Tentative d’assassinat de Trump : les vidéos des caméras corporelles de la police rendues publiques
La préfecture de police de Butler Township a rendu publiques, jeudi, les vidéos en provenance des caméras corporelles de la police, qui montre un officier confronter Thomas Crooks quelques instants avant la tentative d'assassinat du président Donald Trump, le 13 juillet.
Sur la vidéo, on voit un officier hissé par un collègue sur le toit où Crooks avait pris position. Alors que l'agent s'accroche au bord du bâtiment, Crooks pointe son fusil vers lui, ce qui fait perdre à l'agent sa prise et le fait tomber au sol. L'agent s'est alors précipité vers son véhicule de police et a saisi son fusil.
Brouiller les pistes : « Mec, il l’a pointé contre moi », dit l'officier à son collègue. « Il est juste là. »
« Quelqu’un peut le voir ? », demande-t-il ensuite. « Il est juste là où tu m’as ramassé. Il était sur le côté gauche. »
Pendant les minutes qui ont suivi, la police s'est démenée pour accéder au toit où se trouvait Crooks. Pendant ce temps, Crooks a tiré plusieurs coups de feu sur le président Trump, lui transperçant l'oreille.
(Un lien vers la vidéo complète est disponible ici, mais soyez avisés que les officiers utilisent un langage grossier).
Averti : Dix minutes après que Crooks a été abattu, un autre policier a déclaré à un collègue : « Je leur ai dit qu'il faut placer des hommes là-bas […] je l’ai dit aux services secrets mardi. »
Un autre officier a répondu : « Je pensais que tu étais sur le toit. […] Je n'étais même pas inquiet parce que je pensais que quelqu'un était sur le toit. »
« J'ai parlé aux membres des services secrets. Ils m'ont dit : “Oui, pas de souci, nous allons poster des hommes ici,” » a déclaré le premier officier.
(Vous trouverez ici un lien vers la vidéo de ce policier, filmée en caméra corporelle, mais là encore, soyez avertis qu’elle contient un langage grossier).
Incompétence ? « La tentative d'assassinat de l'ancien président Donald Trump est un échec des services secrets américains », a admis Anthony Guglielmi, porte-parole des services secrets, après la diffusion des vidéos.
Il ne s'agit pourtant pas d'une simple incompétence. Les services secrets cachent quelque chose.
En savoir plus : Lisez L’Amérique sous attaque.