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Qu’est-ce que la véritable liberté ?
La liberté est un des idéaux les plus populaires de l’histoire humaine. La recherche de la liberté a poussé l’homme dans la plus féroce des protestations, des batailles, des révolutions, des guerres civiles—même dans des guerres mondiales. Aujourd’hui, au sein de sociétés libres, beaucoup de gens continuent à se battre pour ce qu’ils perçoivent comme des libertés encore plus grandes.
Saviez-vous que ce que la plupart des gens appellent liberté, aujourd’hui, c’est réellement de l’esclavage ?
La grande majorité des gens est, aujourd’hui, trompée sur ce qu’est vraiment la liberté ! Et pourtant, on ne peut être libre à moins de savoir ce qu’est la liberté. On ne peut éviter, non plus, l’esclavage à moins de savoir ce qu’est l’esclavage. Êtes-vous sûrs de savoir ?
La fausse promesse de liberté
Remarquez ce que l’apôtre Pierre dit de beaucoup de personnes qui promeuvent la liberté : « Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui » (2 Pierre 2 : 19). Si vous êtes dominé par quelque chose, vous en êtes l’esclave. Que signifie cela, exactement ?
Prenez l’alcoolisme, par exemple. Les gens peuvent le considérer comme la liberté de pouvoir boire avec excès, mais beaucoup de gens font cela très souvent et deviennent alcooliques ; ils sont alors dépendants vis-à-vis de l’alcool, et se sentent malheureux sans lui.
L’abus d’alcool vient avec une étiquette peu flatteuse, socialement et économiquement. Il faut des milliards de dollars chaque année pour couvrir les dépenses de soins que les services sociaux et de la santé fournissent aux alcooliques et à leur famille, aux États-Unis. Incluez-y leur productivité diminuée au travail, et le coût est beaucoup plus grand. Les alcooliques ont les taux plus élevés de séparation et de divorce, de crime, d’accidents automobiles, de dégradation de biens et de coups et blessures sur autrui, de dépression et de suicide. Eux-mêmes, leur famille et leurs amis finissent tous par être perdants.
Il est facile de voir—alors qu’ils sont aux prises avec leur penchant, ruinant leur famille, leur carrière et leur vie—que les alcooliques ne sont pas libres. À un certain moment, ils ont pu penser que l’alcool leur avait donné la liberté, mais en vérité il les a asservis !
Il en est de même pour la drogue. Nous avons développé une culture de la drogue, en Amérique et en Grande-Bretagne. Des drogues qui permettent de se réfugier dans l’imaginaire, en endommageant l’esprit sont de plus en plus courantes et populaires, allant bien au-delà des toxicos des grandes villes. Elles prennent le pouvoir sur la vie de gens de tous niveaux de revenu, de toutes conditions sociales. Même 1 sur 10 des 12 à 17 ans est un usager régulier de la drogue ! Nos divertissements sont de plus en plus habités par le monde de la drogue. Souvent nous voyons des artistes très en vue se débattre avec une sévère addiction, et même mourir prématurément d’overdose.
Est-cela la liberté ? Combien de ces gens sont devenus accros aux drogues, et ne peuvent s’arrêter ! Même de basses consommations de drogues peuvent provoquer des dégâts irréparables à l’esprit. Au sommet de cet effet désastreux, combien parmi ces gens qui se piquent ou qui snifent spolient-ils leur famille de portions croissantes de revenus ! Combien recourent à des activités toujours plus douteuses pour financer leurs accoutumances à la drogue !
Beaucoup de personnes pourraient considérer cela comme la liberté de détruire sa vie avec des drogues mortelles. Ce n’est pas de la liberté ! Au lieu de cela elles sont devenues totalement asservies aux drogues !
Pendant maintes années nous avons déclaré la guerre à la drogue, en Amérique. Quel en a été le résultat ? Voyez les faits : force est de constater que nous avons perdu cette guerre !
L’Amérique est vaincue par ses problèmes de drogue. « [C]ar chacun [ou ‘chaque nation’] est esclave de ce qui a triomphé de lui [ou d’elle]. »
On ne parle pas beaucoup de la guerre contre la drogue, aujourd’hui. Les gens n’aiment pas parler de la perte de la guerre. Beaucoup de gens ont commencé à voir leur propre famille et leurs enfants prendre de la drogue, et ont estimé qu’ils devaient adoucir leur approche. Ils ne voulaient pas être impliqués dans une guerre si près de chez eux.
La guerre contre la pornographie
Une autre addiction épouvantable étreint l’Amérique, aujourd’hui : l’addiction sexuelle. Elle occupe de plus en plus le centre de la scène dans notre culture et nos divertissements. Elle, aussi, devient plus commune, plus courante, plus largement acceptée. Notre télévision et nos cinémas dépeignent des niveaux croissants de saleté. Et le problème empire du fait de la disponibilité considérable de la pornographie sur l’Internet. C’est une grosse affaire—les gens, par millions, s’en délectent.
