Se préparer au Messie

Lire le chaptire précédent : L’histoire moderne de la ville sainte

Le retour de Jésus-Christ sur Jérusalem sera un renversement dans l’histoire de l’humanité. Dieu s’y prépare depuis le début. Ses prophètes l’ont annoncé depuis des millénaires.

Certaines de ces prophéties décrivent de façon précise un travail de préparation qui aurait lieu dans les jours précédant immédiatement la Seconde venue.

Par l’intermédiaire du prophète Malachie, le Christ déclare : « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi […] » (Malachie 3 : 1). Ce messager serait un être humain que Dieu utiliserait afin de paver la voie de Son retour de manière spécifique au temps de la fin.

Un peu plus loin, le Christ inspira Malachie à comparer ce « messager » à un type du temps de la fin du prophète Élie : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable » (Malachie 4 : 5).

En décrivant les événements qui précéderaient Sa Seconde venue, le Christ prophétisa que l’Évangile du Royaume de Dieu serait prêché pour servir de témoignage à toutes les nations (Matthieu 24 : 14). Compte tenu de la taille et de la population mondiale actuelle, une entreprise aussi monumentale nécessiterait une organisation considérable, aidant et amplifiant les efforts de ce « messager », l’Élie du temps de la fin.

Le rôle dont il est question dans ces prophéties fut accompli par Herbert W. Armstrong (demandez Un signe essentiel du temps de la fin pour en avoir la preuve). Il dirigea une Œuvre puissante qui répandit la vérité de Dieu à des millions de personnes sur la Terre. M. Armstrong prêcha l’Évangile et parraina des actions humanitaires dans des pays du monde entier.

Il dédia cependant sa plus grande affection à un minuscule pays au cœur du monde : Israël (le Juda biblique). Et de toutes les villes qu’il visita, Jérusalem était le « principal sujet de sa joie ».

En réalité, une grande partie du travail de préparation de cet Élie du temps de la fin gravitait autour de la ville dans laquelle Jésus-Christ reviendra.

Un épicentre des préparatifs

Entre 1967 et sa mort en 1986, M. Armstrong rencontra plus de 30 dirigeants israéliens, dont cinq Premiers ministres et quatre présidents. Il développa avec certains d’entre eux, telle que le maire de Jérusalem, Teddy Kollek, une amitié réciproque et affectueuse.

Au cours d’une période de quatre ans, M. Armstrong visita Jérusalem 50 fois. Il comprenait la vision stupéfiante entourant cette ville, et cette compréhension alimentait ses efforts. À travers le travail de cet homme, Dieu montrait où se concentrait Son attention : Ses pensées étaient sur Jérusalem. Il savait combien il était important que M. Armstrong ait cette vision et qu’il la partage avec les membres de l’Église, les auditeurs radio, les téléspectateurs et les abonnés de la Pure vérité.

En avril 1967, M. Armstrong signa un accord avec les Jordaniens pour diffuser le programme Le Monde à venir sur Radio Jérusalem. À cette époque, les Jordaniens contrôlaient toujours Jérusalem-Est. Dans une lettre aux co-ouvriers, M. Armstrong décrivit ce contrat comme étant « la plus grande de toutes les nouvelles palpitantes dans l’histoire de notre diffusion de l’évangile du Christ au monde »—et il rapporta que cela lui permettrait d’atteindre la future « capitale du monde » ! (17 avril 1967).

Cependant, la porte se referma. La guerre des Six Jours éclata, les Juifs prirent le contrôle de toute la ville, et M. Armstrong ne put y émettre.

Même si ce qu’il écrit dans cette lettre aux co-ouvriers ne s’est jamais produit, j’aime tout de même de temps à autre m’en rappeler et la relire. M. Armstrong ne fut à aucun autre moment plus impliqué dans une œuvre que pour celle-ci ! Il avait une vue d’ensemble exceptionnelle, y apportant toute l’histoire de l’Œuvre de Dieu. Il écrivit comment le message de l’Évangile du Christ n’avait pas été proclamé à Jérusalem depuis l’an 69 de notre ère. Il comprenait également que Dieu avait choisi Jérusalem comme capitale éternelle ! Il avait la perspective de Dieu sur le passé et l’avenir de cette ville.

Il cita ensuite Ésaïe 2 : 3 : « de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Éternel. » « Je me demande si vous vous rendez compte du rôle passionnant que le Dieu éternel vous a appelé à jouer, vous personnellement, dans l’accomplissement de cette formidable prophétie », écrivit-il. « Écoutez ! Car cela vous concerne, vous, individuellement ! » Quels mots puissants !

