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Un citoyen français radicalisé attaque la police
Un citoyen français qui a converti à l’Islam radical a poignardé une policière à La Chapelle-sur-Erdre, en France, le 28 mai, avant de s’enfuir dans un véhicule volé, prenant une personne en otage, et s’engageant dans une fusillade avec la police. Le suspect était connu de la police et était sur une liste de surveillance terroriste. Cette attaque la plus récente vient après l’assassinat d’une policière le mois dernier à Rambouillet. Face aux attaques continuelles sur les forces de l’ordre, le soutien pour des politiques plus sévères contre l’Islam radical augmente.
Le suspect est né en France et était connu de la police pour vol à main armée et enlèvement. Il était également sur le fichier de signalement pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, une liste de surveillance du gouvernement pour ceux qui ont des tendances terroristes. C’était un récidiviste, ayant comparu 19 fois devant un tribunal. Radicalisé en 2016, au moment de sa deuxième peine de prison, il avait adopté « une pratique religieuse rigoureuse », selon les médias français.
L’attaque du 28 mai a commencé en milieu de matinée. Le suspect, qui avait 39 ans, est entré dans le commissariat de la police municipale de Chapelle-sur-Erdre, près de la ville de Nantes, prétendant avoir des problèmes de voiture. Il a ensuite poignardé une policière de 47 ans, la blessant aux jambes, aux bras et aux mains, et a pris son arme à feu. Lorsqu’un autre policier sur les lieux a tenté d’intervenir, le suspect a tenté de le poignarder aussi. Cependant, son gilet pare-balles a empêché l’agresseur de lui faire du mal.
Fuyant les lieux, l'agresseur a volé un véhicule. Il s'est écrasé peu de temps après, puis est entré dans un immeuble d'appartements. Là, il a pris une jeune femme en otage pendant deux heures et demie. En tirant à partir du balcon, il a légèrement blessé deux policiers. L'agresseur a ensuite quitté le bâtiment pour tirer sur des officiers à bout portant, et a été tué lors d'un autre échange de balles.
Officiellement, l'enquête s'est concentrée sur le diagnostic de schizophrénie du suspect comme cause de ses actions, plutôt que sur un motif extrémiste. Les enquêteurs ont déjà déclaré qu'il est peu probable qu'ils poursuivent une enquête pour terrorisme.
Pourtant, il y a des raisons de douter de l’honnêteté de cette approche.
Le lendemain de l'attaque, le 29 mai, l'ancien avocat du suspect a été interrogé sur BFMTV. Il a noté qu'en 2015, lorsque l'agresseur était devant le tribunal pour vol aggravé et enlèvement, « l'aspect psychologique ou psychiatrique des événements n'est absolument pas ressorti » lors du témoignage (traduction de la Trompette tout au long). Il n'y avait « aucun danger au sens psychiatrique du terme » et « personne n'a soutenu qu'il y avait un problème de perception altérée ou manquante » de la part du suspect. C'est pourquoi le suspect a été condamné à la peine la plus longue possible pour ses crimes en 2015.
L'avocat a déclaré que si un tel changement s'était produit dans l'esprit du suspect, il aurait dû « survenir plus tard ». Cela aurait été après 2015, et peut-être vers ou après le moment où le suspect s'est radicalisé.
Les opposants politiques en ont profité pour remettre en cause la politique du gouvernement sur l'Islam radical. Marine le Pen, dirigeante du Rassemblement National, a déclaré : « Comment un individu connu pour la radicalisation, connu pour avoir voulu s'en prendre à des policiers, pouvait-il être dehors, libre de faire du mal ? Le gouvernement doit maintenant trouver des solutions à cette situation intolérable. »
Les enquêtes officielles évitent souvent de qualifier un incident comme étant lié au terrorisme, quand elles peuvent s'en tirer. Cependant, avec chaque nouvelle attaque contre les forces de l'ordre, la réalité devient plus apparente. Cela tourne les gens contre les dirigeants qui ignorent volontairement ce problème. Cela renforce également la popularité des dirigeants comme Marine le Pen, qui, pour la première fois, représente une menace crédible sur Macron lors des prochaines élections nationales.
Le fait que l'agresseur soit né en France et se soit radicalisé sans quitter le pays constitue un défi supplémentaire pour les forces de l'ordre. Cela montre que réduire le flux de migrants entrant en France peut ne pas suffire pour lutter contre l'Islam radical, car il existe déjà un nombre important d'individus radicalisés à l'intérieur du pays qui propagent leurs croyances à d'autres. De plus, le contenu islamique radical est facilement disponible en ligne.
Pour cette raison, des lois plus strictes sont envisagées. L'une d'entre elles est allée jusqu'à proposer d'emprisonner tous ceux qui figurent sur la liste de surveillance du terrorisme en France et même d'expulser les étrangers qui se trouvent sur la liste.
Cela peut sembler draconien, mais le soutien en faveur d'une action dramatique et décisive contre l'Islam radical augmente.
En avril, une lettre ouverte signée par des milliers de policiers, gendarmes et militaires français a été adressée au président Emmanuel Macron. Elle avertissait d’une possible « guerre civile » à moins que la menace de l'Islam radical ne soit maîtrisée.
Comme le contributeur de la Trompette, Josué Michels, le notait à l'époque, les perspectives extrêmes sur l'immigration et l'Islam sont de plus en plus tolérées en France. Historiquement, l'opposition à l'Islam a toujours été la règle et non l'exception en Europe. Les anciens dirigeants du peuple français, comme Charles Martel et Charlemagne, en sont des exemples. Sous leurs directions, et avec l'influence de l'Église catholique, l'Europe s'est développée en un continent chrétien.
Depuis de nombreuses années, la Trompette prévoyait le retour des dirigeants forts en Europe, y compris en France. La prophétie biblique déclare que l'Europe deviendra plus hostile envers l'Islam radical. L'une de ces prophéties se trouve dans Daniel 11 : 40 : « Au temps de la fin, le roi du midi [du Sud] se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion [du Nord] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »
Le « roi du nord » se réfère ici à une Europe dirigée par l’Allemagne. Le « roi du sud » est l’Islam radical, l’Iran en particulier, mais comprenant ces mandataires et ses partisans.
Dans Le roi du sud, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit : « Cette écriture décrit une époque où l'empire catholique de l’Allemagne mènera une guerre totale, jetant tout ce qu'il a contre l'Islam radical et le dominant comme une violente inondation ! »
Avec chaque nouvelle attaque contre la société française et les forces de l'ordre, les Français se rapprochent de faire partie de cette prophétie. Il y a encore beaucoup de gens en France qui veulent coexister paisiblement avec l'Islam. Mais la prophétie avertit que cela n'arrivera pas. Pour en savoir plus sur les raisons pour lesquelles l'Europe et l'Islam se dirigent vers un conflit, lisez le livret gratuit de M. Flurry, Le roi du sud.