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Utilisez correctement le nom de Dieu
Vous ne connaissez ni moi, ni mon père …» (Jean 8:19). Les paroles de Jésus-Christ sont profondément incisives. Il n’y avait absolument aucune façon d’édulcorer la vérité. Les élites religieuses de Son temps—les scribes et les pharisiens—tenaient leur spiritualité en haute estime. Ils croyaient non seulement être proches de Dieu, mais croyaient aussi Le connaître et agir pour Lui. Rien n’était plus loin de la vérité. Leurs rapports avec le Christ prouvaient qu’ils ne connaissaient pas Dieu. Aimer Dieu c’est être d’accord avec Sa manière de faire les choses.
Jésus-Christ a dit qu’Il était venu spécifiquement pour «révéler» le Père (Matthieu 11:27; Luc 10:22). Jusqu’à l’époque du Christ, le Père n’était pas connu du monde. Les enseignements de Jésus-Christ n’étaient pas les Siens. Il apportait le message du Père à ce monde. Sur le sol du temple Il déclara avec force, «… ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde» (Jean 8:26). Dieu et le Christ aspiraient à ramener la nation de Juda à une étroite relation avec eux.
Malheureusement, les chefs religieux de ce temps-là n’aimèrent pas la révélation du Christ. Ils réussirent à tourner le peuple contre Lui. Très peu acceptèrent Son enseignement ou suivirent Son exemple. Quand Son ministère se développa, il existait une tension ouverte et constante; des discussions souvent chaudes avec Lui. Jésus-Christ savait où ces événements menaient: «Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi, qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu …» (v. 40). Les foules qui suivaient le Christ en vinrent à haïr, Lui, Son message et le Dieu qu’Il représentait. Les chefs religieux conspirèrent afin de L’assassiner. Ils essayèrent de Le tuer en de multiples occasions—et, finalement, réussirent à L’exécuter au moyen de la crucifixion romaine.
Sommes-nous différents des gens du premier siècle? Voulons-nous connaître Dieu? L’aimons-nous sincèrement? Approuvons-nous pleinement la manière de Dieu de faire les choses?
Des sondages, faits en octobre 2003, prouvent que 92 pour cent des Américains croient en Dieu. Pourtant seulement 37 pour cent disent se rendent à un lieu de culte chaque semaine. Les chiffres pour la Grande-Bretagne sont nettement inférieurs. Un sondage de la bbc, datant de février, indiquait que 67 pour cent seulement des Britanniques croient en Dieu. La bbc a également rapporté que «plus d’un quart des Britanniques pensent que le monde serait plus paisible si personne ne croyait en Dieu …» (26 février).
Dieu le Père et Jésus-Christ désirent vivement amener tous les gens de cette planète très proches d’Eux. Pourtant la vérité, c’est que beaucoup aujourd’hui ne veulent pas connaître Dieu. Quand Il Se révèle à eux, Il leur semble étrange—indésirable! Peu de gens suivent les voies de Dieu. Pourtant, la majorité de ces gens parle souvent de Lui—disant combien ils aiment Dieu. Beaucoup croient agir comme Lui, cependant Dieu n’envisagerait jamais de faire ce qu’ils font!
Le troisième commandement capital
Dans les deux derniers articles de cette série, nous avons montré que le premier commandement interdit de faire un dieu de quoi que ce soit—et de le mettre à la place du vrai Dieu. Le deuxième commandement régit la manière dont nous devons adorer le vrai Dieu. Dieu est le grand Éducateur—Il exige que nous l’adorions de la manière qu’Il choisit. Dieu nous montre affectueusement quels dangers sont à éviter dans l’adoration. Les hommes ne doivent jamais faire une image gravée (une aide, une représentation ou tout objet physique) pour adorer Dieu. Dieu veut être adoré directement «en esprit et en vérité» (Jean 4:23-24). Une personne vraiment convertie n’a pas besoin d’une aide physique pour adorer Dieu.
Le troisième commandement nous montre comment employer correctement le grand nom de Dieu. Continuons notre passage en revue de l’histoire dans Exode 20. Dieu parla personnellement à Son peuple, une troisième fois, du mont Sinaï. Il dit: «Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain» (Exode 20:7).
Inscrire l’utilisation correcte de Son nom, en tant que l’un des Dix Commandements, montre que Dieu place un grand poids sur cette question. Traiter sans respect le nom de Dieu amène la pénalité de la mort éternelle (Romains 6:23). Pourquoi cela? Qu’y a-t-il dans un nom?
