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Une vague de famine approche-t-elle ?

ISTOCK.COM/ARTMARIE

Une vague de famine approche-t-elle ?

Les chaînes d'approvisionnement sont fragiles. Elles seront bientôt confrontées à un test plus important que toute menace posée par le coronavirus.

À aucun autre moment de l'histoire récente de l'Amérique, la question de la sécurité alimentaire n'a été une préoccupation aussi importante.

La pandémie vous a-t-elle amené à vous demander comment vous, votre famille ou la société dans son ensemble ferait face à une grave pénurie alimentaire ? Beaucoup de gens dans les pays développés posent maintenant de telles questions.

Les Américains ont vu de nombreux changements dans leur mode de vie, mais l'un d'eux se démarque en particulier : comment, quoi et même quand, ils mangent. Dans le monde occidental, les pénuries alimentaires n'ont pas tendance à être un sujet de préoccupation pour la personne moyenne. Pendant le coronavirus, cela a changé. Beaucoup ont commencé à se demander s'ils seraient en mesure de se nourrir et de nourrir leur famille. Certains se sont tournés vers les banques alimentaires ; d'autres ont fait des réserves de provisions. Les gens qui mangeaient régulièrement dans les restaurants ont été forcés de préparer leurs propres repas.

« Couplé à la ruée sur du papier de toilette qui a conduit à de graves pénuries, les événements récents poussent les Américains à se demander si l'approvisionnement alimentaire du pays est sûr », a écrit Niv Elis sur le site web the Hill (22 avril).

Le 14 avril, le magazine américain Foreign Policy a écrit, qu’alors que beaucoup se concentraient sur les aspects médicaux de la maladie, « moins d'attention a été accordée à une autre pénurie provoquée par une pandémie qui se profile à l'horizon : la nourriture ». Alors que les dirigeants discutent de la probabilité d'une deuxième vague du coronavirus, peu discutent d'une éventuelle « troisième vague » de faim généralisée.

La couverture médiatique des pénuries alimentaires pendant le coronavirus soulève une question vitale : La famine arrivera-t-elle jamais en Amérique ? En Grande-Bretagne, au Canada, en Australie ou en Europe ?

De nombreux articles qui reconnaissent le potentiel d'une pénurie alimentaire généralisée suggèrent de faire des réserves de nourriture, d'apprendre à jardiner et une foule d'autres mesures préparatoires. Bien que ceux-ci puissent être judicieux dans certaines circonstances, ils ne permettent pas de comprendre en profondeur pourquoi les Américains devraient s’inquiéter—ni comment ces pénuries indiquent un changement imminent des pratiques agricoles mondiales.

Qu'est ce qui a mal tourné ?

Le virus a fourni un aperçu révélateur de la façon dont une future pénurie alimentaire pourrait se produire.

Les pénuries pendant le coronavirus, pour la plupart, ont été localisées et sont mineures par rapport à une famine dans un pays du tiers monde. Mais elles étaient coûteuses pour l'industrie alimentaire et, plus important encore, elles ont révélé les principales faiblesses de la chaîne d'approvisionnement qu'un choc futur plus important pourrait affecter.

En 2019, 51 sous de chaque dollar dépensé par les Américains pour la nourriture sont allés à des achats de restauration rapide. Le marché de la restauration rapide en Amérique produit 60 milliards de dollars par mois. Le coronavirus a fermé la quasi-totalité de ce marché, que les producteurs fournissaient en grandes quantités de nourriture. Après l'arrêt, ces denrées alimentaires devraient être soit réemballées en plus petites quantités, entreposées aussi longtemps que possible, ou si nécessaire, jetées.

Une grande partie de la pénurie pendant le coronavirus a concerné les questions pratiques d’entreposage et de transport des denrées périssables. Le principal problème, tout ce temps, n'a pas été le manque de production alimentaire, mais les lacunes dans la chaîne d'approvisionnement. Les fruits et légumes poussaient toujours, les vaches produisaient encore du lait et les poules pondaient encore des œufs. Le problème était de trouver suffisamment de travailleurs pour récolter et les mettre sur le marché.

