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Quelle est la température au Canada ? Fahrenheit 451
Presque tous les livres publiés avant 2008 sont en train de passer au hachoir alors que le PDSB (Conseil scolaire du district de Peel) à Toronto, au Canada, procède à « l'élagage » des livres racistes des bibliothèques des écoles publiques. Les livres rejetés ne seront pas vendus. Ils seront détruits.
Les conseils scolaires sont des institutions puissantes. Composés de représentants élus de la communauté, ils sont près de 800 à travers le Canada à gérer plus de 14 000 écoles. Ils contrôlent le personnel, les salaires et les livres auxquels les enfants ont accès. Ces conseils scolaires sont en guerre. Le champ de bataille est l'esprit de nos enfants.
Fahrenheit 451 est l’un des « livres nocifs » qui font l'objet d'un examen approfondi. Le roman de Ray Bradbury paru en 1953 dépeint une société dystopique qui considère les livres comme des « armes chargées » et les brûle pour contrôler les pensées des gens. La seule différence entre le livre de M. Bradbury et le PDSB est que le conseil scolaire n’approuve pas le fait de brûler des livres, parce que ce n’est pas écologiquement viable ; le déchiquetage et les décharges sont bien plus efficaces.
Cela montre le sombre cœur du système scolaire public du Canada. L’antiracisme, la diversité et l’inclusion sont les idéologies dominantes des enseignants et des administrateurs. Ceci ne se limite pas à une seule commission scolaire ou à une province ; c’est l’ADN de l’ensemble du système scolaire.
Élaguer les idées néfastes
En avril 2023, un enseignant dénonciateur a donné secrètement un manuel de formation scolaire à un parent du district de Peel, Tom Ellard. « Le manuel en question s’intitule Weeding and Audit of Resources in the Library Learning Commons Collection [Élagage et vérification des ressources de la collection des bibliothèques dans les espaces communs d'apprentissage] », a écrit le journal C2C :
Truffé du jargon de la théorie critique de la race, ce document de 54 pages explique que pour « promouvoir l’antiracisme, l’inclusivité et la conscience critique » dans le réseau des bibliothèques scolaires, il est nécessaire de retirer « tout contenu nuisible, oppressif ou colonial de nos collections ». La plupart des livres écrits avant 2008 (ou peut-être tous ; le document n’est pas clair) doivent être éliminés « afin de maintenir l’actualité et la pertinence de la collection tout en veillant à ce que les ressources [...] restent culturellement adaptées ».
Le manuel indique :
Afin de maintenir une collection équitable, tous les documents doivent être considérés comme des candidats potentiels au processus d'élagage. La catégorie des « classiques » se compose généralement de textes euro-centriques qui ont été rédigés bien avant la date de naissance des étudiants, et qui ne reflètent pas nécessairement les expériences vécues par ces derniers. […] Par conséquent, tous les textes d’une collection doivent faire l’objet d’une évaluation approfondie afin de déterminer s’ils correspondent aux critères d’élagage, dans le but d’éviter le renforcement des idéologies coloniales qui sont intrinsèquement racistes, classistes, hétéronormatives et/ou sexistes.
Les livres sont censés stimuler et développer l’esprit des jeunes, et non renforcer des pensées, des expériences et des émotions immatures. La littérature renforçant les valeurs judéo-chrétiennes sera remplacée par des livres pro-LGBTQ, transgenres et centrés sur les minorités.
Le processus d'élagage se déroule en trois étapes :
Une fois les livres sélectionnés pour l'élagage, ils sont jetés à la décharge ou déchiquetés. Pourquoi les livres ne peuvent-ils pas être donnés ? Le manuel précise :
Ces ressources sont éliminées parce qu’elles sont nuisibles. Ces ressources sont soit un danger pour la santé en raison de l’état du livre [...] soit parce qu’elles ne sont pas inclusives, adaptées à la culture, pertinentes ou exactes (racisme, stéréotypes, micro-agressions, manque de représentation ou effacement de communautés, insultes, oppression, etc.). Ces facteurs ne se limitent pas à un seul endroit, et nous devons réaliser que s’ils ne sont pas viables pour les élèves occidentaux, ils ne conviennent à aucun élève.
Notez les outils de contrôle fournis dans les annexes du manuel :
Il s’agit d’une transformation fondamentale de l’éducation. Le PDSB supprime des pages d'histoire de la civilisation occidentale sans en avertir les étudiants ou les parents. Les enseignants et les bibliothécaires qui s’opposent à ce contrôle ont dû s’exprimer sous le couvert de l’anonymat par crainte des mesures disciplinaires.
À l’école secondaire Erindale, le contrôle a eu des effets si spectaculaires qu’il y avait plus d’étagères vides dans la bibliothèque que d’étagères pleines. La CBC a rapporté que 2 000 livres sur 6 500 avaient été retirés de la bibliothèque. Même la CBC, une chaîne de télévision de gauche financée par le gouvernement, a été choquée par l'évidence de la nature politique du contrôle. Le journal C2C poursuivit :
Outre les témoignages de Reina [une étudiante], d’autres étudiants et de parents, le groupe d’Ellard a également fourni le document du processus d'élagage ainsi que des preuves de son effet néfaste, notamment des photos d’étagères vides et des exemplaires de livres sauvées de conteneurs destinés à la décharge. Parmi les livres confirmés avoir été mis au rebut, on peut citer La Chenille qui fait des trous, un classique de la prématernelle, et l’emblématique Le journal d’Anne Frank. Parmi les livres sauvés figurent la série Curious George [Georges le petit curieux] et une foule d’autres livres d’images inoffensifs.