Quel amour et quelle excitation M. Armstrong avait pour Jérusalem—même pour la Jérusalem d’aujourd’hui. Il possédait une vision et une excitation contagieuses. Son amour pour cette ville et son peuple inspirait l’affection et l’admiration de ceux qu’il rencontrait. Voilà ce que l’amour de Dieu peut accomplir et l’impact que la vision de Jérusalem peut avoir.

M. Armstrong était un exemple pour nous. Le travail qu’il débuta doit encore être achevé, et l’Église de Dieu aujourd’hui le fera ! Mais nous n’y parviendrons pas vraiment si nous n’avons pas son esprit et son enthousiasme pour Jérusalem.

C’est lors de sa dernière visite dans cette ville avant sa mort que M. Armstrong conclut son plus grand travail. « Mon nouveau livre, Le Mystère des siècles, est maintenant entre les mains des imprimeurs », écrivit-il dans une lettre aux co-ouvriers. « J’ai terminé la toute dernière partie de son écriture à Jérusalem avant-hier » (16 mai 1985). Comme il est approprié qu’il ait terminé la rédaction de son magnum opus, qui explique toute la Bible, dans la ville de Dieu !

Bien que M. Armstrong n’ait jamais diffusé sur les ondes à Jérusalem, il participa tout de même à ce qu’il appela « les fouilles archéologiques les plus importantes de notre époque » à cet endroit. Il voyait cela comme l’un des travaux préparatoires au retour du Christ les plus importants. Et ce travail se poursuit encore aujourd’hui.

Un partenariat ‘pont de fer’

Après la victoire d’Israël lors de la guerre de 1967, l’Université hébraïque lança des fouilles archéologiques massives—l’une des plus importantes jamais entreprises à Jérusalem : une fouille du territoire nouvellement acquis près du Mur occidental dans la vieille ville.

Les doyens des professeurs de l’Ambassador College, fondé par M. Armstrong, s’intéressèrent immédiatement au projet. M. Armstrong visita les fouilles et fut vivement impressionné. Il fut par la suite invité à rencontrer le responsable des fouilles, l’archéologue Benjamin Mazar, et d’autres dirigeants israéliens dans une salle privée de la Knesset. M. Armstrong déclara que l’accueil qu’il avait reçu avait été si chaleureux qu’il l’avait trouvé « inspirant, étonnant et très inhabituel ».

Une relation de confiance mutuelle se développa rapidement entre les responsables des fouilles et l’équipe de M. Armstrong. Le professeur Mazar et le Dr Josef Aviram, doyen du Collège des sciences humaines de l’Université hébraïque, visitèrent les campus de l’Ambassador College en Californie et au Texas. Rapidement, alors que les archéologues avaient rejeté trois autres grandes universités américaines désireuses de participer à leur projet, ils proposèrent à l’Ambassador College une participation conjointe à parts égales. Le 1^er décembre 1968, M. Armstrong se rendit au palais présidentiel de Jérusalem, où il rencontra le président israélien et les responsables des fouilles. Le ministre du tourisme Moshe Kol proposa un partenariat « pont de fer » entre l’Université hébraïque et l’Ambassador College « qui ne pourra jamais être rompu ».

« Ce fut une réunion mémorable—peut-être historique—avec le président Zalman Shazar et nos amis israéliens », écrivit M. Armstrong. « À cette date, nous sommes officiellement entrés dans la participation conjointe avec l’Université hébraïque et la Société archéologique d’Israël » (Bonne nouvelle, février 1979 ; c’est moi qui souligne tout au long). C’était certainement historique—d’une manière que la plupart des gens ne peuvent même pas comprendre ! En réalité, au-delà de cela, c’était prophétique. Et quelle prophétie remplie d’espoir !

Le mois de mai suivant, en 1969—1900 ans après que l’Église de Jérusalem se soit enfuie à Pella—50 étudiants de l’Ambassador College se rendirent en Israël afin de travailler bénévolement sur les fouilles. Dans une lettre datée du 10 décembre 1968, M. Armstrong écrivit que les fouilles étaient importantes parce que « nous préparons le chemin pour la venue du Christ en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs—comme souverain mondial, pour établir le gouvernement de Dieu qui gouvernera toutes les nations—et pour sauver le monde entier ! » Il ajouta que les fouilles préparaient au Messie en ce qu’elles proclamaient l’Évangile du Royaume, préparaient un peuple et déblayaient la poussière et les décombres qui s’accumulèrent pendant des milliers d’années, à l’endroit même où le trône de David sera bientôt placé !

M. Armstrong percevait l’avenir de la glorieuse Jérusalem en tant que capitale de l’univers ! Il en parla même à ces dirigeants ! Quelle vision merveilleuse, inspirante et édifiante !

