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Sept étapes pour devenir l’épouse du Christ

LA TROMPETTE

Sept étapes pour devenir l’épouse du Christ

Ruth : Devenir l’épouse du Christ (Chapitre Trois)

Lire le chaptire précédent : Ruth était-elle Moabite ?

Le jour de la Pentecôte commémore le peuple de Dieu recevant la loi de Dieu et Son Saint-Esprit. Mais c’est, également, une prophétie enthousiasmante à propos de l’Église épousant Jésus-Christ.

À quel point le mariage de Jésus-Christ avec Son Église est-il réel pour vous ? Est-il, vraiment, aussi réel qu’un mariage physique ? Dieu nous a donné le livre de Ruth pour nous aider à le rendre plus réel.

En fait, Ruth nous donne sept étapes pour devenir l’Épouse du Christ.

Ruth signifie satisfaire. Elle est un type de l’Église de Dieu. Nous devons apprendre à satisfaire Dieu. Comment pouvons-nous y parvenir ? Le livre de Ruth l’explique clairement et nous montre comment devenir l’Épouse du Christ.

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Il y a une révélation dans le livre de Ruth qu’il nous faut vraiment étudier afin de la comprendre. Il faut creuser dans ces Écritures pour avoir une vue d’ensemble et faire les derniers préparatifs pour notre mariage ! Nos mariages physiques sont vraiment insignifiants comparés à celui-ci. Il s’agit du mariage spirituel auquel Dieu veut, vraiment, que nous nous préparions ! Les prémices sont sur le point d’épouser le Fils de Dieu et il n’y aura jamais un autre mariage comme celui-là ! Dieu dit que les prémices doivent vraiment étudier et travailler pour comprendre tout ce que Dieu nous enseigne. C’est crucial !

Ruth nous a montré par son exemple comment nous préparer à ce mariage spectaculaire. Si vous suivez ces sept étapes, vous ferez partie de ce mariage !

L’engagement de Ruth

Lorsque Naomi décida de retourner dans sa maison de Bethléem, elle essaya de convaincre ses deux belles-filles de rester dans le pays de Moab : « Naomi dit alors à ses deux belles-filles : Allez, retournez chacune à la maison de sa mère ! Que l’Éternel use de bonté envers vous, comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi ! Que l’Éternel vous fasse trouver à chacune du repos dans la maison d’un mari ! » (Ruth 1 : 8-9). Naomi essayait de leur faire calculer le prix, car si elles l’avaient suivie et s’étaient ensuite détournées, cela aurait engendré toutes sortes de problèmes.

Cela illustre le fait que nous ne devons pas prendre un engagement envers Dieu à la légère ; Il exige que chacun, tout d’abord, estime le coût (Luc 14 : 25-33).

Au début, les deux belles-filles dirent qu’elles iraient avec elle. Mais après que Naomi a insisté pour qu’elles retournent chez elles, Orpa décida de partir (Ruth 1 : 10-14).

Le verset 14 conclut : « Mais Ruth s’attacha à elle ». S’attacher est un mot fort. Il signifie être collé ensemble, adhérer fermement ou suivre à fond. Le même mot est utilisé pour décrire comment l’un des vaillants hommes de David combattit si longtemps, si fort et si vaillamment pour tuer des Philistins que sa main est restée « attachée » à son épée (2 Samuel 23 : 10). Ruth s’attacha à Naomi !

Puis Ruth exprima son engagement total : « Ne me supplie pas de te quitter ou de revenir sur ma décision de te suivre : car où tu iras j’irai, et où tu logeras je logerai ; ton peuple [est] mon peuple et ton Dieu mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que le Seigneur me traite en conséquence, et encore plus, si même la mort me sépare de toi ! » (Ruth 1 16-17 ; traduction selon la Revised Standard Version).

Cela est exprimé différemment dans la version Louis Segond, mais réalisez ce que Ruth dit ici ! Je le répète une fois de plus, Naomi est un type de la véritable Église de Dieu. Ruth était en train de dire : « Je vais m’attacher à toi—au point d’être enterrée là où tu es enterrée ! Pas même la mort ne me séparera de toi ! » La seule façon de vraiment comprendre cela c’est de voir que Ruth avait la vision éternelle représentée par le jour de la Pentecôte ! C’était une dame forte et inébranlable !

Un : Ruth avait la vision de la Pentecôte

Dans le passage sur le calcul du coût, le Christ prévient que vous pourriez avoir à renoncer à votre mère, votre père, votre sœur, votre frère et même à votre propre vie ! (Luc 14 : 26). Généralement, Il ne nous fait pas renoncer à tout, mais c’est l’attitude que Dieu dit que nous devons avoir si nous voulons épouser le Christ.

Ruth est un merveilleux exemple pour nous aujourd’hui. Lorsque quelqu’un est baptisé dans la véritable Église de Dieu, c’est l’engagement qu’il prend envers Dieu. Lorsque nous nous faisons baptiser, nous nous engageons à nous installer dans un nouveau pays, à faire partie d’un nouveau peuple, à suivre le véritable Dieu. Nous entrons dans une nouvelle famille—une nouvelle vie ! Lorsque les ministres de Dieu conseillent quelqu’un en vue du baptême, nous l’expliquons clairement. Chaque personne doit réaliser dans quoi elle s’engage. Dieu ne veut pas qu’on suive si l’on ne peut pas tenir cet engagement ! Cet engagement doit être aussi profond que celui de Ruth !

