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Une surveillance technologique dystopique se profile-t-elle ?
En ce moment, vous êtes peut-être sous surveillance. Votre activité sur Internet pourrait être suivie, votre position localisée, vos mouvements observés, vos conversations interceptées, votre activité bancaire analysée et vos courriels examinés. Ce n’est qu’une fraction de ce dont la technologie moderne est capable. Des progrès incroyables pourraient détruire l’anonymat et la vie privée.
Les montres intelligentes vérifient les pulsations, suivent le temps de sommeil, localisent les téléphones et enregistrent chaque pas ; un tel suivi est devenu normal. Les bracelets GPS ont été utilisés pour suivre des prisonniers. Mais beaucoup prennent aujourd’hui le risque de voir leurs appareils transformés en un tel bracelet sans s’arrêter pour y réfléchir.
Avec chaque nouveau téléphone, application ou mise à jour, vous prenez le risque de devenir une cible plus importante pour la surveillance. La caméra de votre smartphone [téléphone intelligent] peut être piratée et vous observer, vous et votre environnement, sans que vous vous en rendiez compte. Votre microphone peut être utilisé pour vous espionner. Des personnes inconnues peuvent recueillir votre activité en ligne. Vous pouvez voir votre position sur les cartes Google—et les autres le peuvent aussi.
La Chine est en tête en matière, mais sa technologie est utilisée dans le monde entier. Lisez « État de surveillance : un aperçu de votre avenir ? » (disponible en anglais seulement) pour plus d’informations. Certains peuvent être méfiants lorsqu’ils donnent leurs données biométriques à un agent du gouvernement, mais ils sont ensuite moins inquiets lorsqu’ils déverrouillent leur téléphone avec une identification faciale, vocale ou tactile.
Chaque téléphone a besoin d’un fournisseur de services. Dans un État autoritaire, ces entreprises rendent leurs comptes au gouvernement. Dans les démocraties, il n’y a que quelques obstacles entre le gouvernement et un tel accès.
Notre monde a abandonné la vie privée au profit de la commodité.
En 2014, le gouvernement américain a été pris en flagrant délit, collectant des données sur des appels téléphoniques. Le gouvernement a également collecté des clips vidéo provenant de webcams personnelles. À l’époque, Edward Snowden avait révélé que les données collectées étaient utilisées conjointement avec une technologie de reconnaissance faciale pour constituer une base de données numérique consultable permettant d’identifier des utilisateurs d’Internet anonymes. « Dans quel but ? » a demandé Robert Morley, écrivain à la Trompette. « Afin de savoir qui a dit quoi, quand, où et à qui, pour chaque utilisateur d’Internet. Avec l’avancée rapide de la technologie informatique, c’est faisable. »
Huit ans plus tard, l’espionnage gouvernemental a progressé ; vous l’avez probablement remarqué sans trop y réfléchir.
Lorsque j’étais à Londres il y a quelques années, après avoir déposé deux amis à l’aéroport, j’ai décidé qu’il serait bon de me reposer les yeux avant de commencer le trajet de retour. Je n’ai pas vu de machine à payer le stationnement et j’ai pensé que le risque de recevoir une contravention de stationnement au milieu de la nuit était minime. À mon réveil, j’ai été heureux de constater qu’il n’y avait pas de contravention sur mon pare-brise, mais quelques jours plus tard, j’en ai reçu une par la poste. À mon insu, une caméra avait enregistré le moment où j’étais entré dans la place de stationnement et lorsque j'en suis sorti.
En Amérique, une technologie similaire est utilisée sur les autoroutes. Les péages sont équipés de caméras qui prennent des photos de votre plaque d’immatriculation, afin de pouvoir vous envoyer une facture par la poste. Bien que plus pratique, en utilisant la route à péage, vous acceptez une petite surveillance. « Parce que de nombreux scanneurs de permis sont en circulation, les forces de police de certaines villes peuvent vous suivre presque partout où vous conduisez—en temps réel—et stocker ces enregistrements indéfiniment », notait M. Morley en 2014.
Pendant les confinements de la COVID-19, vous avez probablement noté une augmentation importante de la surveillance.
À la fin 2020, je me suis rendu au Canada pour le mariage très restreint d’un de mes proches parents. On m’a demandé de télécharger une application COVID-19. Comme je n’avais aucun appareil applicable, on m’a dit d’appeler tous les jours pour signaler tout symptôme que je pourrais avoir. À tout moment, m’a-t-on assuré, la police pouvait passer pour vérifier si je m’auto-isolais. L’Agence de la santé publique du Canada a admis à la fin 2021 avoir accédé aux données de localisation de 33 millions d’appareils mobiles. Cette surveillance à grande échelle a été utilisée pour contrôler les mouvements des personnes pendant les confinements.