Dans la Bible, les noms personnels ont un sens d’une grande portée. Les noms indiquent souvent le caractère et la nature, ou les attributs, d’un individu. La Bible déclare qu’Adam a nommé sa femme Ève parce qu’elle était la «mère de tous les vivants» (Genèse 3:20). Le mot hébreu pour Ève est Chavvah, qui signifie dispensatrice de vie. Parfois, des individus sont renommés par Dieu dans la Bible, pour montrer l’identification d’une fonction, une position d’autorité ou un changement dans le caractère. Dieu a changé le nom d’Abram en Abraham, ce qui veut dire «père d’une multitude de nations», parce que c’était sa destinée décrétée par Dieu (Genèse 17:5). Quand le patriarche Jacob lutta avec Dieu (l’Être qui devint Jésus-Christ) toute la nuit, Dieu changea son nom en Israël (Genèse 32:28). Le nom Jacob signifie en hébreu: saisir par le talon ou supplanter, tromper. Il sous-entend un trait négatif qui implique une nature sournoise. Jacob avait comploté avec sa mère contre son père âgé et aveugle, pour voler le droit d’aînesse à son frère. Il supplanta Ésaü, l’empêchant ainsi de recevoir la bénédiction d’Isaac. Son nouveau nom, Israël, signifie en hébreu qui maîtrise ou celui qui lutte avec Dieu. Le changement de nom implique que par des tests et des épreuves Dieu transforma le caractère de Jacob en celui d’un juste pieux.
Le Thayer’s Greek-English Lexicon of the New Testament indique, en décrivant la tradition hébraïque de donner un nom, sous le mot «onoma»pour nom: «Le nom est utilisé pour tout ce qu’il couvre …: le rang, l’autorité, les intérêts, la volonté, les dispositions, l’excellence, les œuvres, etc.
Cette tradition hébraïque s’applique certainement au nom de Dieu. Pourquoi? Dieu est l’initiateur de la tradition! Le nom de Dieu révèle Son haut rang, Son autorité, Ses intérêts, Ses œuvres et—le plus important de tout—Son caractère juste. En fait, la Bible montre que Dieu a beaucoup de noms. Pourquoi? Un seul nom ne peut, de manière adéquate, exprimer la plénitude de Dieu. Chaque nom porte une signification importante. Nous devons tenir un grand honneur et un grand respect pour tous les noms de Dieu.
L’utilisation du nom de Dieu
Cela demandera une étude et une méditation approfondies pour comprendre pleinement le troisième commandement. Pour vous y aider, regardons brièvement la signification de l’hébreu derrière trois mots qui font partie du commandement : prendre, vain et impuni (innocent, selon certaines versions).
Le mot hébreu pour prendre est nasa. Le Gesenius’ Hebrew Chaldee Lexicon montre que les auteurs bibliques emploient ce mot d’une multitude de manières. Il signifie «faire monter, lever» quelque chose. La racine du mot nasa exprime l’idée de lever ou de position. En référence à Exode 20:7, le Gesenius’ déclare spécifiquement que le mot signifie «lever ou relever quelque chose avec la voix.»
Le troisième commandement exige principalement que nous employions correctement le nom de Dieu dans notre parler, ce qui inclut la conversation quotidienne aussi bien que notre parler dans le culte en public ou en privé. L’esprit du commandement exige que le peuple de Dieu—qui porte Son nom—honore Son nom par de bonnes actions.
Dans le problème d’Urie et de Bath-Schéba, le péché de David amena une grande honte sur le nom de Dieu. Dieu le corrigea pour cela. Il dit à David par l’intermédiaire de Nathan le prophète: «Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Éternel, en commettant cette action, le fils qui t’es né mourra» (2 Samuel 12:14). David était roi de la nation qui appartenait directement à Dieu. En tant que roi, il lui était requis d’agir d’une manière qui apporterait l’honneur à Dieu. Aujourd’hui, si nous prétendons faire partie de ceux qui appartiennent à Dieu, nous devons agir d’une manière qui apporte l’honneur à Son nom.
Le mot hébreu pour vain est shav. Le Gesenius’ Lexicon donne la signification suivante: « … mal … qui est commis, méchanceté, iniquité … fausseté, ou mensonge…, vanité [et] néant ….»