Est-ce là le genre d’engagement que nous avons envers le mariage ? Eh bien, il devrait l’être—même pour le mariage physique ! Lorsque vous vous mariez physiquement, vous devriez avoir un véritable engagement envers ce mariage, un engagement semblable à celui-ci—sauf que ceci est bien plus grand.

Ruth insista beaucoup sur ce point : « Je sais que c’est le peuple de Dieu, et je ne te quitterai pas avant d’être morte ». Avons-nous ce genre d’engagement ? Avez-vous un dévouement si absolu envers Dieu que vous diriez : « Je ne quitterai pas cette Église, cette Église de Philadelphie de Dieu, et le peuple de Dieu—à moins que je ne meure ! » Cela nous sépare des Laodicéens. Tout comme Ruth, nous disons figurativement : Nos os seront avec cette Église pour toujours. C’est ce que Ruth disait ! Pas même la mort ne me séparera de toi, la véritable Église de Dieu ! En d’autres termes : Même si quelqu’un prenait une épée et s’apprêtait à me couper la tête, je n’abjurerais toujours pas ! Ruth était prête à mourir pour la vérité de Dieu. Elle fit savoir que même la menace de la mort ne l’arrêterait pas.

Anciennement, Israël n’eut jamais cet engagement, même par la lettre de la loi. Aujourd’hui, la majorité du peuple de Dieu n’a pas cet engagement envers Dieu. Les Laodicéens sont « riches [et se sont enrichis] », ils vivent à une époque de grande prospérité, et certains d’entre eux ont abandonné Dieu et ce mariage pour des choses si futiles que c’en est gênant !

Le Christ dit que vous devrez peut-être renoncer à votre famille dans ce monde, mais qu’Il vous donnera cent fois plus dans l’Église de Dieu. Vous devrez peut-être même renoncer à votre propre vie—mais voyez : vous allez épouser Jésus-Christ et vous asseoir sur le trône de David pendant toute l’éternité ! En vaut-il la peine de mourir pour cela ? Bien sûr que oui ! Mais vous devez assurément avoir une compréhension plus profonde que celle des Laodicéens.

Voyez Genèse 12 : 1 : « L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie [de ta parenté (selon la King James)], et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » Remarquez l’ordre ici. Dieu attendait de Abram qu’il quitte son pays—ce qui est difficile. Il voulait aussi qu’il quitte sa parenté—ses proches. Enfin, Dieu lui demanda de quitter « la maison de son père »—c’est la chose la plus difficile de toutes, quitter sa famille immédiate. L’engagement que l’on nous demande de prendre est global.

Et, comme l’a dit Ruth, l’engagement implique tout aussi bien la mort. Ces gens avaient un lien très fort avec la maison de leur père, leurs ancêtres. Abraham, Isaac et leurs épouses furent tous enterrés dans la même grotte. Jacob exprima à ses enfants qu’il ne voulait pas être enterré en Égypte—il voulait être dans la même grotte que ses pères (Genèse 47 : 29-31). Ces personnes étaient attachées à leur famille. Lorsque la Bible parle de dormir avec leurs pères, c’est au sens propre ! Leurs os et leur poussière se mélangeaient dans la même tombe. C’était très important pour eux.

Mais cela va plus loin. Ruth annonça à Naomi : Je ne vais pas simplement embrasser ton Dieu, parce que je pourrais m’en détourner comme Orpa. Mais je te le dis, je veux que mes os soient enterrés là où sont les tiens. Je suis totalement avec toi, et même la mort ne nous séparera pas !

C’est le genre d’engagement que Dieu attend de nous !

Si nous voulons épouser le Christ, quelle difficulté y a-t-il à mourir pour Lui ? Nous devons être prêts à le faire—à dire, en effet : Dieu, quand je mourrai, je veux que mes os soient enterrés avec l’Église qui te suit et te fait confiance. C’est là que je serai quand je mourrai ! Il ne s’agit pas d’un engagement partiel—mais d’un engagement total. C’est refuser de laisser passer la chance d’épouser le Christ, quoi qu’il arrive.

Si nous n’avons pas cette attitude, nous n’y arriverons pas ! Même les Laodicéens qui seront dans la Tribulation devront se tenir debout et dire : Si vous voulez me tuer, tuez-moi ! Je mourrai pour Dieu ! (Apocalypse 12 : 11). Et ils auront leurs ossements enterrés avec Dieu dans ce sens.

C’est ce que Dieu veut que nous glanions du livre de Ruth : voir l’engagement dont nous avons besoin si nous voulons épouser Jésus-Christ. Même en affrontant la mort, vous ne vous éloignerez pas de Dieu et de Son mode de vie. Il faut beaucoup d’étude et beaucoup de compréhension pour avoir ce niveau d’engagement.