Qu’est-ce que cela dit de nous ? C’est la Grande-Bretagne et les États-Unis qui, principalement, alimentent cette entreprise. Sommes-nous libres ? La plupart des gens appelleraient cela liberté. Est-ce vraiment le cas ? Ou bien alors cela nous asservit-il de façon à détruire notre mariage et notre famille ? Sommes-nous asservis à la pornographie ?
Nous savons, en nous-mêmes, que la pornographie c’est mauvais ! Dans le passé, sa seule pensée nous faisait avoir honte. À une certaine époque, certains ont même déclaré une guerre à la pornographie, mais nous n’entendons plus parler de cette guerre. Pourquoi ? Parce que nous n’aimons pas admettre la défaite. Nous avons, tout aussi bien, perdu cette guerre.
Que signifie perdre la guerre contre la pornographie ? C’est perdre les valeurs qui construisent des mariages forts et des familles fortes. Des familles fortes sont la colonne vertébrale de toute nation forte. Cependant, nous avons été vaincus par quelque chose contre lequel nous étions trop faibles pour résister. « [C]ar chacun [ou ‘chaque nation’] est esclave de ce qui a triomphé de lui [ou d’elle] ! »
Regardez simplement les faits, et vous verrez pleinement que l’Amérique est asservie à la pornographie.
Les travailleurs sociaux et les ministres parlent souvent d’un problème en croissance rapide. Beaucoup de gens (particulièrement les jeunes) disent à ces professionnels qu’ils sont accros au sexe sur l’Internet, et qu’ils ne peuvent briser cette habitude. Ils sont devenus addicts et ont perdu tout contrôle.
Au nom de la « liberté d’expression » , nos dirigeants permettent au mauvais dieu de ce monde d’asservir nos jeunes avant même qu’ils n’apprennent comment vivre ! (2 Corinthiens 4 : 4). La pornographie la plus vile est canalisée tout droit chez eux, ce qui augmente la tentation.
La Bible nous ordonne de fuir la tentation et la fornication. Nous allons payer un prix mortel pour notre rébellion contre Dieu.
Le fait, c’est que plus nous avons de pornographie moins nous avons de liberté. L’impact négatif de toute cette obscénité est incalculable.
Détruire la famille
Pierre dépeint une image extraordinaire. Imaginez quelqu’un venant à vous, enfermé dans une cage, menotté, les jambes attachées par des chaînes—et vous offrant la liberté ! « Ils … promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption. » C’est exactement ce qui arrive très souvent aujourd’hui ! Les revendeurs de drogue et les auteurs de pornographie n’ont pas la véritable liberté !
Dieu se soucie profondément de la famille. Dieu ordonne aux maris de traiter leurs femmes avec un haut degré d’honneur (1 Pierre 3 : 7). Il veut des mariages stables avec des conjoints qui restent ensemble et élèvent des enfants stables dans un environnement d’amour et de soin dignes.
Croyons-nous vraiment que les mariages sont renforcés quand les hommes regardent de la pornographie ? Est-ce qu’être adonné à la pornographie vous aide à honorer davantage votre femme—peut-être la femme que Dieu Lui-même vous a donnée ? Nous connaissons tous la réponse ; il s’agit simplement de savoir si nous désirons y faire face.
Nous devons prendre conscience de ce que nous fait cette façon de penser ! Elle déchire notre famille et laisse nos enfants, dans de nombreux cas, sans l’amour et la protection appropriés de leur mère et de leur père. Ces enfants deviennent alors, eux-mêmes, très vulnérables aux addictions à la drogue et au sexe !
La véritable liberté signifie être libre, être dégagé, de tout déshonneur dans notre mariage. C’est la sorte de liberté dont nous avons le plus besoin aujourd’hui.
Nous devons être dégagés de tout combat, de tout divorce et de toute perversion. Être dégagés de l’anarchie et du chaos dans notre famille. Nous devons être stables ! Les parents doivent être stables, sinon à quoi pourrait-on s’attendre de la part des enfants ? Ils ont désespérément besoin d’une mère et d’un père pour les aimer, les guider, les enseigner—leur montrer comment être forts, comment faire face à la vie sans drogue et autres addictions.
Cependant, sous prétexte de « liberté d’expression » , nous détruisons notre mariage et notre famille—la base de notre nation ! Vomir des tonnes de pornographie n’est pas la liberté d’expression—c’est un complot diabolique pour détruire l’Amérique et la Grande-Bretagne ! Et le plan fonctionne extrêmement bien.
Une nation asservie
Des mariages forts construisent des enfants forts. Nous avons besoin d’enfants forts qui ne soient pas vulnérables à la drogue.
Pourquoi les enfants veulent-ils prendre de la drogue et détruire leur esprit ? L’esprit est la seule chose qui nous distingue vraiment des animaux. Qu’est-ce qui manque dans leur vie au point de leur faire vouloir s’infliger cela ? Pourquoi prennent-ils un risque avec quelque chose de si destructeur ? Parce que leur volonté est si affaiblie, qu’ils doivent avoir quelque chose pour remplir le vide que leurs parents ont laissé—dans la plupart des cas. Bien entendu, la drogue ne remplit pas du tout ce vide—elle ne fait que mener les gens dans la pire sorte d’esclavage qui soit.