Les « grandes fouilles », comme elles en vinrent à être appelées, se poursuivirent pendant près de 10 ans, offrant à des centaines d’étudiants de l’Ambassador College (AC) l’occasion de toucher les vestiges de l’ancienne Jérusalem. En plus de fournir des étudiants travailleurs enthousiastes, AC prit également en charge la moitié du coût des fouilles de 1968 jusqu’à leur conclusion en 1978. Par la suite, M. Armstrong soutint les fouilles de la Cité de David dirigées par M. Yigal Shiloh.

Un deuxième objectif de ce partenariat « pont de fer » était de réunir les enfants de Jérusalem—juifs, arabes et autres—afin de leur apprendre le chemin de la paix. C’est ainsi que la Fondation culturelle internationale Ambassador soutint le Centre culturel international pour la jeunesse de Jérusalem (CCIJ)―un bâtiment situé au cœur de la ville et destiné à promouvoir l’amitié entre les jeunes juifs et arabes. M. Armstrong soutint entièrement le rêve de voir des enfants de toutes les nations et de toutes les ethnies vivre, jouer et grandir ensemble sur le chemin de la paix.

M. Kol pouvait voir le lien entre le travail de la vie de M. Armstrong et le centre pour la jeunesse. « En l’honneur de son dévouement continu aux programmes et aux objectifs du CCIJ », écrivit-il, « et pour son succès dans la construction de passerelles entre les dirigeants des nations dans l’objectif de promouvoir la paix dans le monde, le Conseil d’administration du CCIJ a décidé de nommer la place à l’entrée du bâtiment du CCIJ à Jérusalem la Place Herbert W. Armstrong. » Les visiteurs de la très chic rue Emek Rephaïm peuvent encore aujourd’hui admirer cette plaque de pierre au bord de la place.

Toujours en lien avec ce même rêve, la Fondation Ambassador aida ultérieurement à financer la construction du Liberty Bell Park, en particulier l’aire de jeux pour enfants à son entrée nord. Le nom de M. Armstrong fut ainsi apposé sur deux grands symboles d’espoir pour l’avenir des enfants de Jérusalem.

L’esprit de « l’Éternel a choisi Jérusalem » résidait dans ce travail ! « Le Dieu Tout-Puissant est soucieux de ce qu’il se passe à Jérusalem », M. Armstrong écrivit dans la Bonne nouvelle de février 1979. « Il a ouvert la porte de Jérusalem à Son apôtre. […] Dieu Tout-Puissant choisit Jérusalem comme Sa ville. Puis, à cause des péchés des nations Israël et Juda, Dieu détourna finalement Sa face de Jérusalem—mais ‘Il choisira encore Jérusalem’ (Zacharie 1 : 17 ; 2 : 12). »

Lorsque M. Armstrong décéda en janvier 1986, le professeur Mazar écrivit : « Au cours des années de notre association avec lui, nous avons tous développé la plus haute estime pour sa merveilleuse personnalité et ses qualités. Son profond dévouement aux idéaux de paix et de justice dans l’esprit des prophètes bibliques a été apprécié par ses amis en Israël. Son attachement à Israël et à Jérusalem s’est manifesté par un réel intérêt pour les fouilles archéologiques près du Mont du Temple et dans la Cité de David. Son nom restera toujours attaché à cette entreprise de la plus haute importance menée à Jérusalem. »

Voici votre Dieu !

Ésaïe prophétisa que les préparatifs du retour du Christ seraient centrés sur Jérusalem : « Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l'Éternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu » (Ésaïe 40 : 3). Jean Baptiste remplit ce rôle symbolique avant la Première venue du Christ (Jean 1 : 23)—mais l’accomplissement principal se produisit au temps de la fin en la personne de Herbert Armstrong. Et parmi ces préparations se trouve cette commission : « O toi qui annonces de bonnes nouvelles à Sion, monte sur la haute montagne ; O toi qui annonces de bonnes nouvelles à Jérusalem, élève ta voix avec force ; élève-la, ne crains pas ; Dis aux villes de Juda : ‘Voici votre Dieu !’ » (Ésaïe 40 : 9 ; Jewish Publication Society).

« Un message (Ésaïe 40 : 9-10) doit encore être apporté aux villes de Juda par un serviteur de Dieu », écrivit M. Armstrong. « Cela se produira peu importe la manière que Dieu choisit » (Pure vérité, octobre-novembre 1980). Il pensait que Dieu l’utiliserait, lui, pour accomplir cette prophétie, et il travailla diligemment à cette fin. Il savait qu’un serviteur de Dieu devait le faire en ce temps de la fin. Dieu le prophétisa !

