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Une armée attend un chef
La crise du chômage en Europe en est une que nous connaissons tous, mais très peu de gens, à l’extérieur de l’Europe y pensent sérieusement.
Peut-être avez-vous vu les chiffres et les statistiques atroces, de longues queues de Grecs et d’Espagnols grincheux, au chômage. Mais avez-vous vraiment pensé à ce que cela signifie pour l’Europe et, au-delà, pour le monde ?
L’histoire est remplie d’exemples d’échecs économiques, particulièrement de chômage en masse, aboutissant à des bouleversements sociaux et politiques extrêmes, puis à la montée d’idéologies et de gouvernements tyranniques, puis à la guerre. L’Europe a une histoire particulièrement riche d’intense mécontentement public menant directement à des conflits féroces.
L’Europe du 21ème siècle est-elle immunisée contre ce phénomène historique ?
L’état d’esprit du chômeur
Le chômage à grande échelle peut être un spectacle effrayant. Quand une personne en âge de travailler a des tâches quotidiennes sérieuses—faire un cappuccino, poser des briques, créer des tableurs—son esprit est actif et occupé. Elle a aussi un revenu, ce qui signifie des aliments sur la table, un toit sur la tête, des enfants habillés et un avenir plein d’espoir. L’esprit occupé a tendance à être plus heureux, plus stable, plus satisfait, plus confiant.
Enlevez l’emploi et, psychologiquement, deux choses commencent à arriver : premièrement, alors que ses factures et ses maux d’estomac augmentent, la personne sans emploi devient stressée et frustrée. À mesure que la situation persiste, l’anxiété évolue vers le désespoir et le sentiment d’impuissance. Deuxièmement, prisonnier de la détérioration de ses conditions—la perte de la maison familiale, le déclin de son statut, les tensions conjugales—la personne sans emploi peut devenir vulnérable émotionnellement et mentalement.
Le seul avantage dont dispose, maintenant, le chômeur, c’est de temps—temps pour que son esprit émotif et désabusé, envisage des « solutions » nouvelles, et souvent extrêmes ou radicales, qui promettent de le sauver d’un système qui, selon lui, l’a fait échouer. Exaspéré par le statu quo, il a très envie de quelque chose de nouveau. Un nouveau parti politique, de nouvelles idéologies, de nouveaux dirigeants, de nouvelles politiques—un tout nouveau système.
Quand le chômage est bas, les menaces de troubles sociaux et de transformation politique sont faciles à atténuer. Quand il atteint de hauts niveaux au cours d’une période prolongée, on a subitement une armée de prisonniers en colère. Une armée prête à embrasser des idéologies politiques extrêmes. Une armée prête à suivre un chef qui promet le salut. Une armée prête à renverser le système établi.
Quand cela arrive, le chômage cesse d’être simplement une situation économique fâcheuse et devient une crise sociale et politique alarmante qui peut conduire à une catastrophe majeure—voire mondiale !
À quel point l’Europe est-elle proche de ce moment de mutation ?
Niveau de crise
Le taux de chômage conjugué, en mars dernier, des États de la zone euro était de 12,1 pour cent. Étendu à l’ensemble des 27 États de l’UE, il était stable à 10,9 pour cent. Ces chiffres sont mauvais, mais pas désastreux. Mais voyez le chômage au niveau national.
En Grèce, le taux de chômage, en avril, était juste au-dessus de 27 pour cent, il était à 21,5 pour cent 12 mois auparavant. Le taux de l’Espagne était de 26,7 pour cent. Dans ces deux pays, plus d’un quart des gens qui veulent travailler ne peuvent trouver un emploi. Là, le chômage est pire qu’il ne l’était en Amérique pendant la grande dépression.