Dieu interdit l’utilisation de Son nom en liaison avec le mal ou la méchanceté. Dieu est juste de caractère. Dieu n’est pas capable de faire le mal. Il exige que Son nom ne soit pas associé à tout type d’acte mauvais des êtres humains. Par exemple, dans toute l’histoire humaine, les hommes ont fait la guerre au nom de Dieu. Pourtant Dieu n’a jamais commandité de telles guerres.
Dieu exige des hommes qu’ils emploient toujours Son nom correctement. Ce commandement place une grande responsabilité sur tous ceux qui enseignent et prêchent pour Dieu. Dieu interdit d’attacher Son nom à toute fausse doctrine ou à l’hérésie. Dieu corrigea l’Israël et le Juda antiques pour ce problème précis. Par Ésaïe, Dieu tonna: «Écoutez ceci, maison d’Israël, et qui êtes sortis des eaux de Juda; vous qui jurez par le nom de l’Éternel, et qui invoquez le Dieu d’Israël, mais sans vérité ni droiture» (Ésaïe 48:1). Associer le nom de Dieu à un mensonge ou à une fausseté est notablement mauvais. Réalisez que les prophéties d’Ésaïe sont doubles. Elles s’appliquent également à notre temps (Ésaïe 30:8). Ces versets montrent que Dieu croit que nous sommes tout aussi coupables que nos ancêtres.
Naturellement, ce commandement interdit également employer le nom de Dieu avec désinvolture ou pour un but inutile.
En conclusion, le mot hébreu pour innocent est naqah. Le Gesenius’ Lexicon donne la signification qui suit: «être (ou rendre) pur.» Ce mot montre que Dieu considère une personne qui abuse de Son nom comme spirituellement impure. La façon dont nous employons le nom de Dieu en privé et publiquement indique la qualité de notre vie spirituelle. Notre attitude envers le nom de Dieu est un test de notre propreté spirituelle.
Les noms de Dieu révèlent Dieu
Dieu veut que tous les gens Le connaissent. Savez-vous ce que Dieu est vraiment? Savez-vous quels sont Ses intérêts personnels? Savez-vous réellement quelles sont les fonctions de Dieu? Dieu nous le dit à travers les pages de la Bible. Ouvrez votre Bible et recherchez ce sujet.
C’est après l’âge de 40 ans que Moïse eut son premier contact personnel avec Dieu. À ce moment-là, il connaissait certainement Dieu mais n’avait pas une relation proche avec Lui. Dieu fit le premier pas et mit Moïse en Sa présence par le miracle du buisson ardent. Il Se présenta: «Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob» (Exode 3:6). Ici, Moïse n’a, en fait, jamais vu Dieu, seulement les flammes. Lors de cette réunion surnaturelle, Dieu donna pour mission à Moïse de retourner en Égypte et de faire sortir Son peuple de l’esclavage. Moïse était peu disposé à accepter la mission de Dieu. Il chercha des moyens pour ne pas accomplir la tâche. Avant que la conversation ne se termine, Moïse voulut connaître le nom de Dieu. Il dit: «J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?» (verset 13). Dieu S’identifia alors Lui-même comme «Je suis celui qui suis» (verset 14).
Bien que ce verset ait suscité beaucoup de controverses parmi les érudits, Dieu expliquait ici, avant tout, la signification de Son nom. Dieu donnait la définition du nom traduit par Seigneur dans certaines versions de la Bible. D’autres versions ont Jéhovah ou yhvh. Le nom vient du mot hébreu hayah, qui correspond au verbe être. Dieu dit à Moïse qu’Il est l’Éternel, Le Vivant à jamais ou Celui qui a la vie en Lui-même. C’est le nom de Dieu pour toujours (verset 15). Seul le grand Créateur des anges, de l’univers et de l’homme peut revendiquer un tel nom. Il révèle Sa personne même, Son caractère, Sa puissance, Son autorité, Sa réputation. Ce nom mérite notre plus grande crainte et notre plus grand respect. Dieu disait essentiellement que «Je suis» serait impliqué activement dans ce qu’Il exigeait que Moïse fasse en Égypte. Il n’y avait nul besoin d’inquiétude ou de souci de la part de Moïse. Le nom implique que Je suis est un Dieu ‘faiseur d’alliance’. Ce Dieu établissait une relation avec Moïse. Il devait y avoir un effort d’équipe, et Je suis devait jouer la partie principale.
Toute l’humanité doit arriver à comprendre pleinement que Dieu a toujours existé, et existera à jamais, pour réaliser Ses buts et Ses plans. Il a le pouvoir de garder Son alliance et Ses promesses à Son peuple. Il existera toujours pour les bénir. Quel nom incroyable!
