Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Ruth : Un livre pour notre époque

LA TROMPETTE

Ruth : Un livre pour notre époque

Ruth : Devenir l’épouse du Christ (Chapitre Un)

Le livre de Ruth fut enregistré dans la Bible spécialement pour notre époque. Il est bien plus important que nous n’aurions tendance à le penser.

Le livre de Ruth commence ainsi : « Du temps des juges… » (Ruth 1 : 1). L’histoire de Ruth se passe durant la période des juges d’Israël. Le livre des Juges fait partie de ce que l’on appelle les anciens prophètes, qui sont, à n’en pas douter, des prophéties pour notre époque. (Faites la demande d’un exemplaire gratuit de mon livre The Former Prophets: How to Become a King [Les anciens prophètes : comment devenir roi ; disponible en anglais uniquement] pour savoir à quel point ces livres prophétiques s’appliquent à notre époque.) À l’époque des juges, Israël était très méchant et très corrompu—une époque assez semblable à la nôtre.

Puisque le récit de Ruth se déroule durant cette période, on pourrait conclure, de manière tout à fait logique, que ce livre est aussi principalement pour ce temps de la fin.

Remarquez Juges 21 : 25 : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon ». Il n’y avait point de roi en Israël à l’époque. Juges est le livre le plus sanglant de la Bible. En général, Israël ne demandait pas l’avis des juges. « Chacun faisait ce qui lui semblait bon. »

L’ultime espoir d’Israël réside dans la Seconde venue et dans notre mariage avec Jésus-Christ. Les prémices qui se préparent à ce mariage partageront le trône de David avec le Roi des rois.

Pt Fr 202301

Ce message est l’essence même du livre de Ruth. Ainsi, ce livre offre une solution à la période désastreuse des juges.

Presque toutes les autorités bibliques vous diront que le prophète Samuel a écrit ce livre. Les Juifs le croient certainement, et je le crois aussi. Samuel est celui qui supervisa la transition, en Israël, entre les juges et les rois—entre la nation qui n’avait pas vraiment d’autorité sur elle-même et celle qui en avait une, surtout sous la direction du roi David.

Samuel était prophète. Il prophétisait ! Et ce court livre est rempli de prophéties—dont certaines, vous le verrez, sont les plus inspirantes de la Bible !

Je veux vous montrer que le livre de Ruth est spécifiquement pour l’Église de Philadelphie de Dieu. Il s’adresse directement à nous !

Herbert W. Armstrong n’a pas compris grand-chose à ce livre. Dieu ne lui révéla pas de larges pans de ce livre. Pourquoi ? Parce qu’il devait être révélé seulement aux élus de l’ère laodicéenne, la dernière ère de l’Église avant le retour de Jésus-Christ (Apocalypse 2 et 3). Nous verrons cela plus clairement au fur et à mesure que nous avancerons.

Il existe cinq livres que les Juifs considèrent comme les « rouleaux des fêtes » ; ils lisent chacun d’entre eux chaque année lors d’un jour saint particulier. Le jour de la Pentecôte, les Juifs lisent Ruth, un livre qui a une grande signification pour eux. Ce livre a une signification et une profondeur encore plus grandes pour les membres de la véritable Église de Dieu. Il doit être compris par ceux que la Bible nomme « prémices », qui sont appelés avant la Seconde venue de Jésus-Christ, le Messie.

Nous devons voir ces livres différemment de la façon dont ils étaient perçus à l’époque où ils furent écrits. La plupart des gens de cette époque n’avaient pas le Saint-Esprit de Dieu. Nous devons voir tout cela à travers le prisme de l’Esprit, ce qui change et approfondit toute l’idée maîtresse du livre ! N’oubliez pas que le Saint-Esprit fut également donné le jour de la Pentecôte (Actes 2 : 1-4).

Ruth et Boaz se fréquentèrent pendant la récolte du printemps, et se marièrent le jour de la Pentecôte. L’histoire se déroule pendant cette période de 50 jours. Il s’agit d’un type du mariage de l’Église avec Jésus-Christ ! Boaz était un type du Christ, et Ruth était un type de l’Église du temps de la fin, lors de la Seconde venue du Christ. Lorsque vous lisez le livre de Ruth, vous voyez qu’il conduit progressivement au mariage de l’Église avec Jésus-Christ. Ce dont parle Ruth conduit directement à notre destinée suprême : devenir l’Épouse du Christ ! Cet événement épique est illustré par la Pentecôte, et c’est ce dont il est question dans ce livre.

Pour rendre les choses encore plus inspirantes, Ruth était une ancêtre du roi David—l’arrière-grand-mère dans sa lignée royale. Le livre de Ruth relate les origines physiques de la maison de David.

Comme il est significatif que Dieu, dans ce livre, mette l’accent sur notre mariage avec le Christ dès les origines de la lignée physique de David ! Cela a tout à voir avec vous. David est très spécial pour le peuple de Dieu aujourd’hui : la prophétie du temps de la fin d’Ésaïe 22 : 22 montre que le peuple de Dieu détient « la clé de la maison de David »—la descendance physique et spirituelle de David. Pour cette raison, Dieu veut que nous apprenions, continuellement, à connaître davantage la lignée de la maison de David. De façon étonnante, le livre de Ruth a beaucoup à nous apprendre à ce sujet !

