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Tu ne convoiteras point
«Vivez richement!» Telle était le slogan d’une publicité télévisée pour l’une des plus grandes entreprises de cartes de crédit. Le sens y est évident. Si vous n’avez pas de liquide, utilisez la carte!
En vérité, beaucoup d’Américains suivent ce conseil de tout leur cœur. En 2004 la dette des consommateurs a atteint deux mille milliards de dollars, pour la première fois, d’après la Réserve fédérale américaine—alors qu’elle était de mille milliards en 1994. Le foyer américain moyen supporte une dette sur les cartes de crédit de 8 mille dollars, alors que c’était 3 mille dollars en 1990. Les Américains vivent-ils richement? En réalité la dette entraîne de plus en plus de familles à la faillite. Le Bureau de l’administration des cours américains nous dit que 1,6 million de personnes se déclarent en situation de faillite personnelle, dans l’année fiscale 2004, alors qu’elles n’étaient que 1,2 million, en 1999. Il est surprenant de noter que la tranche d’âge qui a le nombre le plus élevé de faillite déclarée est celle des 18 à 25 ans. Le niveau de dette sur les cartes de crédit aux États-Unis est alarmant. Malheureusement comme le taux d’intérêt des cartes de crédit augmente—et il continuera d’augmenter—le poids de la dette écrasera beaucoup de gens.
Quelle en est la cause? Pourquoi l’une des nations les plus riches qui n’aient jamais existé dans l’histoire de l’homme a-t-elle un problème de dette?
La convoitise n’est pas un mot auquel on pense souvent. Cependant la convoitise est au cœur du problème.
Contrairement à ce que la plupart voudraient croire, les dettes sur les cartes de crédit ne sont pas le résultat d’un faible salaire. C’est simplement une question de dépense excessive pour obtenir des biens matériels ou pour satisfaire des plaisirs personnels. L’Amérique est une nation séduite par la philosophie «Achetez maintenant, payez plus tard». Ce que beaucoup de gens ne parviennent pas à reconnaître, c’est qu’il y a un coût élevé à payer lorsque l’on paie plus tard—sous forme d’intérêt. Bien sûr les Américains ne sont pas seuls dans ce fléau de la dette. Vous trouverez le même usage abusif du crédit dans toutes les nations occidentales.
Attachés aux possessions
Nous devons regarder honnêtement ce qui se passe autour de nous. Nous vivons dans un monde complètement différent de celui de nos parents et grands-parents. Le changement radical s’est produit juste après la Deuxième Guerre mondiale. Le développement de la civilisation et de la culture occidentales s’est accéléré. Mais au lieu de s’améliorer, notre société a dégénéré.
Des institutions majeures et stables comme le mariage et les familles avec deux parents s’effondrent sous nos yeux. Nous semblons ne pas nous en préoccuper. Sous l’ombre de la bombe les gens sont davantage pressés de faire plus d’argent, d’acquérir davantage, et d’avoir du bon temps. Notre génération en est venue à courir après des extravagances que nos grands-parents n’auraient même jamais considérées—parce qu’ils savaient le mal que cela faisait aux valeurs morales fortes. Nous désirons des foyers opulents, des voitures à la mode, un mode de vie luxuriant et des vacances coûteuses.
Nous vivons dans une culture qui a succombé au matérialisme débridé. Cette inclination sévit au niveau national et international, en particulier dans les nations occidentales. Nos modes de vie soi-disant à la mode ou cool se concentrent sur l’idée égocentrique de tout prendre—pendant que prendre est avantageux! Les experts en marketing bombardent les gens de publicités agressives pour les pousser à se battre, à se faire concurrence et à désirer autant de choses que possède leur voisin. Presque tout le monde désire être riche et célèbre. La plupart des gens veulent mener une vie où on peut dépenser. Il y a une pression continue pour aller de l’avant, ce qui signifie faire plus d’argent pour avoir davantage de choses. Cette pression n’est pas seulement la cause sous-jacente de la plupart des problèmes financiers, elle est la source de problèmes maritaux, émotionnels et mentaux.
