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San Francisco : une étude de cas sur la décadence
Je ne m’attendais pas à ce que San Francisco compte autant d’églises. L’Internet m’indique qu’il y en a au moins 528. En traversant la ville, j'ai été de plus en plus surpris de voir les bâtiments d'église se succéder les uns aux autres, parfois tous les cinq pâtés de maisons environ. Il s’avère que San Francisco compte plus de deux fois plus d’églises qu’Oklahoma City, bien qu’elle ne compte que 15 pour cent d’habitants en plus.
Pendant la majeure partie de ma vie, j’ai entendu de mauvaises choses sur San Francisco. Il y a beaucoup de bonnes et belles choses dont je n’avais pas entendu parler. Malheureusement, elles n’ont pas compté pour grand-chose, car presque toutes les mauvaises choses se sont avérées vraies.
La première chose qui m’a frappée, ce sont les panneaux partout dans la ville : « Prévenez les vols. Retirez vos objets de valeur. Verrouillez votre voiture. » Au lieu de dissuader les criminels par des sanctions sévères et des mesures policières sérieuses, c’est aux citoyens ordinaires qu’il incombe de « prévenir les vols ».
C’est pourquoi le tristement célèbre quartier « Tenderloin » continue de grandir. Cela fait des décennies que l’on s’efforce de supprimer les villages de tentes, de nettoyer les vitres brisées et les seringues souillées, et d’éradiquer la criminalité. Tous ces efforts ont échoué. Le gouvernement local fournit aux toxicomanes un attirail de drogue « sûr ». Les clubs de strip-tease et la prostitution sont des passe-temps populaires. Le système judiciaire défaillant accorde des libertés aux criminels, laissant la ville avec une force de police impuissante à agir. Plus personne ne veut y vivre, à l’exception des trafiquants de drogue honduriens qui gagnent tellement d’argent qu’ils appellent le quartier le « mile d’un million de dollars ».
J’ai parlé à une chauffeuse Uber qui ne comprenait pas comment la situation avait pu dégénérer à ce point. « Je pense qu’il y a de la corruption ou quelque chose comme ça au sein du gouvernement », m’a-t-elle dit. « Parce que personne ne peut penser que c’est une bonne idée d’avoir des drogués qui se baladent en faisant ce qu’ils veulent. Je ne vais même plus au centre-ville. Cela met beaucoup d’entre nous en colère. »
Même les résidents locaux détestent ce qui arrive à San Francisco. Mais cela ne date pas d’hier. Depuis les années 1930, San Francisco a été un refuge pour la perversion, l’homosexualité et même le transgenrisme. Aujourd’hui, la culture de la dépravation repose sur la majeure partie de la ville. Même certaines des églises devant lesquelles nous sommes passés arboraient des drapeaux arc-en-ciel à l’extérieur ou des marches arc-en-ciel menant à l’intérieur.
Malheureusement, il est facile d’ignorer la tragédie des pires quartiers de San Francisco en raison de la beauté des plus beaux quartiers de la ville. Le pont du Golden Gate se tient haut et imposant. L’architecture néoclassique des centres culturels est stupéfiante. Les bâtiments de l’époque victorienne, les « painted ladies » (dames peintes) sont joliment perchés sur les collines ondulantes de la ville. Des mouettes blanches comme la neige planent au-dessus du Fisherman’s Wharf, tandis que l’eau salée et l’eau douce se mélangent dans la baie en contrebas, créant un paradis écologique.
Pourtant, alors que nous nous approchions d’un panneau d’arrêt dans l’une de ces belles régions, j’ai vu un sans-abri se plonger une aiguille dans le bras et s’injecter juste au moment où nous avons démarré.
Personne ne veut penser à ce qui se passe à San Francisco. Pourtant, il est impossible d’ignorer les marches peintes en arc-en-ciel, les panneaux de signalisation insensés et la population de sans-abri toxicomanes. La corruption a commencé dans une petite poche de la ville dans les années 1930. Mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle n’engloutisse la ville toute entière.