Dieu accorde une grande importance à la maison de David. Il prophétise que Son peuple, dans la présente ère, jouera un rôle clé dans la préservation du trône de David juste avant le retour du Christ. Je crois que nous présenterons le trône de David au Christ ! Quel honneur ! Pensez-vous que Dieu laisserait les personnes rebelles, à l’esprit charnel, qui se sont assises sur ce trône physique, le présenter au Christ lors de Son retour ? Je pense que la Bible prouve assurément qu’Il ne le fera pas.

Il est absolument stupéfiant que dans le court, mais puissant livre de Ruth—dans lequel nous pouvons voir les origines physiques de la maison de David, le point de départ de la lignée de David—Dieu nous donne la compréhension de ce mariage entre le Christ et l’Église ! Cela devrait être une source de grand enthousiasme et d’inspiration pour le peuple de Dieu !

Une famine dans le pays

Ruth 1 : 1 nous dit qu’une famine sévissait en Israël. Je ne dis pas que tout dans ce livre est spirituel, mais si l’on regarde l’Israël spirituel dans ce temps de la fin, l’on se rend compte que le peuple de Dieu a été témoin d’une sérieuse famine spirituelle ! Après la mort de M. Armstrong, en 1986, ceux qui lui succédèrent se détournèrent du Christ et, pendant une courte période, il y eut une famine mortelle de la Parole. (Jacques 5 : 17-18 la décrit comme une sécheresse de 3 ans et demi, comme l’explique notre brochure L’épître de Jacques.)

L’Église de Philadelphie de Dieu commença en 1989. La famine prit fin lorsque Dieu nous donna le Message de Malachie afin de montrer aux membres de l’Église de Dieu ce qui se passait. Lorsque les gens rejoignaient l’ÉPD, ils racontaient comment ils étaient affamés spirituellement ! Ils ne recevaient aucune nourriture spirituelle dans les églises laodicéennes. Quelle bénédiction que d’être nourri par Dieu ! Il produit un déluge de révélations nourrissantes à cette Église.

Élimélec et Naomi étaient un couple riche avec deux fils. Israël connut une famine, et la famille subit beaucoup de pression à cause de sa richesse. Ils déménagèrent donc dans le « pays de Moab » voisin pour s’éloigner de tous ces problèmes.

Alors qu’il se trouvait dans cette région, Élimélec mourut, laissant Naomi veuve. Cela créa évidemment plus de problèmes pour Naomi et sa famille. Les deux fils épousèrent des femmes locales. Puis, environ 10 ans plus tard, les deux fils moururent. Naomi se retrouva seule avec ses deux belles-filles, Orpa et Ruth (Ruth 1 : 2-5). Toutes trois désormais appauvries, Naomi décida de retourner chez elle, en Judée.

Tout se passait selon le plan de Dieu. Les noms des deux fils étaient Machlon, qui signifie maladie, et Kiljon, qui signifie évanescent [ou, qui disparaît]. Ils avaient été des fils très malades.

Amère !

À ce stade de l’histoire, Naomi est un type de la véritable Église de Dieu, jusqu’à ce que Ruth ne la remplace comme type. Plus tard, Boaz devint un type de Jésus-Christ. Mais à ce stade, Boaz n’est pas encore dans le tableau. Naomi était seule et traversait une période très difficile. Elle avait perdu toute sa famille, à l’exception de ses deux belles-filles. Quelle image prophétique cela pourrait-il donner ?

Après la mort de M. Armstrong, l’Église entra dans son ère laodicéenne (Apocalypse 3 : 14-22). C’est l’époque où 95 % du peuple de Dieu se sont rebellés contre Dieu. De nombreuses prophéties montrent que Dieu va plonger les Laodicéens dans la grande Détresse [ou, Tribulation], et bien que la moitié d’entre eux va se repentir, l’autre moitié mourra pour toujours ! Cela pourrait être la plus grande calamité spirituelle jamais connue !

Lorsque l’on voit le chagrin accablant de Naomi au sujet de sa famille perdue, on a une idée de l’ampleur de cette tragédie spirituelle ! Lorsque Naomi retourna à Bethléem, elle dit aux gens : « Ne m’appelez pas Naomi [qui signifie agréable, ou plaisant] ; appelez-moi Mara [qui signifie amère ] » (Ruth 1 : 20). Il était terriblement amer pour cette femme de perdre sa famille ! « J’étais dans l’abondance à mon départ, et l’Éternel me ramène les mains vides. Pourquoi m’appelleriez-vous Naomi… ? » (verset 21). Sa famille lui fut enlevée, et il lui fut difficile de l’accepter ! Pourquoi ne serait-ce pas le cas ?

Naomi, alors un type de l’Église, exprime les émotions de Dieu à propos de tout ce qui est arrivé à l’Église de Dieu aujourd’hui ! Son chagrin reflète ce que Dieu ressent ! Vous devez assurément croire que Dieu exprime ici Ses émotions, en disant : Regardez, c’est ma famille ! Voyez ce que j’ai perdu ! Ce sont des fils engendrés par l’Esprit qu’Il perd ! Quel père doté d’un amour agape ne serait pas ému et n’éprouverait pas des émotions profondément amères face à une perte aussi colossale ? C’est probablement la pire crise spirituelle jamais vécue dans l’Église de Dieu ! Cela ne se produisit pas alors que M. Armstrong était vivant, mais cela est arrivé dans cette dernière ère de l’Église parce que les Laodicéens ont rejeté ce qu’il a enseigné.

Nous devons ressentir la calamité laodicéenne comme Naomi qui a pleuré la perte de sa famille—et bien plus encore ! Sa perte était physique ; la nôtre est spirituelle. Nous devons nous rendre compte du danger que cela représente et réaliser, par amour agape, que c’est une perte énorme pour Dieu ! Dieu a été remué et attristé par tout cela, et Son peuple devrait refléter Son chagrin.