D’autres pays européens vont dans la même direction. Le taux de chômage d’avril du Portugal était de 17,5 pour cent et était en hausse. Celui de la Slovaquie était de 14,5 pour cent et était en hausse. Pendant un voyage en France en mai, j’ai parlé avec trois amis employés, et chacun m’a dit que sa société débaucherait des employés au cours des quelques prochains mois. Un ami, un comptable au courant des finances de nombreuses entreprises, a dit que presque toutes projetaient de réduire leurs effectifs.
Ces chiffres tiennent compte seulement de ceux qui sont disposés, et aptes, à travailler. Ils n’incluent pas les gens qui ne reçoivent plus d’indemnités de chômage, ou les gens qui ont renoncé à chercher un emploi, ou les gens qui travaillent mais seulement à temps partiel. Ils n’incluent pas les étudiants. Et ils ne prennent pas en compte ceux qui ont quitté le pays pour chercher du travail ailleurs. Dans les 12 derniers mois, par exemple, plus d’un million d’Européens sont allés en Allemagne à la recherche de travail.
Le PDG de Stratfor, George Friedman, a une règle générale quand il analyse le chômage : « La règle que j’utilise, c’est de dire que pour chaque personne sans emploi, trois autres sont affectées, qu’il s’agisse de l’épouse, des enfants ou de quelqu’un d’autre. Cela signifie que quand vous atteignez un taux de chômage à 25 pour cent, pratiquement tous sont affectés ». En utilisant cette mesure, on peut estimer que le chômage affecte chacun en Espagne et en Grèce. Dans beaucoup d’autres États, 50 à 60% de la population sont touchés par le chômage.
En utilisant toujours cette règle générale, on peut dire que plus de 150 millions de personnes dans l’UE sont directement ou indirectement impactées par le chômage !
L’Europe déborde de millions de jeunes gens privés de leurs droits, aspirant au changement et prêts à porter leur soutien à quelqu’un, quel qu’il soit, qui a des solutions pour un avenir plus brillant !
Les jeunes de l’Europe n’ont qu’une compréhension superficielle de la Deuxième Guerre mondiale et de la propension historique des chefs et des partis politiques radicaux, comme le parti nazi de Hitler, à exploiter les crises économiques, à la poursuite de vilaines ambitions. Détachés de cette histoire, les jeunes chômeurs de l’Europe la répéteront probablement.
Au regard des chiffres, il est étonnant que l’Europe ne bouillonne déjà d’émeutes massives et autres bouleversements sociaux. Il semble que beaucoup de gens soient encore calmés par quelque forme de subvention publique. Mais se contenter de donner de l’argent aux gens n’est simplement pas tenable. Que se passera-t-il quand ces avantages provisoires s’assècheront inévitablement ?
C’est réel, cela arrive et vous devez y penser sérieusement. À travers l’Europe, surtout dans le sud méditerranéen, il y a des millions de gens malheureux et furieux qui ont du temps et la mentalité pour soutenir n’importe quelle idéologie qui peut leur promettre un retour à une vie meilleure.
Une armée massive d’Européens est prête en ce moment à se mettre derrière la personne qui peut promettre le salut.
Montée de l’extrémisme
En avril, Michael Collins, un journaliste spécialisée dans l’investissement de Fidelity Worldwide Investment, a livré l’avertissement suivant : « L’ascension de Adolf Hitler et de Benito Mussolini, pendant la dépression des années 1930, montre comment une crise de l’emploi… crée un chaos politique que les démagogues peuvent exploiter ».
Entre 1930 et l’investiture de Hitler en 1933, qui était la principale source de recrues de la SA (Stürmabteilung), l’infâme armée de féroces troupes d’assaut de Hitler ? Une énorme armée de chômeurs allemands. Pendant cette courte période, la SA a monté une armée privée d’environ 300 000 personnes. Environ 200 000 d’entre elles venaient des rangs des chômeurs.
Pourrions-nous voir un développement semblable aujourd’hui ?