San Francisco et l’ensemble de l’État de Californie ont connu un départ formidable. Il y a eu l’exaltante ruée vers l’or des années 1850, la spectaculaire exposition universelle de 1915 et la construction du pont Golden Gate dans les années 1930. Mais même à cette époque, le déclin avait commencé.
Cela a commencé en tant que contre-culture de l'époque. L’Amérique se souvenait encore de ses origines et de ses valeurs judéo-chrétiennes. Les sodomites et les abuseurs étaient encore des parias. Mais leur subtilité et leur ruse furent confrontées avec faiblesse, et aujourd’hui, San Francisco est la Mecque de la dépravation. Les quelques zones non contaminées qui subsistent sont sur le point d’être envahies.
Les citoyens constatent que quelque chose est sérieusement de travers. Soit les dirigeants refusent de reconnaître les problèmes, soit ils les encouragent délibérément. Cette dernière hypothèse est la plus probable.
Tout cela aurait pu être évité. L’Amérique descend de la nation biblique d’Israël. (Demandez Les Anglo-Saxons selon la prophétie pour en avoir la preuve.) Par l’intermédiaire du patriarche Abraham, l’Amérique a reçu les bénédictions les plus précieuses de toutes les nations de la Terre. La richesse inégalée de l’Amérique témoigne de l’accomplissement de la promesse de Dieu. Dieu a même promis de continuer à bénir l’Amérique pour son obéissance à Sa loi. Mais Il a également dit qu’elle subirait des malédictions en cas de désobéissance.
La beauté et la richesse de San Francisco représentent les plus grandes bénédictions que Dieu a promises aux descendants d’Abraham. Mais la toxicomanie, les sans-abri, la criminalité, la violence et la prostitution témoignent des malédictions engendrées par la perversion endémique et l’anarchie.
Même si San Francisco a été la bénéficiaire directe des bénédictions de Dieu, cela prouve que ceci n’est pas le monde de Dieu. La Bible appelle Satan, le diable, le dieu de ce siècle (2 Corinthiens 4 : 4). Par son influence invisible mais puissante, il séduit toute la Terre (Apocalypse 12 : 9). Son histoire reflète celle de San Francisco.
En tant que Lucifer, il était « plein de sagesse et parfait en beauté » (Ézéchiel 28 : 12). Il avait tous les avantages ; il était parfaitement préparé pour réussir. Il a reçu de grandes bénédictions et était sur la bonne voie d’en recevoir encore plus « jusqu’à [ce que] l’iniquité a été trouvée chez toi » (verset 15).
Le péché a éloigné Lucifer de la trajectoire du succès. Il s’est élevé au-dessus de Dieu et est devenu anarchique. Il a oublié la loi de Dieu et méprisé l’autorité de Dieu sur lui. En conséquence, il est devenu quelque chose de complètement différent : Satan le diable. Dieu explique comment cela va se terminer pour lui : « Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples sont dans la stupeur à cause de toi ; tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais ! » (verset 19).
San Francisco est une leçon sur les dangers d’une décadence effrénée. La dégénérescence physique, morale et spirituelle aboutit à une fin terrible. C’est le destin de Satan, mais ce n’est pas forcément celui de San Francisco ou le vôtre. Nous pouvons arrêter ce déclin par le changement. L’obéissance à la loi de Dieu apporte effectivement des bénédictions.
Demandez votre exemplaire gratuit de Le mystère des siècles et lisez le septième chapitre pour découvrir comment, dans un avenir proche, Dieu transformera des villes comme San Francisco et effacera les problèmes qui l’assaillent. Mais vous n’avez pas besoin d’attendre jusque-là. Commencez à obéir à la loi de Dieu et vous pourrez bénéficier de ces merveilleuses bénédictions dès aujourd’hui.