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Trop d’habitants ?
Le 31 octobre 2011, des photographes et des personnalités des Nations unies se sont serrés dans un hôpital à Manille, attendant l’arrivée d’une visiteuse très spéciale. Elle est venue juste avant minuit, immédiatement saluée par des acclamations et des crépitements de flashs.
Danica May Camacho n’était pas un top-modèle ou une starlette. C’était un nouveau-né. L’ONU l’avait choisie pour, symboliquement, représenter la 7 milliardième habitante de la planète.
La frénésie autour de la naissance de Danica a été fabriquée de toutes pièces pour attirer notre attention sur la population mondiale croissante — et le défi à relever pour la soutenir. La terre a, maintenant, plus d’habitants qu’à n’importe quel autre moment de son histoire. Et de sérieuses questions sur le maximum que ce nombre peut, avec réalisme, atteindre tracassent des penseurs dans le monde entier.
Les futuristes ont prédit, pendant des décennies, que l’explosion démographique menacerait la civilisation. Le livre, paru en 1968, de Paul Ehrlich, The Population Bomb [La bombe que représente la population], a prédit que des centaines de millions de gens mourraient de faim dans les années 1970, y compris 65 millions d’Américains, dans « une grande extinction ». Arrivé à ce point, cependant, des avancées dans la production et la gestion de notre alimentation, de notre eau, de notre énergie, de notre pollution, de nos déchets et de nos richesses ont permis de surmonter les difficultés. Et les gens continuent de se multiplier. En fait, chaque jour qui passe, le nombre des naissances dépasse celui des morts de plus de 200 000 personnes.
Notre monde souffre-t-il d’avoir « trop d’habitants » ? C’est une importante — et fascinante — question.
Le livre de la Genèse donne le commandement de Dieu, au premier homme et à la première femme : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre ». Dieu voulait que la population humaine croisse, et Il a fourni des bénédictions matérielles amplement suffisantes pour la soutenir.
Cependant, beaucoup de gens pauvres n’ont pas joui de ces bénédictions, et il y a plus de pauvres que jamais. Entretemps, les styles de vie modernes complexes d’autres habitants dévorent les ressources beaucoup plus rapidement que jamais auparavant dans l’histoire humaine — pas seulement le pétrole, le charbon et le gaz naturel, mais également les métaux, les minéraux et d’autres éléments que nous utilisons chaque jour. Si les nations industrialisées ont, en réalité, commencé à être à court de certains de ces éléments, le résultat serait des perturbations massives.
La vérité, la sinistre évidence, c’est qu’il apparaît déjà que nous commençons à être à court d’approvisionnements, facilement accessibles, de ces ressources. Pas seulement quelques-unes d’entre elles. Pratiquement toutes.
L’humanité s’approche de la croisée des chemins. La population et les niveaux de vie ne peuvent continuer de s’élever indéfiniment. Très bientôt, la race humaine va atteindre un « nombre record ».
Mais de nouveau, le problème est-il simplement que nous sommes trop nombreux ? Il y a une cause plus profonde à laquelle nous devons faire face.
À partir de quel chiffre sommes-nous trop nombreux ?
Combien d’habitants peuvent confortablement vivre sur terre en même temps ? Les écologistes et autres scientifiques ont réfléchi sur cette « capacité à porter des habitants », pendant des années. Maintenant, la réponse devient plus urgente.
Comment pouvons-nous garder tout un chacun nourri, désaltéré, propre et en bonne santé ? Comment pouvons-nous nous débarrasser des déchets et ordures ? Comment pouvons-nous abriter tout le monde et fournir à chacun l’énergie nécessaire ? Combien de gens peuvent avoir l’électricité, une voiture, des appareils électroménagers ? Qu’arrivera-t-il quand la demande de pétrole, de charbon et de gaz naturel excèdera les approvisionnements ?
Les réponses à ces questions sont destinées à devenir plus urgentes à mesure que la population continue de s’étendre, particulièrement lorsque les attentes sur le niveau de vie s’accroissent.