La toxicomanie détruit la volonté ! L’addiction au sexe détruit la volonté ! Pire est l’addiction, plus faible est la volonté pour résister au mal, pour le combattre !
Les tribunaux essayent de protéger la liberté d’expression. Cependant, qu’est-ce qui arrivera si les familles tombent en morceaux, et qu’il n’y ait pas une nation forte par derrière ? À quoi servira alors la « liberté » d’expression ? Si la famille est dans le trouble et la confusion, si les parents divorcent et les enfants sont livrés à eux-mêmes, quelle sera, arrivé à ce point, l’importance de la liberté d’expression ?
À quoi sert la liberté d’expression si vous perdez les valeurs même qui vous ont rendu grand ? Nous polluons et vicions le bien public, le caractère, que nous possédions dans le passé, en tant que nation.
Comprenez bien : J’estime, au plus haut point, la liberté d’expression ! Je sais que je ne pourrais pas imprimer ces mots sans la liberté d’expression permise par notre société. C’est une grande valeur que nous devrions protéger. Je la promeus de toutes les façons possibles.
Mais ayons le sens des priorités ! La liberté d’expression est-elle plus importante que la famille ? Non. Les gens se comportent comme si la famille n’importait pas ! Et pourtant, la famille est le fondement de toute grande nation !
La stabilité de notre nation est en jeu. Pourquoi les nations meurent-elles ? Dieu demande : « Et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ézéchiel 33 : 11). Pouvons-nous vraiment calculer les dégâts de tous ces maux sociaux ? Ils s’ajoutent à la destruction de nos nations ! Les nations s’écroulent en cédant à ces maux faussement appelés libertés ! Non seulement notre volonté devient désespérément faible, mais de plus nos péchés nous coupent des bénédictions et de la protection de Dieu !
Je ne me soucie pas de qui appelle cela liberté ; ce n’est pas de la liberté que de s’adonner à la pornographie et à la drogue ! C’est de l’asservissement ! Cela asservit les individus, et mène à l’asservissement de la nation entière !
Qu’est-ce que la véritable liberté ?
Beaucoup de personnes religieuses aiment parler de la liberté. Mais est-ce de la Bible qu’elles tirent leur définition de la liberté ? « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 : 32). Si elles ont une idée différente de la liberté, alors elles sont asservies. Elles ne suivent pas le véritable christianisme ! Et cela est vrai de beaucoup de gens qui se considèrent très religieux.
Jésus a dit aux gens religieux de Son époque : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi » (Marc 7 : 6). Le Christ condamne beaucoup de gens avec cette déclaration ! Beaucoup de gens parlent de Dieu et de Jésus-Christ ; ils font les religieux. Mais en vérité, leur cœur est loin de Dieu ! Ils sont en réalité asservis à une fausse religion, et pensent qu’ils obéissent à Dieu.
Nous devons être libres, dégagés, de cette sorte de faux christianisme !
Si vous devez être un chrétien, il vous faut suivre le Christ (1 Pierre 2 : 21). Le Christ a mené Sa vie dans la soumission parfaite à la loi de Dieu. Il a résisté aux pulsions de Sa chair plutôt que d’être vaincu par elles ! Nous devons ressembler au Christ—être dégagés de la nature humaine ! La plupart des gens ne savent même pas ce qu’est la nature humaine.
« Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : qui peut le connaître ? » (Jérémie 17 : 9). C’est le point de vue de Dieu sur la nature humaine, quoique la plupart des personnes ne le croient pas. Reconnaissez-vous le mal dans votre propre cœur—ou êtes vous, comme la plupart des autres, séduits au sujet de la nature humaine ?
Nous pouvons voir cette vérité illustrée tout autour de nous : si vous laissez un cœur désespérément méchant agir librement, il fera de grands dégâts !
Il est très difficile d’observer la loi de Dieu. Mais le problème n’est pas avec la loi, il est avec nous. Nous devons changer, et nous conformer à cette loi. Nous devons remplacer la méchanceté de notre cœur par la justice de Dieu en écrivant la loi de Dieu dans notre cœur ! (Hébreux 8 : 8-10). Nous devons écrire la loi de Dieu sur notre cœur de façon indélébile—la graver sur notre cœur et dans notre esprit, de manière qu’elle ne s’en aille jamais ! Cela apportera la véritable liberté dans notre vie !
Nous avons été trompés au point de croire exactement l’opposé—que la loi de Dieu nous asservit de manière ou d’autre. C’est faux ! Méfiez-vous des hommes—aucun homme ne peut vous donner la véritable liberté ! Seul Dieu peut le faire.
La loi de Dieu nous apporte l’ultime et la plus merveilleuse liberté qui soit ! Elle protège notre famille. Elle protège nos enfants. Elle nous protège de tout le mal qui existe dans ce monde.
Nous devrions avoir une liberté joyeuse. Je veux être libre ! « Étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu » (1Pierre 2 : 16).
Comme la liberté est belle et précieuse ! La véritable liberté est un don merveilleux ! Le plus grand don que Dieu puisse nous faire, c’est de nous rendre vraiment libres. ▪