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Qu’est-ce que la grande réinitialisation ? (Article)
L’inflation ravage notre monde. Depuis la pandémie de la COVID-19, le dollar a perdu 14 pour cent de sa valeur, tandis que l’euro en a perdu 12 pour cent. Et les démocraties occidentales ne sont pas les seules à souffrir des retombées des dépenses de relance. Autour du monde, la monnaie moyenne a perdu 12 pour cent de sa valeur depuis que les gouvernements ont décidé de consacrer 20 pour cent du produit mondial brut aux mesures de relance liées à la COVID-19.
Environ 64 pour cent des Américains et 25 pour cent des Européens vivent d’une paie à l’autre, tandis que le tiers-monde souffre de la faim. Selon la Banque mondiale, la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants pourrait faire basculer 263 millions de personnes dans l’extrême pauvreté cette année, et Kiplinger’s Economic Outlooks [les perspectives économiques de Kiplinger] prévoient que l’inflation restera élevée.
N’est-il pas remarquable de constater à quelle vitesse les perspectives économiques mondiales se sont détériorées depuis la COVID-19 ? Eh bien, ce n’est pas si remarquable pour certains hauts fonctionnaires du gouvernement des États-Unis et du Forum économique mondial.
Le rédacteur en chef adjoint de la Trompette, Stephen Flurry, a expliqué dans une récente Trompette en bref comment « le Forum économique mondial a collaboré avec le Johns Hopkins Center for Health Security [Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire] en mai 2018 pour mener CLADE X, une simulation d’une réponse nationale à une pandémie. Après cette simulation, le Forum économique mondial a de nouveau collaboré avec le centre Johns Hopkins et la fondation Bill-et-Melinda-Gates en octobre 2019 pour réaliser Événement 201, une autre simulation d’une réponse nationale à une pandémie. Les deux simulations prévoyaient presque toutes les éventualités de la crise de la COVID réelle, des confinements au chômage de masse en passant par les dépenses de relance. Il semble donc que d’anciens responsables de l’administration Obama travaillaient simultanément avec des responsables de l’Institut de virologie de Wuhan pour concevoir un virus et avec des responsables du Forum économique mondial pour concevoir un confinement. »
Ces faits devraient inquiéter chaque citoyen américain. Les dirigeants mondiaux n’ont pas été pris au dépourvu par la pandémie de la COVID-19. Quelques jours avant l’investiture du président Trump, le Dr Anthony Fauci avait prévenu de l’arrivée d’une pandémie, et les hauts responsables du Forum économique mondial avaient déjà mis en place un plan pour faire face à un nouveau coronavirus. Les confinements, le chômage de masse et les dépenses de relance faisaient tous partie de ce plan.
« La profonde perturbation causée par la COVID-19 à l’échelle mondiale a offert aux sociétés une pause forcée pour réfléchir à ce qui a vraiment de la valeur », ont écrit Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial, et son collègue français Thierry Malleret dans « COVID-19 : la grande réinitialisation ». « Les réponses d’urgence économiques à la pandémie étant désormais en place, il est possible de saisir l’occasion de procéder au type de changements institutionnels et de choix politiques qui placeront les économies sur une nouvelle voie, vers un avenir plus juste et plus vert. L'histoire de la remise en question radicale dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, qui a inclus la création des institutions de Bretton Woods, des Nations unies, de l’UE et l’expansion des États providence, montre l’ampleur des changements possibles. »
En d’autres termes, Fauci, Schwab, Malleret et leurs collègues n’ont pas seulement anticipé une pandémie des mois avant qu’elle ne se produise réellement. Ils étaient en fait assez enthousiastes quant à l’opportunité que leur offrait cette crise de renverser les institutions de Bretton Woods de l’après-guerre qui soutiennent le dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale. Dans leur livre, Schwab et Malleret expliquent comment l’hyperinflation a détruit le Deutsche Mark allemand dans les années 1920 et comment la hausse des niveaux d’endettement pourrait détruire le dollar américain aujourd’hui.
Alors, est-ce que les économistes du Forum économique mondial ont conçu la grande réinitialisation pour détruire le dollar américain ? Eh bien, s’ils ne l’ont pas fait, ils sont tout de même assez enthousiastes à l’idée que le virus puisse détruire le dollar de toute façon. Schwab et Malleret aimeraient voir le dollar tomber et ont une assez bonne idée de la monnaie qui le remplacera.