Quel beau message, et quelle vision inspirante ! Cela en vaut la peine ! Après tout, qui sommes-nous pour épouser Jésus-Christ, et recevoir un tel honneur pour toute l’éternité ? Nous sommes les faibles et les petits de la Terre, et pourtant Dieu nous offre cette gloire magnifique. Étant donné l’ampleur de notre appel, Dieu ne mérite-t-Il pas le plus grand engagement de notre part ? Luc 9 : 62 dit que si nous mettons la main à la charrue pour ensuite regarder en arrière, nous ne sommes pas dignes de cette récompense ! Si nous nous interrogeons, si nous hésitons ou si nous raisonnons : Peut-être EST-il mieux de revenir en arrière, alors nous ne sommes pas faits pour le Royaume ! Ce sont des mots forts. Nous devons être, totalement, absolument, engagés.

Deux : Ruth était une travailleuse acharnée,  physiquement et spirituellement

Ruth accompagna Naomi jusqu’en Israël. « Naomi avait un parent de son mari. C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Élimélec, et qui se nommait Boaz. Ruth la Moabite dit à Naomi : Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce. Elle lui répondit : Va, ma fille » (Ruth 2 : 1-2).

Afin de subvenir aux besoins de sa belle-mère, Ruth s’humilia pour glaner avec les pauvres. Elle alla dans le champ et travailla. Le glanage du maïs, de l’orge ou du blé est un travail difficile, et Ruth le fit consciencieusement.

L’exemple de Ruth est vraiment merveilleux à voir. Elle eut la foi d’aller glaner et de faire tout ce qui devait être fait, et, simplement, faire confiance à Dieu pour prendre soin d’elles. Elle travailla, et travailla dur—puis elle attendit que Dieu la bénisse comme Il l’avait dit. Et comme elle fut bénie !

Dieu conduisit Ruth dans le champ de Boaz, un membre respecté et prospère d’une famille royale juive, un prince noble. Boaz remarqua cette jeune femme qui travaillait assidûment. « Alors Boaz dit à son serviteur qui était responsable des moissonneurs : “À qui appartient cette jeune femme ?” Et le serviteur qui était responsable des moissonneurs répondit : “C’est la jeune femme moabite qui est revenue avec Naomi du pays de Moab”. Elle a dit : “Je vous le demande, laissez-moi glaner et ramasser parmi les gerbes après les moissonneurs”. Elle est donc venue, et a continué depuis tôt le matin jusqu’à maintenant sans se reposer même un instant » (Ruth 2 : 5-7 ; traduction selon la Revised Standard Version). Ruth est un exemple phénoménal !

Il s’agit d’un tournant décisif. Ici, Ruth commence à interagir avec Boaz. Le symbolisme change à ce moment de l’histoire : Ruth commence à devenir le type de la véritable Église, car nous avons dû quitter l’église dans laquelle nous étions, et suivre Jésus-Christ en commençant une nouvelle Œuvre.

Le numéro de mai 1981 de la revue Good News [La bonne nouvelle] soulignait ce point : « Le travail de Ruth comme glaneuse dans les champs de Boaz, son futur mari, est plein de sens pour nous. Que fait un glaneur ? Le glaneur ne sème pas la graine et ne prend pas soin de la récolte lorsqu’elle arrive à maturité. Ces deux tâches incombent à l’agriculteur qui possède le champ. Ainsi, un glaneur est, par définition, quelqu’un qui est autorisé à partager, et à bénéficier de, l’entreprise d’un autre. Quelle merveilleuse analogie ! » Nous travaillons dans le champ du Christ, et Il nous a permis de glaner Sa précieuse vérité. Si nous en profitons comme Il le souhaite, nous passerons directement à notre mariage avec Jésus-Christ ! C’est tout ce qu’il faut vraiment chercher à obtenir !

Combien glanez-vous dans le champ abondant du Christ ? Le peuple de Dieu n’a jamais eu autant de vérité qu’aujourd’hui. À quel point êtes-vous reconnaissant d’être dans le champ du Christ en train de glaner cette merveilleuse vérité et de récolter des récompenses spirituelles ? Nous ferions mieux de glaner autant que nous le pouvons !

Trois : Ruth faisait preuve d’une grande humilité  devant Dieu en se prosternant contre terre

Boaz demanda à Ruth de rester dans son champ et lui promit qu’elle serait protégée, bien traitée et qu’on s’occuperait d’elle. Remarquez la réaction de Ruth : « Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit : Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère ? » (Ruth 2 : 10). Face à la bénédiction de Boaz, un type de Jésus-Christ, elle se prosterna contre terre, en signe d’humilité.

Boaz fut vraiment impressionné par l’humilité vertueuse de Ruth ! Encore une fois, « Ruth » signifie satisfaire, et nous devons apprendre à satisfaire Dieu. Comment y parvenir ?

La racine du mot Ruth est rafof, qui signifie trembler. Ruth satisfit Dieu parce qu’elle frémissait, ou tremblait, à Sa Parole. C’est ce que Dieu essaie de faire faire à Son Église, la future épouse de Jésus-Christ. Ésaïe 66 : 2 dit que Dieu regarde l’homme qui a un esprit abattu et qui craint Sa Parole. Lorsque vous lisez la Parole de Dieu, craignez-vous vraiment comme c’était le cas pour Ruth ?

