Un homme animé d’une haine « pathologique » des migrants tue trois personnes à Paris

Un homme de 69 ans animé d’une haine « pathologique » des étrangers a tué trois personnes et en a blessé trois autres lors d’une fusillade devant un centre culturel kurde à Paris le 23 décembre. Les spéculations vont bon train sur une éventuelle implication du régime turc, bien qu’aucune preuve n’ait encore été dévoilée. Ce qui est certain, cependant, c’est que cette tragédie est la continuation d’un choc culturel mortel qui va transformer l’Europe.

Toutes les personnes tuées étaient des Kurdes, dont une activiste et un chanteur. Cinq des six victimes étaient des citoyens turcs. En réponse à cette attaque, la population kurde locale a organisé une manifestation qui a rapidement dégénéré en émeutes violentes et destructrices les 23 et 24 décembre. Au moins une personne a été arrêtée pour violence contre la police.

La question de savoir si le suspect, William Malet, a agi ou non sur ordre du régime turc fait toujours l’objet d’une enquête. On ne saura peut-être jamais toute la vérité. Si c’est le cas, la haine « pathologique » des étrangers que le tueur a décrite lui-même ferait de lui un outil idéal pour une telle tâche.

Citoyen français, Malet a déclaré à la police avoir subi une violation de domicile en 2016 et a affirmé que depuis cette date, « j'ai toujours eu envie d'assassiner des migrants, des étrangers. » Il a reconnu nourrir « une haine des étrangers qui est devenue pathologique. »

À la suite d’autres fusillades tragiques, la Trompette a souligné le fait qu’il y a un côté spirituel à de tels événements qui est largement ignoré. L’environnement toxique qui a formé la pensée tordue de Malet est également largement ignoré par les médias. Et il ne faut pas chercher bien loin pour le trouver.

Malet vivait dans la banlieue parisienne, en Seine-Saint-Denis. Là-bas, les immigrés clandestins représentaient jusqu’à 20 pour cent de la population en 2018. Selon une agence qui conseille le gouvernement français sur les données démographiques, les immigrés légaux en provenance des pays hors l’Europe représentaient 23 pour cent de la Seine-Saint-Denis en 2017. Les 18 ans et moins, ayant au moins un parent né hors d’Europe, représentaient 44 pour cent du quartier. En outre, le taux de chômage se situe entre 10 et 20 pour cent dans la majeure partie de la Seine-Saint-Denis.

La récente fusillade ne serait pas la première fois que Malet affiche de violents sentiments anti-migrants. En 2018, il a été arrêté pour avoir attaqué un camp de migrants avec une épée, blessant deux hommes. Ces camps de fortune illégaux se trouvent souvent sur les places des villes et dans d’autres endroits proches des services de transport. Ils finissent par être démantelés par la police, mais les migrants ne sont pas expulsés du pays, seulement déplacés vers des abris temporaires, et inévitablement, de nouveaux camps se forment. Le 17 novembre, près de 1 000 migrants ont été expulsés d’un de ces camps à Paris. Ces camps sont des foyers de vente de drogue et d’autres crimes, sans compter les déchets et les maladies qu’ils laissent dans leur sillage.

Bien sûr, rien de tout cela ne justifie un meurtre ou même le mauvais traitement d’une certaine race. Ils donnent cependant un aperçu de la frustration croissante partagée par de nombreux Européens ordinaires.

En 2018, par exemple, 66 pour cent des personnes interrogées dans un sondage IFOP estimaient que l’immigration « joue un rôle négatif en matière de sécurité ». Les statistiques vont dans ce sens. En 2021, 7,6 pour cent de la population française était composée d’immigrés légaux, alors qu’ils constituaient 24,5 pour cent des personnes détenues (et 54 pour cent de ces immigrés détenus provenaient de nations africaines ou du Maghreb).

Bien que Malet ne soit qu’une seule personne à avoir poussé son point de vue à l’extrême, des milliers d’autres s’opposent à l’immigration de masse de manière moins directe. C’est un changement que le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a averti les Européens et les non-Européens de surveiller de près, car il aura des conséquences dans toute l’Europe et dans le monde entier. En 2018, il a écrit :

Une tendance que vous devriez surveiller de près se développe en Europe. Les Européens sont assiégés par des immigrants du Moyen-Orient, de plus en plus de populations musulmanes au sein de leurs paysages urbains, remplis de mosquées et de minarets, de quartier de leurs villes se transformant en des enclaves musulmanes où la police locale n’ose plus entrer, même des attentats terroristes islamiques.

Comment les Européens vont-ils réagir à cette situation ?

L’histoire montre qu’en période de difficultés, l’Europe s’est tournée vers un dirigeant fort. L’une des figures les plus connues est Charlemagne, dont les violentes conquêtes ont unifié l’Europe sous la religion catholique après que son grand-père, Charles Martel, ait repoussé de manière décisive l’invasion musulmane en 732.

L’Europe va aujourd’hui dans cette même direction. On le voit en Italie avec l’élection de Giorgia Meloni, qui a promis d’agir sur la crise des migrants et de protéger les valeurs catholiques. L’Italie a subi de plein fouet la crise des migrants. Aujourd’hui, alors qu’une deuxième crise migratoire prend forme, des tendances similaires deviennent plus visibles dans d’autres pays européens également.

Apocalypse 17 prophétise sept résurrections du Saint Empire romain qui domine le monde, guidé par l’église catholique (le symbolisme de ce chapitre est expliqué clairement dans notre brochure gratuite Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? ). Charlemagne a dirigé l’une de ces résurrections. L’histoire montre qu’il n’y a eu que six résurrections du Saint Empire romain ; il en reste une, et elle se forme aujourd’hui.

Le choc des cultures qui a conduit à la récente fusillade à Paris est un petit aperçu de ce qui est à venir. Pour comprendre comment et pourquoi l’Europe se tournera à nouveau vers un dirigeant fort pour être sauvée de la crise des migrants, lisez Un dirigeant allemand fort est imminent, par Gerald Flurry.