Naomi avait été réduite à néant. Elle vivait vraiment une dure épreuve. Perdre un mari remarquable et deux fils, qu’elle aimait tendrement, était, pour le moins, une épreuve énorme et ardente !

Parfois, dans l’épreuve, nous avons du mal à voir le bien qu’elle peut nous apporter ; nous ne comprenons pas pourquoi Dieu le permettrait. Combien d’entre nous resteraient avec Dieu si nous perdions notre mari et nos deux fils ? Mais nous devons avoir la foi pour savoir que Dieu est amour, et qu’il ne fera jamais rien qui puisse nous nuire. Nous devons savoir par la foi que notre Mari nous protégera de toutes les manières possibles. Lorsque vous vivez une épreuve grave, vous devez vraiment le savoir, sinon vous risquez de vous détourner de Dieu, comme beaucoup l’ont fait ! Nous devons toujours nous soumettre à Dieu, même lorsqu’Il nous discipline.

Lorsque Naomi traversait toutes ses épreuves, elle n’avait aucune idée réelle de l’orientation que Dieu donnait à la situation. Pourtant, aussi difficile que cela ait été pour Naomi, à travers tout cela, elle resta loyale et fidèle à Dieu. Elle décida simplement qu’elle ne quitterait pas Dieu. Elle savait que Dieu travaillait à quelque chose, particulièrement à travers Ruth. Mais elle dut l’apprendre au fur et à mesure.

Cette femme remarquable ne cessa jamais d’obéir à Dieu. Et elle était sans aucun doute une femme remarquable.

Suivre Dieu et se préparer à la royauté n’est pas toujours facile. Mais Dieu nous donne bien une profusion de bénédictions si nous Lui obéissons et Lui sommes fidèles. L’épreuve de Naomi donna lieu à l’une des plus grandes bénédictions qu’une femme ait reçues dans la Bible ! Elle finit par jouer un rôle énorme dans l’établissement de la maison de David—les descendants de David, y compris le Christ ! En fin de compte, Naomi sert de monument pour l’éternité—canonisée par le grand Dieu en raison de sa loyauté en dépit de ses graves épreuves ! Elle a un monument, juste là, avec David (Ruth 4 : 14-17).

Dieu laisse le choix

Naomi commença ainsi le voyage de retour vers Juda. Elle savait qu’il y avait encore des problèmes là où Dieu la conduisait.

Les deux belles-filles partirent avec Naomi. Mais ensuite, par l’inspiration de Dieu j’en suis sûr, Naomi leur parla de ce choix difficile qu’elles auraient à faire. « Naomi dit alors à ses deux belles-filles : Allez, retournez chacune à la maison de sa mère ! Que l’Éternel use de bonté envers vous, comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts [c’est-à-dire, leurs maris décédés] et envers moi ! Que l’Éternel vous fasse trouver à chacune du repos dans la maison d’un mari ! Et elle les baisa. Elles élevèrent la voix et pleurèrent » (Ruth 1 : 8-9). Ce fut un moment de grande émotion pour ces femmes.

« Et elles lui dirent : Non, nous irons avec toi vers ton peuple » (verset 10). Les deux filles déclarèrent à ce stade qu’elles voulaient rester avec Naomi.

Mais Naomi répliqua avec plusieurs arguments (versets 11-13). C’est la façon dont Dieu, à toute époque, nous fait calculer le coût. Nous devons réaliser pleinement ce dans quoi nous nous impliquons avant de nous engager à suivre Dieu.

À ce moment-là, Orpa revint sur sa position. « Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s’attacha à elle » (verset 14). Orpa tourna le dos à Naomi tandis que Ruth lui resta fidèle.

Orpa signifie tourner le dos, ou faire demi-tour. Son nom était une prophétie de ce qu’elle fit. Le fait qu’il soit dit qu’elle fit demi-tour montre qu’à un moment donné elle connut le Dieu d’Israël. Orpa fut sur la bonne voie pendant un certain temps, mais ici elle prit une décision dangereuse. Je pense que l’on peut dire qu’elle était tiède.

Nous pouvons déjà commencer à glaner quelques bons renseignements sur l’histoire et la prophétie de l’Église de Dieu. Dans ce temps de la fin, c’est exactement ce que les Laodicéens ont fait.

Il semble qu’une église tournera toujours le dos à Dieu, puis il y aura un reste, comme Naomi et Ruth, qui s’attachera à Dieu, quels que soient les problèmes. Dieu nous laisse le choix—Il ne nous impose rien. Il veut que nous soyons enthousiasmés par ce mariage et que nous le choisissions avec passion ! Il veut nous le rendre aussi réel que possible afin que nous réalisions ce qui nous est proposé et fassions le bon choix.

Dans Matthieu 24 : 41, le Christ prophétise qu’en ce temps de la fin, il y aura deux femmes qui moudront au moulin ; l’une sera emmenée dans un lieu de refuge tandis que l’autre sera laissée afin d’affronter la grande Tribulation !

Ce que les Laodicéens tièdes ont fait est vraiment dévastateur pour notre Père ! Pensez à un père, ou à une mère qui voient un membre de leur famille se diriger vers la mort physique et la mort spirituelle ! C’est émotionnellement épuisant !

Tout porte à croire que Orpa était à portée de voix de ce que Naomi dit ensuite : « Naomi dit à Ruth : Voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux ; retourne, comme ta belle-sœur » (Ruth 1 : 15).

