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Un dernier recours
Si la Trompette a raison, et que l’ouragan Katrina était en fait une destruction directement préparée et envoyée par Dieu Tout-puissant, il se peut que vous vous posiez alors des questions sérieuses.
Cela peut fracasser certaines idées préconçues que vous aviez sur Dieu - abattre des prémisses sur lesquelles vous aviez fondé votre raisonnement au sujet d’un Créateur omniscient, tout-puissant et aimant.
Après tout, c’est une ville entière qui a été détruite.
Est-ce que ce pourrait être ce même Dieu d’amour, de paix et de joie en qui croient aujourd’hui ceux qui s’affirment chrétiens ? Est-ce que ce pourrait être ce même Dieu d’amour, de paix et de joie en qui croient aujourd’hui ceux qui s’affirment chrétiens ? Ou est-ce plutôt l’œuvre d’une divinité menaçante et capricieuse, prête à éliminer qui que ce soit avec de sévères conséquences pour avoir violé Sa loi stricte?
Reportons-nous à la Sainte Bible, un livre qui revendique être les paroles de Dieu, Ses pensées et ses opinions—sa propre nature. Si ce Livre ne peut pas expliquer ces choses, alors il n’est pas possible de comprendre Dieu, ni de croire en Son existence.
Selon la Bible, Katrina n’est pas la première catastrophe que Dieu fait venir sur une ville entière comme punition. À l’époque d’Abraham, Dieu a rayé de la carte deux villes entières simultanément.
Dieu a dit à Abraham : «le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi; et si cela n’est pas, je le saurai» (Genèse 18:20-21).
Dieu a voulu constater par Lui-même la décadence de ces villes jumelles, pour être sûr que la destruction qu’Il avait projetée serait justifiée. Personne ne pourrait dire que Dieu a détruit ces villes sans rassembler toutes les informations possibles.
Abraham, connu comme «Ami de Dieu» (voir Jacques 2:23), a senti ce que pouvait être le verdict de Dieu: la destruction inévitable de ces villes. Alors il a commencé à raisonner avec Dieu : «Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant?» (verset 23). C’est une bonne question, en particulier parce qu’Abraham avait un parent vivant à Sodome—Lot le juste. Dans le verset suivant, Abraham continue en demandant à Dieu: «Et s’il y avait cinquante justes dans la ville, la détruirais-tu ?» Il a dit à Dieu que cela semblait loin du caractère du «Juge de toute la terre» (verset 25).
Étonnamment, ce Dieu tout-puissant a répondu à cette question! «Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, j’épargnerai toute la ville, à cause d’eux.» (verset 26, version King James). L’intégralité de cette ville qui suppurait d’immoralité et de décadence serait épargnée s’il y avait cinquante justes.
Abraham, qui reconnaissait dans cette conversation hardie qu’il était juste «poudre et cendre» (verset 27), a continué à raisonner avec Dieu: et s’il y en avait quarante-cinq ? Ou quarante ? Dieu a dit qu’Il épargnerait la ville pour cela.
Abraham, demandant à Dieu pour de ne pas se mettre en colère contre lui, a avancé davantage de chiffres: trente, vingt, dix? Dieu a patiemment répondu: «Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes» (verset 32).
Certainement, nous pouvons considérer la destruction que Dieu a fait pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe et acquérir une compréhension énorme sur l’opinion que Dieu avait sur leurs péchés: Dieu les a complètement rayées de la carte. (Lot le juste et les membres de sa famille voulant l’accompagner en ont réchappé avec l’aide de Dieu.)
Plus tard, la Bible utilise même Sodome comme un avertissement à ceux qui ne veulent pas se repentir, montrant que, dans le temps de fin, Dieu apportera une destruction similaire sur des nations entières qui croupissent dans des perversions semblables.
Mais il y a une autre leçon que nous pouvons tirer du sort de Sodome et Gomorrhe: la miséricorde de Dieu. La destruction de toute la ville était un dernier recours, même pour une ville aussi pervertie. Lisez ceci à nouveau: Dieu aurait épargné la ville entière s’il y avait eu dix personnes justes.
Associez cela à Ézéchiel 33:11, où Dieu dit: «Je n’ai aucun plaisir dans la mort du méchant, mais dans ce que le méchant se détourne de sa voie et qu’il vive» (version King James) ; et vous pouvez être sûr que Dieu, avant d’éliminer des populations entières, examine la situation attentivement.
Comme Katrina a submergé une ville entière, Dieu n’y a sûrement pris «aucun plaisir». Qu’a dû penser Dieu?
Comme nous devons Lui arracher le coeur avec nos péchés!
Dans le reste de ce verset d’Ézéchiel 33, Dieu demande: «et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?»
Ce sera plus qu’une seule ville qui sera abattue avant que tout soit terminé. Dieu parle de toute «la maison d’Israël» ; ailleurs, Il parle «de villes», au pluriel, «sans habitants».
Comme la Trompette l’a fait comprendre, davantage de destruction arrive. Mais considérez, quelle que soit la manière dont cela arrivera, que Dieu préférerait prendre une voie entièrement différente. C’est triste, mais nous ne Lui laissons aucun autre choix.
Cependant, comme la Bible le montre, les plus grandes catastrophes qui s’amoncellent à l’horizon nous rendront bientôt humbles au point où nous pourrons connaître Dieu, où nous nous soumettrons à Sa loi parfaite de liberté et profiterons des fruits et des bénédictions d’une telle vie! La punition venant de Dieu aura été payante.
C’est la seule manière pour que «le méchant se détourne de sa voie et qu’il vive.» Ce n’est que lorsque nous nous humilions et nous tournons vers Dieu que nous pouvons vraiment vivre comme Il veut que nous le fassions. C’est ce en quoi Dieu prend plaisir. S’il faut éliminer des villes entières, est-ce que cela n’en vaut pas la peine dans ce cas?
Ceux qui sont morts dans Sodome et dans la Nouvelle Orléans auront leur chance de connaître Dieu lors d’une résurrection. La Bible a enregistré dans trois endroits les paroles du Christ au sujet du jour à venir du jugement de Sodome (voir Matthieu 10:15; 11:24; Marc 6:11 dans la version King James).
Ceux qui ont pris part à ces perversions auront leur chance de connaître Dieu. Tout comme ceux qui sont morts à la Nouvelle Orléans. La destruction qui est venue sur ces villes, bien que ce fût un dernier recours, en aura valu la peine. ▪