« Même si la Réserve fédérale et le Trésor américain gèrent efficacement le dollar et son réseau influent dans le monde entier, les sceptiques soulignent que la volonté de l’administration américaine de faire du dollar une arme à des fins géopolitiques (comme punir des pays et des entreprises qui font affaire avec l’Iran ou la Corée du Nord) incitera inévitablement les détenteurs de dollars à chercher des alternatives […] », écrivent-ils. « Le renminbi chinois (RMB) pourrait être une option, mais pas avant que les contrôles stricts des capitaux soient éliminés et que le RMB se transforme en une monnaie déterminée par le marché, ce qui ne devrait pas arriver dans un avenir proche. Il en va de même pour l’euro ; il pourrait constituer une option, mais pas avant que les doutes sur une éventuelle implosion de la zone euro ne se dissipent définitivement, ce qui, une fois encore, est une perspective peu probable dans les prochaines années. Quant à une monnaie virtuelle mondiale, il n’y en a pas encore en vue, mais il existe des tentatives de lancement de monnaies numériques nationales susceptibles à terme de détrôner la suprématie du dollar américain. »
Schwab et Malleret admettent que la seule raison pour laquelle le dollar est encore la monnaie de réserve est que le renminbi et l’euro sont en moins bon état que le dollar. Mais cette situation pourrait changer rapidement si la Chine met en œuvre des réformes de marché ou si l’Europe s’unit en un super-État ayant le pouvoir de dicter la politique fiscale de ses membres.
Cette évaluation fait apparaître un deuxième objectif principal de la grande réinitialisation. Certains pourraient penser qu’il n’est pas très logique de provoquer une crise monétaire pour détruire le dollar si cette crise détruit également l’euro et toutes les autres devises. Mais au fil des années, la Trompette a noté que l’euro a été en fait conçu pour échouer dès sa création. La zone euro est une union monétaire de 19 États membres qui utilisent la même monnaie. Mais les bons économistes savent que l’on ne peut pas avoir une union monétaire stable sans un organisme centralisé qui prend des décisions sur la collecte et la dépense des impôts dans les différents États membres. L’euro ne sera donc jamais une monnaie stable jusqu’à ce que les nations de la zone euro ne cèdent leur indépendance financière à un gouvernement fédéral, de la même manière que les États américains cèdent leur liberté financière à Washington.
Les fondateurs de la zone euro comprenaient ces faits économiques fondamentaux et ont délibérément conçu une union monétaire qui forcerait les nations d’Europe à s’unir en un super-État. Dans son livre de 1997, The Principality and Power of Europe [La principauté et pouvoir de l’Europe], le commentateur politique britannique Adrion Hilton décrit ainsi l’ambition des fondateurs de la zone euro : « Les nations de l’Europe doivent être guidées vers un super-État sans que leurs peuples ne comprennent ce qui se passe. Cela peut être accompli par des étapes successives, chacune déguisée comme ayant un but économique, mais qui mèneront finalement et irréversiblement à la fédération. » Et John Browne, de Euro Pacific Capital [Capital euro-pacifique], développe ce sentiment en disant : « En substance, l’euro a été créé comme un levier pour encourager une union politique européenne complète plutôt que comme une monnaie représentant […] une économie déjà unifiée. »
Le Forum économique mondial s’appelait à l’origine European Management Forum [Forum européen de gestion], et sa première réunion s’est tenue sous le patronage de la Commission européenne et des associations industrielles européennes. Son allégeance va donc à l’Union européenne et son objectif est de créer une crise qui renversera le dollar et obligera les nations d’Europe à s’unir en un super-État. À cette fin, l’épidémie de la COVID-19 lui a donné une occasion sans précédent de créer une crise d’hyperinflation qui prive les citoyens ordinaires de leur argent jusqu’à ce qu’ils soient prêts à renoncer à leur liberté pour une nouvelle monnaie. Le regretté Christopher Story, ancien conseiller de la Première ministre britannique Margaret Thatcher, pensait que l’Allemagne pourrait introduire un « nouveau Deutsche Mark » adossé à l’or lorsque l’euro échouera inévitablement. Mais quels que soient les plans de l’Allemagne, la grande réinitialisation amènera les gens à renoncer à leur liberté en échange d’une sécurité économique et d’un soulagement bien nécessaire de la crise de l’inflation.