Les chaînes d'approvisionnement ont tendance à être rigides. Cela signifie qu'une ferme ou un grossiste qui emballe généralement ses produits en vrac, tels que pour les institutions ou les restaurants, ne peut pas facilement passer à l'emballage des aliments dans des conteneurs plus petits adaptés aux magasins de détail. Lorsque les fermetures ont commencé, la demande des restaurants est tombée à presque zéro, tandis que les épiceries ont vu leur demande augmenter. Les producteurs qui approvisionnaient habituellement les restaurants et les institutions n'avaient soudainement nulle part où envoyer leurs produits et ont commencé à perdre de l'argent.

Pourquoi un producteur ne peut-il pas rediriger ses aliments vers des points de vente au détail ? En réalité, il s'agit d'un processus technique et coûteux.

Les fermes et les grossistes ont des équipements conçus pour emballer leurs produits en vrac pour les restaurants. Par exemple, un producteur de lait disposera d'un équipement conçu pour remplir des cruches de cinq gallons ; une ferme de pommes de terre aura des machines pour remplir de grands sacs pour le transport par camion, pas des sacs individuels ; un abattoir produira une coupe de viande pour les restaurants et une autre plus petite pour la vente au détail. Changer l'un de ces processus du format en vrac, au détail, nécessiterait de changer l'équipement lui-même.

Les usines peuvent être réoutillées, ou faire modifier leurs machineries pour s'adapter à ces besoins changeants. Cependant, cela nécessite souvent de la machinerie complètement nouvelle. Ensuite, il y a les obstacles bureaucratiques. Les aliments jugés aptes à un usage institutionnel et de restauration doivent répondre à des normes différentes de celles qui vont directement aux épiceries. Sinon, l'entreprise risque des amendes.

Avec un avenir si incertain, de nombreuses entreprises ont décidé de ne pas effectuer ces modifications coûteuses, préférant attendre que passe les moments difficiles.

« Si cela devait être le nouveau normal pour toujours, ils iraient de l'avant et apporteraient les changements et tout irait bien finalement », a déclaré au magazine en ligne the Federalist, John Rieley, un ancien représentant des ventes de l'entreprise alimentaire Sysco. Le problème est que, « les gouverneurs continuent de dire, ‘deux semaines de plus, juste deux semaines de plus, juste deux semaines de plus. Ils ne vont pas investir dans la réorganisation des usines et ensuite simplement devoir la changer à nouveau. »

Obtenir l'aide nécessaire pour la récolte est un autre obstacle. Alors que la récolte de soja et de blé est très mécanisée, les récoltes de légumes et de fruits demandent beaucoup de travail de main-d’œuvre, ce qui oblige les travailleurs à être physiquement présents pour cueillir le produit. « Les travailleurs étrangers sont l'épine dorsale de l'agriculture américaine, représentant environ 70 pour cent des travailleurs sur le terrain et près de 30 pour cent des travailleurs de la viande et de la volaille ces dernières années », a écrit le groupe de réflexion Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères). Le virus a provoqué une pénurie de ces travailleurs étrangers en Amérique en raison des restrictions de voyage.

Moins de pain pour l'argent

L'incapacité de vendre des aliments autrement comestibles a entraîné de graves pertes pour les agriculteurs, qui ont été contraints d'euthanasier les animaux et de disposer des œufs, du lait et des légumes qu'ils ne peuvent pas vendre. The Hill a cité un représentant de la Produce Marketing Association, disant que 5 milliards de dollars de fruits et légumes frais ont déjà été gaspillés. Ce nombre ne cesse d'augmenter chaque jour que les restaurants restent fermés et les agriculteurs ne trouvent pas d'autres acheteurs.

Les consommateurs ressentent désormais les résultats. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 2,6 pour cent par rapport à avril, le plus grand bond depuis février 1974, selon les données du Bureau of Labor Statistics. Les viandes, les volailles, les poissons et les œufs ont été les plus touchés, augmentant de 4,3 pour cent en avril.