Pourtant, bien que M. Armstrong ait eu un impact gigantesque à Jérusalem, il ne fut pas en mesure d’accomplir entièrement cette commission à Juda. Il est clair que le travail n’était pas terminé avant sa mort.

L’Église de Philadelphie de Dieu s’efforce scrupuleusement de continuer le travail que M. Armstrong commença. À travers cette petite mais puissante Œuvre soutenue par le grand Dieu, de bonnes nouvelles atteignent désormais Sion et Jérusalem, et les villes de Juda peuvent en ce moment même entendre le message provenant de Dieu qui dit « Voici votre Dieu ! »

Nous avons un bureau à Jérusalem depuis de nombreuses années maintenant. Nous publions un magazine bimensuel, Let the Stones Speak [Laissez parler les pierres], ainsi qu’un site Internet, armstronginstitute.org, avec des nouvelles et des articles sur l’archéologie destinés au peuple de Juda. Ce site a une audience croissante là-bas. Nous avons pénétré certaines parties de la région autour de Jérusalem avec notre programme de télévision, ce que M. Armstrong n’a jamais pu faire.

Nous suivons également les traces de M. Armstrong et continuons à faire des fouilles à Jérusalem. Même si ce partenariat « pont de fer » comprenait de nombreux projets différents, tout découlait du projet archéologique. Nous maintenons ce partenariat, et avons célébré son 50^e anniversaire en 2018 ! Depuis 2006, notre collège, Herbert W. Armstrong College, a envoyé plus de 57 fouilleurs à Jérusalem afin de travailler avec la petite-fille du professeur Benjamin Mazar, la Dre Eilat Mazar. Nous avons participé à chacune des fouilles de la Dre Mazar dans la Cité de David et de l’Ophel. Nos étudiants constituaient la plupart des travailleurs lors des dernières fouilles de la Dre Mazar en 2018, que nous avons également entièrement financées.

Au cours de cette période, la Dre Mazar a, selon moi, découvert certains des artefacts les plus étonnants et les plus importants jamais dévoilés. Elle a mis au jour des vestiges du palais du roi David (où se trouvait le trône de David), les quartiers royaux du roi Salomon, le mur du gouverneur Néhémie, les sceaux de deux princes de Judée mentionnés dans Jérémie 38, ainsi qu’un médaillon de menora en or et des pièces de monnaie en bronze. Plus récemment, elle a découvert les sceaux du roi Ézéchias et du prophète Ésaïe.

La majorité des grands archéologues terminent leur carrière sans avoir trouvé ne serait-ce qu’un pour cent de ce que le Dr Mazar a découvert ! Or nous avons eu l’occasion de participer à certaines de ses plus grandes découvertes. Considérez ce qu’elle a accompli en utilisant la Bible comme guide, et le message derrière son archéologie : vous verrez alors que Dieu l’a utilisée afin de préparer la Seconde venue de Jésus-Christ ! Ces artefacts contiennent un message du type « Voici votre Dieu » ! (Vous pouvez en apprendre davantage à ce sujet dans notre brochure gratuite Sceaux d’Ésaïe et du roi Ézéchias découverts— uniquement disponible en anglais—et dans notre article réimprimé « L’archéologie tonne : ‘Voici votre Dieu’ »). Nous déblayons les décombres de l’endroit même où Jésus-Christ reviendra et établira Son gouvernement éternel !

Ésaïe 40 : 9 est en train d’être accompli en ce moment-même ! Cette prophétie montre que le retour du Christ est imminent. Déjà, nous annonçons Dieu aux villes de Juda. C’est un message exceptionnel : présenter le nouveau Roi qui régnera sur Jérusalem pendant 1000 ans et bien au-delà ! On ne présente pas quelqu’un s’il n’est pas sur le point d’apparaître !

Quelle bénédiction de faire partie de cette Œuvre et de ces prophéties ! Pourquoi envoyons-nous des étudiants à Jérusalem afin de creuser la terre ? Parce que l’Éternel a choisi Jérusalem ! C’est le seul espoir pour Jérusalem—et pour toute l’humanité ! Ésaïe ne se contente pas de parler de « bonnes nouvelles ». Il dit : « Voici votre Dieu ! » Vous pouvez mettre un point d’exclamation après cela, peut-être deux, trois, et même quatre !

Dieu est attristé par les tragédies qui frappent Jérusalem aujourd’hui, mais Il a choisi Jérusalem ! Il va accomplir toutes les grandes prophéties et promesses qu’Il a faites.

Dieu amène clairement Son peuple à se concentrer sur Jérusalem. Ces fouilles nous aident à garder notre esprit à cet endroit. Les projets que nous entreprenons à Jérusalem sont directement liés aux plans passionnants que Dieu a pour l’avenir de cette ville.