Il est intéressant de noter que les Juifs du temps du Christ savaient que ce nom devrait seulement être associé à Dieu. Jésus-Christ appliqua ce même nom à Lui-même, et le peuple essaya de Le lapider pour avoir fait cela (Jean 8:58-59).
Quand le pharaon refusa de laisser les Israélites quitter l’Égypte, Dieu révéla un autre nom à Moïse pour l’encourager. Dieu dit à Moïse: «Je suis l’Éternel. Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme le Dieu Tout-Puissant; mais je n’ai pas été connu d’eux sous mon nom, l’Éternel» (Exode 6:2-3). Le nom Dieu Tout-Puissant vient des mots hébreux El Schaddaï, signifiant la force, la puissance et le pouvoir. Quel fantastique propulseur de confiance pour Moïse, à ce moment des plus difficiles où il devait se sentir totalement impuissant! Dieu montra à Moïse qu’il pourrait compter sur Son tout-puissant pouvoir—car Dieu est la source de tout pouvoir dans le ciel et dans l’univers.
Les autres noms de Dieu énumérés dans la Bible sont: Dieu Très Haut (El Elyown), Seigneur (Adonaï), Dieu Éternel (El Owlam), Éternel des armées (Jehovah-Sabaoth), notre Dieu guérisseur (Jehovah-Rapha), et le plus important de tous, Dieu (Elohim). Tout bon lexique de la Bible vous donnera la signification de ces noms. À travers la Bible, le nom de Dieu est relié à Ses actions, Sa miséricorde, Sa fidélité, Sa sagesse et Son amour. Dans les premiers versets du Psaume 91, quatre des noms de Dieu sont employés: «Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie» (versets 1-2). Ceci a probablement été écrit par le roi David, qui connaissait bien Dieu. Dieu l’appelle «un homme selon mon cœur» (Actes 13:22). David a mis tout son cœur pour arriver à connaître Dieu. Il a appris à connaître Dieu en étudiant, en s’appuyant sur Lui et en honorant la signification qu’il y a derrière les divers noms de Dieu. Nous devons imiter l’exemple remarquable de David.
Dieu est une famille
«Au commencement Dieu créa le ciel et la terre» (Genèse 1:1). Dans ce premier verset de la Bible, Dieu indique quelque chose de tout à fait fantastique au sujet de Sa vraie nature. Le mot hébreu pour Dieu ici est Élohim. C’est le tout premier nom pour Dieu utilisé dans la Bible. Le mot Dieu en français ne donne nullement la signification importante de ce nom. Herbert Armstrong a expliqué: «À présent, allons une fois de plus dans Genèse 1:1 … Ceci a été écrit à l’origine par Moïse comme Dieu le lui a inspiré. Moïse écrivit en hébreu. Le mot hébreu traduit par Dieu est Élohim—un substantif ou nom, pluriel dans la forme, mais normalement singulier dans l’utilisation grammaticale. C’est la même sorte de mot que famille, église, groupe—une famille se composent de deux ou plusieurs membres; une église est composée de nombreux membres; un groupe de plusieurs personnes.
«Il s’applique précisément aux Personnes même qui font ou composent un Dieu unique, comme nous le trouvons dans Jean 1:1—la Parole et Dieu—et chacune de ces deux Personnes est Dieu.
«En d’autres termes, Dieu est maintenant une famille de personnes, composée jusqu’ici de seulement Deux—Dieu le Père et Christ le Fils. Mais si l’Esprit Saint de Dieu demeure en quelqu’un, et qu’il est conduit par l’Esprit de Dieu, (Romains 8:14) il alors est un fils engendré de Dieu. Donc, au moment du retour du Christ sur la terre dans la puissance et la gloire suprêmes pour établir le Royaume de Dieu, en restaurant le Gouvernement de Dieu supprimé par Lucifer, tous les êtres remplis et conduits par l’Esprit de Dieu deviendront des fils nés de Dieu. La famille Dieu régnera alors sur toutes les nations avec le gouvernement de Dieu restauré!» (Le Mystère des siècles). C’est la connaissance incroyable que peu de gens connaissent aujourd’hui. Certains de ceux qui la connaissent, la rejettent. Mais c’est la vérité qui vient de Dieu Lui-même. Vous pouvez demander un exemplaire gratuit du livre incroyable Le Mystère des siècles—il vous dévoilera les mystères de Dieu que pendant des siècles les hommes ont désiré connaître.