Sortant de la crise du coronavirus, les agriculteurs et les grossistes seront impatients de récupérer autant de revenus que possible. Les prix pourraient rester élevés longtemps après la fin des blocages. Le site web MarketWatch a rapporté que l'industrie des services alimentaires, qui vaut collectivement environ 300 milliards de dollars, a connu une baisse des ventes de 60 à 90 pour cent pendant le coronavirus. À court terme, ce déficit ne peut être compensé qu'en augmentant les prix.

Rance Miles, directeur financier du groupe Quality Milk Sales, a déclaré au site web The Federalist que l'incompatibilité de la chaîne d'approvisionnement entraînerait une hausse des prix des produits alimentaires ; pour chaque baisse de 1 pour cent de l'offre de produits laitiers, les prix augmenteront de 10 pour cent. « Je pense que nous allons voir une inflation ici que personne n'a vraiment anticipée », a-t-il déclaré.

L'histoire est similaire pour la production de viande. Bien que la viande puisse être congelée et conservée plus longtemps que les produits laitiers, les animaux sont abattus à un rythme élevé, ce qui entraine un retard financier pour les fermes. Le président du comité de la Chambre des États-Unis sur l'agriculture, Collin Peterson, a estimé que 60 000 à 70 000 porcs par jour devront être euthanasiés.

Beaucoup ne réalisent probablement pas à quel point l'Amérique est arrivée à de graves pénuries de viande. Le coronavirus n'est pas une maladie d'origine alimentaire. Mais que se passera-t-il si une future maladie oblige les usines de viande à fermer ? Si elles le font, l'Amérique n'a que deux semaines de viande en stock. Après cela, les consommateurs seraient laissés à eux-mêmes.

Tyson Foods, un important fournisseur de viande aux États-Unis, a déclaré que les défis posés par le coronavirus sont en train de « briser » l'approvisionnement en viande. Si la maladie avait causé un peu plus de perturbation et si les usines n'avaient pas été ouvertes par décret, il y aurait probablement eu de plus grandes pénuries aux États-Unis et dans le monde. Les États-Unis, le Canada et le Brésil représentent 65 pour cent des expéditions mondiales de viande. Le Brésil est le premier exportateur mondial de poulet et de bœuf.

« Des millions de livres de viande vont disparaître », a averti Tyson Foods dans un article publié sur un blog. Un certain nombre d'usines de viande ont fermé leurs portes, car les autorités craignaient que les travailleurs ne soient infectés. La fermeture d'un nombre limité de ces usines a rapproché l'Amérique d'une dangereuse pénurie de viande, a écrit le groupe financier Bloomberg.

Les fermetures ont été suffisamment graves pour que le gouvernement américain décide de créer un centre de « dépopulation et d'élimination » des animaux.

Le coronavirus peut disparaître, mais les dommages au secteur agricole dans de nombreux pays resteront beaucoup plus longtemps. « Pour les consommateurs, cela signifie moins de viande à l'épicerie. Pour de nombreux agriculteurs, cela signifie la perspective d'une ruine financière », a écrit le site web américain Axios.

La résurgence de la famine

Le 1er mai, la revue The Nation a publié un article affirmant qu'une « crise alimentaire mondiale » serait la « troisième vague » du coronavirus. Il montra que de nombreux pays en développement souffrent déjà. « Nous sommes affamés », a expliqué à l'AFP un ouvrier bangladais de l'industrie textile. « Si nous restons à la maison, nous pouvons nous sauver du virus. Mais qui nous sauvera de la famine ? » De même, il y a eu des émeutes au Kenya et dans d'autres pays où le confinement a interrompu le travail quotidien de millions de personnes.

Bien qu'il n'y ait peut-être pas de menace immédiate de famine, les Nations Unies ont estimé que le coronavirus pourrait provoquer « de multiples famines de proportions bibliques » en quelques mois si personne n'agit. Actuellement, environ 821 millions de personnes souffrent de la faim chaque nuit, 135 millions sont confrontées à des « niveaux de crise de la faim ou pire », et le coronavirus menace de mettre 130 millions de plus au « bord de la famine » d'ici la fin de 2020.