Dans la nation la plus peuplée du monde, une classe moyenne en plein essor exige soudainement le luxe dont longtemps le monde occidental a été le bénéficiaire : plus de viande sur la table, plus de voitures dans le garage. La Chine est maintenant, en réalité, le plus grand fabricant d’automobiles du monde, faisant plus de voitures, l’année dernière, que les États-Unis et le Japon réunis.
En ce moment même, l’Amérique a moins de 5 pour cent des habitants du monde et consomme 20 pour cent de ses ressources. Qu’arrivera-t-il quand 10 ou 20 pour cent du monde voudront vivre comme les Américains ?
Au début des années 1990, William Rees et Mathis Wackernagel ont conçu le Global Footprint Network (GFN), un modèle pour évaluer les demandes écologiques que des niveaux de vie divers imposent à la planète. Ils ont calculé que l’individu moyen a besoin de 2,2 hectares de terre et de mer pour le soutenir. Pour maintenir le niveau de vie actuel, l’individu moyen en Chine a besoin de 2,7 hectares et l’Américain typique presque de 10 hectares.
P. Ehrlich, qui donne encore des cours comme professeur d’étude des populations à Stanford, estime que pour que l’individu moyen vive comme l’Américain moyen, nous avons besoin de quatre ou cinq terres de plus.
Les évaluations de la capacité de la terre à soutenir une population varient d’une manière extravagante. Mais les évaluations les plus sérieuses donnent un nombre entre 10 et 20 milliards de personnes.
Cette taille de population, cependant, exigerait des changements révolutionnaires de notre monde tel qu’il est aujourd’hui, monde qui fait déjà face aux problèmes d’approvisionnements avec seulement 7 milliards d’habitants. De manière évidente, pour amener cette planète au point où elle supporterait confortablement une population deux à trois fois ce qu’elle est maintenant exigerait une bien meilleure intendance de ses ressources que celle que nous exerçons, et une coopération bien plus grande au sein de cette population.
De manière réaliste, cela pourrait-il jamais se produire ?
Nous commençons à nous approcher de la réponse à notre question.
Insatiable demande
Ceux qui prétendent que le monde donne naissance à trop d’individus ont des arguments irréfutables.
L’humanité est, de toute évidence, sur un cours non durable. Nous ne pouvons tout simplement pas continuer à mal gérer, à consommer et à polluer de la manière dont nous le faisons maintenant. La demande courante épuise rapidement les approvisionnements actuels de ressources limitées comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel, les métaux, les minéraux et même l’eau. Les nouvelles découvertes de sources facilement accessibles sont plus rares, et les vieilles sources baissent en production.
En attendant, la demande continue d’augmenter. L’année dernière, l’utilisation du pétrole a atteint le record de 87,4 millions de barils par jour. Se basant sur le modèle gfn et sur les taux de croissance actuels dans la demande, W. Rees et M. Wackernagel calculent que l’humanité aura besoin de la valeur en ressources de deux planètes Terre — avant même que nous n’atteignions 2040. Ils ont également estimé qu’il faut 18 mois à la planète pour régénérer ce que l’humanité consomme en 12 mois. « L’humanité vit avec sa carte de crédit écologique », a dit M. Wackernagel en 2006.
Des approvisionnements élevés et la demande croissante indiquent un craquement inévitable qui, pour le moins, fera grimper les prix à des niveaux qui pourraient ruiner des économies déjà fragiles.
