Des membres des Forces canadiennes défilent lors d'une cérémonie du jour du Souvenir 2014 à Montréal, au Canada. [AMRU SALAHUDDIEN/ANADOLU AGENCY/GETTY IMAGES]
Trudeau purge les Forces armées canadiennes
L'armée canadienne est confrontée à une crise de leadership. En l'espace de 18 mois, plus d'une douzaine de membres parmi les plus hauts gradés des Forces armées canadiennes (FAC ) ont été licenciés, mis en congé ou inculpés en raison d'une explosion d'allégations d'inconduite sexuelle. Ce mouvement #MeToo qui a balayé les forces armées a déclenché des changements radicaux au sein de l'armée. Certains de ces changements sont grandement nécessaires, et de nombreux coupables d'inconduite sexuelle sont traduits en justice. Cependant, les preuves montrent que le bureau du Premier ministre et les FAC sont au courant de bon nombre de ces allégations depuis des années.
Les FAC s'efforcent de rétablir leur réputation depuis des décennies, après que des rapports d'agressions sexuelles généralisées ont fait surface. Pourtant, récemment, de nombreux officiers supérieurs ont été démis de leurs fonctions bien qu'ils aient été blanchis de ces allégations. Pourquoi les hauts dirigeants des FAC ont-ils été soudainement écartés au cours des 18 derniers mois ?
Le gouvernement Trudeau a utilisé le mouvement #MeToo pour faire passer des réformes radicales et woke (éveillé) de l'armée canadienne.
En juillet 2015, le général Jonathan Vance est devenu le chef d'état-major de la défense, l'officier le plus haut gradé des FAC. Vance a lancé l'opération honneur, qui était un ensemble de réformes pour répondre aux plaintes d'inconduite sexuelle. En janvier 2021, Vance a démissionné de ce poste en raison d'allégations d'inconduite sexuelle. L'amiral Art McDonald prend la relève et promet une enquête complète. Toutefois, en février, l'amiral McDonald a également dû démissionner en raison d'allégations d'inconduite sexuelle. Le lieutenant-général Wayne Eyre a alors pris la place du chef d'état-major de la défense par intérim.
De multiples enquêtes ont révélé que le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, et Katie Telford, la chef de cabinet du Premier ministre Justin Trudeau, étaient tous deux au courant des allégations contre Vance dès 2018, mais qu'aucune mesure n'avait été prise. Ces enquêtes ont déclenché une vague d'allégations contre des officiers de haut rang ; plusieurs officiers proches des personnes accusées ont été démis de leurs fonctions pour ne pas avoir pris les mesures appropriées, bien qu'ils aient eu connaissance de l'inconduite sexuelle. Vous pouvez lire une chronologie des événements et des détails ici.
Depuis janvier 2021, plus d'une douzaine d'amiraux, de commandants, de lieutenants-généraux et de généraux, dont le chef de la Marine et le responsable du déploiement des vaccins au Canada, ont fait l'objet d'une enquête et ont été démis de leurs fonctions. Vous pouvez consulter la liste complète de ces hauts gradés ici.
Vance a été accusé d'entrave à la justice, et beaucoup d'autres attendent leur tour au tribunal. Cette situation a démoli la crédibilité et la réputation du leadership militaire du Canada. Elle a non seulement éliminé des officiers possédant une expérience et des connaissances essentielles, mais elle a également perturbé toute la chaîne de commandement en promouvant des officiers subalternes sans titres de compétence à des postes clés de direction.
En réponse à cette agitation, le gouvernement Trudeau nomme les nouveaux chefs de l'armée de terre, de la marine et de la force aérienne en utilisant un nouveau processus de promotion et de sélection qui se veut plus inclusif. Le lieutenant-général Jocelyn Paul sera le premier chef autochtone de l'armée canadienne. En juin 2021, Frances Allen est devenue la première femme à occuper le poste de Vice-chef d'état-major de la Défense.
Les FAC n’ont pas révélé publiquement l'exode massif des cadres supérieurs de ses rangs. Les initiés du secteur s'attendent à ce que le gouvernement canadien rende cette information publique en juillet. Cet exode sans précédent d'officiers fera des FAC la seule armée du monde occidental à ne pas disposer d'un corps d'officiers correctement formé. En outre, il manque 7 000 personnes aux FAC pour le recrutement. Qu'est-ce qui a provoqué cet exode massif d'officiers ?
Il est important que les personnes coupables d'inconduite sexuelle soient traduites en justice, et si ces nombreux officiers sont coupables, la loi doit être appliquée. Cependant, le retrait de ces hauts dirigeants a donné au gouvernement de la gauche radicale de Trudeau l'occasion de mettre en œuvre un changement radical avec un minimum de résistance. Le mouvement #MeToo est utilisé par la gauche radicale non pas pour obtenir justice pour les femmes, mais pour transformer fondamentalement les Forces armées canadienne.