Dans The Rise of Fascism [L’ascension du fascisme], F.L. Carsten décrit la rapide ascension du national-socialisme en Allemagne, au début des années 1930 : « À la fin de 1929 [le Parti national-socialiste] avait 178 000 membres, vers la fin de 1930 environ 380 000 et vers la fin de 1931 plus de 800 000 ». Ces chiffres incroyables enseignent une importante leçon : sous de bonnes conditions, les dirigeants et les partis politiques non-conventionnels peuvent jouir d’un énorme gain de popularité pratiquement du jour au lendemain.
Notez ceci, également : « Trente-huit pour cent de ces membres avaient moins de 30 ans, bien plus que n’importe quel autre parti » (ibid.). Hitler et son idéologie étaient particulièrement attractifs pour les jeunes gens aliénés, à l’instinct grégaire, de l’Allemagne !
Dans son livre, F.L. Carsten identifie les différents groupes qui sont devenus la proie de la personnalité et des promesses de Hitler, et de l’idéologie du national-socialisme. « Mais surtout, écrit-il, c’était les victimes de la crise, non seulement les chômeurs, mais aussi les déshérités en général, qui ont afflué au parti et lui ont fourni un auditoire enthousiaste lors de réunions monstres soigneusement organisées. »
L’Europe, aujourd’hui, est remplie de « victimes de la crise », de gens de plus en plus « déshérités » par le statu quo. Oserions-nous risquer de croire que l’histoire ne peut se répéter ?
George Friedman, également, a récemment noté le rôle du chômage dans l’ascension des régimes fascistes d’avant-guerre, et comment la plupart des élites, à cette époque-là, ont sous-estimé le potentiel qu’avait une sévère pauvreté économique à permettre l’ascension de personnages extrêmes. Il a écrit : « Il est important de comprendre les conséquences de cette sorte de chômage… Le fascisme avait ses racines, en Europe, dans les échecs économiques massifs dans lesquels les élites financières ont manqué de reconnaître les conséquences politiques du chômage » (5 mars). Vous voyez, l’histoire nous met en garde contre l’ignorance du pouvoir des masses de chômeurs !
« Les élites ont ri des partis conduits par des hommes qui avaient été des vagabonds vendant des cartes postales dans la rue et promettant des miracles économiques, si seulement les responsables de la misère du pays étaient purgés. Les hommes et les femmes, tombés de la vie confortable de la petite bourgeoisie, n’ont pas ri, mais ont répondu avec enthousiasme à cet espoir. Les conséquences en ont été des gouvernements qui ont fermé leurs économies au monde et qui ont géré leurs résultats à coup de directives et de manipulations » (ibid.)
Êtes-vous conscients que l’on voit déjà se dérouler le scénario ci-dessus ? À travers l’Europe, les mouvements politiques radicaux apparaissent, apparemment de nulle part, pour renverser l’ordre politique établi. La tendance est la plus évidente en Grèce, où l’Aube dorée, un parti nazi, est le troisième parti politique le plus populaire du pays, soutenu par 13 pour cent de la population. Les néo-nazis s’assoient maintenant—et exécutent le salut nazi—dans l’enceinte du parlement national de la Grèce.
Entretemps, les partis traditionnels grecs ont été décimés. Il y a tout juste quatre ans, le Pasok, parti socialiste, bénéficiait de 44 pour cent des votes, l’Aube dorée de moins de 1 pour cent. Aujourd’hui le Pasok est un des partis mineurs de la Grèce, avec un soutien de seulement 7 pour cent. La crise économique, surtout le chômage considérable, en est responsable !
L’Italie connaît de semblables changements. En février, un tout nouveau parti politique, le Mouvement cinq étoiles, a gagné plus de voix qu’aucun autre parti au cours des élections nationales. Peu, sinon aucun, des candidats de ce parti n’avait une expérience politique préalable. Sa figure la plus connue, Beppe Grillo, est un ancien comédien. Et le Mouvement cinq étoiles a gagné un quart des votes. L’Italie a pris des mois pour former un gouvernement après cela, alors que les classes politiques s’efforçaient d’encaisser ce changement radical.