Un signe évident de l’approche de ce point de crise, c’est les moyens par lesquels de plus en plus de ressources sont collectées aujourd’hui. Des réservoirs facilement accessibles de ressources cruciales disparaissent, les gouvernements et les sociétés ont donc commencé à exploiter des sources plus difficiles à atteindre, plus chères, plus risquées, sur le plan environnemental, et même plus dangereuses. Le pétrole est tiré de l’inhospitalier arctique et des profondeurs océaniques, où il crée des désastres comme l’accident massif du golfe du Mexique, l’été 2010. Il vient des sables de goudron, un processus coûteux qui nécessite une énorme quantité d’énergie pour le recueillir et le convertir en une forme utilisable. Le gaz naturel est extrait par la fracture hydraulique, ou « fragmentation », qui peut produire 320 millions de litres d’eaux usées toxiques par puits, et peut avoir d’autres inconvénients environnementaux. Des minéraux de terres rares, utilisés dans toute une variété de techniques modernes, sont peu exploités. À cause des dangers environnementaux liés à leur extraction, l’Amérique a arrêté, il y a des années, sa production de terres rares. En attendant, la Chine a accaparé un monopole virtuel sur ces matières premières, et est maintenant capable, pratiquement, de rançonner le reste du monde qui cherche à les utiliser.
Un des besoins humains des plus basiques est la nourriture, mais la production moderne de nourriture fait maintenant face aux prix, en augmentation, du pétrole et du gaz, qui accroissent les dépenses de production de nourriture à chaque niveau du processus, y compris pour les pesticides, les herbicides et les engrais. Le phosphore, crucial pour l’engrais, ne peut se maintenir avec la demande croissante. Les terres arables deviennent plus rares à mesure que nous dégradons et érodons notre sol avec des pratiques agricoles ruineuses. La plupart des grands établissements piscicoles du monde connaissent des baisses dramatiques dans l’approvisionnement. Des événements météorologiques défavorables, comme des sécheresses et des inondations, augmentent, ce qui réduit le rendement des récoltes ou bien anéantit même des moissons.
Considérez ces inquiétudes dans l’image d’ensemble : déjà, plus d’un milliard d’habitants de la planète est sous-alimenté, dit l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En attendant, la production alimentaire croît environ deux fois moins vite que le taux de la population mondiale et que la demande alimentaire.
Plus de gens, plus de souffrance
Pour ceux d’entre nous qui prennent les besoins de base comme la bonne alimentation et l’eau potable pour acquis, il est facile d’oublier de vastes franges d’habitants de la terre qui ont peu de l’un ou de l’autre. Pour beaucoup de gens, le problème de la pénurie des ressources est aussi réel que la douleur qui ronge leur ventre vide et gonflé.
Chaque jour, presque 4 000 enfants meurent de maladies liées à l’absorption d’eau impropre à la consommation. Presque un milliard de personnes manquent d’accès à une eau saine. La FAO dit que ce nombre s’élèvera à 1,8 milliard avant 2025. Plus de 2,5 milliards n’ont pas d’installations sanitaires adéquates.
La sécheresse et le manque de nourriture dans la région du Sahel de l’Afrique occidentale mettent 23 millions de vies en danger, dit l’ONU. Plusieurs pays africains ont souffert de ces problèmes successivement, pendant les quelques décennies passées, mais les choses deviennent pires. L’UNICEF a évalué, plus tôt cette année, qu’un million de jeunes enfants, dans la région du Sahel, risquent la mort ou une infirmité permanente du fait de la malnutrition aiguë sévère. La sous-alimentation est à l’origine de la mort d’environ un tiers des enfants en dessous de l’âge 5 ans.
Combien de ces crises sont attribuables à la pression vive du surpeuplement ? Nous ne pouvons ignorer le fait évident que la majorité de la croissance démographique mondiale se produit dans les régions moins développées. Tandis que le taux des naissances dans beaucoup de pays industrialisés n’est même pas au niveau de celui des remplacements, l’Afrique et l’Asie se reproduisent de manière effrénée. En se basant sur des tendances actuelles, la population de l’Afrique doublerait pour atteindre 2,1 milliards avant 2050 ; l’Asie ajouterait 1,3 milliard supplémentaire d’habitants. Avant 2050, les régions les moins développées du monde auraient 85 pour cent des 9,2 milliards d’habitants de la planète. La grande majorité grandirait dans les conditions de besoin modéré à extrême — semblable aux 2 milliards de personnes qui survivent déjà avec moins de 2 dollars par jour.