Ce problème ne se limite pas au pays en développement. À San Antonio, au Texas, 10 000 familles se sont présentées à une banque alimentaire le 9 avril. Normalement, seulement 300 à 400 personnes se présentent pendant toute une semaine. Dans le Massachusetts, les distributions d’une banque alimentaire ont augmenté de 849 % en mars par rapport au même mois l’année dernière. Partout aux États-Unis, les banques alimentaires et les organismes de bienfaisance ont été submergés. « La seule chose que nous pouvons faire est de rationner et de donner moins aux familles », a déclaré une banque alimentaire au journal le Guardian le 17 avril.

D'une manière générale, les médias rapportent que la famine et la faim sont en train d'être éradiquées. En Occident, cela est généralement considéré comme un fléau du passé et non comme une menace actuelle. Aujourd'hui, il existe plus de banques alimentaires et d'organismes de bienfaisance dans le monde qu'à n'importe quel autre moment de l'histoire mondiale.

En 2018, l'expert humanitaire Alex de Waal a publié « La famine de masse : l'histoire et l'avenir de la famine » (Mass Starvation : The History and Future of Famine). Il avait espéré que ses recherches montreraient un déclin de la famine. Il s'est avéré que l'inverse était vrai. À partir de la fin de 2016, la famine a commencé à faire son retour.

C'est certainement une réalité dans les pays déchirés par la guerre. Cependant, les nations développées courent un plus grand risque de pénurie alimentaire que la plupart ne le pensent. La récente crise du coronavirus rend cela plus clair que jamais.

Cela pourrait-il vraiment se produire dans le monde développé ? Jusqu'à présent, cela a été évité. Mais le coronavirus révèle la faiblesse de l’approvisionnement alimentaire du monde développé.

Et si cela se reproduit ?

De nombreux religieux demandent si le coronavirus, les pénuries alimentaires et les famines correspondent aux maladies et aux fléaux prophétisés dans le livre de l'Apocalypse.

L'un d'eux, l'évangéliste Michael Snyder, a écrit un article pour Technical Politics, dans lequel il a noté que des nuées de sauterelles, des tempêtes inhabituelles et une augmentation des maladies ont tous marqué le début de 2020. « Jusqu'à présent en 2020, cela n'a été qu'une chose après l'autre, et beaucoup spéculent sur ce qui pourrait être à venir si les événements continuent de s'intensifier », a-t-il fait remarquer.

Les gens prennent conscience d'un monde de plus en plus dangereux. Certains comprennent que les pandémies de maladies sont prophétisées d’augmenter. Mais parmi toutes les spéculations, la peur et les questions, la Bible elle-même est rarement citée et encore plus rarement considérée comme une source de vérité.

Le coronavirus n'est pas l'une des sept plaies prophétisées qui sont spécifiquement mentionnées dans le livre de l'Apocalypse. Cependant, la Bible dit que les maladies vont empirer. Il dit que des maladies comme le coronavirus, dont il y en aura plus, sont un prélude à de la violence et à des maladies bien plus meurtrières, à venir bientôt.

Cette prévision est biblique : « Car nation s'élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux. Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs » (Matthieu 24 : 7-8—version Darby).

La Bible dit que les famines et les maladies vont augmenter, mais remarquez—elle dit que les troubles d'aujourd'hui ne sont qu'un prélude à des souffrances bien pires à venir. Apocalypse 6 : 5-6 décrit, en symboles, les souffrances provoquées par la famine, qui entraîneront un rationnement mondial. Notre livret gratuit Les quatre cavaliers de l'Apocalypse déclare : « Une grande famine, telle qu’il ne s’en est jamais vu et qu’il ne s’en verra jamais plus, frappera la Terre avec une force et une furie épouvantables. » Cette fois, au lieu de n'affecter que les régions déchirées par la guerre ou les nations du tiers monde, cela affectera les nations du premier monde… »

Le coronavirus a montré à de nombreuses personnes à quel point la chaîne d'approvisionnement même d'une nation riche et développée peut être vulnérable. Que se passe-t-il lorsqu'un problème plus grave, comme les guerres, perturbe l'approvisionnement alimentaire ? La Bible dit que ceux-ci surviendront, et quand ils arriveront, ils rendront le coronavirus minuscule en comparaison.