Grâce aux crises économiques, beaucoup de populations européennes sont prêtes à étreindre leur propre Mouvement cinq étoiles. François Hollande, le président de la France, élu seulement l’année dernière, est déjà le président le plus impopulaire que la France ait jamais eu. Les partisans du Parti populaire de droite, dirigeant l’Espagne, a réduit de moitié depuis qu’il a gagné la dernière élection, en novembre 2011. Pourtant le principal parti de gauche, le Parti socialiste espagnol, ne gagne pas en popularité alors que les gens désertent son rival. Les Espagnols en ont assez de tous leurs politiciens habituels. Même la famille royale espagnole voit sa cote de popularité s’effondrer.
C’est une tendance alarmante : à travers l’Europe, la popularité des partis politiques modérés établis diminue, pendant que les partis extrémistes connaissent une croissance explosive !
Pour l’instant, cette tendance se voit surtout au niveau national. Mais qu’en sera-t-il si un individu, ou un régime, fait un pas en avant et commence à gagner le cœur des Européens à travers le continent ? Il ne serait pas facile d’unir un groupe de nations aussi divisées. Mais si cela réussissait, ce régime aurait un pouvoir stupéfiant !
Entrée du Vatican
En mai dernier, le chroniqueur et économiste du Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, a écrit un excellent article sur un développement que la Trompette a prévu de longue date. Depuis Tolède, en Espagne, Evans-Pritchard a noté que l’Église catholique avait commencé à montrer un vif intérêt pour la crise économique de l’Europe, spécialement pour son problème avec le chômage.
Avant de relever quelques points saillants de cet article, rappelez-vous ce que Herbert W. Armstrong a écrit sur le rôle du Vatican et de l’Église catholique dans l’union de l’Europe. En août de 1978, il a écrit : « Les Européens veulent leur propre puissance militaire unie !… Ils ont fait un réel effort vers l’union dans le Marché commun… Mais ils savent bien qu’il n’y a qu’une possibilité d’union en Europe—et c’est par l’intermédiaire du Vatican » (La bonne nouvelle).
Deux ans plus tard, il a averti que « les conditions mondiales peuvent forcer des nations européennes »… à s’unir, en réalisant le ‘Saint Empire romain réanimé’. [Les nations européennes] voulaient s’unir politiquement, avec une devise commune et une force militaire commune, depuis quelque temps—mais en ont été incapables. Cela ne peut être accompli que par l’intermédiaire du Vatican » (Worldwide News, de juin 1980).
Dans La pure vérité de janvier 1979, M. Armstrong a décrit un scénario qui est remarquablement pertinent, aujourd’hui : « Les nations d’Europe se sont efforcées de se réunifier. Elles désirent une devise commune, une seule force militaire conjointe, un seul gouvernement uni. Elles ont fait un début dans le Marché commun. Elles travaillent maintenant à une devise commune. Pourtant, sur une base purement politique, elles ont été complètement INCAPABLES de s’unir ». Malgré ces intérêts politiques opposés, a expliqué M. Armstrong, les pays européens trouveront une façon de s’unir. Comment ? « Il n’y a qu’une manière pour ce Saint Empire romain ressuscité de se concrétiser—c’est par les ‘bons offices du Vatican, unissant l’église et l’état une fois encore, avec le Vatican à califourchon et dirigeant l’ensemble. »
Gerald Flurry et la Trompette se sont fait l’écho de cette prévision de M. Armstrong depuis que la crise économique de l’Europe a commencé : le catholicisme, et spécialement le Vatican, seront principalement responsables de l’unification de l’Europe sous direction allemande !
‘Nous devons donner un peu d’espoir aux gens’
Considérez maintenant les remarques récentes de Braulio Rodriguez, archevêque de Tolède et plus haut officiel catholique en Espagne. Lors d’une interview par le Telegraph il a dit : « Nous devons changer de direction, autrement cela va renverser tous les systèmes politiques.