Il s’agit d’une compréhension spectaculaire, et lorsque nous la comprenons comme il se doit, nous devenons alors encore plus enthousiasmés par nos projets dans cette ville. Si nous parvenons à saisir cette vision avant le retour du Christ, alors nous recevrons une magnifique récompense. « Voici, le Seigneur, l'Éternel vient avec puissance, et de son bras il commande ; voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent » (verset 10). Dieu a une récompense époustouflante pour vous si vous faites Son Œuvre.

Comment les Laodicéens devinrent les victimes de Satan

Après la mort de M. Armstrong, une tragédie s’abattit sur l’Église de Dieu. Ceux qui prirent la relève après lui abandonnèrent son œuvre à Jérusalem. Ils abandonnèrent les vérités qu’il enseigna et le message de l’Évangile qu’il proclama. Ils mirent fin à son travail humanitaire et détruisirent tout ce qu’il avait construit.

L’Église de Dieu entrait en fait dans ce qui est appelé dans Apocalypse 3 : 14-22 l’ère « laodicéene ». C’est une ère caractérisée par la tiédeur, l’aveuglement, la pauvreté et la nudité spirituels. Au moins 95 pour cent du peuple de Dieu—des individus qui étaient destinés à faire partie de Sa Famille—Lui tournèrent le dos.

Cette tragédie fut prophétisée par le prophète Zacharie. Ici, le dirigeant qui remplaça M. Armstrong est symboliquement appelé « Josué ». « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser » (Zacharie 3 : 1). C’est une image abjecte de Satan prenant le contrôle de cet homme !

Et ce Josué malhonnête représente toute l’ère laodicéenne de l’Église de Dieu. (Je l’explique en détail dans mon livre gratuit Le message de Malachie à l’Église de Dieu aujourd’hui). L’ère entière a été capturée par Satan—ce qui inclut 95 pour cent du propre peuple de Dieu.

Maintenant, regardez comment Dieu aborde ce désastre : « L'Éternel dit à Satan : Que l'Éternel te réprime, Satan ! que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? » (verset 2). La plupart des Laodicéens seront plongés dans la Grande Tribulation, où 50 pour cent d’entre eux se repentiront et seront arrachés du feu. Les 50 pour cent restants mourront pour toujours dans l’étang de feu.

Toutefois remarquez : dans le contexte de ce type de Josué du temps de la fin, qui ne respecte pas la loi et qui est asservi à Satan, Dieu parle de choisir Jérusalem. Pourquoi ferait-Il cela ?

Cette étonnante écriture révèle comment ce mauvais Josué et les Laodicéens sont devenus captifs de Satan. Cela dévoile également comment nous pouvons éviter de tomber dans le même piège.

Ici, Dieu identifie la raison pour laquelle Satan a pu emmener les Laodicéens en captivité spirituelle ! Qu’est-ce qui a bien pu pousser un groupe de personnes qui avaient tout, à tout abandonner pour rien ? Ils ont perdu de vue un trésor spirituel qui leur avait été donné—l’une des plus grandes visions de la Bible : la vision de l’Éternel a choisi Jérusalem !

Dieu tente de sauver ces fils perdus en les implorant de diriger leur esprit vers Jérusalem. Il essaie de leur faire voir la vision qu’ils ont oubliée. Les Laodicéens sont tombés dans de graves problèmes parce qu’ils ont cessé de se concentrer sur la nouvelle Jérusalem. Ils ont cessé de penser comme Dieu. L’esprit de Dieu est continuellement fixé sur la nouvelle Jérusalem : tout Son plan est construit autour de la nouvelle Jérusalem. Josué et ses disciples ont néanmoins laissé leur esprit s’éloigner de la vision de Dieu. Cela a conduit à ce qui est probablement le pire désastre de l’histoire de l’Église de Dieu !

Dieu, dans Son amour, met en garde Josué et les Laodicéens contre la perte de cette vision dans le contexte de leur rébellion. Il souhaite ardemment qu’ils vainquent le diable. Il leur en donne toutes les possibilités. Il leur dévoile ce qu’ils ont perdu et ce qu’ils doivent reconquérir s’ils veulent faire partie de Sa Famille éternelle ! Leur salut est en jeu ! Les Écritures montrent que même les Laodicéens qui se repentent pendant la Tribulation—bien qu’ils assisteront le Christ dans le Monde à venir (Apocalypse 14 : 1-4)—n’auront pas de fonctions au quartier général. Ils perdront cette magnifique partie de leur récompense éternelle ! Quel prix éternel doivent-il payer pour leur échec—même les 50 pour cent qui se repentent lors de la Tribulation.