Ce piteux exemple montré par les nations occidentales—l’accent mis sur le fait de prendre et sur le soi— aura un effet négatif. Les pays du tiers monde veulent entrer dans la compétition et avoir autant de choses que nos nations nanties. Nous devons réussir à voir que la guerre mondiale en sera le résultat naturel. L’apôtre Jacques avertit en ces termes: «D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres? Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas» (Jacques 4:1-2). Il y a de graves dangers pour l’avenir, si quelque chose ne change pas rapidement. Vous pouvez apprendre comment vous protéger de la souffrance à venir qui est certaine.
Notre société matérialiste est la ruine de notre santé spirituelle. Nous devons reconnaître que cet insatiable désir de posséder de plus en plus de biens matériels est de l’idolâtrie. Aucun être humain ne trouvera le bonheur véritable et durable par des choses. Quand les gens mettent tous leurs efforts pour obtenir davantage de possessions, peu d’effort est réservé à chercher Dieu, et les voies de Dieu. Ce n’est que par une relation soutenue et active avec le Dieu vivant que tous les hommes trouveront le bonheur durable et la véritable paix d’esprit.
Le dixième commandement
Lorsque nous désobéissons aux lois de Dieu nous souffrons. Dans notre étude des neuf commandements précédents, nous avons appris que ce n’est que par l’obéissance à Dieu et à Sa loi spirituelle que nous pouvons trouver les solutions à nos problèmes. Les Dix Commandements révèlent le chemin de la paix, du bonheur, et de la vraie prospérité, mais l’homme insiste, de manière bornée, à faire les choses à sa manière—qui est la mauvaise voie. Dieu veut donner à tous les hommes tout ce qui est bon pour nous, mais les êtres humains manquent de foi et de patience pour se fier à Dieu. Aussi menons-nous des vies brisées—y compris financièrement.
Il y a une manière de changer notre culture matérialiste, et de convoitise. Savez-vous comment?
La voix de Dieu tonna aux Israélites: «Tu ne convoiteras point la maison de ton voisin; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain» (Exode 20:17). D’une manière similaire aux commandements cinq à neuf, Dieu désire protéger tous les hommes dans leur vie personnelle et sociale. Ce commandement parle spécifiquement des obligations d’un homme envers les autres hommes. N’oublions pas que les Dix commandements sont des lois spirituelles vivantes. Lorsque nous les brisons, elles nous brisent. Notre génération en particulier a besoin de comprendre et d’apprendre comment appliquer ce commandement.
Remarquez attentivement comment ce commandement préserve le bien des autres. Il parle des choses considérées comme les plus chères à chaque être humain. Aucun être humain ne devrait convoiter la maison d’un autre, sa femme, ses possessions ou tout ce qui appartient à son prochain. Rappelez-vous qu’il n’est pas mal de désirer une maison, une femme ou des possessions d’une manière conforme à la loi. Mais convoiter, ou développer un désir immodéré de posséder quelque chose qui appartienne à notre prochain est un péché! De la même façon, c’est également pécher que de convoiter et que de développer un désir immodéré d’avoir des biens tout comme notre voisin. Faire tout pour égaler son voisin en biens est un signe extérieur de convoitise.
Dieu—le grand Donateur
L’obéissance à ce commandement révèle la profondeur de la vie spirituelle d’une personne. Jacques nous enseigne cette vérité éternelle sur Dieu. Il écrit: «Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation» (Jacques 1:17). C’est vraiment le désir de Dieu de nous donner tout ce qui est bon pour nous. En fait, l’Évangile du royaume de Dieu montre que Dieu veut donner à l’humanité l’univers entier—pas seulement cette planète Terre! En d’autres termes, c’est le désir de Dieu de nous fournir un foyer, un mari ou une femme et des possessions. Ce commandement est le test qui révèle si nous sommes complètement soumis à la volonté de Dieu de pourvoir à nos besoins matériels quand Il le prévoit.
