, leur père» (versets 28-29). C’est ainsi que les enfants de Dan ont laissé des traces sur leur passage, comme un serpent laisse des traînées dans la poussière d’un chemin—des «signes» qui nous permettent de retracer, aujourd’hui, leur migration.
Rappelez-vous qu’en hébreu, on n’écrivait pas les voyelles. Le son des voyelles n’était émis que dans la langue parlée. Cela nous permet d’en conclure que le mot «Dan» s’épelait simplement «Dn». Il pouvait être prononcé «Dan», «Den», «Din», «Don» ou «Dun»—sans que son sens n’en soit affecté.
La tribu de Dan occupait deux territoires ou provinces distincts, en Terre Sainte avant la captivité assyrienne. L’une des deux provinces se situait sur la côte méditerranéenne. Ses habitants étaient surtout des navigateurs, et les Écritures mentionnent que Dan possédait de nombreux navires (Juges 5:17).
Lorsque l’Assyrie s’empara d’Israël, ceux de la tribu de Dan s’enfuirent dans leurs vaisseaux, vers l’ouest. Ils traversèrent la Méditerranée et mirent le cap vers le nord pour débarquer en Irlande. Juste avant sa mort, Moïse prophétisa: «Dan est un jeune lion, qui s’élance de Basan» (Deutéronome 33:22). Sur la Méditerranée, il laissa des marques d’identification, des «signes», sous forme de «Dan», «Don» et «Din».
Les anciennes annales irlandaises indiquent que des «nouveaux venus» en Irlande, à cette époque-là, s’appelaient Tuatha de Danaans, ce qui signifie: «tribu de Dan». Parfois, il est également question de Tuathe De, ce qui veut dire: «le peuple de Dieu». Les marques qu’ils ont laissées en Irlande foisonnent: Dans-Laugh, Dan-Sower, Dun-dalk, Dun-drum, Don-egal Bay, Don-egal city, Dun-gloe, Din-gle, Dunsmor (ce qui signifie littéralement: «d’autres gens de Dan»). De plus, en irlandais, le mot Dunn a le même sens que le mot hébreu: juge.
La deuxième province de Dan, celle qui se trouvait au nord de la Palestine, fut emmenée captive en Assyrie avec le reste des Dix Tribus, et émigra, par la suite, par voie de terre.
Après leur captivité, ces descendants de Dan s’établirent pendant un certain temps à l’ouest et au nord-ouest de la mer Noire. C’est là où nous trouvons les rivières Dniepr, Dniestr, et Don.
La géographie ancienne et la géographie moderne comportent encore d’autres «signes», ou marques, de leur passage. Il s’agit, par exemple, de mots comme Don-au, Dan-inn, Dan-astr, Dan-dari, Dan-ez, Don, Dan, U-don, Eri-don, Scan-din-avie, Dan-ois, Dane-mark qui signifie «la marque de Dan».
Lors de leur séjour dans les îles Britanniques, ils laissèrent encore d’autres marques comme: Dun-dee, Dun-raven. En Écosse, les «Dans», les «Dons» et les «Duns» sont aussi courants qu’en Irlande. Ainsi, les points de repères laissés par Dan lors de ses déplacements, semblable à un serpent qui laisse des traces sur la poussière d’un chemin, nous mènent tout droit aux îles Britanniques. ▪
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