Engagement total

Ruth entendit également Naomi et décida de s’attacher à elle. Nous devons être comme Ruth et nous attacher à Dieu. Il y aura des difficultés à le faire, et nous devons calculer le coût ; mais regardez la récompense : nous allons épouser Jésus-Christ ! C’est ce que Dieu a de mieux à offrir aux hommes et aux femmes de ce monde—rien d’autre dans la Bible n’égale cela en gloire et en occasions ! Ce n’est pas une fantaisie ; c’est réel, et cela vaut la peine de se sacrifier et de s’efforcer. Nous devons atteindre un certain niveau de caractère avant d’être prêts pour notre mariage avec Jésus-Christ. Nous devons aimer passionnément la loi que Dieu donna lors de la première Pentecôte.

Regardez l’attitude incroyable de Ruth à l’égard de Naomi : « Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient me séparer de toi ! » (Ruth 1 : 16-17).

Comme la déclaration de Ruth est puissante ! C’est l’attitude sincère que le Christ veut chez Son épouse. Il veut un engagement total de sa part.

Ce sont-là deux versets puissants. Nous pouvons méditer spirituellement sur ces deux versets et en tirer une grande signification. Par exemple, là où le Christ aura Sa maison et Son siège central, c’est là que seront les nôtres : à Jérusalem—et finalement, la nouvelle Jérusalem.

Ruth était l’essence même de la vraie loyauté. Elle avait l’engagement indéfectible qu’il faut pour être dans le royaume de Dieu. Nous développons ce point au chapitre 3.

Ruth avait calculé le coût. Elle savait ce qu’elle faisait. Que fit donc finalement Naomi ? « Et quand Naomi vit qu’elle était déterminée à aller avec elle, elle ne dit plus rien » (verset 18 ; traduction selon la Revised Standard Version). Elle était absolument convaincue que Ruth était sincère.

Vous savez que si votre engagement est total, une partie de la pression de ce mode de vie sera forcément atténuée. Si Satan voit une réelle détermination en nous, il est plus susceptible de nous laisser tranquilles, pour ce qui est d’essayer de nous faire changer d’avis. Avons-nous la détermination de Ruth ? Occasionnons-nous les gens à dire : Il n’y a pas besoin de parler à cette personne—elle sera dans cette Église jusqu’à sa mort. Bien sûr, nous ne pouvons pas ignorer que Satan essaiera toujours de nous détruire.

Le plan de Dieu dans les épreuves

Lorsque Ruth perdit son premier mari, ce fut une épreuve ardente pour elle. Nous avons plusieurs femmes dans l’Église de Dieu qui ont perdu leur mari, et pour la plupart d’entre elles, cela a été une épreuve ardente. Cela change presque tout.

Mais nous devons voir les choses comme Ruth. Elle savait que Dieu avait un but en faisant cela. Nous devons garder cela à l’esprit lorsqu’une dure épreuve nous afflige. Je ne peux penser à un meilleur exemple dans la Bible où une femme fit face à son épreuve ardente de cette façon. Ruth réalisa qu’elle avait quelque chose de spécial. Naomi était une grande femme, et Ruth savait que Dieu la guidait. Elle reconnaissait qu’il y avait quelque chose d’encore plus grand qu’un mari physique !

Ruth était motivée par la crainte de Dieu ! Relisez son discours inspirant à Naomi : quelle attitude cette femme démontra—et ce, seulement peu de temps après la mort de son mari ! Elle vit quelque chose en Naomi qui était très différent de ce qui avait été dans son passé. Elle commençait à comprendre quelque chose de manière profonde !

Veuillez ne pas vous méprendre : je n’essaie en aucun cas de minimiser l’importance d’un merveilleux mari ou d’une merveilleuse femme. Je sais que la perte d’un conjoint est une épreuve ardente. Je dis simplement que nous devons avoir la perspective de Dieu. Psaumes 116 : 15 dit que la mort d’un saint est précieuse aux yeux de Dieu. Précieuse !

Regardez ce que Dieu a fini par faire avec Ruth ! Ruth a joué un rôle essentiel dans la préparation du trône de David ! Il est vraiment émouvant de penser à ce que Dieu a accompli avec cette femme ! Vous devez reconnaître ce que Dieu a fait, en lui permettant de passer par cette épreuve. Il avait vraiment un plan pour cette femme !

Boaz

Naomi et Ruth voyagèrent ensemble pour Juda, et arrivèrent finalement à Bethléem. Tous les gens reconnurent cette dame autrefois riche, et virent qu’elle avait été réduite à la pauvreté.

Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson des orges (Ruth 1 : 22). À partir de ce moment, l’histoire se déroule pendant les 50 jours de la récolte de l’orge. Cela porte sur les prémices parvenant à la FIN de la récolte lorsque le mariage a lieu.

« Naomi avait un parent de son mari. C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Élimélec, et qui se nommait Boaz » (Ruth 2 : 1).

Encore une fois, Ruth est un type de l’Église. Boaz est un type de Jésus-Christ. Cette histoire devrait rendre notre mariage à venir avec le Christ extrêmement réel pour nous ! Toutes les émotions que nous ressentons à l’occasion d’un mariage physique ne sont qu’un exemple de l’enthousiasme, de la passion et de l’émotion que nous devrions ressentir à l’occasion de notre mariage spirituel ! C’est tellement plus merveilleux que le mariage physique—tout mariage physique vaudrait la peine d’être abandonné, s’il le fallait, pour cela ! Nous allons nous marier avec Jésus-Christ !