La Bible est remplie d’exemples de ce qui arrive à ceux qui ne sont pas disposés à attendre que Dieu donne. Les fruits de la convoitise sont toujours tragiques. La relation illicite du roi David avec Bathsheba est un exemple démonstratif de destruction provoquée par la désobéissance à ce dixième commandement essentiel. D’un point de vue positif, la Bible donne également de nombreux exemples de ces gens qui ont, fidèlement et patiemment, attendu que Dieu accomplisse Ses promesses. Étudiez Hébreux chapitre 11.
Jésus-Christ connaissait Dieu le Père intimement. Il croyait que la parole de Son Père était toujours fiable, et avait une foi réelle en cela. Dieu promet de pourvoir à chaque besoin. Jésus-Christ a enseigné cette vérité absolue dans ce qui est connu comme le Sermon sur la montagne: «Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? Que boirons-nous? De quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin» (Matthieu 6:31-32). Nous sommes des êtres physiques. Nous avons besoin de nourriture, d’abri et de vêtement pour mener une vie de haute qualité. Dieu promet de pourvoir à ces nécessités. Dieu veut que nous ayons une vie abondante (Jean 10:10). Nous ne devrions pas exercer des efforts inappropriés pour obtenir une surabondance de ce genre de chose. C’est vraiment une perte de temps.
Ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui ont une relation superficielle avec Lui cherchent une multitude de possessions. Pourquoi? La plupart des gens font cela pour masquer leur profond besoin de Dieu. Jésus-Christ avertit: «Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance» (Luc 12:15). Bien que cela puisse être un réconfort que d’avoir des biens et des richesses, le bonheur durable vient d’une source complètement différente. Ce que nous accomplissons spirituellement, c’est tout ce qui compte vraiment. Au retour du Christ, une grosse maison, une voiture rutilante, de l’argent, des habits ou quoi que ce soit que nous possédions, ne seront pas utilisés pour mesure la capacité d’un être humain à entrer dans le royaume de Dieu.
Tous les hommes, toutes les femmes et tous les enfants doivent apprendre comment établir les bonnes priorités pendant cette vie mortelle extrêmement courte. Il y a une autre, une meilleure manière de vivre.
Bâtir le caractère de Dieu
Au lieu de mettre tous nos efforts dans l’acquisition de biens matériels, nous devrions mettre la priorité sur la recherche de la richesse spirituelle, qui ne peut jamais être perdue. Jésus-Christ a enseigné: «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine» (Matthieu 6:33-34). Nous devrions rechercher une vie spirituelle profondément gratifiante avec Dieu—d’abord. Ce devrait être notre principal intérêt dans la vie. Il faut que nous mettions le fait d’atteindre le royaume de Dieu, et de développer Sa justice—Son caractère même—en premier sur notre liste des priorités.
Bien sûr, nous devrions travailler pour avoir un bon travail et une bonne carrière. Nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour donner une maison agréable et confortable, et une automobile, à notre famille. C’est une chose merveilleuse d’être marié, et d’avoir une famille. Mais nous entrons dans de sérieux problèmes spirituels quand nous permettons à ces choses de devenir tellement importante que Dieu devient secondaire, voire inexistant dans notre vie.
Dans le sermon sur la montagne Christ nous a fait des promesses sur lesquelles nous pouvons compter. Quand nous mettons Dieu, Son Royaume et Son caractère en premier dans notre vie, Il prend soin de pourvoir à toutes nos nécessités matérielles.
Puisque nous sommes des êtres physiques, il faut le caractère juste de Dieu pour contrôler nos désirs. Ce commandement parle des choses physiques de la vie. Cependant, il exige clairement que nous obéissions à l’esprit de la loi pour accomplir ce qu’il requiert. Rappelez-vous que tout péché commence dans l’esprit. Sans aucun doute, nous devrions réussir à voir que le péché de la convoitise en est l’exemple le plus clair.