« Boaz lui répondit : On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant » (Ruth 2 : 11). On ne peut pas passer à côté de la vertu dont Ruth faisait preuve. Ruth ne cherchait pas à se faire remarquer de manière moralisatrice. Elle faisait cependant preuve d’un caractère extraordinaire, d’une loyauté hors du commun et d’un altruisme admirable, en consacrant sa vie à prendre soin de sa belle-mère. Elle avait quitté son père, sa mère et son pays natal pour le faire. Les gens savaient exactement ce qu’elle faisait, et ils étaient très impressionnés. Ils savaient qu’elle obéissait à Dieu, et ils parlèrent d’elle à Boaz dans les moindres détails. Il la connaissait parfaitement.

Lorsque nous vivons vertueusement, Dieu en est pleinement conscient—et beaucoup d’autres personnes le sont aussi. Si quelqu’un fait du bon travail, sert l’Église et l’Œuvre, avance et agit, il ne peut pas le cacher. Les bonnes œuvres sont là où les gens peuvent les voir. Non pas que vous essayiez de faire en sorte que les gens voient vos œuvres, mais ils vont les voir dans de nombreux cas. C’est ce qui se passa avec Ruth. Elle est notre exemple.

« Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier ! » (verset 12). Une récompense entière ! Combien de récompenses supplémentaires pourrions-nous recevoir ? Boaz savait que Ruth recevrait une pleine récompense parce qu’elle se donnait à 100 % dans tout ce qu’elle faisait ! Ce que cette femme fit est extraordinaire, et c’est bien sûr pour cela que son exemple est canonisé dans la Bible.

Ruth s’engagea non pas envers Boaz, mais envers le Dieu vivant !

N’oubliez pas que cette histoire est enregistrée spécifiquement pour nous. Combien Dieu nous bénit si nous nous prosternons contre terre en toute humilité ! Il est extrêmement difficile d’être le genre de personne qui fera tout ce que Dieu veut que nous fassions et qui s’humiliera de quelque manière que ce soit pour Lui obéir ! Mais Ruth le fit et nous montra l’exemple.

Les versets suivants montrent que les bénédictions de Boaz allaient bien au-delà de ce que le glaneur moyen trouverait dans un champ déjà moissonné. Il lui permit de manger à sa propre table et donna des instructions à ses ouvriers pour que Ruth reçoive des provisions supplémentaires (versets 14-16). Lorsque vous mettez tout votre cœur à glaner tous les angles, Dieu vous donnera bientôt des bénédictions abondantes provenant de tout le champ !

Cet homme généreux, attentionné et pieux était un type de Jésus-Christ. C’est ainsi qu’Il prend soin de nous et nous bénit. Nous avons tous des épreuves et des tests, mais quelles bénédictions Dieu met à notre disposition lorsque nous faisons un pas dans la foi et que nous nous engageons envers Lui ! Lorsque nous avons l’attitude de Ruth, sa loyauté, son éthique de travail et son humilité, Dieu nous bénit ! Si vous pensez avoir besoin de plus de bénédictions, l’exemple de Ruth vous montre comment les recevoir ! Par-dessus tout, Dieu vous donnera de merveilleuses bénédictions spirituelles en vue de l’édification du caractère même de Dieu.

La plus grande bénédiction de toutes, c’est ce qui arrivera lorsque le jour que la Pentecôte sera accompli ! Il n’y aura qu’une seule Épouse qui servira sur le trône de David avec le Christ, pour toujours ! C’est une récompense entière ! Dieu expose une récompense à ceux qui ont une attitude semblable à celle de Ruth, aujourd’hui, une récompense si entière qu’elle ne sera jamais offerte à personne d’autre, jamais ! Elle est sans équivalent dans la Bible ! Mais pouvons-nous la comprendre ? C’est un véritable défi pour le peuple de Dieu que de saisir ce que Dieu nous offre—mais nous le pouvons si nous laissons le Saint-Esprit nous diriger et nous guider. Dieu fait tout ce qu’Il peut pour nous inspirer à mener notre vie comme Ruth !

Lorsque Ruth revint à la maison, Naomi fut impressionnée par la générosité dont sa belle-fille avait bénéficié. En apprenant que c’était Boaz qui avait été si généreux avec elle, elle comprit que Dieu avait conduit Ruth vers un parent. Peu après, elle donna à Ruth des instructions pour faire connaître à Boaz sa volonté de l’épouser (Ruth 3 : 1-4).

Ces instructions ont sûrement semblé inhabituelles à Ruth. Mais sa réponse fut remarquable : « Je ferai tout ce que tu as dit » (verset 5).

Était-ce une femme obéissante ? Tout ce que tu me dis de faire, je le ferai—chaque petit morceau ! Naomi lui demanda de faire quelque chose d’assez audacieux. Si Boaz avait été comme beaucoup de mauvais hommes dans le monde, il aurait vraiment pu profiter d’elle. Mais Naomi savait qu’il ne le ferait pas. Et Ruth lui faisait confiance et savait qu’elle lui disait la vérité. C’était une femme merveilleuse qui fit simplement ce que Naomi lui avait dit de faire. Elle savait que Naomi avait donné toute sa famille à la mort et qu’elle était toujours fidèle à Dieu, et Ruth se sentit très en sécurité en écoutant Naomi pour pouvoir suivre Dieu.