Selon l’endroit où vous vivez, vous avez peut-être aussi remarqué l’utilisation de drones de surveillance. Ces drones sont de plus en plus perfectionnés, plus petits et moins chers à produire.
Les gouvernements du monde entier se sont montrés disposés à introduire des passeports vaccinaux numériques—exigeant que vos données de santé privées soient publiques. Ils ont suivi les contacts des gens, imposé des quarantaines obligatoires et même lancé des mandats d’arrêt en cas d’infractions répétées—tout cela au nom de la santé. Des comptes bancaires ont même été gelés au Canada si leurs propriétaires étaient liés au soutien du récent Convoi pour la liberté.
Si vous entrez dans un espace public, vous rencontrerez probablement des caméras de surveillance. Si vous passez un appel téléphonique à un organisme public, vous entendrez de plus en plus souvent que votre conversation sera enregistrée et surveillée. Si vous visitez presque n’importe quel site Web en ligne, on vous demande souvent d’accepter que votre activité et votre comportement soient observés.
Souvent, nous sommes contraints d’accepter un certain degré de surveillance ; à d’autres moments, nous prenons le risque pour des raisons de commodité.
Comment échapper à la spirale de la surveillance ?
« Les caméras à reconnaissance faciale installées sur les places publiques peuvent être utilisées pour obtenir rapidement une foule d’informations personnelles—citoyenneté, âge, niveau d’éducation, antécédents criminels, emploi et même affiliation politique—sur des citoyens individuels, sans qu’ils le sachent », a noté Just Security.
Certains pourraient penser qu’il soit possible d’échapper au regard des autorités s’ils effacent leur identité numérique. Mais la surveillance à grande échelle et l’analyse des données massives rendent de plus en plus difficile d’échapper aux futurs États policiers. Il est possible de retracer l’activité passée et actuelle, et de les comparer, au point où l’identification des individus devient de plus en plus facile.
La plupart des gens ont besoin d’un moyen de communication. Mais réfléchissez : chaque fois que vous utilisez votre carte de crédit, vous laissez une empreinte numérique. Les États totalitaires du futur supprimeront probablement l’argent liquide pour renforcer la surveillance. Faites un don à la mauvaise organisation ou acceptez de l’argent des mauvaises personnes et vos comptes pourraient être gelés, votre accès aux services publics refusé.
On pourrait penser que cette réalité inciterait les gens à craindre la technologie, mais c’est le contraire qui se produit.
En Suède, des milliers de personnes ont choisi de porter leur passeport vaccinal sur un implant de micropuce ou d’utiliser des technologies similaires pour remplacer l’utilisation de leurs cartes de crédit. Vous pouvez peut-être laisser votre téléphone à la maison et occulter votre visage des caméras, mais ces puces sont plus difficiles à enlever, et peuvent révéler davantage de données.
Nada Kakabadse, professeur de politique, de gouvernance et d’éthique à la Henley Business School de l’université de Reading, a mis en garde : « La technologie [des micropuces] a un côté sombre qui peut donner lieu à des abus. Pour ceux qui n’aiment pas la liberté individuelle, elle ouvre de nouvelles perspectives séduisantes de contrôle, de manipulation et d’oppression. Et qui possède les données ? Qui a accès à ces données ? Et est-il éthique d’insérer une puce dans les gens comme c’est le cas pour les animaux domestiques ? »
Les récentes avancées technologiques ont amené beaucoup de gens à faire des comparaisons avec la marque prophétisée de la bête : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 : 16-17). Il s’agit en effet de la description d’un régime autoritaire qui détermine qui est autorisé à acheter et à vendre. Mais « aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière » (2 Pierre 1 : 20). La prophétie biblique a été inspirée par le Saint-Esprit de Dieu. C’est Dieu, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui donne la compréhension de la Bible. En fait, la Bible s’interprète elle-même (Ésaïe 28 : 9-10).
Faisant le lien entre l’une écriture et l’autre, feu Herbert W. Armstrong a écrit : « L’observance du dimanche—ainsi que celle de Noël, du Nouvel An, des Pâques, etc.—correspond à la marque de la bête ! » C’est une déclaration emphatique. Mais qu’est-ce que l’observation du dimanche peut bien avoir à faire avec la main et le front d’une personne et la capacité d’acheter et de vendre ? M. Armstrong a expliqué plus loin : « Le commandement du Sabbat est le seul commandement que le monde refuse d’accepter dans son esprit (le front), et auquel il refuse d’obéir (par le travail, ou le repos, avec la main). C’est le seul commandement qui permet de distinguer ceux qui ont la marque de la bête, ou le signe de Dieu. »
L’histoire confirme que la marque de la bête est l’adoration du dimanche—le rejet du sabbat du septième jour. « L'église romaine a fait en sorte que les gens reçoivent la marque de la Rome païenne—le dimanche observé par l’Empire Romain païen—et la peine encourue pour la désobéissance, c’était la mort ! L’histoire nous informe que cinquante millions, ou plus, de gens ont été mis à mort ! », a écrit M. Armstrong.