Des 80 millions de bébés nés dans les pays en voie de développement chaque année, 20 millions sont dans les nations les plus pauvres du monde. Dans ces cas, la croissance de la population humaine corrèle directement la croissance de la souffrance humaine. Plus de gens, plus de souffrance !
Cependant, dans la plupart de ces cas, blâmer la crise sur la notion de « trop d’habitants » est simpliste et erroné. La vérité est plus compliquée.
Beaucoup d’analystes disent qu’il y a encore abondance de nourriture et d’eau. Elles n’arrivent tout simplement pas là où elles sont nécessaires. Pourquoi ? À cause des troubles économiques, de la pauvreté, du chômage en augmentation, des revenus en baisse, du prix des denrées alimentaires qui augmentent, de la mauvaise direction, de la corruption, de la violence et de la guerre.
Cette vérité se trouve au cœur de notre question fondamentale ! Le problème n’est pas que la terre manque de bonnes ressources, mais que les gens n’assurent pas la bonne gestion des ressources. Ce n’est pas qu’il y a trop d’habitants — c’est qu’il y a trop de nature humaine.
Cette dangereuse réalité est sur le point de nous éclater au visage !
La guerre des ressources
Avec beaucoup de population — et des questions concernant les ressources, on peut facilement prévoir que l’humanité va bientôt commencer à cogner sur quelques murs immobiles. Il n’y a pas de « planification centrale » pour s’atteler à la plupart de ces questions.
Ce qui commence à apparaître, alors, c’est un environnement de plus en plus combatif dans lequel chaque pays cherche à sécuriser son propre avenir en établissant ses revendications à un coût qu’il considère nécessaire. L’auteur Michel Klare dit que le monde plonge dans « une crise d’épuisement des ressources ». Le titre de son livre est aussi terrifiant que juste : A Race for What’s Left [La course pour avoir ce qui reste].
L’Afrique et l’Amérique latine deviennent des champs de bataille, particulièrement entre la Chine et l’Europe, pour savoir qui contrôlera les matières premières qui s’y trouvent. Plusieurs pays, particulièrement en Asie, voient des troubles à l’horizon, et se sont jetées sur d’énormes étendues de terres africaines arables — non pas pour nourrir les Africains, mais pour nourrir leurs propres populations. De plus en plus, de puissances majeures négocient entre elles sur la base d’une compétition pour les ressources énergétiques, avec des exportateurs d’énergie militarisant, pratiquement, l’influence qu’ils exercent contre leurs importateurs dépendants.
L’histoire illustre de façon éclatante les conséquences de telles rivalités : économies cassées, bouleversement social, famine, guerre.
Mais ce n’est pas le fait que cela se soit passé dans l’histoire qui devrait augmenter nos inquiétudes. C’est exactement la sorte de conditions périlleuses que la prophétie biblique révèle, et qui assiégera notre monde dans ses derniers jours, un temps dans lequel nous sommes maintenant entrés. Des heurts épiques au sujet des ressources, à l’intérieur des nations, et entre elles, arrivent !
La Bible décrit ces événements à côté de l’apparition soudaine d’une superpuissance économique mondiale. Cette force frappera d’une façon impérialiste et agressive, engloutissant les ressources et asservissant même des peuples entiers pour rassasier son avidité et alimenter ses machines ! Les Écritures décrivent, également, la taille exacte d’une armée asiatique conjointe — une multitude qui n’aurait jamais été possible avant que la population sur ce continent n’ait atteint la taille qu’elle a aujourd’hui ! (Apocalypse 9 : 16).
C’est ainsi que « ce présent monde mauvais », comme la Bible le décrit, parviendra à sa fin violente ! Les Écritures disent que la guerre deviendra tellement sanglante que personne ne serait sauvé — à moins que Dieu Lui-même n’intervienne pour l’arrêter ! (Matthieu 24 : 21-22).