Boaz signifie « en lui réside la force ». Nous sommes faibles ; nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes. Mais nous pouvons être forts si nous allons vers Jésus-Christ. Chez le Christ réside la force. Il n’y a de force spirituelle chez aucun homme, en dehors de Dieu. Mais vous pouvez être forts—que vous soyez un homme, une femme, un grand-parent ou un petit-enfant—parce que Dieu vous donnera la force. Nous devons simplement avoir le caractère pour aller à Lui et développer de la force par Sa puissance. Nous devons nous débarrasser de nos complexes d’infériorité. Oui, nous sommes les petits du monde, mais nous sommes les seuls à avoir une réelle force ! C’est Dieu qui nous la donne. Voilà la leçon !

La Bible affirme que Boaz était un parent de Naomi. L’Anchor Bible l’appelle frère d’alliance. C’est ce que nous sommes tous : des frères d’alliance ! Dans Ruth 3 : 2, où il est dit que Boaz est de leur famille, l’Anchor Bible traduit cela par cercle d’alliance. Pourquoi sommes-nous ici-bas ? Pourquoi faisons-nous partie de cette petite Église opérant d’Edmond, en Oklahoma ? C’est parce que nous sommes des frères d’alliance ! Nous avons fait alliance avec Dieu, et Il a amené Son œuvre ici. Nous avons chacun dit au baptême que nous abandonnerions nos familles et même notre propre vie si nécessaire—que nous enterrerions nos os dans la véritable Église de Dieu. Cela fait de nous tous des frères d’alliance, et c’est pourquoi nous nous aimons les uns les autres. C’est pourquoi nous aimons les Laodicéens. C’est pourquoi nous aimons le monde tout comme Dieu.

Une loi d’amour

La loi que Dieu donna à Israël stipulait que les veuves, les orphelins, les pauvres et les étrangers pouvaient glaner les champs des propriétaires terriens après la récolte (voir, par exemple, Lévitique 19 : 9-10). C’est une loi en Israël, conçue pour prendre soin de tout le monde. Personne n’est laissé de côté, tant que l’on est prêt à travailler. Il n’y a pas d’aide sociale si vous êtes capable de travailler mais que vous refusez de le faire ; si vous ne travaillez pas, vous ne mangez pas (2 Thessaloniciens 3 : 10).

Dieu dit également que lorsque l’on moissonne, on ne doit pas ramasser tout ce qu’il y a dans les coins de son champ ; c’est pour les pauvres et les étrangers (Lévitique 23 : 22). Il dit que lorsque l’on moissonne et que l’on oublie une gerbe dans le champ, de ne pas retourner la chercher ; elle est pour l’étranger, l’orphelin et la veuve (Deutéronome 24 : 19). Il dit que lorsque l’on secoue les branches de l’olivier et que l’on n’obtient pas tout le fruit, de le laisser—pour l’étranger, l’orphelin et la veuve (verset 20). Ce principe est répété à l’infini. C’est la loi de l’amour ! Dieu veille à ce que les gens soient pris en charge, aussi longtemps que leur attitude est bonne.

N’oubliez pas que la religion pure consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction (Jacques 1 : 27). Quel Dieu merveilleux et plein d’amour ! N’est-ce pas un gouvernement merveilleux dont vous voulez faire partie ? Sous ce gouvernement, si vous travaillez, vous réussirez. Pour moi, cela est très émouvant.

Pensez à la conclusion de Dieu : « Tu te souviendras que tu as été esclave dans le pays d’Égypte ; c’est pourquoi je te donne ces commandements à mettre en pratique » (Deutéronome 24 : 22). Vous vous rappelez combien c’était dur quand vous étiez esclaves ? N’oubliez pas cette histoire ! C’est ainsi qu’il faut agir avec Dieu !

Ruth vint et glana comme personne d’autre. Nous sommes la famille de Dieu, et Il ne laissera pas Sa Famille mourir de faim. Et lorsque Sa Famille a l’attitude qu’avait Ruth, Il nous donne des circonstances opportunes spéciales comme Il lui en donna. Ruth aimait la loi de Dieu. C’était une femme réputée et l’une des grandes femmes de la Bible.

Dans Jérémie 31 : 31-33, Dieu dit qu’Il fera une nouvelle alliance avec la maison d’Israël et la maison de Juda—et qu’Il écrira Sa loi dans leurs cœurs ! Il ne le fit pas dans le passé avec l’ancien Israël, mais Il le fera dans le futur, comme Il le fait déjà avec Son peuple engendré par l’Esprit ! Dieu nous aide à réellement aimer la loi d’amour ! Plus on la comprend, plus on l’aime ! Elle prend soin de tout le monde ! Personne n’est laissé sans les bénédictions de Dieu ! Et plus notre attitude est bonne, plus nous avons de bénédictions.

Une femme spéciale

« Ruth la Moabite dit à Naomi : Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce… » (Ruth 2 : 2). Elle ne demandait pas la permission ici. Ruth était fermement déterminée à devoir soutenir Naomi et elle-même. Elle ne craignait pas de s’humilier et de travailler aux côtés des pauvres.

Le verset 3 dit que Ruth alla « par hasard » dans le champ qui appartenait à Boaz. Mais bien sûr, cela ne se produisit pas fortuitement. Dieu élaborait quelque chose parce que Ruth était vraiment une femme pieuse.

Boaz était un homme religieux—un homme authentique et pieux (verset 4). Son personnel aimait travailler pour lui.

