La famille Habsbourg [WIKIMEDIA COMMONS]
Ressusciter ‘la voie des Habsbourg’
Un nouveau livre, The Habsburg Way : Seven Rules for Turbulent Times (La voie des Habsbourg : sept règles pour des périodes turbulentes), d’Eduard Habsburg, promet rien de moins qu’une « feuille de route pour guérir le monde dans lequel nous vivons ». Le commentateur conservateur américain Michael Knowles l’a qualifié de « livre d’histoire le plus important à paraître en ces temps troublés ». Dans sa préface, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán l’a qualifié de « superbe livre sur les Habsbourg » et a souligné la nécessité de lutter ensemble pour « préserver » le christianisme en Europe.
Cet éloge est remarquable si l’on considère l’histoire de l’empire. Comme le demande Eduard Habsbourg lui-même : pourquoi faudrait-il « faire les choses à la manière des Habsbourg » au vingt-et-unième siècle ? [...] Ne devrions-nous pas nous méfier des règnes, des rois, des empereurs et des tyrans en général—et n’est-ce pas là la base sur laquelle les États-Unis et de nombreuses nations modernes sont construits ?
Pourquoi se tourner vers un empire passé auquel les combattants hongrois pour la liberté et les fondateurs de l’Amérique se sont opposés ? De nombreux ouvrages évoquent l’immoralité de certains souverains habsbourgeois ou la cruauté de l’Inquisition et de la guerre de Trente Ans. Mais La voie des Habsbourg est différente, et l’époque dans laquelle nous vivons est différente.
L’auteur déclare : « À une époque où toutes les valeurs chrétiennes sont de plus en plus chassées de la vie publique et politique, les Habsbourg représentent des valeurs intemporelles telles que la famille, la foi, la cohabitation pacifique des nations et des langues et la coexistence pacifique des différentes races et cultures. »
La dynastie des Habsbourg a réuni un groupe de personnes très diverses autour d’une même foi—le catholicisme. Ainsi, l’une des sept règles d’Eduard Habsbourg est d’« être catholique ».
Cet avertissement peut en choquer certains, car « être un souverain catholique signifiait souvent faire des choses qui semblent manifestement anti-chrétiennes, y compris traiter durement d’autres confessions chrétiennes. » L’auteur poursuit :
Par conséquent, encourager, voire exiger de ses sujets qu’ils soient catholiques ne faisait pas seulement partie de son devoir d’empereur, c’était aussi un acte de charité, car cela aidait d’autres personnes à atteindre le salut éternel.
Au cœur de ce livre se trouve un appel à inclure la religion dans la vie privée ainsi que dans la politique. Eduard Habsbourg estime que notre monde en a besoin et demande « pardon s’il m’arrive de ne pas être aussi diplomatique ou œcuménique que d’habitude ».
En d’autres termes, le temps des amabilités avec les autres religions est révolu. Il est temps pour les catholiques de défendre ce qu’ils croient être juste.
Le livre révèle « comment faire vivre ensemble, en paix, des nations différentes sous un même toit impérial ». L’auteur précise ensuite : « [N]ous n’avons pas besoin de « ramener les Habsbourg » ou de « réintroduire la monarchie » (même si je ne dirais jamais ‘jamais’ à cela) ».
Aucune famille n’a façonné l’Europe comme l’ont fait les Habsbourg. La monarchie des Habsbourg a pris fin en 1918. Eduard Habsbourg est ambassadeur de Hongrie auprès du Saint-Siège et de l’Ordre souverain de Malte. Dans son livre, il cite souvent Otto von Habsburg, le fils du dernier monarque Habsbourg. C’est d’ailleurs lui qui lui a inspiré de nombreuses idées contenues dans le livre.
À la Trompette, nous citons souvent Otto von Habsburg. Feu Hebert W. Armstrong l’a rencontré et a discuté de certaines de ces idées avec lui. C’était le rêve d’Otto von Habsbourg de faire revivre l’ancien empire sous la forme de l’Union européenne. Mais alors que l’UE cherche à unir ses États membres sous un seul gouvernement, il lui manque l’implication de l’Église catholique. M. Armstrong a écrit : « Il n’y a qu’une seule façon pour que ce Saint Empire romain ressuscité soit mené à bien—par les ‘bons offices’ du Vatican, unissant l’Église et l’État une fois de plus, avec le Vatican à cheval pour gouverner (Apocalypse 17 : 1-5). »
La Bible révèle que cette unification des nations européennes, sous l’égide d’un seul dirigeant et de l’Église catholique, est sur le point de se produire. Nous voyons actuellement un autre Habsbourg encourager l’achèvement de cette unification. Demandez un exemplaire gratuit de L’Allemagne et le Saint Empire romain pour en savoir plus sur ces prophéties.