De précédentes allégations en 2019 ont déclenché une enquête approfondie du comité permanent des femmes de la Chambre des communes sur les inconduites sexuelles, mais le rapport n'a été publié qu'en juin 2021. Ce rapport citait 21 recommandations pour changer la culture au sein des FAC. Le rapport indique : « Le comité a été informé par des témoins experts, y compris par des survivants, que l'environnement de travail des FAC est hiérarchique, dominé par les hommes, fondé sur des normes de genre patriarcales et fortement sexualisé. Ces facteurs créent un environnement de travail toxique où des incidents d'inconduite sexuelle peuvent se produire et ne pas être contrôlés. » Le rapport cite la misogynie et la masculinité toxique comme étant la cause de la culture sexualisée. Afin de corriger cette culture, le gouvernement Trudeau a l'intention de placer les femmes dans des postes de direction plus élevés.
Pourtant, une grande partie de l'initiative vise à intégrer le transgenre dans la culture militaire. Les FAC introduiront également une formation de sensibilisation aux questions de genre et de diversité afin de s'assurer que les femmes, les membres LGBTQ, les minorités et les peuples autochtones sont traités équitablement et que l'armée accroît leur représentation dans les rangs. Il s'agit notamment de veiller à ce que des services de garde d'enfants et des installations adaptées à la diversité des sexes soient disponibles sur toutes les bases des FAC, et à ce que des équipements spécifiques soient achetés pour toute identité sexuelle.
Le média True North rapporte que l'une de ces initiatives est l'introduction d'un code vestimentaire plus inclusif. Ce nouveau plan permettra à tous les membres des FAC, qu'ils soient hommes ou femmes, d'avoir des tatouages sur le visage, des faux ongles et cils, des cheveux teints, du maquillage, des poils sur le visage et la longueur de cheveux de leur choix. Cela inclut la création d'un nouvel uniforme non sexiste. Le contre-amiral Rebecca Patterson, qui est l'un des principaux artisans de ces changements radicaux, a demandé aux membres de célébrer la semaine de l'égalité des sexes en septembre 2021. Quelques mois plus tard, en novembre, un club de Halifax pour les membres des FAC a organisé un « bingo de drag queens ». Le fait d'embrasser le transgenre est considéré comme un moyen de combattre le patriarcat et la masculinité de la culture des FAC.
Une autre idéologie radicale introduite est la théorie critique de la race. True North a rapporté que les membres des FAC suivent des cours sur la théorie critique de la race, notamment les livres d'Ibram X. Kendi et White Fragility [Fragilité blanche] de Robin Diangelo. Les soldats ont également été soumis à un certain nombre de scénarios « et si », notamment comment le fait d'être associé à une religion qui définit le mariage comme une union entre un homme et une femme constitue un discours haineux, et comment le fait de porter un chandail « I love Canada » [J’aime le Canada] est une forme d'attitude anti-immigration. Tous les grades ont reçu une formation leur permettant d'identifier l'extrême droite, l'extrémisme religieux et la suprématie blanche.
Le 25 avril, la ministre de la Défense, Anita Anand, a publié un rapport sur le racisme systémique dans l'armée après que des rapports en 2020 indiquaient que des membres des FAC avaient des liens avec des groupes de suprématie blanche. Le rapport contient une longue analyse sur la façon dont le Canada est un pays systématiquement raciste et dont l'armée encourage une culture de supériorité blanche. Le rapport écrit : « Le racisme au Canada n'est pas une faille dans le système ; il est le système. Le colonialisme et les systèmes qui s'entrecroisent, comme le patriarcat, l'hétéronormativité et le validisme, constituent les causes profondes de l'inégalité au Canada. Tout au long de l'histoire du Canada, l'existence d'un racisme systémique et culturel a été inscrite dans les règlements, les normes et les pratiques courantes. » Le rapport mentionne qu'il n'a pas l'intention d'offenser les membres blancs des FAC, mais qu'ils sont « les symptômes du problème ».
Le rapport cite le colonialisme comme la cause profonde du système raciste : « Le démantèlement de la culture coloniale du Canada, à laquelle les dirigeants de l'Équipe de la Défense souscrivent, exige cet effort soutenu et délibéré. […] À l'occasion, il faut augmenter artificiellement la représentation des femmes, des autochtones, des Noirs et des autres personnes racialisées, ainsi que des personnes handicapées, jusqu'à ce que les paradigmes archaïques et les obstacles systémiques ne les empêchent plus de s'épanouir naturellement dans le milieu de travail. Reconnaître que la santé de l'organisation de la Défense nationale est entravée par les puissantes contraintes de sa culture colonialiste héritée est la première étape pour instituer délibérément un changement significatif. » Plus de 70 pour cent de la population des FAC s'identifie comme blanche. Le nouveau régime veut changer la culture par un changement énergique de la démographie et par la promotion de dirigeants divers.