Boaz avait récemment perdu sa femme, et Dieu était sur le point de lui en donner une autre. Il vit Ruth travailler dans les champs et demanda à l’un de ses contremaîtres de lui parler d’elle. Il pouvait voir qu’elle était une travailleuse acharnée, qui travaillait pour sa nourriture, et pour Naomi—et, en réalité, pour Dieu. Il était très impressionné. Pensez au parallèle spirituel ici. Sommes-nous de grands travailleurs ? Notre futur Mari le sait.

« Boaz dit à Ruth : Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ ; ne t’éloigne pas d’ici, et reste avec mes servantes. Regarde où l’on moissonne dans le champ, et va après elles. J’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé » (versets 8-9). Boaz devenait protecteur de Ruth. Il lui dit de ne pas s’inquiéter des hommes dans les champs, qui auraient pu avoir des attitudes lascives ou sournoises. Boaz la protégerait d’eux. Ruth dut penser : C’est le champ où il faut être !

C’est ainsi que le Christ nous protège. Combien de fois nous a-t-Il sauvés de situations dont nous n’étions même pas conscients ? Dans combien d’épreuves, dont ne nous savions même pas qu’elles se présentaient à nous, nous a-t-Il empêchés de tomber ?

Ruth réagit avec une réelle humilité et un réel respect envers Boaz. « Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit : Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère ? » (verset 10).

Boaz aurait pu la regarder comme une pauvre femme glanant dans son champ, et l’ignorer comme une moins que rien. Mais il s’était renseigné sur son passé, et il était impressionné ! Elle avait quitté ses parents et sa ville natale, tout cela pour suivre le Dieu d’Israël (verset 11). Contrairement à d’autres, Boaz était sensible aux décisions capitales que Ruth avait prises.

Boaz dit à Ruth : « Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier » (verset 12). Vous avez vu comment une mère poule protège ses poussins sous ses ailes ; elle combattrait Goliath s’il le fallait pour protéger ses poussins ! C’est ainsi que Dieu est, nous étreignant sous Ses ailes, prenant soin de nous et nous protégeant. Boaz reconnut que Ruth avait la foi et qu’elle était bénie par Dieu. Il savait qu’elle était une femme spéciale.

Après avoir parlé avec Ruth, Boaz demanda à ses ouvriers de permettre à Ruth d’accéder aux meilleurs endroits de ses champs et de ne jamais la réprimander (versets 15-16). C’est une image de la manière dont notre Mari s’occupe de nous ! Nous sommes Sa famille, et Il va s’assurer qu’on s’occupe de nous si nous Lui sommes fidèles. Il ne va pas laisser Son Épouse être maltraitée ou négligée. Quel amour Dieu a pour nous !

Chercher le repos

Les choses commençaient vraiment à s’améliorer pour Ruth. Bien sûr, à mesure que Ruth prospérait, Naomi en faisait de même. « Naomi, sa belle-mère, lui dit : Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse » (Ruth 3 : 1). Elles avaient une vie difficile, et Naomi voulait de la stabilité pour Ruth. C’est un type physique du repos dont parle Hébreux 4 : « Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu »—un repos hors du péché et du dur labeur qui prévalait dans ce monde misérable. Naomi voulait que Ruth soit délivrée de tout le travail, et de toute la souffrance qu’elles avaient traversée.

C’est le genre d’émotion que nous devrions avoir vis-à-vis du péché et de ce monde. Nous avons besoin de nous reposer du péché ! Quand on sait ce qu’il est sur le point de se produire dans ce monde—toute la tribulation qui culminera lors du Jour du Seigneur—on réalise à quel point nous avons besoin de ce repos ! Nous ne pouvons pas prendre soin de nous-mêmes ; nous avons besoin de Dieu pour nous protéger. Un jour, ce monde se prosternera devant Dieu comme Ruth devant Boaz et dira : Oh Dieu, veuille nous donner ton repos ! Ce monde en a si désespérément besoin ! Nous sommes les seuls à vouloir dire aux gens de ce monde ce qu’ils se font à eux-mêmes et comment tout cela va se terminer. Malheureusement, la plupart des gens dans le monde devront faire l’expérience de la pire calamité qui soit avant d’apprendre cette leçon.

Naomi voulait que tout se passe bien pour Ruth. Elle voulait voir Ruth épouser le riche Boaz et avoir une vie heureuse, épanouie, reposante et paisible.

Je ferai tout ce que tu as dit

Naomi donna à Ruth des instructions particulières. « Et maintenant Boaz, avec les servantes duquel tu as été, n’est-il pas notre parent ? Voici, il doit vanner cette nuit les orges qui sont dans l’aire. Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l’aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire. Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire » (Ruth 3 : 2-4).

C’était une coutume étrange. D’une certaine manière, c’est un scénario dangereux. Vous, mesdames avec l’Esprit de Dieu, si quelqu’un vous ordonnait de faire cela, vous trouveriez cela très inhabituel, et même indigne. Mais concentrez-vous sur l’attitude incroyable de Ruth. « Elle lui répondit : Je ferai tout ce que tu as dit » (verset 5).

Quelle attitude ! Elle pensait que Naomi était si spéciale, et était si certaine que Dieu la dirigeait, qu’elle aurait fait tout ce que Naomi lui demandait. C’était peu orthodoxe, mais cela faisait également partie de la loi. Je pense que Ruth le savait et accepta donc de le faire.