Nous avons besoin du Saint-Esprit de Dieu de manière à contrôler nos pensées. Paul a enseigné aux Corinthiens: «Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ» (2 Corinthiens 10:3-5). Cette Écriture représente le cœur du vrai christianisme. Il faut que ceux qui suivent le Christ Lui soient pleinement obéissants, en action et en pensée.
Comprendre la nature humaine
Rappelez-vous, la Bible montre que nous sommes ce que nous pensons (Matthieu 15:19). Les actions suivent toujours la pensée. Lorsque nous entretenons secrètement des pensées qui sont opposées aux principes et à la manière de vivre de Dieu, en désirant ce dont nous ne pouvons pas, légalement, posséder, avec Sa bénédiction, un péché manifeste en sera le résultat. La rébellion mentale, à moins que l’on ne s’en repente rapidement, finit toujours par un acte de péché! Il faut que nous permettions à Dieu d’avoir une autorité complète sur toutes nos pensées. C’est penser comme Dieu pense.
Un fait qu’il faut que nous acceptions, c’est qu’il nous est plus naturel de convoiter que de nous fier à Dieu pour qu’Il pourvoie à nos besoins. C’est ainsi que fonctionne la nature humaine. Jacques écrit ceci, au peuple de Dieu: «Pensez-vous que c’est en vain que l’écriture dise que l’esprit qui habite en nous désire à l’envie?» (Jacques 4:5, version King James). L’esprit humain normal est rempli de vanité, d’égoïsme, de compétition, d’avidité, de haine et d’envie. De manière naturelle, les êtres humains ne pensent pas comme Dieu. Ses pensées ne sont pas nos pensées (Esaïe 55:8-9). Pour cette raison, il faut que tous les hommes se repentent et soient convertis. Jésus-Christ et tous les apôtres originaux ont montré que nous ne recevrons la vie éternelle que si nous nous repentons et nous convertissons réellement (Marc 1:15, Actes 3:19).
Il faut que nous ayons notre esprit complètement changé—pour suivre la voie de la loi parfaite de Dieu. Paul a écrit aux Philippiens: «Ayez en vous les pensées qui étaient également en Jésus-Christ» (Philippiens 2:5, version King James). Penser et vivre comme Jésus-Christ est la seule voie pour les vrais bonheur et succès, dans cette vie. Vivre comme le Christ est la seule voie qui mènera à la vie éternelle.
Nous ne pouvons pas nous permettre de nous tromper nous-mêmes sur Dieu et sur la vraie religion. Il n’y a pas de raccourci quand il s’agit de l’éternité. Jésus-Christ nous a laissé l’exemple parfait. Il a aimé Dieu et les voies de Dieu au-dessus de tout le reste. Il a dit: «Je fais toujours ce qui lui est agréable» (Jean 8:29). Jésus-Christ a mené Sa vie pour plaire au Père. Il faut que nous arrivions à aimer notre Créateur Dieu, Ses voies et Ses lois de tout notre être, ou nous nous détournerons, automatiquement, de Lui, de Son autorité et Son règne dans notre vie. Si nous suivons obstinément un mode de penser charnel, nous deviendrons amers et pleins de ressentiment à l’encontre du Dieu d’amour, et serons perdants pour l’éternité. Nous subirons le sort ultime—la mort éternelle (Romains 8:6-7). Quelle tragédie inutile!
Le dixième commandement ramène au premier
Si nous portons un regard honnête sur notre monde, il n’est pas difficile de voir une société fondée sur la convoitise. Quand nous ouvrons les yeux, nous voyons des centaines d’exemples de ce péché qui détruit la société. Il faut que nous portions aussi un regard sincère sur notre vie personnelle. Il est temps de voir notre propre convoitise. Il faut, alors, que nous demandions à Dieu, sincèrement, de nous aider à nous en repentir, et de nous donner la force spirituelle pour la surmonter! Il faudra un travail acharné, des prières continuelles et une étude profonde de la Bible. Notre vie—sur les plans mental, émotionnel et spirituel—fera une volte-face étonnante quand nous ferons cela.