Le nom Élohim révèle le plus intense désir de Dieu d’avoir une famille de gens ayant Son nom, Sa nature et Son caractère juste (2 Pierre 1:4; 1 Jean 3:9). L’incroyable potentialité de l’humanité, c’est de naître dans la famille même de Dieu. Cette seule connaissance devrait nous amener à mieux connaître Dieu.
Abuser du nom de Dieu
Les gens peuvent ne pas le réaliser, mais l’abus du nom de Dieu est banal en notre monde moderne. Regardez notre industrie du divertissement. Chaque soir à la télévision et dans les films, le nom de Dieu est employé sans interruption d’une manière désinvolte. C’est comme si les auteurs d’un tel divertissement recherchaient de toutes les manières possibles à utiliser le nom de Dieu dans chaque conclusion comique. Il y a des décennies, cet usage courant était connu pour exactement ce qu’il est—un blasphème! L’utilisation du blasphème à la télévision et dans les films n’était pas permise. Regardez aujourd’hui combien nous avons dégénéré dans notre langage et nos conversations. Même de petits enfants sont accoutumés à employer le nom de Dieu comme juron.
Cela est considéré comme un péché très sérieux pour Dieu. Dieu a averti Israël: «Et moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu’il a livré ses enfants à Moloch, souillé mon sanctuaire et profané mon saint nom» (Lévitique 20:3). Ce verset parle directement des trois premiers commandements. Dieu ne supportera pas beaucoup plus longtemps notre utilisation frivole de Son nom. En fait, comme il est indiqué dans le Lévitique, Dieu s’occupera personnellement de notre désobéissance au troisième commandement. Voici la preuve réelle que les peuples de l’Amérique et de la Grande-Bretagne éprouveront le choc de la grande Tribulation pour leur violation de ce commandement et des autres.
Il est également d’usage courant d’utiliser le nom de Dieu en liaison avec le fait de maudire quelqu’un. Ce n’est pas utiliser le nom de Dieu correctement. Pourquoi? Il n’est pas dans l’intention de Dieu de maudire un être humain. Croire qu’il est dans la nature ou le caractère de Dieu de maudire les hommes est une hérésie et un mensonge! Dieu désire sauver tous les hommes. Jésus-Christ a dit à Ses disciples: «Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver» (Luc 9:56). En appeler à Dieu pour maudire quelqu’un c’est demander à Dieu de faire quelque chose qu’Il n’a jamais désiré faire. Il est vrai que quelques hommes souffriront finalement la punition du lac de feu. Cependant, la faute en reviendra au manque de repentir chez les êtres humains qui seront pris dans ce destin tragique—non dans l’intention de Dieu.
C’est une violation du troisième commandement que de mettre en avant le nom de Dieu dans les plaisanteries ou les histoires. Cela vole à Dieu la vénération et le respect profonds que mérite Sa haute position en tant que Créateur, Souverain et Soutien de l’univers.
Certains essaient d’éviter d’abuser du nom de Dieu en lui substituant un autre mot apparemment plus acceptable, que l’on appelle un euphémisme, au lieu du nom de Dieu. Employer de tels mots est toujours une violation du troisième commandement. Nous devons débarrasser nos conversations de telles expressions. N’oubliez jamais l’instruction de Jésus-Christ dans la prière modèle: Nous devons toujours sanctifier—ou vénérer—le nom de Dieu (Matthieu 6:9).
Prêter serment
Devrions-nous prêter serment en employant le nom de Dieu? C’est une pratique courante dans de nombreuses cérémonies légales dans certains pays.
Jésus-Christ a dit: «Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu; ni par la terre parce que c’est son marchepied; ni par Jérusalem parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin» (Matthieu 5:34-37). Jésus-Christ enseigna que le nom de Dieu est si sacré et saint qu’il nous est ordonné de ne pas l’employer pour soutenir nos paroles ou nos serments. N’est-il pas bien connu que beaucoup de gens relient le nom de Dieu à leurs paroles et serments, alors qu’ils savent néanmoins au fond d’eux-mêmes qu’ils ont l’intention de mentir? Quel simulacre! Dieu n’est pas capable de mentir (Tite 1:2).