Rappelez-vous, Ruth est un type de l’Église. Il ne s’agit pas de se tourner vers une femme ou un homme. Il s’agit de notre attitude envers Dieu. Oui, Il nous fera parfois vivre des expériences désagréables. Mais nous devons nous efforcer d’adopter cette attitude merveilleuse : Je ferai tout ce que tu as dit.

C’est l’attitude que nous devons avoir envers Jésus-Christ. Il veut que nous en arrivions au point où nous disons : Je ferai tout ce que tu me dis de faire—même si nous ne le comprenons pas ! Rappelez-vous comment M. et Mme Armstrong observèrent les jours saints de Dieu pendant 14 ans avant que Dieu ne leur en révèle la signification. M. Armstrong regarda simplement dans la Bible et dit : Je ferai tout ce que tu me dis. Êtes-vous à ce point dévoués à votre Mari ? Même si la véritable Église de Dieu vous ordonne de faire quelque chose que vous ne comprenez pas complètement (tant que c’est biblique), direz-vous : Je ferai tout ce que tu me dis ? Vous humilierez-vous au point de vous soumettre totalement ? Et le ferez-vous avec une bonne attitude ? C’est là que se déroule la véritable bataille dans ces épreuves ardentes, et il faut parfois du temps pour s’en sortir.

C’est l’attitude que le Christ exige de Sa femme, une attitude qui montre que vous avez la foi que Dieu sait ce qu’Il fait. Lorsque nous avons cette attitude, Dieu a confiance qu’Il n’aura jamais un autre Lucifer qui se rebellera contre Lui. Dieu amènera chacun de nous à cet objectif avant que nous ne l’épousions.

Ruth n’a pas seulement dit qu’elle suivrait les instructions de Naomi, elle les a suivies en détail. « Elle descendit à l’aire, et fit tout ce qu’avait ordonné sa belle-mère » (verset 6). Dieu dit que si nous pouvons arriver au point où nous ferons tout ce qu’Il nous dit de faire sans compromis sur un seul détail, alors Il fera de nous Sa femme pour toute l’éternité. Et cela, c’est spécial !

Encore une fois, à quel point est-ce réel pour vous ? Notre mariage spirituel n’est pas très loin. Nous n’avons plus beaucoup de temps pour nous y préparer.

Protection

« Boaz mangea et but, et son cœur était joyeux. Il alla se coucher à l’extrémité d’un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha. Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur ; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds. Il dit : Qui es-tu ? Elle répondit : Je suis Ruth, ta servante ; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat » (Ruth 3 : 7-9).

La demande de Ruth à Boaz, « étends ton aile sur ta servante », fait référence à une coutume de l’époque. Cela symbolisait la protection, comme un poussin qui cherche refuge sous l’aile de sa mère. Aujourd’hui encore, lorsqu’un Juif se marie, il étend sur sa femme les pans de son manteau de prière pour représenter sa protection sur elle. Ruth montra qu’elle voulait épouser Boaz, et il fit de même.

Dans un passage connexe d’Ézéchiel, le Christ décrit la transformation de Son Épouse : « Je t’ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite ; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue » (Ézéchiel 16 : 7).

Une fois que nous entrerons dans l’alliance du mariage, le Christ dit qu’Il nous protégera : « Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J’étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l’Éternel, et tu fus à moi » (verset 8).

La protection de Ruth par Boaz est un élément essentiel de l’alliance. C’est un type de la protection que le Christ procure à Ses saints fidèles. Dieu dit qu’Il nous protégera, ou nous gardera sous Son manteau, si nous avons cette profondeur de soumission vis-à-vis de Lui. Et nous allons avoir encore plus besoin de Sa protection à l’avenir.

Ézéchiel 5 : 1-2 décrit la terrible destruction et l’asservissement qui toucheront les nations modernes descendant de l’ancien Israël. Un tiers des habitants de ces nations mourra d’un effondrement de la société, un tiers mourra lors d’une attaque militaire étrangère, et un tiers sera réduits en esclavage et emmenés captifs dans d’autres nations. Dieu dit que même parmi ceux qui survivront comme esclaves, Il tirera l’épée contre eux. Telle est la colère de Dieu envers le peuple d’Israël et même envers ceux de Sa propre Église laodicéenne, à cause de leurs péchés. La violence va produire des rivières de sang. Il va y avoir une dévastation nucléaire ! Dieu est furieux à cause de notre méchanceté et de notre mal—en particulier contre ceux qui l’ont connu. Il va punir, encore et encore comme l’humanité ne peut même pas l’imaginer, parce que nous n’avons jamais vu une telle calamité auparavant. C’est une chose effrayante que de tomber entre les mains du Dieu vivant !

Lorsque ces temps terribles s’abattront sur le monde entier, notre Époux veillera sur nous et nous emmènera dans un lieu de refuge. Remarquez le verset 3 : « Tu en prendras une petite quantité, que tu serreras dans les bords de ton vêtement ». En plein contexte de destruction, il est dit que Dieu prendra « une petite quantité » de personnes—Ses élus—et les protégera ! Dieu emmènera ceux de Son peuple qui ont une attitude comme celle de Ruth dans un lieu de refuge. Le jour où cela sera nécessaire est à la porte. Personne sur Terre n’a jamais eu besoin de protection comme nous allons en avoir besoin dans un avenir proche !