Nous devons apprendre de leur mauvais exemple et travailler avec diligence à saisir la vision profonde de la nouvelle Jérusalem ! Voyons-nous à quel point ces promesses sont réelles ? Et combien il nous en coûtera si nous échouons ?

Dieu mentionne trois fois le choix de Jérusalem dans ce contexte (Zacharie 1 : 17 ; 2 : 12 ; 3 : 2). Il s’agit d’un thème fort du livre de Zacharie. Rappelez-vous toujours que Dieu a choisi Jérusalem !

Dieu nous dit aussi que si nous voulons éviter d’être trompés, nous devons comprendre la vision de la nouvelle Jérusalem. Le diable nous attaque continuellement, réduisant en poudre nos émotions et cherchant à nous entraîner dans le désespoir et le découragement. Si nous n’avons pas cette vision, nous ne serons pas proches de Dieu, et Satan pourra ainsi nous tirer vers le bas et nous accabler de bien des manières, et même nous conquérir.

Nous devons vaincre comme le Christ vainquit (Apocalypse 3 : 21), et Il conquit le diable (Matthieu 4 ; Luc 4). La vision « L’Éternel a choisi Jérusalem » peut nous aider à vaincre. Nous conquerrons le diable ou serons conquis par lui selon notre compréhension de cette vision. L’exemple Laodicéen nous enseigne que nous ne la comprendrons pas si nous refusons d’être gouvernés par Dieu. Nous devons écouter la Jérusalem céleste et grandir dans notre compréhension de ce merveilleux message. C’est cela qui apporte le bonheur véritable !

Si l’on veut vivre une vie passionnante, positive et pleine d’espoir—si l’on veut une perspective inspirante et une joie sans pareille—alors nous devons posséder le point de vue de Dieu sur Jérusalem. Nous devons ancrer notre esprit dans cette espérance inspirante. « Car voici, pour ce qui est de la pierre que j'ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre ; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé […] » (Zacharie 3 : 9). Dieu veut graver cette vision dans notre esprit pour que nous ne l’oubliions jamais. Elle doit être à la base de notre réflexion !

Seule l’Église de Philadelphie de Dieu détient cette vision majestueuse. C’est pourquoi nous creusons à Jérusalem. Dieu veut que nous nous souvenions que nous sommes Son unique restant. Nous devons réfléchir profondément à la raison pour laquelle notre Père veut que nos esprits embrassent la nouvelle Jérusalem. Penser à cela comme Dieu y pense prouve que nous sommes Ses fils ! Comme notre Père, nous avons choisi Jérusalem.

‘Paterner’ une Œuvre à Jérusalem

Voici une autre des prophéties d’Ésaïe liée à notre travail à Jérusalem : « En ce jour-là [au temps de la fin], j'appellerai mon serviteur Éliakim, fils de Hilkija » (Ésaïe 22 : 20). Éliakim est un type de ma fonction aujourd’hui. Il était prophétisé que cet homme suivrait Hilkija, un rôle accompli par Herbert W. Armstrong. Mais cela devient beaucoup plus spécifique.

« Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ta ceinture, et je remettrai ton pouvoir [le gouvernement du dirigeant rebelle de l’Église universelle de Dieu à cette époque] entre ses mains ; il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda » (verset 21). Cet Éliakim serait un père pour la maison de Juda ! Cela signifie certainement qu’il devait y accomplir une œuvre importante. L’implication est qu’il poursuivrait le travail de M. Armstrong. Eliakim est le père d’une œuvre en Juda—et principalement à Jérusalem—qui fut établie par Hilkiah. Il reste encore du travail qui doit être accompli.

Si Dieu nous charge d’une tâche, Il doit ouvrir des portes pour la rendre possible. À travers toute l’histoire, Dieu a toujours fourni aux personnes qui accomplissent Son Œuvre les outils, les avantages et les opportunités dont elles ont besoin afin de réussir ! Aujourd’hui, Dieu s’assure que Ses vrais Philadelphiens disposent de suffisamment de ressources pour achever cette œuvre à Jérusalem et pour que nous puissions continuer à y travailler.

Osée 11 : 12 (12 :1 dans la version Louis Segond] prophétise les relations entre les Juifs et le peuple de Dieu : « Éphraïm m’entoure de mensonges, et la maison d’Israël de tromperie ; Juda est encore sans frein vis-à-vis de Dieu, [et il est fidèle avec les saints―version King James]. »

Lange’s Commentary en donne la meilleure traduction : « Juda oscille encore avec Dieu. » Ils sont hésitants et indécis—et même ce mot n’est pas assez fort. De nombreuses autres prophéties révèlent les péchés de Juda et exposent la manière dont le peuple qui le compose se rebelle contre Dieu (Osée 5, par exemple). Les Juifs ont malgré cela des qualités admirables et font preuve d’un certain caractère—du moins dans le passé, et même jusqu’à aujourd’hui, plus que beaucoup de nations en tout cas, y compris l’Amérique et la Grande-Bretagne. Ici, Dieu dit que Juda est « fidèle avec les saints ». Il s’agit d’une prophétie concernant nos activités à Jérusalem.

