Un conte de deux villes et le COVID-19

En septembre, j'eus l'occasion de visiter New York et Washington, D.C. Comme la plupart des personnes nées en dehors des États-Unis, ce sont deux villes que j'ai toujours voulu visiter. Elles furent les premiers phares du monde libre. Ce sont les villes sur lesquelles la République fut fondée, et sur lesquelles une superpuissance naquit.

Mais aujourd'hui, ce sont des villes assiégées par la malédiction. Qu'il s'agisse de la folie de la COVID-19, de la corruption des gouvernements, des catastrophes météorologiques, des sans-abris endémiques ou de la décadence morale, ces villes sont des exemples parfaits de ce qui ne va pas avec le règne de l'homme. Voir leur déclin précipité de première main me donna un aperçu plus clair du sombre destin de cette nation. Mais cela m'offrit également un aperçu de son glorieux avenir.

Une bouchée de la Grosse Pomme

« La classe moyenne est en train de disparaître », déclara le propriétaire d’un camion de nourriture local à qui j'ai parlé. « La ville de New York n'est plus la même depuis la pandémie. » La preuve de son affirmation est presque partout où vous regardez. Il y avait des gens dans la rue, mais pas autant que d'habitude à New York. Les immeubles de bureaux étaient pour la plupart vides. Beaucoup de gens restent chez eux. Et beaucoup d'autres quittent carrément l'État.

Dans toute la ville, des affiches et des publicités numériques rappellent sans cesse aux habitants de se faire vacciner. Plusieurs restaurants affichent des panneaux indiquant qu'ils ne serviront que les personnes entièrement vaccinées. Et de nombreux magasins exigent le port du masque, quel que soit le statut vaccinal.

Pendant la majeure partie de mon premier jour de marche dans la ville, je décidais de ne mettre mon masque que si on me le demandait. Personne ne me força à porter un masque. Personne ne m'approcha même à ce sujet. J'ai pris le train, je suis entré dans des bâtiments et j'ai même déjeuné dans un restaurant où il y avait un panneau « masque+vax » à l'extérieur—tout cela sans masque.

Cela me permit de réaliser à quel point les mandats relatifs au coronavirus dépendent de la peur. Dans une ville aussi grande que New York, il n'est pas possible de surveiller chaque habitant. Et donc, générer la peur pousse les résidents à se surveiller eux-mêmes. Cela ne veut pas dire que le mandat de vaccination de la ville de New York n'est pas réel, cependant.

On me refusa l'accès à plusieurs restaurants parce que je n'étais pas vacciné. Je dus finalement me contenter d'un repas à emporter dans un restaurant qui ne proposait pas de repas à l'intérieur. Même si certains restaurants l'ignorent, le mandat de vaccination anticonstitutionnel de la ville de New York est bien réel. Et le problème est que la plupart des gens ont peur de la maladie et, même s'ils ne le savent pas, ils ont également peur de leur gouvernement sans loi. Près de la moitié des personnes que vous voyez à l'extérieur portent un masque ; environ 95% des gens en portent à l'intérieur.

Semer la peur fonctionne.

La ville sur une colline du Capitole

Washington, D.C., était presque l'opposé de la ville de New York. Presque personne ne portait de masque. Aucun restaurant ne demandait de preuve de vaccination ou n'exigeait de masque. Seuls certains bâtiments fédéraux exigeaient des masques pour les visites. Sinon, c'était comme d'habitude.

À côté du Washington Monument se trouvait une mer de petits drapeaux blancs plantés dans le sol. Ces 700,000 drapeaux faisaient partie d'un mémorial dédié à ceux qui sont morts de la COVID-19.

Un homme passant devant l'installation fit remarquer que « ce serait mille fois plus [de drapeaux] si c'était un mémorial pour tous les survivants de la COVID. Mais ils ne veulent pas qu'on parle de ça ». Les responsables veulent faire en sorte que le Capitole ressemble à un foyer serein et utopique pour les sophistiqués où tout le monde est d'accord avec ce qui sort de la Maison Blanche. Mais mon expérience m'a montré que les Américains ne sont pas dupes.

