ISTOCK.COM/ZLIKOVEC
Quel est le niveau de sécurité des approvisionnements alimentaires mondiaux ?
« C’est assez étonnant que notre approvisionnement futur en nourriture dépend tellement de ce qui se passe dans ce pays. » Ce sont les mots du journaliste Brendan Borrell lors d'une entrevue avec Planet Money le 26 janvier 2018.
Il parlait du Maroc.
La raison pour laquelle notre approvisionnement futur en nourriture dépend tellement de ce pays d’Afrique du Nord est qu’il abrite environ 75 pour cent des réserves connues de phosphore dans le monde. Cela donne au Maroc un quasi-monopole sur le commerce du minerai.
Pourquoi est-ce important ? Parce que le phosphore est un composant clé des engrais synthétiques qui ont considérablement augmenté la quantité de terres utilisables pour l'agriculture au cours du siècle dernier et qui ont quadruplé la productivité des terres agricoles existantes. En 2016, la revue Atlantic a déclaré que les engrais dépendant du phosphore avaient « permis à des millions de personnes qui auraient autrement été affamées à être nourries ».
Les États-Unis—le premier exportateur mondial de produits alimentaires—obtiennent environ 42 pour cent de ses importations de phosphore en provenance du Maroc. Le Mexique, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Lituanie et le Canada sont également d'importants importateurs de phosphore marocain.
Mais les réserves marocaines, comme celles d’une poignée d’autres nations beaucoup plus petites, ne sont pas illimitées.
« Nous sommes sur une planète limitée aves des réserves limitées de phosphore », a déclaré l’expert en investissements, Jeremy Grantham, à Planet Money. « Nous l’exploitons et nous épuisons l’approvisionnement » et ceci « devrait faire dresser les cheveux à l'arrière de la nuque de tout le monde », a-t-il dit.
Les autorités sont conscientes de l'offre limitée de phosphore depuis des décennies, mais comme son prix était bon marché, l’approvisionnement limité n'a jamais semblé constituer une menace immédiate.
Mais ensuite vint 2008.
Lorsque la crise financière mondiale a frappé, le prix du phosphore a explosé de 800 pour cent. En conséquence, les prix des denrées alimentaires dans le monde entier ont monté en flèche. « Je dirais que c'était un signal d’alarme », a dit Grantham. « Ce fut le premier avertissement à la planète Terre que la ressource commençait à s’épuiser. »
Un autre avertissement est venu l'année suivante lorsque l'Institut d'études géologiques des États-Unis a publié un rapport indiquant que le pic de production du phosphore n’était que de 24 ans, ce qui signifie que la production commencerait à chuter, peut-être précipitamment, après 2033.
M. Borrell a récemment enquêté sur le quasi-monopole marocain sur le phosphore, et a découvert que le pays avait un secret troublant à propos de ses réserves. « Il s’avère qu’ils ne veulent pas vous en dire beaucoup », a-t-il dit. « Ils essaient d’utiliser ce secret à leur avantage. De cette façon, ils peuvent dicter le prix. »
À la lumière de ces faits, lorsque M. Borrell déclare qu’il est « étonnant » que l’approvisionnement futur en denrées alimentaires du monde dépend tellement de ce qui se passe au Maroc, il semble qu’un meilleur mot ici puisse être « alarmant ». Et l’alarme devient bien plus intense à la lumière de l’influence croissante au Maroc en tant qu’acteur qui aimerait bien pouvoir décider qui peut cultiver de la nourriture et qui ne le peut pas.
L’Iran entre en jeu.
Le 1er mai, le gouvernement marocain a annoncé qu'il disposait de preuves que l'Iran utilisait son mandataire terroriste, le Hezbollah, pour soutenir un groupe séparatiste appelé le Front Polisario. Depuis les années 1970, le Polisario s'est battu pour l'indépendance du Sahara occidental, une région qui, selon les dirigeants marocains, fait partie du Maroc. Le différend fait rage depuis plus de 25 ans et l’Iran—l’État au premier rang dans le monde parrainant le terrorisme—semblerait donner au Polisario un entraînement militaire et des armes.
Callum Wood, contributeur à la Trompette, a écrit à ce sujet en août : « L'Iran aimerait déstabiliser le Maroc par le biais de groupes comme le Front Polisario ».
La réserve de phosphore du Maroc est répartie entre le Sahara Occidental et le Maroc. Quant à savoir quelle quantité se trouve sur le côté Nord de la ligne plus sécurisé, et quelle quantité se trouve du côté Sud où l’effort de déstabilisation de l’Iran est focalisé, le Maroc ne dira pas.
La publication en ligne Geopolitical Futures a écrit le 23 août que les efforts de déstabilisation iraniens au Maroc se déroulent à un moment où « le sentiment anti-occidental et le zèle religieux sont à la hausse, ce qui suscite des inquiétudes dans la [capitale du Maroc] Rabat, et ailleurs à propos du potentiel de l'extrémisme religieux à s’enraciner ». Le signe le plus récent est venu en juillet quand 30,000 personnes, la jeunesse marocaine côtoyant de 6,000 à 8,000 membres du groupe islamiste interdit Al Adl Wal Ihsane, ont manifesté dans les rues de Rabat. Ces « récents développements au Maroc ont mis la stabilité de ce pays dans le doute », a écrit Geopolitical Futures.
Dans tout autre pays, ces développements seraient inquiétants. Mais comme les ressources alimentaires mondiales dépendent tellement du phosphore marocain, elles ne sont rien de moins qu’alarmantes. Ils évoquent le spectre d'un retour d’une famine massive de façon effrayante.
Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, et son co-auteur, Wayne Turgeon, ont écrit à propos du retour imminent de la famine dans leur brochure Les quatre cavaliers de l’Apocalypse.
Leur brochure examine en détail Apocalypse 6, qui traite des « sept sceaux »—en mettant l'accent sur les quatre premiers, qui sont autrement connus comme les quatre cavaliers de l'Apocalypse. Les versets 5 et 6 de ce chapitre marquant de la Bible décrivent le troisième des quatre cavaliers : « Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier … ».
La brochure explique : « De même que les deux cavaliers précédents de l’Apocalypse, ce troisième cavalier symbolisant la famine aura un accomplissement particulier. Il est prêt à galoper dans notre avenir immédiat avec un impact excédant grandement les cas historiques et actuels de soi-disant famines « locales ».
« Nous ne parlons pas ici de quelques vieilles prophéties couvertes de la poussière des siècles ! Tout au contraire, nous parlons de prophéties affreuses et dramatiques dont l’accomplissement se situe directement devant nous ! … Aucune nation n’échappera à cette grande famine qui éventuellement s’étendra aux quatre coins de la Terre jusqu’à ce que l’humanité se repente en s’abandonnant totalement à Dieu (Philippiens 2 : 10) ».
Que les efforts de déstabilisation de l’Iran au Maroc jouent un rôle, ou non, dans la grande famine du futur, l’approvisionnement alimentaire mondial est bien plus vulnérable que ce que nous aimerions penser. Et les famines de masse vont revenir.
Mais M. Flurry et M. Turgeon expliquent que, même si cela laisse présager un avenir sombre, la Bible indique clairement que Dieu fournira un moyen d'échapper pour ceux qui se tourneront vers lui.
Pour comprendre ces « terribles prophéties qui se trouvent directement devant nous » et l’échappatoire qui est disponible pour ceux qui se tournent vers Dieu, veuillez commander un exemplaire gratuit de Les quatre cavaliers de l'Apocalypse. ▪