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Qu’est-il arrive à l’Égypte des pharaons?
Le vent de la révolution qui secoue aujourd’hui l’Égypte n’est pas le premier à ravager cette nation.
La plupart des manuels d’histoire s’ouvre avec une description de l’Égypte antique en tant que civilisation dominante qui, pendant plus d’un millénaire, a conduit le progrès intellectuel, politique et culturel de l’humanité. Chaque année, des millions de visiteurs s’émerveillent devant les pyramides dépassant des dunes de l’Égypte, devant les restes momifiés d’anciens pharaons, et devant les montagnes d’autres objets et reliques—tous, témoignages de la puissance que la civilisation détenait jadis.
Mais peut-être que l’aspect le plus frappant de l’histoire égyptienne, c’est sa chute brutale.
Les Égyptiens des temps modernes, après tout, ne sont pas les descendants de ces anciennes sociétés qui ont construit le complexe des pyramides de Gizeh, le Grand Sphinx, et autres grandes structures. Ils n’ont aucun lien avec les premiers peuples dynastiques qui ont exploré de nouvelles frontières en science, en mathématiques et en matière d’art, et qui autrefois dominaient le monde civilisé. L’Égypte d’aujourd’hui est habitée et gouvernée par les Arabes; avant cela, elle était sous contrôle britannique; avant cela, elle était contrôlée par différents peuples musulmans, y compris les Ottomans; avant cela, c’était les Romains; avant cela, les Grecs; et avant cela, les Perses.
L’Égypte a refait surface par intermittence dans les 2 500 dernières années de l’histoire du monde, mais toujours comme territoire d’un pays ou d’un empire étranger. Qu’est-il arrivé à l’ancienne Égypte—la civilisation unique et indépendante établie par les pharaons, la nation qui autrefois régnait sur l’humanité? Cette Égypte-là a nettement disparu.
Ne vous demandez-vous pas pourquoi?
Qui étaient les Égyptiens autochtones?
Il y a beaucoup de confusion chez les historiens à propos de la race des Égyptiens autochtones. Les preuves archéologiques, l’ancien art égyptien et les hiéroglyphes indiquent la présence, dans l’Égypte ancienne, de peuples sémitiques (caucasiens) et de peuples négroïdes (comprenant différentes nuances de brun).
Aux 19ème et 20ème siècles, lorsque des objets ont été découverts, indiquant la présence de pharaons noirs, les historiens et les scientifiques remplis de préjugés ont généralement minimisé la notion selon laquelle une grande civilisation nubienne avait autrefois existé en Égypte. Aujourd’hui, cependant, de nombreux égyptologues reconnaissent que les peuples indigènes de l’Égypte antique tirent leur origine de la même souche raciale que leurs homologues en Afrique.
En février 2008, l’article principal du National Geographic a mis en lumière les preuves historiques et archéologiques substantielles indiquant la présence d’une civilisation essentiellement noire, dans l’Égypte des débuts: «Ce n’est que dans les quatre dernières décennies que les archéologues ont ressuscité leur histoire—et en sont venus à reconnaître que les pharaons noirs ne sont pas apparus de nulle part. Ils proviennent d’une civilisation africaine robuste qui avait fleuri sur les rives sud du Nil pendant 2 500 ans, remontant au moins jusqu’à la première dynastie égyptienne».
En outre, les scientifiques ont également étudié les restes des premiers Égyptiens, y compris leur adn, leur structure osseuse et leurs dents, et ont conclu que les premiers Égyptiens sont de la même souche raciale que le peuple noir d’Afrique. Même les documents historiques indiquent que l’Égypte du début, était peuplée, au moins partiellement, par des personnes à la peau noire. Parmi les anciens historiens qui reconnaissaient ce fait, il y avait Hérodote, le Grec du vème siècle, qui a fait référence aux anciens Égyptiens comme «mélanchroés», ce qui signifie à la peau noire.
