Référendum : Los Angeles favorable à devenir une « ville sanctuaire »
Le conseil municipal de Los Angeles a voté à l'unanimité mardi une ordonnance pour devenir « ville sanctuaire », empêchant ainsi la population migrante de la ville d'être expulsée dans le cadre du plan du président Donald Trump visant à expulser du pays tout clandestin.
• Par 13 voix contre 0, le Conseil a refusé de partager des informations et des ressources, y compris du personnel municipal, avec les autorités fédérales chargées de l'immigration.
« Nous allons envoyer un message très clair : la ville de Los Angeles ne coopérera en aucune façon avec les services de l'immigration et des douanes », a déclaré Hugo Soto-Martinez, conseiller municipal, en admettant que ses parents et nombre de ses électeurs sont des « immigrés sans statut légal » et qu'ils sont « intégrés dans la communauté au sens large ».
Application : Avant de pouvoir être appliquée, l'ordonnance devra être votée une seconde fois et recevoir l'approbation de la maire Karen Bass, qui a exprimé son soutien à la loi.
Ce premier vote fait suite à l'annonce du président Trump, lundi, selon laquelle, une fois au pouvoir, il déclarera une urgence nationale en matière d'immigration et utilisera l'armée pour procéder à des déportations en masse.
Refus d'obtempérer : La police de Los Angeles refuse déjà de se plier aux exigences des autorités fédérales en matière d'immigration, de sorte que l'ordonnance ne devrait pas changer grand-chose.
Les forces de l'ordre de la ville ont une loi qui interdit aux policiers de poser des questions aux gens portant sur leur situation migratoire, et de procéder à des arrestations sur la base de cette situation.
« Sanctuaire » : Au cours de son premier mandat, Donald Trump a tenté de suspendre le financement des villes qui revendiquaient le statut de « sanctuaire » pour les migrants sans statut légal et refusaient de coopérer avec le gouvernement fédéral. En septembre, il a exhorté le Congrès à interdire purement et simplement que ce statut s'applique aux villes.
Comme l'explique notre numéro de la Trompette de novembre-décembre, l'afflux de migrants sans statut légal aux États-Unis est un stratagème visant à affaiblir la nation.
Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a averti que ces « villes sanctuaires » sont confrontées à un avenir destructeur selon la prophétie biblique. En s'appuyant sur Amos 7, M. Flurry écrit ce qui suit dans son livre L'Amérique sous attaque :
Le verset 9 dit que « les sanctuaires d'Israël seront détruits ». Le mot sanctuaires est intéressant ; il fait référence aux fausses Églises que Dieu permettra à être détruites. Mais il peut aussi signifier quelque chose de plus. Le Gesenius' Hebrew-Chaldee Lexicon définit le mot comme « asile », c'est-à-dire un lieu de protection, en particulier pour ceux qui sont poursuivis par la loi, ou une institution pour les indigents. Le Theological Wordbook of the Old Testament déclare : « Métaphoriquement, le mot désigne un lieu de refuge… ». Dans les nations modernes d'Israël [les États-Unis et le Commonwealth britannique], ce mot pourrait décrire les villes sanctuaires. Il pourrait dépeindre notre nation sanctuaire, où nos dirigeants permettent à tous et à chacun de franchir la frontière. Beaucoup sont à la recherche d'une vie meilleure, mais d'autres sont des membres de gangs violents ou de cartels et des passeurs qui amènent ici de la drogue, des esclaves et des milliers de personnes démunies. Comment cette politique de « nation sanctuaire » peut-elle ne pas déchirer cette nation ?
Pour mieux comprendre cette prophétie et d'autres liées aux États-Unis, demandez un exemplaire gratuit de « L'Amérique sous attaque ».