Nous verrons à nouveau un État policier appliquer cette marque. M. Armstrong a écrit : « Oui, la marque de la bête, une fois encore, sera imposée par la force ! Et personne, à moins de la posséder, ne pourra tenir un emploi ou exercer une activité professionnelle. Quant à ceux qui la refuseront, ils seront, une fois encore, torturés et martyrisés—probablement par la police secrète de l’État politique—mais sur l’ordre de l’église ! »
Pourtant, peu de gens savent qui appliquera cette marque. Les prophéties de Daniel 2 et 7, et d’Apocalypse 17, ainsi que l’histoire laïque, montrent que cette bête est une résurrection de l’Empire romain. Les empereurs européens et l’Église catholique ont ressuscité le Saint Empire romain pendant des siècles. La dernière fois qu’il a été ressuscité, c’était à l’époque des nazis, qui étaient tristement célèbres pour leur appareil d’espionnage. Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup ont réussi à cacher des Juifs ; dans un système d’espionnage moderne, ce serait presque impossible.
Un exemple récent montre que l’obsession de l’Allemagne pour l’espionnage se poursuit. En 2016, la Bavière a adopté un amendement qui confère à ses autorités des pouvoirs étendus en matière de recherches secrètes en ligne sur les ordinateurs, de surveillance acoustique et optique des habitations, de recours à des agents infiltrés et à des informateurs, ainsi que d’observation des personnes pendant plus de deux jours. Six ans plus tard, cette loi a été qualifiée de dépassement autoritaire et de surveillance anticonstitutionnelle.
En 2018, la police bavaroise a été dotée de plus grandes capacités de surveillance. Handelsblatt notait à l’époque : « En Bavière, les 110 pages de nouvelles règles permettent à la police d’utiliser des drones pour effectuer la surveillance des suspects, d’utiliser des caméras corporelles au domicile des suspects et des agents secrets pour recueillir des informations. Elles autorisent également la détention indéfinie, alors qu’auparavant la police ne pouvait détenir un suspect que pendant 14 jours. » La Bavière était au cœur du début du mouvement nazi. Et aujourd’hui, rien n’indique que les élites allemandes se soient repenties des crimes horribles de la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes sur le point d’assister à une résurrection de ce même système—le Saint Empire romain. La Bible révèle que les dirigeants européens imposeront une semaine de travail de six jours et le repos du dimanche. La base juridique de cette mesure a déjà été largement établie. Les nouvelles technologies pourraient être utilisées pour retracer chaque être humain qui désobéit à cet édit.
Le Saint-Empire romain a persécuté les religions dissidentes, mais sa cible principale a été l’Église de Dieu. Connaissant la persécution à venir à laquelle Son Église devrait faire face, Jésus-Christ a dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12 : 32). M. Armstrong a expliqué :
Remarquez ensuite quand ces saints ont été tués. Cela nous montrera quand la marque de la bête entrera en vigueur.
« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? » (Apocalypse 6 : 9-10).
Nous voyons représentés ici les martyrs du Moyen-Âge déjà morts, au moment de cette vision—qui figure approximativement le présent actuel. Ils savent qu’il est écrit « À moi la vengeance … dit l’Éternel » (Romains 12 : 19). Ils savent que les jugements de Dieu contre cette fausse église qui séduit et persécute, comme l’Apocalypse la décrit au chapitre 18, consisteront dans les sept dernières plaies, répandues « en présence de l’Agneau », lors du Second avènement du Christ. Lisez cela dans Apocalypse 18. L’image nous est donnée de ces saints qui sont morts en s’écriant « combien de temps encore » avant le Second avènement du Christ et les sept dernières plaies qui vengeront leur martyre.
Malgré la dérive de l’humanité vers l’autoritarisme, l’espoir est grand. Au milieu de la persécution à venir, Dieu scellera les saints qui doivent encore prouver leur fidélité à Son égard. Peu après, Jésus-Christ reviendra. Pour une explication approfondie de ces prophéties, demandez un exemplaire gratuit de Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? Cette brochure explique en détail la marque de la bête et la direction que prennent les événements mondiaux.