La science indiquant la présence d’une civilisation noire en Égypte soutient le récit biblique des origines des premiers Égyptiens. Dans le livre des Psaumes, par exemple, pour la plupart écrits autour du 10ème siècle av. j.-c., les psalmistes rappellent souvent l’histoire des Israélites en Égypte. Dans le psaume 105:23, par exemple, le roi David écrit: «Israël aussi est allé en Égypte; et Jacob a séjourné dans le pays de Cham». Dans le psaume 78, Asaph rappelle Dieu assaillant les Égyptiens de plaies, écrivant que Dieu «frappa tous les premiers-nés en Égypte, les prémices de la force sous les tentes de Cham» (verset 51).
À l’époque du roi David, l’Égypte était connue comme le «pays de Cham». La Bible révèle nettement Cham comme fils de Noé, mari d’une femme noire et père de la race noire. Plus spécifiquement, la Bible indique que les anciens Égyptiens descendent du fils de Cham, Mitsraïm (Genèse 10:6). Le mot hébreu utilisé partout dans l’Ancien Testament pour désigner l’Égypte est Mitsraïm. En fait, la Version Standard Révisée identifie «les fils de Cham», dans Genèse 10:06 comme «Cush, Égypte, Put et Canaan».
Quand il s’agit donc de l’ancienne Égypte, la science et la Bible sont d’accord: l’Égypte du début, comme le reste de l’Afrique, était largement composée de Noirs, descendants de Cham, père de la race noire!
Mais qu’en est-il de la richesse de preuves archéologiques, en particulier en matière d’art, qui révèle nettement la présence, dans l’Égypte ancienne, d’un peuple sémite?
Les Égyptiens blancs
Une fois de plus nous devons nous tourner vers Dieu pour avoir la réponse. Toute personne qui a lu les cinq premiers livres de la Bible se souviendra du rôle important de l’Égypte dans les événements entourant le développement de l’ancien Israël. Abraham, Jacob, Joseph, Job, les 12 fils de Jacob et leurs descendants: la Bible révèle que tous ces hommes ont vécu en Égypte à un moment donné de leur vie, et ont joué un rôle crucial dans l’histoire égyptienne du début.
En d’autres termes, Abraham et ses descendants—tous Caucasiens—ont eu une présence décisive dans la civilisation égyptienne ancienne et l’ont influencée!
Considérez Abraham. Dans Genèse 12, Abraham va de Chaldée en Canaan. Lorsque survient une famine en Canaan, il est dit que Abram s’installe en Égypte. Pendant son séjour en Égypte, qui pourrait avoir été de quelques années, Abram a eu de nombreux contacts avec le pharaon et les échelons supérieurs de l’Égypte. Par exemple, le verset 16 dit que le pharaon «traita bien Abram... et Abram reçu des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux».
Originaire de Chaldée, qui était connue pour sa compréhension avancée de la science et des mathématiques, Abraham—comme l’historien juif Josèphe le rapporte—était un scientifique exceptionnel, un mathématicien et un astronome. Il a même partagé ses connaissances avec ses amis égyptiens. Josèphe écrit: «Car bien que les Égyptiens étaient autrefois adonnés à des coutumes différentes... Abram s’est entretenu avec chacun d’eux... [Il] leur a communiqué l’arithmétique, et leur a transmis l’astronomie; car, avant que Abram ne vienne en Égypte, ils ne connaissaient pas ces parties du avoir…» (Antiquités, I, VIII, 2).
Abram a eu une forte influence sur l’Égypte. En fait, au 20ème siècle avant j.-c., Abram a eu une grande responsabilité dans les connaissances de l’Égypte ancienne, ce qui a abouti à l’émergence de l’Égypte en tant que géant intellectuel de l’époque!
Un peu plus de deux siècles plus tard, Joseph, arrière petit-fils de Abraham, s’est retrouvé en Égypte. La Bible révèle que lui aussi a eu une influence décisive sur la civilisation égyptienne ancienne. La fascinante histoire du voyage de Joseph depuis qu’il a été jeté dans une fosse par ses frères, puis vendu comme esclave pour finalement devenir une figure marquante de la maison de Pharaon, se trouve dans Genèse 37 à 40.