Vous pouvez prouver que ces prophéties sont pour aujourd'hui. La Bible identifie les peuples américain et britannique comme les descendants de l'ancien Israël. Nous l'expliquons en détail dans notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie , de Herbert W. Armstrong. La plupart des prophéties enregistrées dans la Bible sont en réalité écrites pour aujourd'hui et s'adressent à la plus grande superpuissance du monde.

Une telle prophétie se trouve dans le livre d'Ézéchiel. Dans Ezekiel: The End-Time Prophet (Ézéchiel : le prophète du temps de la fin—disponible en anglais seulement), le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry écrit :

Ézéchiel 4 décrit la Tribulation comme commençant réellement par un siège économique contre ces nations. Un tiers des personnes à l'intérieur de ce siège contre Israël mourront !…

Remarquez ce que Dieu a ordonné à son prophète Ézéchiel de faire : « Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l'iniquité de la maison d'Israël (principalement l'Amérique et la Grande-Bretagne), et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours ; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël » (Ézéchiel 4 : 4-5).

Ce siège de 13 mois est décrit plus en détail dans Ézéchiel 5, qui révèle qu’il y aura une famine et des émeutes : « Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi…. » (verset 12). Ici, le mot pour « peste » signifie brûler. Comme le détaille notre brochure, ce mot désigne en fait la violence et les émeutes des tensions sociétales—en plus d'une pénurie de produits de première nécessité.

Deutéronome 28 : 52 décrit ce siège, en déclarant « Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à ce que tes murailles tombent, ces hautes et fortes murailles sur lesquelles tu auras placé ta confiance dans toute l'étendue de ton pays ; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne. » Ce verset traite des embargos commerciaux ou des blocus imposés par des ennemis étrangers. Le coronavirus a montré la vulnérabilité de la chaîne d'approvisionnement alimentaire américaine, même en temps de paix. Pendant une guerre majeure, la rupture serait bien pire.

La Bible dit que ce sera bientôt une réalité. Ésaïe 23 décrit une alliance commerciale entre l'Asie et l'Europe. « Les États-Unis et la Grande-Bretagne vont être laissés de côté dans le froid alors que deux gigantesques blocs commerciaux, l'Europe et l'Asie, s’associeront et commenceront à prendre les décisions dans le commerce mondial. Ces nations d'Israël vont être littéralement assiégées—gelées économiquement du commerce mondial ! » écrit M. Flurry.

À quel point cela sera grave ? S'il n'y a aucun doute que ce ne sont pas des prophéties à prendre à la légère, Ézéchiel 5 déclare également que « C'est pourquoi des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères ; j'exercerai mes jugements contre toi, et je disperserai à tous les vents tout ce qui restera de toi » (verset 10). C'est le niveau horrible que les famines devraient atteindre—non seulement pour le tiers monde, mais aussi pour le premier monde prospère.

Il y a de bonnes nouvelles au milieu de tout cela. Vous, individuellement, pouvez échapper et être protégé de toutes les souffrances—non pas en faisant des réserves de nourriture, mais en vous tournant vers le Dieu derrière ces prophéties, qui a envoyé cet avertissement préalable à l'humanité.

Les mêmes écritures qui annoncent cette souffrance indiquent également la meilleure nouvelle possible : le retour du Christ et la fin de la famine, pour toujours. « Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin, celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines. » (Amos 9 : 13). Le moment vient, tout aussi sûrement que les famines, lorsque l'abondance agricole sera répandue et la faim sera de l’histoire ancienne.

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