Dieu nous protège déjà aujourd’hui. Bien sûr, nous avons des épreuves et des tests. Nous savons qu’Il permet les épreuves, et qu’elles surviennent toujours pour une raison importante : notre Mari nous prépare à l’épouser. Sans épreuves, nous ne grandirions pas ; nous stagnerions. Regardez ce que Dieu fait subir aux Laodicéens, juste pour que 50 % d’entre eux entrent dans Son royaume ! Il doit leur faire traverser une grande Tribulation nucléaire ! Et Il va devoir nous éprouver et nous tester pour que nous apprenions. Mais nous ne sommes jamais en dehors de Sa protection si nous Lui restons fidèles.

Tout bon mari veut protéger sa femme. Mais qu’en est-il de ce que le tout-puissant Jésus-Christ vous protège ? Alors que le reste du peuple d’Israël sera tué, mourra ou sera emporté en captivité, la protection qu’offre le Christ sera vraiment précieuse. C’est ce qu’Il fera pour ceux qui ont contracté leur alliance de mariage avec Lui, et l’ont respectée !

Caractère pieux

Ruth avait fait preuve de beaucoup de caractère en venant ainsi à la rencontre de Boaz, et celui-ci fut impressionné. « Et il dit : Sois bénie de l’Éternel, ma fille ! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n’as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches » (Ruth 3 : 10). D’après ce que nous savons, Ruth avait environ 30 ou 40 ans, et Boaz avait entre 80 et 100 ans ! Il avait un esprit très jeune, comme vous pouvez le constater dans cette histoire. Pourtant, il savait que Ruth aurait pu choisir un homme plus jeune ou n’importe quelle autre tentation du monde. Mais elle voulait épouser Boaz.

Réalisez-vous que le caractère pieux est impressionnant pour Dieu ? Plus vous en construisez, plus le Christ vous veut comme Son Épouse !

Boaz poursuivit : « Maintenant, ma fille, ne crains point ; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (verset 11). Les gens savent-ils que vous êtes vertueux ? Peuvent-ils voir que nous sommes le peuple de Dieu ? Menons-nous une vie que toute la ville remarque comme différente, vertueuse et pieuse ? Vous ne pouvez pas cacher un tel caractère. C’est ce que Dieu veut que nous démontrions et que nous continuions d’édifier.

Puis Boaz dit à Ruth qu’il n’était pas son plus proche parent. En Israël, si un homme mourait sans avoir d’enfants, le plus proche parent éligible du défunt devait épouser sa veuve afin de donner à cette dernière une descendance qui continuerait de porter le nom du mari décédé (Deutéronome 25 : 5-6). Avant que Boaz ne puisse épouser Ruth, il devait régler les choses avec cet autre parent.

C’est ce qu’il chercha à faire dès le lendemain. « Boaz monta à la porte, et s’y arrêta. Or voici, celui qui avait droit de rachat, et dont Boaz avait parlé, vint à passer. Boaz lui dit : Approche, reste ici, toi un tel. Et il s’approcha, et s’arrêta. Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit : Asseyez-vous ici. Et ils s’assirent » (Ruth 4 : 1-2). Même ici, nous voyons l’autorité dont fit preuve Boaz.

Les versets 3-6 montrent comment Boaz, en présence de ces 10 anciens, traita avec ce parent. Il fit tout légalement, exactement comme Dieu l’avait ordonné. L’homme annonça à Boaz qu’il ne voulait pas mettre en danger son propre héritage en prenant la responsabilité d’épouser Ruth. « [P]rends pour toi mon droit de rachat, car je ne puis pas racheter », dit-il (verset 6). Boaz était donc libre de prendre Ruth pour épouse.

« Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, à Kiljon et à Machlon, et que je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour relever le nom du défunt dans son héritage, et afin que le nom du défunt ne soit point retranché d’entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes témoins aujourd’hui ! » (versets 9-10). Boaz avait totalement suivi les lois de Dieu. Lui aussi était une personne au caractère noble, et Dieu avait tout arrangé parfaitement pour lui.

Arrière-grand-mère de David

Boaz et Ruth se marièrent, et peu après eurent un fils. « Les femmes dirent à Naomi : Béni soit l’Éternel, qui ne t’a point laissé manquer aujourd’hui d’un homme ayant droit de rachat, et dont le nom sera célébré en Israël ! Cet enfant restaurera ton âme, et sera le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t’aime, l’a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils » (Ruth 4 : 14-15).

Naomi nourrit cet enfant, et ils l’appelèrent Obed, qui signifie servir. Il grandit pour vraiment servir Dieu dans sa vie. Obed eut un fils nommé Isaï, qui servit également Dieu. Et Isaï eut un fils nommé David. Cet enfant né de Boaz et Ruth était le grand-père du roi David. Ruth et Boaz étaient dans la lignée de DavidRuth eut une occasion phénoménale, et elle devint, en fait, l’arrière-grand-mère du roi David !

Pensez à tout ce que cette femme réalisa, puis pensez à ce que Dieu a accompli dans sa vie. C’est stupéfiant ! Après tout, un livre porte son nom dans la Bible ! Il faut croire qu’une femme qui ferait ce qu’elle a fait et qui a eu cette attitude va avoir une formidable et haute récompense dans l’avenir ! Elle n’était pas parfaite, mais elle a vraiment donné un merveilleux exemple.

Les prémices de Dieu seront des rois-sacrificateurs, servant avec David dans le monde à venir en tant que membres de cette lignée royale. C’est, là, l’accomplissement du jour de la Pentecôte. Ce jour donne vraiment au peuple de Dieu beaucoup de raisons de se réjouir, en particulier de notre merveilleux et extraordinaire mariage à venir avec Jésus-Christ !

Lire le chapitre suivant : Ruth était-elle Moabite ?