« C’est très dangereux. Le chômage a atteint des niveaux très élevés… Il y a un profond malaise dans toute la société, et pas seulement en Espagne. Nous devons donner un peu d’espoir aux gens ou cela va fomenter conflit et haine réciproque. »
Le Vatican voit l’esprit d’asservissement s’installer sur l’Europe. Et il commence à s’avancer dans le vide de direction !
Au sujet des remarques de l’archevêque, Evans-Pritchard écrit : « Les églises d’Europe émergent comme un puissant pôle d’autorité, remplissant un vide laissé par les partis politiques de toute couleur ternis par la crise. Il se peut que les dirigeants allemands soient plus enclins à faire attention aux critiques du Vatican et de son clergé qu’à celles des politiciens du Club Med ».
Notez cela : les dirigeants allemands pourraient hésiter à écouter d’autres politiciens européens, mais ils écouteront le Vatican !
Il y a un grand nombre de catholiques en Europe, et surtout en Europe du sud. Beaucoup ne sont pas ce qu’on appellerait des catholiques attentifs. Mais l’extrême pauvreté économique, et toutes les épreuves qu’elle peut entraîner, a tendance à enflammer le tempérament religieux d’une personne. Vous verrez : au fur et à mesure que les problèmes économiques de l’Europe s’accroîtront, la popularité de l’Église catholique va s’améliorer au fur et à mesure que les gens se tournent vers elle pour avoir du réconfort et des conseils.
Avec tout un continent comptant sur la foi catholique pour être dirigé, le Vatican aura le pouvoir de nommer efficacement sur l’Europe un chef et un régime de son propre choix !
Tout comme le dit la Bible
Ce sera tout comme la Bible le prophétise dans Apocalypse 13. (Vous pourrez étudier les prophéties, en détail, dans notre brochure gratuite, Identité et nature de la bête prophétique.) Ce chapitre parle de deux « bêtes », ou institutions, du temps de la fin. La première est une combinaison politico-militaire, et elle a connu de multiples résurrections au cours des 1 500 années passées. Il s’agit de l’Empire romain.
La deuxième est une entité « religieuse » dont il est question dans le verset 11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon ». Cette religion a l’apparence d’un agneau—elle semble paisible, amicale, inoffensive—mais elle parle, ou agit, comme un dragon.
Remarquez maintenant ce que cette deuxième bête, ce pouvoir religieux, fait. Verset 12 : « Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie ».
Cette grande religion, qui ressemble à un agneau mais parle comme un dragon, contraint les gens à « adorer », ou à étreindre et soutenir, la bête politico-militaire !
Vous apercevez-vous que cet axe mortel se forme déjà ? La première bête, la septième et dernière résurrection de l’Empire romain, c’est l’union des nations européennes dominées par les Allemands. La deuxième bête, c’est l’Église catholique romaine. Le Vatican est déjà une institution clé en Europe, et a déjà influencé beaucoup de décisions importantes. Pourtant la prophétie dit que nous devrions nous attendre à une beaucoup plus grande coopération entre le Vatican et les gouvernements européens.
Nous devrions nous attendre à ce que le Vatican prenne les devants, et pousse des millions de mécontents en Europe à suivre l’Allemagne et favorise l’arrivée de l’homme fort de l’Europe.
Continuez de prêter une grande attention à l’Europe, particulièrement à son malaise économique et à son chômage. Pendant que vous faites cela, observez les faits et les chiffres quotidiennement, et pensez sérieusement aux plus larges ramifications. Le chômage à grande échelle n’est pas simplement une question économique. L’histoire montre qu’il peut provoquer un bouleversement social et politique massif, aboutissant souvent à l’émergence de leaders tyranniques et d’idéologies dangereuses, suivies, trop souvent, de guerres extrêmement destructrices.
Quand vous considérez cette histoire, de concert avec la prophétie de la Bible, il devient évident que la question pertinente n’est pas : l’histoire peut-elle se répéter ? Mais plutôt : comment ne le peut-elle pas ? ▪