Dans Genèse 41, le pharaon récompense Joseph pour l’interprétation de son rêve. Il promet à Joseph: «Je t’établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi. Pharaon dit à Joseph: Vois, je te donne le commandement de tout le pays d’Égypte… et il quitta Pharaon, et parcourut tout le pays d’Égypte» (versets 39-46).
Lisez le passage entier—c’est remarquable. Fondamentalement, le pharaon a donné à Joseph, un Israélite, les clés de l’empire égyptien!
Joseph est devenu membre de la famille royale d’Égypte. Et dans les années qui ont suivi sa promotion en tant que vice-président, c’était la direction de Joseph—en particulier ses politiques économiques—qui ont fait de l’Égypte l’empire le plus riche et le plus puissant de la terre.
De Genèse 44 à 47, nous lisons comment les 12 frères de Joseph et son père, Israël, ont déménagé vers l’Égypte et se sont installés dans sa région la plus fertile, le pays de Goshen. Sous la protection de Pharaon, et vivant sur le delta du Nil, ces familles se sont rapidement développées. Comme le nombre des Israélites a vite augmenté, ils ont porté des contributions essentielles à la civilisation égyptienne, et certains d’entre eux, grâce à l’appui de Joseph, ont même tenu des positions au sein du gouvernement de l’Égypte. Des témoignages suggèrent que les Israélites ont aidé l’Égypte dans certains de ses plus grands projets de construction. En fait, certaines recherches suggèrent, d’une manière fascinante, que Job (Khoufou en égyptien, Chéops en grec), un Israélite, était le cerveau derrière la construction de la grande Pyramide.
Au 15ème siècle avant J.-C., lorsque le temps est venu pour les Israélites de quitter l’Égypte, leur nombre est estimé entre 2 et 3 millions. En vérité, Israël à ce moment-là était une nation vivant dans une nation, un peuple dans un peuple. Cela explique pourquoi des documents historiques égyptiens montrent l’existence de Blancs et de Noirs dans la nation.
Vraiment, l’histoire de l’Égypte ancienne est phénoménale! Grâce, en grande partie, à la présence de Dieu dans son histoire—des connaissances enseignées à l’origine aux Égyptiens par Abraham, jusqu’à la prouesse financière et à la direction de qualité de Joseph, jusqu’aux pratiques de travail, d’organisation et d’agriculture des Israélites—l’Égypte ancienne a apparu comme la magnifique civilisation qu’elle a été, comme nous le savons.
Que s’est-il donc passé?
La disparition soudaine de l’Égypte
Les 10 plaies et l’anéantissement de l’armée égyptienne pendant l’exode des Israélites, au 15ème siècle avant j.c. a laissé l’Égypte démoralisée et affaiblie, politiquement et culturellement. Elle a, cependant, récupéré une grande partie de son ancienne gloire; les dynasties des pharaons se sont perpétuées, et l’Égypte a réapparu comme une force régionale et une civilisation riche en culture et en biens matériels.
Ce n’est qu’au sixième siècle avant j.-c. que l’Égypte est tombée des hauteurs de la prééminence mondiale—pour ne jamais y revenir. Son agonie a commencé au début de ce siècle-là quand elle luttait contre les armées babyloniennes du roi Nabucadnetsar. En quelques décennies, l’Égypte a été attaquée par les Perses—les héritiers de l’Empire babylonien—et était complètement tombée. Lorsque le pharaon Psammétique III a disparu après avoir combattu les Perses à la bataille de Péluse, en 525 avant j.-c., écrit George Rawlinson, «ainsi périt... le dernier de la longue lignée de pharaons, qui commençant par Ménès... ont gouverné l’Égypte, comme une grande monarchie indépendante, pendant pas moins de 20 siècles» (History of Ancient Egypt).
Malgré des insurrections périodiques par les Égyptiens indigènes, l’ancienne civilisation égyptienne ne s’est jamais complètement remise de l’invasion perse. À partir du VIème avant j.-c., des vagues d’étrangers ont commencé à s’installer en Égypte: des marins grecs arrivés par la mer Égée, des Juifs venus de Jérusalem, et des Syriens du nord du Levant. En deux siècles, l’Égypte a été un chaudron de races. Au quatrième siècle avant j.-c., la poigne de la Perse sur l’Égypte a molli, et les rênes sont passées de la Perse à la Grèce, d’abord à Alexandre le Grand, puis à Ptolémée et à la dynastie des Ptolémées.