C’est une image de la véritable Église ayant une telle attitude d’obéissance ! Tout ce que tu me dis de faire, je le ferai ! Tant que je suivrai le Christ à travers les hommes qui le suivent, je le ferai ! Nous devons suivre l’Église de Dieu très attentivement et de près. Quand il y a des dirigeants qui vous conduisent à Dieu, suivez-les. Soyez disposé à suivre. Les véritables ministres de Dieu essaient de vous aider.

Remarquez ce que l’apôtre Paul a écrit dans 2 Corinthiens 11 : 1-2 : « Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous, me supportez ! Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». Tel est le but du véritable ministre : vous amener au point où vous êtes une vierge pure, prête à épouser le Christ ; vous aider à adopter l’attitude tout ce que tu me dis de faire, je le ferai. En fait, Dieu inspire une jalousie à Ses ministres, comme un homme est jaloux de sa femme. Le peuple de Dieu devrait répondre en suivant de tels hommes.

Ruth n’a pas seulement dit qu’elle suivrait ses instructions. Remarquez qu’« [e]lle descendit à l’aire, et fit tout ce qu’avait ordonné sa belle-mère » (Ruth 3 : 6).

Quatre : Vous devez montrer à Dieu  que vous voulez épouser le Christ

« Boaz mangea et but, et son cœur était joyeux. Il alla se coucher à l’extrémité d’un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha. Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur ; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds. Il dit : Qui es-tu ? Elle répondit : Je suis Ruth, ta servante ; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat » (Ruth 3 : 7-9).

Pensez à l’attitude de Ruth ici. Elle était profondément serviable et humble, gracieuse et reconnaissante pour les bénédictions de Dieu. Elle appréciait ce que Dieu lui offrait, et elle alla chercher ce mariage ! Ruth montra à Boaz qu’elle voulait une telle relation. Elle dut vraiment aller après Boaz. Elle dut aller vers lui et se mettre à ses pieds.

Réalisez les parallèles spirituels. Cela ne s’applique pas à un individu ; Ruth représente un corps collectif entier.

Ruth dut vraiment montrer à Boaz qu’elle voulait l’épouser ! Jésus-Christ veut la même chose de nous. Il dit : Je veux que vous me montriez à quel point vous voulez m’épouser ! Prouvez-le-moi ! De la façon dont le monde le voit, nous allons devoir faire des choses étranges afin de devenir l’Épouse de Jésus-Christ.

Quelle leçon importante Ruth nous enseigne ! Dieu nous dit ici que nous devons vraiment, vraiment vouloir ce mariage ! Il veut que nous lui montrions que nous le voulons. Dieu veut voir à quel point nous le voulons et lui attachons une grande valeur ! Il veut savoir à quel point nous en sommes reconnaissants ! Il veut que nous Lui montrions notre foi dans notre vie spirituelle. Si nous ne le voulons pas, alors Il ne le veut pas non plus.

Lorsque vous vous engagez dans un mariage physique, s’il s’agit du bon type de mariage, vous le voulez vraiment. Vous vous languissez de ce mariage. Dieu dit : Qu’en est-il de mon mariage avec vous ? À quel point le désirez-vous ? Et à quel point êtes-vous disposé à m’épouser et à me rester fidèle ? Parce que c’est le genre d’épouse que je vais avoir, et aucune autre.

Faisons-nous vraiment savoir à Dieu ou au Christ à quel point nous l’aimons ? Il nous arrive à tous de ne pas être à la hauteur parfois. Mais Dieu dit : Je ne vais pas avoir une épouse qui ne veut pas vraiment le mariage ! S’ils sont tièdes, je vais les recracher de ma bouche !

Il est certain que le peuple fidèle de Dieu souhaite vraiment ce mariage. Mais nous devons le comprendre plus profondément tout le temps, pour nous assurer que nous avons ce genre de dévouement—sinon comment Dieu peut-Il nous utiliser pour enseigner le monde ? Voyez ce que notre Mari a fait pour nous ! Et maintenant, Il veut savoir ce que nous allons faire pour Lui. Vous devez y engager votre vie.

Il y a des moments où nous devons être audacieux sur certaines choses ; c’est ce que Dieu veut chez Son épouse. Il veut qu’elle soit audacieuse quand c’est légal, licite et juste, et parfois peut-être audacieuse d’une manière qui serait plutôt choquante pour d’autres personnes. Je suis sûr que Boaz était plutôt choqué par ce qui se passait. Mais Ruth était une femme qui s’affirmait dans le bon sens du terme.

Ruth comprit ce que Dieu allait lui donner dans ce mariage. Cela fait la différence dans notre vie. Nous devons faire entrer cette vérité profonde dans notre esprit pour la comprendre ! Cela demande beaucoup de réflexion.

Cinq : Vous devez édifier la maison d’Israël,  spirituellement

Boaz racheta Ruth à un autre parent, plus proche, et put en faire sa femme. Il dit : « Je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon [son défunt mari] […] » (Ruth 4 : 10). Boaz l’a achetée ! Le peuple de Dieu aujourd’hui a été acheté et payé avec le prix le plus élevé possible—le sacrifice sanglant de Jésus-Christ (1 Corinthiens 6 : 20). Notre vie ne nous appartient pas ! Vous ne vous appartenez pas à vous-même. Vous appartenez à Dieu !

« Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent : Nous en sommes témoins ! Que l’Éternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d’Israël […] » (Ruth 4 : 11).

Ruth était une grande femme, et les gens tout autour le savaient et étaient émerveillés. Ils reconnaissaient quelle grande femme elle était, et ils s’appuyèrent sur ce fait. Ils dirent : Elle peut construire Israël comme Rachel et Léa !

Il y a quelque chose que Dieu veut nous apprendre ici quant à l’édification. Nous sommes des bâtisseurs ! N’oubliez pas que ce livre est spécifiquement destiné à l’Église de Philadelphie de Dieu.

Lorsque vous lisez l’histoire de Rachel et Léa, vous voyez que Dieu s’adresse spécifiquement à nous aujourd’hui. Que firent ces deux femmes ? Pourquoi Dieu parle-t-Il de Rachel et de Léa dans ce contexte ? Il s’agit d’un message codé, et Dieu l’a décodé.

Pensez d’abord à Rachel. Dans Genèse 30 :  22-24, nous lisons comment Rachel enfanta Joseph. Joseph était le père de Manassé et d’Éphraïm. Genèse 48 rapporte comment Jacob adopta Manassé et Éphraïm, d’une manière différente de ses autres petits-fils : « [Q]ue l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants ! Qu’ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays ! » (verset 16). Les nations qui descendirent de ces deux-là devinrent l’Israël prophétique du temps de la fin, qui reçut les promesses du droit d’aînesse. Ces deux nations sont la Grande-Bretagne (Éphraïm) et les États-Unis (Manassé) !

Il y a une raison pour laquelle Dieu a introduit ce sujet dans le livre de Ruth. Où Dieu a-t-Il installé le siège de Son Œuvre du temps de la fin—la seule Œuvre sur Terre qui diffuse le message d’avertissement et d’espoir de Dieu pour l’Israël du temps de la fin et pour le monde ? En Amérique, l’une des nations du droit d’aînesse où Dieu a donné toutes ces bénédictions—la nation qui a le plus de pouvoir depuis qu’Éphraïm (qui était à un moment donné plus grand que Manassé) a disparu de la scène.

Cette Œuvre tente de sauver autant de vies que possible en avertissant les gens du châtiment à venir. Nous orientons les gens vers le Dieu d’Israël, et leur enseignons la loi de Dieu qui leur permettra de construire leur vie de la bonne manière. Nous édifions les membres fidèles de l’Église de Dieu en leur enseignant comment édifier leur relation avec Dieu, comment édifier des familles fortes, et comment édifier des congrégations stables. Cette Œuvre de Dieu a pour but d’édifier la maison d’Israël, physiquement et spirituellement ! Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour édifier cette Œuvre !

Même si les nations d’Israël rejettent ce message, il constituera toujours un témoignage fort contre elles.

Ruth 4 : 11 mentionne également Léa. En quoi cela a-t-il une signification prophétique ?

Léa donna naissance à Lévi, qui devint le père des lévites. Dans une prophétie cruciale du temps de la fin (Malachie 2 : 4-7), Dieu utilise le nom de Lévi pour désigner un homme qui était le père spirituel du ministère de l’Église universelle de Dieu—tout comme Lévi était le père physique des lévites.

Ce rôle prophétique lévitique a été rempli par Herbert W. Armstrong. Dieu a utilisé M. Armstrong pour construire Son ministère. M. Armstrong a été conduit par Dieu à développer un système qui éduquait et préparait les ministres que Dieu choisissait. Il était un père spirituel pour eux—il a soit ordonné les ministres, soit approuvé leurs ordinations. Il a donné l’exemple pour moi et beaucoup d’autres, aujourd’hui.

Cette prophétie le loue pour sa crainte pieuse. M. Armstrong a tremblé devant la Parole de Dieu ! Dieu dit que la loi de la vérité était dans sa bouche, et qu’il a détourné du mal beaucoup d’hommes ! (verset 6). Dieu lui a révélé Sa loi, et Il a établi la loi à travers cet homme.

Nous devrions chercher la loi à sa bouche ! (verset 7). Il enseignait la loi, et les ministres pouvaient aller à sa bouche et recevoir la loi et l’enseignement de Dieu. Ils pouvaient vraiment obtenir la vérité de lui. Il ne se retenait pas. Allez à sa bouche ! Lisez son autobiographie et apprenez-en plus sur sa vie. Voyez comment Dieu l’a utilisé. Il est un autre exemple comme celui de Ruth, mais en plus grand !

Dieu appelle cet homme Son messager, afin qu’il donne la loi et nous enseigne le gouvernement de Dieu. Cela est plus important aujourd’hui, comme jamais auparavant, parce que ce Lévi nous a aussi donné la nouvelle pierre du destin ! Cette pierre est un type du trône de David et de Jésus-Christ Lui-même ! Pour avoir un trône de David couronné de succès, il y a besoin d’un roi qui appliquera la loi de Dieu et administrera le gouvernement de Dieu. Maintenant, on a le trône et la loi ensemble, et c’est ce qui fait que tout fonctionne ! N’oubliez pas qu’il doit y avoir un « Dieu du roi » ! (Vous pouvez en lire plus à ce sujet dans mon livre Le nouveau trône de David.)