Heureusement, c’est exactement ce qu’Il fera. Ces guerres mondiales monumentales ne sont pas la fin de l’histoire pour la population humaine. La prophétie biblique révèle également ce qu’il y a au-delà de la féroce fin de cet âge.
L’explosion démographique à venir !
La race humaine a produit quatre fois plus d’individus dans les 100 dernières années qu’elle ne l’a fait durant les 5 900 années précédentes ! Considérez ce qui s’est passé dans le brutal 20ème siècle : deux guerres mondiales massives et d’innombrables guerres plus petites, diverses famines, des épidémies, des pestes. Cependant la population mondiale a monté en flèche, passant de 1,6 milliard d’individus, en 1900, à 7 milliards aujourd’hui !
La montée en flèche du taux de la population n’est pas le résultat des individus ayant plus d’enfants — en fait, les taux de natalité sont plus bas, maintenant, que pendant les périodes précédentes de l’histoire. La différence, c’est que les gens vivent plus longtemps et ont des enfants qui survivent à la petite enfance.
Que se passerait-il si les conditions mondiales, soudainement, changeaient encore plus drastiquement mais pour le meilleur ?
Que se passerait-il s’il n’y avait pas de guerre, pas de famine, pas d’épidémie, pas de mort infantile ou d’autres catastrophes qui raccourcissent la durée de la vie et anéantissent des groupes entiers d’individus ? À quel point cela affecterait-il la qualité de la vie, la fécondité, la durée de la vie — et la croissance démographique ?
Que vous le croyez ou non, la parole, d’autant plus sûre, de la prophétie biblique promet que c’est exactement ce qui arrivera !
Les conditions actuelles du monde révèlent l’imminence du plus grand événement de l’histoire : le Second avènement de Jésus-Christ. Quand Il reviendra, le Christ établira un monde bien meilleur que celui dans lequel nos enfants sont nés.
Les prophéties présentes dans les Écritures décrivent les conditions de paix, de prospérité, d’abondance, de bonne santé et de familles fortes qui prévaudront siècles après siècles — au cours de 10 d’entre eux, en fait (voir, par exemple, Apocalypse 20 : 4). Elles promettent que les gens obéiront aux lois de la santé de Dieu et aux lois spirituelles, sur une large échelle. En conséquence, il n’y aura aucune maladie, aucune douleur, aucune souffrance. On sera, comme Herbert Armstrong l’a écrit dans Le mystère des siècles, « en parfaite santé, en pleine forme, motivé à fond par la vie, enthousiaste et intéressé par mille activités qui nous procureraient le bonheur et la joie ».
De façon nette, ce sont des conditions extrêmement favorables à une croissance démographique encore plus explosive que ce que cette planète n’a pu voir, au cours du siècle passé.
Comme les tensions actuelles au sujet des ressources l’illustrent bien, la croissance démographique aveugle n’est pas désirable. Notre planète contient une quantité limitée de ressources données par Dieu, et dont Il a fait de nous les intendants.
La terre ne peut supporter des milliards d’habitants qui tous consomment et gaspillent les ressources comme les Américains le font aujourd’hui. Elle ne peut indéfiniment pourvoir des gens qui, se multipliant, polluent ses eaux et son air, transforment ses forêts en déserts, détériorent ses sols et exterminent ses espèces animales.
Cependant, la prophétie donne une compréhension pratique de la manière dont ces conduites destructives se termineront. Elle donne des détails stimulants sur la manière dont les questions d’expansion démographique et de gestion des ressources seront traitées. Elle décrit de façon vivante un monde où les gens traitent cette planète avec respect ; où ils gèrent correctement ses ressources ; où ils s’efforcent de maximiser le potentiel productif de la terre, non pas seulement pour eux-mêmes, mais également pour leurs enfants et petits-enfants ; et où, en conséquence, ils jouissent des bénédictions les plus riches de Dieu !