Aux environs de 30 avant j.-c., l’Égypte est tombée sous le contrôle des Romains, où elle est restée jusqu’au début du 7ème siècle, lorsque la conquête musulmane de l’Égypte a commencé. Entre les 7ème et 19ème siècles, l’Égypte a été dirigée par divers gouvernements musulmans, y compris les Turcs ottomans. À la fin du 19ème siècle, l’Égypte a été contrôlée par la Grande-Bretagne, qui, au début du 20ème siècle la rendue aux Arabes.
Comme ce survol de son histoire le montre, l’Égypte ne s’est jamais complètement remise des invasions babyloniennes et perses du VIème siècle avant j.-c. Elle n’a plus jamais existé en tant que puissance indépendante dominant le monde!
Une nation amoindrie
La clé pour comprendre les événements en Égypte, au sixième siècle avant j.-c.—et pour comprendre la chute désastreuse de l’Égypte, de la prééminence mondiale—se trouve dans le livre d’Ézéchiel.
Aux chapitres 29 et 30, nous lisons que Dieu envoie le prophète Ézéchiel pour délivrer un message crucial à l’Égypte. «Tourne ta face vers Pharaon, roi d’Égypte, Dieu ordonne-t-Il à Ézéchiel, et prophétise contre lui, et contre toute l’Égypte» (Ézéchiel 29:2). Le récit biblique montre que Ézéchiel a été envoyé en Égypte au début du VIème siècle, et qu’il a livré son message au pharaon Apriès (Hophra en hébreu), le quatrième roi de la 26ème dynastie d’Égypte.
Sous le règne de Apriès, l’Égypte était une civilisation puissante et influente. En fait, la présence de l’Égypte était si impressionnante que Apriès, comme ses ancêtres, se croyait le roi du monde, aussi puissant que Dieu Lui-même. Le pharaon Apriès a considéré le Nil, la source de la grandeur matérielle de l’Égypte, comme sa création, et il s’est proclamé le dieu du Nil.
Ivre d’arrogance, Apriès avait perdu de vue l’histoire de l’Égypte avec Dieu et les Israélites. Aussi Dieu a-t-Il envoyé Ézéchiel pour avertir Apriès de l’endroit où son égoïsme menait, et pour lui dire que Dieu l’exposerait et le détruirait, et que dans la dévastation de l’Égypte le monde apprendrait la source ultime de la puissance de l’Égypte. Au verset 3, Dieu dit à Ézéchiel: «Parle, et tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’en veux à toi, Pharaon, roi d’Égypte, Grand crocodile, qui te couches au milieu de tes fleuves, et qui dis: Mon fleuve est à moi, c’est moi qui l’ai fait!»
Dieu allait montrer au pharaon Apriès qui, exactement, a créé le Nil et a donné à l’Égypte toute sa puissance. Au verset 4, Dieu dit au pharaon: «Je mettrai une boucle à tes mâchoires, J’attacherai à tes écailles les poissons de tes fleuves, et Je te tirerai du milieu de tes fleuves, avec tous les poissons qui s`y trouvent et qui seront attachés à tes écailles». Dieu a dit qu’il exposerait le pharaon Apriès comme une fraude—tout comme Il avait exposé les dieux de l’Égypte au cours des 10 plaies, près de mille ans plus tôt!
Dieu poursuit Son avertissement aux versets 8-10: «C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, Je ferai venir contre toi l’épée, et J’exterminerai du milieu de toi les hommes et les bêtes. Le pays d’Égypte deviendra une solitude et un désert. Et ils sauront que Je suis l’Éternel, parce qu’il a dit: Le fleuve est à moi, c’est moi qui l’ai fait! C’est pourquoi voici, J’en veux à toi et à tes fleuves, et je ferai du pays d’Égypte un désert et une solitude, depuis Migdol jusqu’à Syène et aux frontières de l’Éthiopie».