M. Armstrong était le messager de Dieu, et dans un sens, il nous a apporté le nouveau trône. Le peuple fidèle de Dieu aujourd’hui doit faire tout ce qu’il peut pour promouvoir ce que Dieu a fait à travers cet homme. Nous imprimons l’autobiographie de M. Armstrong et la distribuons gratuitement. Nous imprimons et distribuons librement Les Anglo-Saxons selon la prophétie, Le mystère des siècles et beaucoup de ses autres ouvrages. Combien précieuse est la connaissance que Dieu nous a donnée à travers M. Armstrong ! Nous avons tant à glaner, tant à absorber, et c’est si merveilleux ! Et plus nous apprenons, plus nous sommes inspirés, émus et remués ! Ce sont des bénédictions que Dieu nous a données, et nous voulons glaner tout ce que nous pouvons et le partager avec tous ceux qui le désirent.

Cependant, les Laodicéens font de la loi une occasion de chutes pour les gens (verset 8). Ils n’enseignent pas la loi de Dieu ; ils ont leurs propres idées. Quand on voit à quel point ce monde est malade et tous les événements terrifiants qui se déroulent sous nos yeux, comment les Laodicéens peuvent-ils encore faire confiance à leur propre nature humaine, méchante, mauvaise et instable ?

Nous avons un travail à faire en Israël. Nous devons construire la maison spirituelle d’Israël—l’Église de Dieu et l’Œuvre de Dieu—de toutes les manières possibles. C’est pour cela que nous sommes là. La Bible est un livre sur Israël et sur le plan de Dieu pour utiliser Israël afin d’apporter le salut au monde entier ! Quel magnifique message, quelle merveilleuse vérité, nous avons l’occasion de transmettre !

Nous devons édifier la maison d’Israël. L’Église ne sera pas grande si nous n’utilisons pas la puissance de l’Esprit de Dieu, si nous ne respectons pas la loi de Dieu et si nous ne glanons pas dans les champs que le Christ nous a donnés. Si nous faisons tout ce que nous pouvons pour construire cette Église, les gens ne peuvent que le voir. Si vous faites tout ce que vous pouvez pour construire l’Israël spirituel, cela se verra. Bien sûr, cela aide aussi l’Israël physique, ou les nations d’Israël du temps de la fin.

Six : Nous devons faire connaître  la promesse du sceptre et la loi

Léa donna également naissance à Juda. Il fut le père des Juifs, qui reçurent la promesse du sceptre (cela est également expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie).

Genèse 49 : 1 dit : « Jacob appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps [dans les derniers jours, selon la version King James] ». Ici, dans le premier livre de la Bible, Jacob a fait des prophéties du temps de la fin sur les descendants de ses fils.

Le verset 9 déclare : « Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne : qui le fera lever ? » Eh bien, quelqu’un doit le lever. « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain [le législateur, selon la version King James] d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo […] » (verset 10).

Le Christ est le descendant de Juda et de David, qui viendra prendre le sceptre et régner sur ce trône. La promesse du sceptre est finalement accomplie en Jésus-Christ Lui-même—la royauté ultime !

Mais il y a encore une autre façon dont le livre de Ruth est spécifiquement prophétique pour l’ÉPD aujourd’hui : la mention de la mère de Juda, Léa (Ruth 4 : 11), nous indique le changement dans la lignée des rois depuis David jusqu’au Royaume-Uni d’aujourd’hui—jusqu’au trône déplacé vers la propre Église de Dieu aujourd’hui. Nous avons le trône pendant cette dernière étape juste avant le retour de Jésus-Christ sur Terre. Dieu veut que le trône soit spirituellement plus pur que ce qu’il a été, car après tout, le Christ arrive ! Pouvez-vous imaginer qu’Il prenne le trône auprès de gens à l’esprit charnel qui ne savent même pas de quoi il s’agit et qui ne savent rien de Lui ? Il doit avoir des gens, là, qui comprennent le nouveau trône et la nouvelle pierre, afin qu’ils puissent facilement s’identifier à Lui lorsqu’ils commenceront à régner. Les saints qui seront là lorsque Jésus-Christ reviendra ont la nouvelle pierre et le nouveau trône. Nous avons la merveilleuse loi que M. Armstrong a enseignée, et le gouvernement pour s’assurer que cette loi est enseignée correctement.

Réalisez ceci : nous allons avoir beaucoup de choses à enseigner, même aux prophètes et aux apôtres ! Nous avons beaucoup de vérités que Dieu nous a données et qu’ils n’ont jamais entendues ! Avoir cette pierre et ce trône est une énorme responsabilité ! Dieu va commencer à convertir le monde entier—tous ceux qui ont vécu ! C’est ce que le sceptre représente réellement ! Quel plan merveilleux !

La référence à Rachel et Léa concerne en réalité la nouvelle pierre et le nouveau trône. Tout cela est un message codé, et il nous est spécifiquement destiné aujourd’hui. L’Église va épouser le Christ, et nous l’aiderons à enseigner la loi. Tout cela mène directement à notre mariage avec le Messie ! Quel voyage merveilleux et passionnant cela doit être pour quiconque voit vraiment ce qui se passe !