Comment les Juifs sont-ils fidèles aux saints de Dieu ? Avec l’archéologie plus que tout ! Tout ce que nous avons réalisé jusqu’à présent à Jérusalem tourne autour du projet archéologique.

Je pense que cette tendance se poursuivra pour le reste de notre travail en Judée. Je m’attends à ce que les Juifs « restent fidèles » en soutenant nos fouilles dans cette région. Le travail archéologique que nous avons effectué et que nous continuons d’effectuer proclame avec force le message tonitruant « Voici votre Dieu » dont les Juifs ont besoin alors que Dieu les prépare à la venue du Messie !

Un message provenant de la maison de Dieu

En plus de l’archéologie, Dieu utilise un deuxième outil afin de garder Son peuple concentré sur Jérusalem en ce temps de la fin : l’auditorium Armstrong.

Zacharie 5 est un chapitre important. Comme je l’explique dans ma brochure Zacharie—Le signe du retour imminent du Christ, il s’applique directement à l’Église de Dieu. Il y est question de deux femmes. L’une représente les membres Laodicéens de Dieu qui ont rejeté le gouvernement de Dieu, tandis que l’autre symbolise un reste obéissant et fidèle qui aime le gouvernement de Dieu.

Le verset 9 montre que la femme fidèle utilise un épha, ou instrument de mesure, afin d’accomplir l’Œuvre de Dieu. Ce passage accompagne celui d’Apocalypse 11 : 1, qui présente Dieu donnant un instrument de mesure au chef de ce groupe de fidèles. L’épha symbolise la vérité de Dieu, qui sert à mesurer chacun de nous. Quelle est au juste l’œuvre que cette femme fidèle accomplira ? « Elles vont lui bâtir une maison dans le pays de Schinear ; et quand elle sera prête, il sera déposé là dans son lieu » (Zacharie 5 : 11). Schinear est ici un autre terme pour Babylone, que la Bible utilise en tant que symbole du monde mauvais avant le retour du Christ—le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui (Apocalypse 18). Zacharie 5 : 11 est une prophétie concernant une femme, ou une Église, qui construirait une maison pour la vérité de Dieu avant le retour du Christ.

Zacharie 5 : 11 prédit que Dieu confierait à Son peuple la tâche de construire un édifice spécifiquement destiné à abriter Sa vérité, et qui, à terme, servirait de mesure au monde entier. (Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans mon livret sur Zacharie).

Le 7 décembre 2007, Dieu me révéla, par la prophétie de Zacharie 5 : 9-11, qu’Il voulait que le petit restant fidèle de Son Église Lui construise une maison. Ce même jour, Dieu introduisit également dans mon esprit l’importance de la vision « L’Éternel a choisi Jérusalem ». Je n’avais pas compris la profondeur de cette vision avant cette date.

Ce n’est pas un hasard si Dieu révéla ces deux pépites d’or de révélation le même jour. Dieu lia ces deux sujets de cette façon parce que la maison de Dieu est un type du temple de Jérusalem. La maison de Dieu et la nouvelle Jérusalem sont intimement liées. Nous avons construit une structure spectaculaire qui oriente les gens vers la nouvelle Jérusalem, la maison éternelle de Dieu, et leur montre que l’Éternel a choisi Jérusalem !

Depuis la construction de l’auditorium Armstrong, Dieu a offert à cette Œuvre de merveilleuses possibilités. Nous y avons accueilli deux expositions de classe mondiale. En 2012, nous avons commencé à présenter l’exposition « Découverte des sceaux des captureurs de Jérémie ». Cette exposition était un message d’avertissement au monde et à Jérusalem sur la captivité qui est sur le point de s’abattre sur eux s’ils ne se repentent pas profondément ! Durant trois ans, nous avons accueilli des gens dans la maison de Dieu et leur avons enseigné l’histoire de Jérusalem, une histoire qui fournit également de nombreux avertissements sur ce qui est sur le point de se produire. En juin 2018, nous avons présenté une autre exposition, « Les sceaux d’Ésaïe et du roi Ézéchias découverts ». Cette exposition nous rappela à quel point Jérusalem était proche d’une destruction certaine à l’époque du roi Ézéchias. Dieu épargna toutefois miraculeusement la ville qu’Il avait choisie, montrant ainsi à quel point Il l’aime ! Cette exposition nous rappela avec force que l’Éternel a choisi Jérusalem !