C’est la preuve irréfutable que l’éducation publique est devenue un endoctrinement. Lorsque des personnes décident secrètement de ce qui est la vérité, de ce qui est acceptable pour nos enfants, puis détruisent tout le reste, il s’agit d’une force sournoise et dangereuse.
Consultants et conspiration
Lorsque le PDSB a été pris en flagrant délit, on a cherché à savoir qui était le coupable. Le PDSB et le ministre de l’Éducation de l’Ontario ont tous deux prétendu qu’ils n’en savaient rien. Mais le contrôle d’équité est une conséquence de la politique du gouvernement de l’Ontario.
La province emploie le Turner Consulting Group, spécialisé dans les contrôles et les formations en matière d’équité. Depuis 20 ans, le groupe Turner forme les conseils scolaires, les bibliothèques, les barreaux et les administrations municipales à la diversité, à l’équité et à l’inclusion (DEI).
En 2020, un groupe d’activistes radicaux appelé Advocacy Peel a accusé le PDSB de discrimination systémique dans ses classes. Le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a alors décidé d’enquêter sur le conseil scolaire. Le rapport de 45 pages est truffé d’expressions de la DEI qui mettent l’accent sur le racisme anti-noir, asiatique et latino-américain, l’islamophobie, et la haine à l’égard des groupes indigènes et LGBTQ. Le journal C2C écrivait :
Sur la base des recommandations du Review of the Peel District School Board [Examen du Conseil scolaire du district de Peel], la province a transmis au PDSB, en mars 2020, 27 directives visant à corriger les problèmes allégués. La plupart d’entre elles portaient sur des questions de gouvernance et des pratiques d’embauche, mais la directive n° 18 prévoyait « une vérification complète de la diversité dans les écoles—y compris la dénomination, les mascottes, les bibliothèques et les salles de classe [...] pour s’assurer qu’elles soient inclusives et sensibilisées à la culture. »
Vous pouvez lire toutes les directives ici.
Ce rapport a déclenché non seulement la procédure d'élagage radical, mais il a consacré également l’antiracisme, la diversité, l’inclusion et l’équité au sein du PDSB. Peu importe qui est élu au conseil scolaire, cette idéologie est inscrite dans leur constitution. Ces principes ont commencé à être mis en avant par le ministre de l’Éducation en 2009.
La région de Peel n’est pas la seule concernée. L’Association des conseils scolaires publics de l’Ontario (OPSBA), un groupe de défense des intérêts de tous les conseils scolaires de la province, a vigoureusement poussé l’idéologie antiraciste. Leur page « Équité, diversité et inclusion » stipule ce qui suit :
En 2021, l’OPSBA prit des mesures à la suite d’un plus grand nombre d’incidents et de preuves de racisme manifeste et systémique, d’injustice raciale, d’une augmentation de la violence motivée par la haine, et de l’horrible découverte de tombes anonymes d’enfants autochtones. […] Ces événements soulignent l’histoire profondément enracinée du colonialisme, de la suprématie blanche, de la violence et du génocide anti-autochtones, anti-noir et à connotation raciale au Canada.
Cette politique a été menée par le Turner Consulting Group. Telles sont les idées qui régissent l’éducation en Ontario.
Les politiques extrêmes du PDSB est le symptôme d’une maladie beaucoup plus étendue. Le gouvernement provincial, les groupes d’activistes, les consultants tiers, les conseils scolaires et les associations sont tous derrière les politiques marxistes de la DEI. Où que vous soyez en Ontario, ces politiques sont présentes dans votre école. En fait, elles sont présentes partout au Canada.
L’éducation canadienne a été fondamentalement transformée, et elle transforme l’esprit de nos enfants.
Effacer le passé
La destruction de livres est un symptôme physique dont la cause est spirituelle. Le mouvement visant à qualifier nos origines de coloniale, raciste et suprémaciste est une attaque contre la Bible. Le regretté Herbert W. Armstrong a prouvé dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Commonwealth descendent de l’Israël biblique. Dieu a participé à la fondation de nos nations, mais nous l’avons oublié.
2 Rois 14 : 26-27 contient une prophétie pour notre époque. Une force maléfique veut « effacer le nom d’Israël »—notre histoire avec Dieu et notre lien avec la Bible. La politique des conseils scolaires canadiens est une manifestation physique de cette prophétie : ils effacent notre passé biblique en détruisant des livres.
Tout cela est auto-infligé. Le communisme a gagné du terrain au fil des décennies à mesure que nos péchés contre Dieu se sont multipliés. Il ne s’agit pas d’élire de nouveaux représentants dans nos conseils scolaires ou nos gouvernements. Il s’agit de changer nos vies. Il s’agit de se repentir envers Dieu. C'est la seule façon de mettre fin à l'effacement et de protéger nos enfants des guerres culturelles dans nos écoles.
Pour en savoir plus sur ces prophéties vitales, lisez Les Anglo-Saxons selon la prophétie.