Soyez féconds, multipliez
Tout comme Il l’a dit à Adam et Ève, Dieu veut que les êtres humains remplissent la terre ! (Voir, par exemple. Psaumes 128). Et Il promet que, après qu’Il les aura empêché de s’annihiler, ils feront ainsi de nouveau. Dans Ésaïe 27 : 6, par exemple, Il prophétise : « Israël poussera des fleurs et des rejetons, et il remplira le monde de ses fruits ».
Cette explosion démographique future prend une dimension pleine d’inspiration quand elle est considérée dans le contexte du grand dessein de Dieu pour la race humaine.
Dieu a fait l’homme à Son image et selon Sa ressemblance ; Il lui a donné la domination sur les animaux ; Il lui a dit d’assujettir la terre — de la diriger ; il l’a mandaté pour cultiver et garder le monde autour de lui — pour le faire travailler et veiller sur lui (Genèse 1 : 26-29 ; 2 : 15 ; Psaumes 8 : 4-8). Savez-vous pourquoi ?
La Bible fait comprendre que ces responsabilités sont destinées à préparer les êtres humains pour des occasions beaucoup plus grandes dans l’avenir !
Une fois que vous saisissez la potentialité incroyable de l’humanité, la réponse stupéfiante à la question sur le nombre d’habitants que la terre peut supporter commence à apparaître : en fin de compte, selon la perspective de Dieu, plus il y aura d’êtres humains, mieux cela sera.
S’adapter à une explosion démographique
Aujourd’hui, 29 pour cent de la surface de la planète sont occupés par de la terre, et seulement 10 pour cent de cette terre sont cultivables. Il n’y a même pas 3 pour cent de la surface de la terre qui conviennent pour la production alimentaire.
La Bible prophétise que ces conditions restrictives sont sur le point de changer radicalement.
Jésus-Christ est sur le point d’être couronné Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Son gouvernement dirigera la terre entière. Ainsi, avec les conseils du Créateur, l’humanité apprendra, avec succès, à « cultiver et à garder » la création matérielle comme les premiers humains en avaient été instruits, ce dans quoi ils ont échoué. La malédiction que Dieu a placée sur la terre à cause du péché d’Adam, ce qui rend l’agriculture et la production alimentaire beaucoup plus laborieuses, sera levée (Genèse 3 : 17-19 ; Ésaïe 55 : 13).
De meilleurs pratiques dans la gestion de la terre, amplifiées par les bénédictions de Dieu, réclameront kilomètres carrés sur kilomètres carrés de régions reculées et de désert, les rendant habitables et productifs (Ésaïe 35 : 1-2, 6-7). En suivant les lois sur l’agriculture établies par Dieu, l’humanité produira de la nourriture sans épuiser le sol. Les gênes comme les parasites, la rouille, les maladies, les sécheresses, les inondations et autres désastres seront presque éliminées ; le temps favorable sera la règle (voir, par exemple, Deutéronome 28 : 4-5, 10, 12 ; Ézéchiel 34 : 26-27). Les champs, les récoltes, les vergers et les vignes seront si productifs et les rendements si grands que les fermiers seront incapables de suivre ; ils moissonneront encore quand la saison pour planter arrivera (Amos 9 : 13-14). Ces prophéties, et d’autres encore, décrivent la production alimentaire et l’élevage — qui auront lieu même à l’intérieur des villes (voir, par exemple, Jérémie 33 : 12).
La prospérité agricole accrue et les rendements de récolte plus élevés augmenteront considérablement la capacité de la terre à supporter une population humaine en pleine croissance. Davantage de personnes pourront vivre des ressources fournies par moins d’hectares.