La promesse du droit d’aînesse ne nous offre pas le salut. Mais la promesse du sceptre le fait ! Dieu fit à Abraham une promesse concernant la race (selon laquelle ses descendants deviendraient physiquement de grandes nations) et une promesse concernant la grâce (selon laquelle tous les êtres humains seraient bénis par l’un de ses descendants, Jésus-Christ). Mais bientôt, la promesse de la grâce sera accomplie pour le monde entier ! Elle va sauver la majeure partie de l’humanité ! Comment ? Par le sceptre et la loi enseignés par Jésus-Christ à partir du trône de David. Nous ne devons pas reculer devant la loi de Dieu, qui nous apportera une liberté et une paix réelles : il s’agit de la loi de l’amour, de la joie, du bonheur et de l’épanouissement !

Ruth est un livre sur la royauté—une royauté plus grande que jamais. Cette royauté sera juste à côté de Jésus-Christ, régnant depuis le siège de Jérusalem pour toujours. C’est la royauté la plus majestueuse qu’il y aura pour les êtres humains !

« Boaz prit Ruth, qui devint sa femme, et il alla vers elle. L’Éternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils » (Ruth 4 : 13). Qui était ce fils ? « Elles l’appelèrent Obed. Ce fut le père d’Isaï, père de David » (verset 17). Il était le grand-père du roi David !

Le livre de Ruth se termine en soulignant ce point : « Salmon engendra Boaz ; Boaz engendra Obed ; Obed engendra Isaï ; et Isaï engendra David » (versets 21-22). Le mariage de Ruth prépara le terrain pour l’établissement de la maison de David et de tous les rois qui sont descendus de lui, avec comme point culminant le Roi des rois, le Messie, qui est sur le point de revenir !

Comprenez la signification, ici. Ce livre qui contient cette vision glorieuse du mariage du Christ et de l’Église se termine en ne se concentrant pas sur ce mariage, comme on pourrait s’y attendre. Il se concentre sur la lignée jusqu’à David. Pourquoi cela ? Les commentaires disent que c’est un mystère. C’est vrai : c’est un mystère—pour tous ceux qui sont en dehors de la seule et unique Église qui a la clé de la maison de David !

Lorsque vous avez cette clé, quelle que soit la partie de l’histoire que vous regardez, alors, vous voyez l’ensemble du tableau. Sans cette clé, il est impossible de reconnaître le bon contexte. Les gens lisent Ruth et ne voient qu’une petite tranche de l’histoire. Ils ne peuvent pas reconnaître où elle commence ni où elle s’achève. Mais à cette dernière ère de la véritable Église, Dieu a fourni cette merveilleuse clé qui ouvre une merveilleuse compréhension ! Nous voyons des détails que même M. Armstrong n’a pas été autorisé à voir. Nous voyons pourquoi Dieu voudrait nous donner cette clé, je pense, parce que nous voyons la fin du livre de Ruth. Cette clé ouvre tout ! (Ésaïe 22 : 22).

Le peuple de Dieu d’aujourd’hui va s’asseoir sur le trône avec Jésus-Christ et gouverner le monde avec Lui en tant qu’Épouse ! Dieu nous donne vraiment des occasions spéciales, tout comme Il le fit pour Ruth lorsqu’elle glanait dans les champs.

Vous ne pouvez pas déverrouiller la pleine signification du livre de Ruth sans la clé de la maison de David. C’est vraiment une clé royale et une merveilleuse occasion, car il s’agit de notre mariage avec Jésus-Christ ! C’est la clé de la maison de David, et, spirituellement, nous sommes de la maison de David ! C’est l’espoir du monde entier !

Sept : Nous sommes là  pour servir le monde

Obed signifie servir. Le Christ a dit aux disciples : « [Q]uiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave » (Matthieu 20 : 27). Nous sommes ici-bas pour servir le monde entier !

C’est ce que M. Armstrong essayait de faire voir aux Laodicéens ! Mais ils étaient trop égoïstes et trop imbus d’eux-mêmes pour voir ce que faisait Dieu. M. Armstrong a eu toute une bataille pour essayer de leur faire comprendre que nous ne sommes pas là juste pour que nous soyons sauvés. Nous sommes là pour être prêts à enseigner le monde, à servir le monde, et à donner notre vie pour le monde ! Oui, nous dirigerons les gens comme Dieu nous le demande, mais nous allons les servir parce que nous les aimons. C’est la famille de Dieu, et celui qui les servira le plus sera Dieu le Père.

Nous allons aider Dieu à enseigner le monde entier—et ensuite, à enseigner tous ceux qui ont déjà vécu—et ensuite, à aller dans l’univers et à construire encore et encore ! Nous construirons Israël et l’univers de la même façon dont Dieu nous gouverne avec Sa loi d’amour !

Voilà ce qu’est la Pentecôte : il s’agit de se donner soi-même, de donner au monde—et même de mourir pour le monde s’il le faut—de donner tout ce que l’on a à Dieu pour que cette Œuvre soit accomplie ! C’est ce que nous ferons pour toujours à partir du trône même de David en tant qu’Épouse de Jésus-Christ. Puis, après le Millénium et le Dernier grand jour, nous continuerons à servir dans l’univers pour toute l’éternité—pour toujours et à jamais !