Il y avait des camionneurs garés de part et d'autre du centre commercial pour protester contre les mandats de vaccination et le projet de loi sur les infrastructures. Il y avait des groupes protestant contre les grandes entreprises technologiques et leurs excès. D'autres nous encouragèrent à visiter le cimetière national d'Arlington pour voir les tombes de ceux « sans qui rien de tout cela n'existerait encore ». Mais vous n'entendrez pas parler de cela dans les grands médias.

Le destin des villes américaines

Je ne peux exprimer à quel point Washington, D.C., et New York sont magnifiques. L'architecture classique est tout simplement stupéfiante. L'histoire est riche, et la richesse affichée est indiscutable. Ces deux villes sont la preuve que Dieu est responsable de la grandeur de ce pays. Elles sont des représentations physiques des bénédictions qu'Il a accordées aux États-Unis (demandez votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie , pour en savoir plus sur ces bénédictions).

Mais dans les deux cas, nous vîmes également des preuves évidentes du déclin de l'Amérique. Les mandats anticonstitutionnels, les aides gouvernementales, le laxisme dans l'application de la loi, la montée en flèche du coût du logement, l'explosion des primes d'assurance et la décadence morale croissante ont créé la tempête parfaite. La corruption du gouvernement, les sans-abris, la saleté, la dette écrasante, le chômage, la dépression sont endémiques.

Le gouvernement tente de peindre un tableau coloré, mais la réalité dépeint un paysage sinistre.

Et la Bible indique clairement que les choses vont devenir beaucoup plus sombres. Le temps de calamité que Jésus-Christ Lui-même prophétisa approche : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24 : 21).

Les villes, en particulier, sont vouées à un sombre destin. L'été dernier, New York fut l'une des nombreuses villes à brûler et à souffrir des manifestations de Black Lives Matter. Washington, D.C., est actuellement dans les affres d'une fausse administration. L'Amérique s'effrite.

Le regretté éducateur Herbert W. Armstrong a écrit dans son livret The Wonderful World Tomorrow—What It Will Be Like [Le merveilleux monde à venir : à quoi cela ressemblera-t-il—disponible en anglais seulement] : « Nos villes sont des plaies suppurantes, remplies du fracas et de la confusion de la circulation bruyante, des émeutes, de la haine raciale, du crime, de la pornographie, de la pollution de l'air, et d'une population malheureuse et misérable qui cherche à gagner de l'argent rapidement pour pouvoir échapper à l'environnement odieux des grandes ‘jungles’ d'asphalte et de béton de notre époque ! » La Bible prévient que « les villes seront dévastées » et « privées d’habitants » (Ézéchiel 6 : 6 ; 12 : 20 ; Ésaïe 6 : 11).

Mais Dieu a un plan. Ces sombres événements vont précipiter le retour de Jésus-Christ. Il va revenir en puissance et en gloire pour établir son gouvernement pacifique.

Et que deviendront les villes à ce moment-là ?

« Ils rebâtiront sur d'anciennes ruines, ils relèveront d'antiques décombres, ils renouvelleront des villes ravagées, dévastées depuis longtemps. » (Ésaïe 61 : 4).

Dieu dit même qu'Il « peuplera les villes, et les ruines seront relevées […] et l'on dira : cette terre dévastée est devenue comme un jardin d'Éden ; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées » (Ézéchiel 36 : 33, 35).

J’ai pu visiter deux des villes les plus acclamées du monde. Elles ont montré ce qui ne va pas avec la domination de l'homme et son écart par rapport à la loi de Dieu. Mais elles m'ont aussi donné un aperçu de ce qui peut être lorsque Dieu sera entièrement aux commandes. Ce jour arrive bientôt, lorsque ces villes seront reconstruites, sans corruption, sans COVID-19, pas de sans-abrisme—juste une paix, une beauté et un bonheur abondants sous le règne compétent de Jésus-Christ.