De plus, Dieu promet d’augmenter la superficie de terre habitable, en fait, en réorganisant la topographie de la planète pour faire de la place pour plus, et toujours, plus de gens ! Lisez la description, dans Ésaïe 41 : 15-16, d’un traîneau nivelant les montagnes. Cette prophétie fournit la merveilleuse preuve que la Bible a été divinement inspirée, et qu’il ne s’agit pas simplement de l’imagination de chameliers sans instruction : le besoin d’une telle machine ne viendrait même pas à l’esprit d’un homme vivant dans un monde avec seulement 200 millions d’habitants ! Dieu, cependant, savait qu’il viendrait un temps où ces continents atteindraient une capacité maximale et que l’humanité aurait simplement besoin de plus de terre !
Dans le monde à venir, sous la direction de Dieu, avec des êtres humains pratiquant une bonne intendance, et jouissant d’une santé et d’une richesse phénoménales, la population mondiale croîtra bien au-delà de 7 milliards ! Elle dépassera de loin 10 milliards, voire 20 milliards !
Plus profondément nous avancerons dans le Millénium, et que la terre sera peuplée, davantage la bonne intendance deviendra cruciale. L’humanité devra être de plus en plus informée sur le fait de réduire les ordures, d’employer des façons novatrices pour traiter les déchets humains, de tirer sur des sources d’énergie propres et durables. Et vous pouvez être sûrs que Dieu ne donnera pas simplement toutes les réponses à l’humanité. Il fournira les lois, les directives, les conseils sages, et nous mettra au défi ensuite de trouver nos propres solutions.
Combien d’habitants notre planète peut-elle supporter ? Peut-être que la meilleure réponse est celle-ci : meilleurs intendants nous serons, plus grande la population humaine pourra être.
Encore plus d’habitants !
Le fait, c’est que Dieu ne nous dit pas combien d’habitants que la terre peut accueillir. Il semble probable qu’Il ait eu un nombre à l’esprit quand Il a créé la planète à une certaine taille, avec les quantités spécifiques de ressources, et des humains avec un pays et des besoins en terre, en eau et en minéraux pour maintenir la vie. Mais Il peut très bien continuer à laisser la race humaine grandir dans la responsabilité et la sagesse à mesure que nous nous approchons de cette réponse par l’analyse et l’expérience.
Quelle que soit la manière dont les choses se dérouleront, nous pouvons être sûrs que la civilisation que Dieu dirigera — même avec une énorme population humaine — sera propre, efficace, organisée, harmonieuse et fabuleusement belle.
Même cela, cependant, n’est pas la fin de l’histoire. La Bible révèle, également, qu’au bout de mille ans, il y aura une explosion démographique soudaine et massive, quand tous les êtres humains qui ont vécu et sont morts à travers l’histoire, sans savoir connu Dieu, seront ressuscités à la vie physique (voir Apocalypse 20 : 11-12 ; Ézéchiel 37 : 1-14). Des évaluations historiques concernant la population suggèrent que cela sera aux alentours de 100 milliards de personnes !
Quel contraste ce sera pour ces gens, qui n’ont connu la vie que comme elle était sous la mauvaise gestion de l’homme qui est imparfait, ces gens se réveillant soudainement dans un monde qui subvient parfaitement à tous les besoins d’une population plusieurs fois plus grande que celui qu’ils ont quitté ! Ils auront une puissante et vivante illustration de l’importance d’une bonne intendance !
Vers la fin de cette période de jugement, pendant laquelle ces gens construiront des maisons et planteront des vignobles, continuant à s’incliner vers la terre (Ésaïe 65 : 17-25), sûrement cette planète aura été utilisée à son maximum ! Elle grouillera de vie, remplie de gens qui ont été instruits pour une intendance convenable, prenant bien soin de tout don et de toute ressource par lesquels Dieu les aura béni.
Arrivé à ce point, la Bible montre que cette race humaine remarquable pourra appliquer ces leçons sur une beaucoup plus grande échelle.
Quand on comprend l’immensité insondable du plan de Dieu pour l’homme, le dessein stupéfiant de notre Créateur pour les êtres humains, et la potentialité incroyable attachée à chaque enfant créé selon Sa ressemblance, alors on peut apprécier la véritable beauté de cette glorieuse explosion démographique ! ▪