Le système américain de justice a heureusement été établi par des hommes qui lisaient la Bible. Ils ont en grandement tenu compte afin que les hommes et les femmes vivent par la Bible. Personne dans ce pays n’est forcé de lever une main devant le tribunal et de jurer sur la Bible. Une disposition a été prise, de sorte que toute personne qui en fait le choix puisse employer simplement le mot affirme au lieu de jurer. Cette pratique est également employée dans d’autres pays. L’honnête parole des êtres humains qui ont du caractère, est de loin plus fiable que celle d’une personne malhonnête qui jure au nom de Dieu.
Les titres religieux profanes
Jésus-Christ ordonna que certains titres religieux devraient être évités. Il a dit: «Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux» (Matthieu 23:9). Plusieurs grands organismes religieux sur cette terre ignorent scandaleusement cette déclaration claire. Notre unique père spirituel, c’est Dieu! Raccorder un tel titre à un homme ayant une fonction religieuse viole le troisième commandement. Cette tradition est une affectation erronée d’un titre divin.
D’une manière similaire, l’acceptation par un homme du titre de révérend est également une violation du troisième commandement. Le terme de révérend signifie pour quelqu’un être révéré ou digne d’être adoré. Aucun être humain n’est digne d’un tel titre parce qu’aucun être humain n’est digne d’être adoré. Le prophète Jérémie a écrit: «Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: qui peut le connaître?» (Jérémie 17:9). Ce verset s’applique bien sûr aux ministres aussi bien qu’à tous les êtres humains. L’apôtre Paul a reconnu que les ministres «ont aussi la faiblesse en partage» (Hébreux 5:2). Le point à souligner, c’est que Dieu S’est réservé le titre de Révérend pour Lui seul: «Il a envoyé la délivrance à son peuple: il a établi pour toujours son alliance; Son nom est saint et redoutable» (Psaume 111:9). Tout être humain désireux de porter un titre réservé uniquement à Dieu devra se repentir ou en souffrir les conséquences.
Naturellement, nous pouvons appeler père notre propre parent humain. Même Dieu fait cela dans le cinquième commandement. Et naturellement, nous devrions le faire avec le plus grand honneur et le plus grand respect. En outre, certains dirigeants spirituels que Dieu utilisa pour amener beaucoup de personnes à la vérité—comme l’apôtre Paul—ont été décrits, dans ce sens, comme des pères (1 Corinthiens 4:14-16). Mais cela ne devrait pas être confondu avec le fait d’assigner à un homme le titre de «père».
Aux religieux
La personne d’esprit religieux doit considérer avec circonspection l’utilisation du nom de Dieu. Il est de pratique courante de répéter plusieurs fois le nom de Jésus-Christ dans une prière—c’est comme une mode dans le culte, en privé et en public. Le Christ a dit: «En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés» (Matthieu 6:7). Rappelez-vous que Jésus-Christ est Dieu (Hébreux 1:8). Dieu le Père lui a donné un nom «au dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir» (Éphésiens 1:21). Dire à plusieurs reprises le nom de Jésus-Christ est une répétition vaine, ou inutile. Commencer ou terminer chaque phrase avec Son nom est une répétition vaine. Notez que le Christ admet que les gens qui connaissent vraiment Dieu ne devraient pas faire de telles choses. Répéter vainement le nom de Dieu est une pratique païenne! Nous devons révérer le nom de Dieu même dans notre prière.
Mais il y a plus. Jésus-Christ a dit: «Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?» (Luc 6:46). La prière sans l’obéissance est la forme la plus subtile de blasphème. Les gens religieux, qui parlent de Dieu tout le temps mais n’obéissent pas à la parole de Dieu et à Ses commandements, sont coupables d’un péché bien plus grand que ceux qui admettent vivre une vie de péché sans prétendre être religieux. L’hypocrisie religieuse est une violation du troisième commandement.
Jésus-Christ s’en est pris énergiquement à l’hypocrisie effrénée des chefs religieux du premier siècle. Nous devons couper un tel cancer spirituel de notre vie si notre désir est vraiment d’entrer dans le royaume de Dieu. Le Christ a également dit: «Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 7:21). Avoir de la révérence pour Dieu dans notre parler n’est clairement pas assez. Nous devons nous efforcer d’obéir à la parole et aux commandements de Dieu. Nous devons désirer faire la volonté de Dieu.
Il est temps que tous les hommes, les femmes et les enfants, révèrent profondément le grand nom de Dieu. Son nom représente Sa haute fonction en tant que Créateur, Son caractère et Sa dignité. Dieu désire être adoré en «esprit et en vérité». Il nous commande également d’employer Son nom correctement. Assurons-nous d’apprendre comment faire—puis, faisons-le. ▪