C’est le message de Dieu, et Il réside dans Sa maison.

L’éternel a des objectifs éternels. Le but de Dieu est de nous faire entrer, nous et ce monde, dans la nouvelle Jérusalem. La maison de Dieu est un moyen essentiel pour permettre à nos pensées de se concentrer sur cet avenir spectaculaire. L’auditorium possède un message d’espoir pour un monde qui est prêt à s’effondrer et à brûler. « L’éternel a choisi Jérusalem » est en quelque sorte le thème de cette maison ! Cette maison se rapporte à l’éternité—l’éternité de la ville que Dieu a choisie. Elle nous renvoie au futur temple éternel de Jérusalem !

Une ville venant du ciel

L’ère laodicéenne est la dernière ère de l’Église de Dieu avant le retour du Christ. L’ère précédente est l’ère de Philadelphie (Apocalypse 3 : 7-13)—mais il y a des Philadelphiens jusqu’à la fin. Dieu les appelle des Philadelphiens parce qu’ils restent fidèles à Dieu pendant l’apostasie laodicéenne. Les vrais Philadelphiens tiennent bon jusqu’à la fin.

Réfléchissez profondément à cette formidable promesse que Dieu fait à Ses fidèles Philadelphiens, ceux qui évitent le piège spirituel des Laodicéens : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau » (verset 12). La nouvelle Jérusalem est le nom de la ville que Dieu établira sur Terre après le règne de mille ans de Jésus-Christ et le Jugement du Grand Trône Blanc (nous étudierons cela en profondeur au chapitre 7). Dieu, et Sa Famille avec Lui, régneront à partir de Jérusalem pour toujours !

Dieu nous dit ici que Ses Philadelphiens ont l’esprit tourné vers la nouvelle Jérusalem ! Ces personnes regardent au-delà d’une ville actuellement sur Terre : ils ont leurs yeux fixés sur une ville qui « descend du ciel d’auprès de mon Dieu ». C’est pour cette raison qu’ils auront le nom de la nouvelle Jérusalem écrit sur eux ! À combien d’églises ou d’époques Dieu dit-Il cela ? Seulement au petit reste qui s’est accroché à Sa précieuse vérité.

Dieu gardera ce reste au quartier général pour toujours ! Ce petit restant sera stationné au quartier général de Jérusalem pour toujours. « Il [chaque Philadelphien] n’en sortira plus […] ». Dieu en fait une affaire personnelle pour chacun d’entre nous ! Que vaut pour vous le fait d’être au quartier général de Dieu pour l’éternité, au service de Jésus-Christ ? Il s’agit d’un honneur et d’une responsabilité particuliers. La plupart des membres du peuple de Dieu sont devenus tièdes aujourd’hui et ont déjà perdu cette partie de leur récompense. Ils ont perdu la vision de la nouvelle Jérusalem et Satan les a rattrapés. Quel prix éternel doivent-ils payer pour cet échec—même les 50 pour cent d’entre eux qui se repentent pendant la Tribulation !

La nouvelle Jérusalem est au cœur d’Apocalypse 3 : 12. Les Philadelphiens de Dieu sont imprégnés d’une forte vision de la nouvelle Jérusalem. Réfléchissez-y ! Ces gens ne pensent même pas à une ville sur Terre. Leur esprit est fixé sur cette ville qui « descend du ciel d’auprès de mon Dieu ». Notre Père veut que Sa vision de la nouvelle Jérusalem consume l’esprit de Son peuple.

Il s’agit de la préparation la plus importante à laquelle Dieu travaille en vue du retour de Jésus-Christ à Jérusalem. Il édifie en ce moment-même la vision de la nouvelle Jérusalem chez ce petit restant qui habitera cette ville siège et y régnera avec le Christ !

C’est l’exemple que montra Abraham, qui « attendait la cité […] dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11 : 10). Cette ville créée par Dieu durera éternellement—et c’est l’immense espoir et la vision sur lesquels Abraham se concentrait.

« Si je t’oublie, Jérusalem, que ma droite m’oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie ! » (Psaume 137 : 5-6). Faites-vous de Jérusalem le principal sujet de votre joie ? Les préparatifs pour le règne de Jésus-Christ à partir de cette ville atteignent leurs toutes dernières phases ; et Dieu veut que vous y contribuiez !

L’Éternel a choisi Jérusalem. Maintenant, les fils de l’Éternel doivent aussi choisir Jérusalem !

Lire le chapitre suivant : La dernière croisade