Le rapport recommande également de revoir le recours aux aumôniers militaires, notant que « la religion peut être une source de souffrance et de traumatisme générationnel. Cela est particulièrement vrai pour de nombreux membres gays, lesbiennes, bisexuels, transgenres, queers et bi-spirituels de la société canadienne. » Les aumôniers qui sont membres d'une religion qui ne s'aligne pas sur la définition de l'inclusion et de la diversité de Trudeau pourraient être retirés des FAC. Il s'agit d'une attaque délibérée pour éliminer la foi et Dieu des rangs des combattants et les remplacer par la théorie critique de la race.
Toutes les politiques attaquant le colonialisme dans l'armée sont une attaque contre le système régimentaire britannique, que le Canada et les autres nations du Commonwealth ont adopté. Chaque régiment canadien a des liens et des traditions avec le trône britannique. Ce sont les prouesses de l'armée canadienne pendant la Première Guerre mondiale qui ont permis au Canada de s'affranchir de la Grande-Bretagne, et son histoire impressionnante pendant la Seconde Guerre mondiale a cimenté de nombreuses traditions régimentaires. Le régiment est censé préserver la tradition et l'histoire, qui constituent l'épine dorsale de l'esprit des FAC. C'est exactement ce que ces nouvelles mesures tentent de démanteler.
Ce n'est pas la première attaque. Le Premier ministre Lester B. Pearson pensait que la « britannicité » de l'armée canadienne était un obstacle majeur au maintien de la paix dans le monde post-colonial. Les FAC se sont lentement érodées en tant que force de combat jusqu'au point culminant du projet d'unification de Pierre Trudeau, dans lequel l'armée de terre, la marine et l'armée de l'air ont été fusionnées en une seule, partageant les mêmes uniformes et grades, effaçant plus d'un siècle de traditions. Ce fut un tel désastre qu'il a été annulé.
Les dispositifs de diversité et d'égalité des sexes ne sont pas non plus nouveaux. Pierre Trudeau a ouvert les postes de combat aux femmes en 1980 et a essayé d'imposer un quota de 25 pour cent de recrutement féminin. En 1998, les résultats étaient lamentables et la culture masculine était mise en cause. En raison de « l’environnement général non favorable » dans l'armée, tous les grades ont été obligés, à la fin de 1998, de suivre une formation de sensibilisation dans le cadre du programme de prévention du harcèlement et du racisme, écrit l'historien J. L. Granatstein dans son livre Canada's Army [L’armée du Canada]. En 1998, les FAC ont également imposé des quotas pour les recrues issues des minorités visibles, malgré le manque d'enthousiasme pour les rôles de combat dans ces groupes démographiques. Le gouvernement libéral de Jean Chrétien mettait en œuvre un programme, comme l'écrit Granatstein : « La pression du gouvernement pour utiliser les forces armées à des fins d'ingénierie sociale était implacable. » Cette ingénierie sociale a été intensifiée au cours des 18 derniers mois par l’opportuniste Justin Trudeau.
Pourquoi Trudeau poursuit-il un programme aussi agressif pour transformer radicalement l'armée canadienne ? La Trompette a averti depuis des années que juste avant le retour de Jésus-Christ, il y aura une attaque sur les nations d'Israël de la fin des temps par des infiltrés communistes. Le regretté Herbert W. Armstrong a spécifiquement averti en 1956 : « C'est une sorte de guerre que nous ne comprenons pas, ou avec laquelle nous ne savons pas comment faire face. Elle utilise tous les moyens diaboliques pour nous affaiblir de l'intérieur, en sapant nos forces, en pervertissant notre morale […] en démoralisant nos forces armées, et finalement, après une telle infiltration, en renversant notre gouvernement par la force et la violence ! » Le programme de la gauche radicale visant à transformer radicalement le Canada ne peut réussir que si la même transformation se produit dans l'armée. Trudeau a déjà fait preuve d'un abus de pouvoir massif en invoquant illégalement la Loi sur les urgences. La seule entité qui pourrait arrêter un tel excès tyrannique serait une armée sans compromis. Si l'armée se radicalise, les citoyens canadiens n'ont aucun moyen de défendre leurs libertés. La même armée canadienne qui a versé son sang avec courage pour vaincre la tyrannie de l'Allemagne nazie est maintenant systématiquement démantelée pour permettre la tyrannie chez nous.
La purge du leadership militaire du Canada et la féminisation de sa culture sont l'accomplissement direct des prophéties d'Ésaïe 3 : 1-3, où Dieu dit qu'Il supprimera « L’homme puissant et l'homme de guerre […] le capitaine de cinquante et l'homme considéré » (King James française). Le même chapitre dit que les femmes régneront sur nous à leur place (verset 12). L'armée canadienne ne se prépare pas à combattre dans une guerre, mais se consume à mener une guerre culturelle contre elle-même. L'érosion du leadership masculin fort et juste et l'attaque systématique des communistes sont l'accomplissement direct de la prophétie biblique. Quelle est la véritable cause de toutes ces malédictions et de tous ces bouleversements au Canada ? La Bible fournit une réponse claire si vous êtes prêt à écouter.
Pour trouver les réponses, veuillez lire Les Anglo-Saxons selon la prophétie par Herbert W. Armstrong.