Il y a une incroyable perfection et une incroyable unité dans les dix magnifiques commandements de Dieu. Ce dixième commandement nous ramène directement au tout premier: «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face» (Exode 20:3). Paul a enseigné aux Colossiens: «Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie» (Colossiens 3:5). Prenez note, très soigneusement: Paul dit que la cupidité est une idolâtrie. Quand nous idolâtrons quelque chose, nous la mettons à la place du vrai Dieu. Nous violons le premier commandement. Comprenons-nous? Violer le dixième signifie que nous violons aussi le premier.
Il y a encore plus de profondeur à considérer.
Si nous violons le dixième, nous sommes probablement coupables aussi de violer plus que le dixième. En fait, nous sommes, très vraisemblablement, coupables de violer tous les dix. En plus d’avoir une idole à la place du vrai Dieu, la convoitise peut mener à l’adoration idolâtre, au manque de respect à l’égard du nom de Dieu, à la violation du Sabbat de Dieu et des Jours saints, à la désobéissance aux parents et aux autres autorités, au meurtre, à l’adultère et à la fornication, et au mensonge. Il faut que nous apprenions cette leçon d’une importance vitale. Il faut que le but de notre vie soit d’obéir à tous les commandements de Dieu.
N’oublions pas que convoiter c’est apporter des douleurs et des souffrances dans notre vie. Paul a enseigné aux Romains: «Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l`obéissance qui conduit à la justice? (Romains 6:16). Quand nous convoitons des choses matérielles, nous les servons, littéralement. Nous utilisons notre temps précieux, notre énergie et notre argent durement gagné pour nos petites affaires. Généralement, dans une telle situation, nous ne prenons pas assez de temps pour une étude poussée de la Bible ou pour une prière plus sincère et plus fervente. De plus, nous devenons plus avares vis-à-vis des gens qui ont besoin de notre aide, et même à l’égard de Dieu et de Son Œuvre.
Si elle n’est pas traitée à temps, la convoitise nous fera bouillir lentement comme une grenouille dans une marmite. Elle nous réduira à une existence malheureuse. Ce péché nous coupera de Dieu, et de ceux qui nous aiment vraiment.
Paul a donné une instruction semblable à Timothée, jeune évangéliste. Il a averti: «Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition (1 Timothée 6:9). Il faut une personne spirituellement mûre pour comprendre cela. Quelle est la meilleure voie? L’apôtre âgé a également enseigné: «C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement» (verset 6). La paix intérieure réelle et le bonheur viennent de la poursuite de la piété, et du contentement avec ce que nous avons. C’est cela, la richesse réelle!
Alors que nous achevons cette série d’articles sur les Dix Commandements, souvenons-nous que le mode de vie de Dieu, c’est la voie du don, du partage, de l’aide et de la coopération—vis-à-vis de Dieu, et vis-à-vis de l’homme. Jésus-Christ a dit: «Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir» (Actes 20:35). Quand nous donnerons notre vie entière à Dieu—une vie à Le servir vraiment—et à d’autres, comme Dieu le demande, nous trouverons alors le bonheur réel et, en fin de compte, la vie éternelle.
Tous les hommes et toutes les femmes doivent demander à Dieu Son aide et Son Esprit-Saint de manière à obéir aux commandements. Les commandements sont la seule façon de connaître le bonheur dans cette vie. C’est le moyen que Dieu utilise pour édifier un caractère juste chez les êtres humains. L’obéissance aux Dix Commandements ouvre la porte à un avenir—une vie éternelle de don et de service dans le royaume de Dieu. ▪