Au verset 19, Ézéchiel révèle même à Apriès qu’il serait attaqué par les armées de Nebucadnetsar, roi de Babylone. Passage après passage des chapitres 29 et 30, Dieu avertit le pharaon que la destruction de l’Égypte par les Babyloniens et les Perses serait si catastrophique qu’elle ne guérirait jamais complètement!
Puis, au verset 15, Dieu fait une prophétie qui allait changer l’Égypte à jamais. Concernant l’avenir de l’Égypte après la destruction, Il dit explicitement: «Ce sera le moindre des royaumes, et il ne s’élèvera plus au-dessus des nations, Je les diminuerai, afin qu’ils ne dominent pas sur les nations».
Dieu ne pouvait être plus net: Il a promis que, après le VIème siècle avant j.-c., l’Égypte ne serait plus jamais une puissance dirigeante majeure!
Prince d’Égypte
En plus de Ézéchiel, 29:15, un autre passage est essentiel pour comprendre la fin soudaine de l’Égypte au VIème siècle, en particulier la disparition soudaine de la dynastie des pharaons indigènes de l’Égypte.
Bien que l’Égypte se soit finalement remise des dommages causés par les Babyloniens et les Perses, Dieu dit, dans Ézéchiel 30:13, qu’«il n’y aura plus de prince du pays d’Égypte...»
Il s’agit, comme l’expliquent les commentaires bibliques et le confirment les documents historiques, d’une prophétie explicite selon laquelle, après sa destruction au VIème siècle avant J.-C., l’Égypte ne serait plus jamais gouverné par un prince natif du pays!
Ce passage stupéfiant explique la disparition soudaine des anciens pharaons d’Égypte!
Au début du VIème siècle, le pharaon Amiries a été renversé par Amasis, un roturier qui n’était pas de la lignée des pharaons. Après Amasis, l’Égypte a été gouvernée par le pharaon Psammétique III. Après la défaite des armées égyptiennes à la bataille de Péluse, en 525, avant j.-c. et la mort de Psammétique III, la monarchie égyptienne est devenue persane. Après la conquête persane, les Grecs ont dominé l’Égypte, en commençant par Alexandre le Grand, au IVème siècle avant j.-c. Quand Alexandre est mort, l’Égypte était gouvernée par Ptolémée, qui a établi une dynastie grecque de pharaons. Cette dynastie a pris fin en 30 avant j.-c., quand l’Égypte est tombée dans l’orbite de Rome. Vraiment, à partir du VIème siècle avant j.-c., un natif égyptien n’a jamais—pas une fois—régné sur l’Égypte!
Des prophéties étonnantes
Prenez un instant pour réfléchir sur ces prophéties étonnantes.
Pendant près de 2 000 ans avant le VIème siècle avant j.-c., l’Égypte était non seulement une force régionale, mais aussi une civilisation palpitante. Culturellement et intellectuellement, les mathématiciens, les scientifiques et les astronomes de l’Égypte ancienne étaient à l’avant-garde de l’innovation; en matière d’agriculture, l’Égypte ancienne exportait des céréales à travers le Moyen-Orient et la Méditerranée; les anciens Égyptiens construisaient des édifices qui 4 000 ans plus tard éblouissent encore les ingénieurs. Sur le plan politique, la classe dirigeante de l’Égypte était la monarchie la plus stable et la plus impressionnante du monde.
Puis, tout d’un coup, au VIème siècle avant j.-c., l’Égypte a disparu en tant que puissance mondiale—et n’a jamais récupéré sa position! Pourquoi? Parce que, comme nous l’avons découvert dans Ézéchiel 29 et 30, Dieu dit que, après le VIème siècle avant j.-c., l’Égypte demeurerait le «moindre des royaumes», une nation encore en vie, cependant incapable de «s’élever… au-dessus des nations».
Aujourd’hui, chacune de ces prophéties a été réalisée, et nous avons 2 500 ans d’histoire pour le démontrer.
L’Égypte a vraiment joué un rôle central dans l’histoire humaine—comme un témoignage vivant de l’existence de Dieu! ▪