Le regretté Herbert W. Armstrong a prédit qu’une crise financière serait probablement le catalyseur qui inciterait les nations européennes à s’unir en tant que les « États-Unis d’Europe ». Plus précisément, il a averti en 1984 qu’une crise bancaire massive en Amérique « pourrait soudainement inciter les nations européennes à s’unir en tant que nouvelle puissance mondiale plus grande que l’Union soviétique ou les États-Unis » (lettre aux co-ouvriers, 22 juillet 1984).
En d’autres termes, une crise d’hyperinflation comme celle que la grande réinitialisation a créée pourrait effrayer les nations européennes et les amener à céder le contrôle à une autorité centrale. Une fois l’euro soutenu par un gouvernement central suffisamment fort pour réglementer les politiques fiscales et de dépenses de ses États membres, l’ère du dollar comme monnaie de réserve dominante sera révolue. Le billet vert sera au mieux corégent avec l’euro.
Cette prévision devient encore plus choquante lorsqu’on réalise que l’une des figures clés de la grande réinitialisation a des liens avec l’Allemagne nazie. Dans « The Greatest Crime in History » [Le plus grand crime de l'histoire ; disponible uniquement en anglais], M. Flurry note que Klaus Schwab « est le fils d’Eugen Wilhelm Schwab, qui s’installa en Allemagne pendant le Troisième Reich et devint le directeur d’Escher Wyss AG, une société qui utilisait des esclaves pour fabriquer des technologies clés de bombes nucléaires pour Adolf Hitler. Klaus Schwab était trop jeune pour être complice des crimes de son père, mais regardez son idéologie et les changements qu’il pousse à mettre de l’avant dans le monde. Le ‘capitalisme participatif’ de son forum est suffisamment proche du ‘socialisme corporatiste’ de l’Allemagne nazie et d’autres dictatures fascistes pour susciter de grandes inquiétudes, surtout lorsqu’on le voit se répandre si largement, si puissamment et si rapidement. » On peut donc dire que la grande réinitialisation réussit là où Hitler a échoué.
Dans son livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, M. Armstrong expliquait que les Anglo-Saxons qui se sont installés aux États-Unis et en Grande-Bretagne étaient les descendants des anciens Israélites. Cela signifie que les prophéties du temps de la fin dans la Bible concernant Israël s’adressent aux États-Unis et le Commonwealth britannique. Une série de prophéties dans le Deutéronome révèle les malédictions spécifiques qui s’abattront sur l’Israël du temps de la fin après qu’il se soit détourné de la loi de Dieu.
« Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage : […] L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas ; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. […] L’Éternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, […] Elle t’assiégera dans toutes tes portes… » (Deutéronome 28 : 15, 43-44, 49, 52).
Ce passage prédit des problèmes de dettes lorsqu’il dit : « Il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ». Il indique également une guerre commerciale lorsqu’il dit : « Elle t’assiégera dans toutes tes portes ».
D’autres prophéties révèlent que l’Assyrie sera « la verge » de la colère de Dieu et « le bâton » (version Darby) de son indignation contre l’Amérique (Ésaïe 10 : 5 ; Lamentations 5 : 6 ; Ézéchiel 23 : 9). Les Anglo-Saxons selon la prophétie explique en outre comment les Assyriens se sont installés dans les États européens qui sont devenus l’Allemagne actuelle. Ainsi, l’Allemagne finira par s’associer à neuf autres nations européennes pour assiéger et envahir les États-Unis (Apocalypse 17 : 12-13). Cette prophétie ne peut s’accomplir que si un super-État européen surpasse l’Amérique en puissance économique et militaire.
Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique dans « Le coronavirus et le Saint-Empire romain » que la pandémie va inciter 10 nations européennes à s’unir en un super-État dirigé par l’Allemagne qui attaquera l’Amérique. Pour l’instant, les armées européennes n’ont aucun moyen d’égaler la puissance de l’armée américaine. Pourtant, la prophétie montre qu’il y aura une grande réinitialisation qui fera de l’Allemagne la tête des nations et de l’Amérique la queue des nations. Les récentes mesures prises par le fils d’Eugen Wilhelm Schwab peuvent donc s’avérer extrêmement importantes.
Le moment est venu de tenir compte de l’avertissement de Dieu et de comprendre que Dieu permet à la calamité de s’abattre sur le monde pour une raison : corriger les gens qui se détournent de Ses commandements et de Ses statuts. Ces prophéties sont alarmantes—mais si vous êtes poussé à rechercher Dieu et Sa protection, il n’y a rien de plus excitant sur cette planète !