(Getty Images)
Préparez-vous à la pénurie alimentaire
Avez-vous jamais été affamé? Jamais eu à fouiller dans les ordures pour trouver un petit morceau de détritus ressemblant à un aliment, simplement pour tromper la faim qui vous ronge?
Probablement non. La plupart des gens dans l’abondant Occident ne peuvent même pas commencer à l’imaginer.
Mais des presque 7 milliards d’individus sur terre, environ 850 millions sont sous-alimentés ou affamés de manière chronique. Avec une production alimentaire mondiale endommagée et des prix en hausse, ce nombre grimpe rapidement.
En juillet, une famine a été officiellement déclarée dans la Corne de l’Afrique, la première en 30 ans. Il a été dit que 12 400 000 personnes n’ont pas assez de nourriture. Imaginez-cela. Il y a 81 000 personnes dans ma ville; c’est toutes les personnes de cette ville et de 152 autres villes de même taille, toutes devenant affamées.
Entre mai et juillet dans cette région, 29 000 enfants en-dessous de 5 ans sont morts à cause de la famine.
On s’attend à ce que le cauchemar dure l’année prochaine, et que le nombre d’affligés s’élève rapidement à 15 millions. C’est l’effet glacial de deux ans de sécheresse—la pire en six décennies—doublés d’un comportement humain absolument honteux.
Quand on a le ventre plein, la tendance est de balayer de tels faits. Après tout, que pouvez-vous faire?
Mais vous devez réfléchir à cela sérieusement—parce que les risques sont extrêmement élevés pour que, bientôt, vous ne lisiez pas seulement des articles sur ces douleurs de la faim.
Dans Matthieu 24, Jésus-Christ dit à Ses disciples ce qui précédera Son Second avènement, et la fin de ce présent monde. Parmi les signes pour lesquels Jésus nous dit d’être à l’affût, Il avertit: «et il y aura, en divers lieux, des famines, et des tremblements de terre» (verset 7).
Famines—au pluriel. Et non pas seulement dans des endroits lointains. De pauvres récoltes, des ruptures dans la production et la distribution de nourriture, des réserves en baisse, l’effondrement économique qui arrête le commerce et le libre écoulement d’articles de nécessité—toutes ces conditions et les malheurs qui suivent, sont prophétisés comme devant assiéger notre monde!
Croyez-vous le Christ?
D’où viennent vos aliments?
Faites une pause, et pensez à combien vous considérez l’abondance de la nourriture comme allant de soi. Dans les pays industrialisés, nous avons joui de plusieurs décennies d’abondance pratiquement sans précédent—une variété illimitée de nourriture disponible toute l’année, aux prix les plus bas sur une échelle de masse, dans l’histoire humaine. Grâce à la production accrue de nourriture, la part des gens sous-alimentés sur notre planète a baissé pendant des siècles; dans les dernières décennies, les pourcentages des gens mal nourris et mourant de faim ont été plus que réduits de moitié.
Il n’est pas étonnant que nous prenions tout cela pour acquis. Cette anomalie historique propice est la nouvelle réalité. La fête peut durer pour toujours, n’est-ce pas?
Eh bien, il y a une attrape. Cette période d’abondance a grandement été parrainée par une révolution complète dans la façon dont nous produisons et distribuons ce que nous mangeons. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes devenus extrêmement efficaces dans la production de nourriture bon marché, en quantités massives. La mauvaise nouvelle, c’est que cela a entraîné des coûts accessoires involontaires monumentaux.
Peut-être que la conséquence la plus urgente, c’est que cette révolution nous a rendus dangereusement vulnérables aux perturbations massives dans nos réserves de nourriture.
Comme notre monde moderne s’est déplacé d’une société agricole vers une société industrielle—et maintenant vers une société de service—et une culture basée sur l’information, les fermiers ont disparu en masse. Il y a un simple siècle, un Américain sur quatre vivait dans une ferme, et le fermier moyen cultivait assez de nourriture pour nourrir 12 autres Américains. Aujourd’hui, alors que la population a plus que triplé, à plus de 300 millions, seuls restent 2 millions de fermiers. En moyenne, chacun d’eux produit de la nourriture pour 140 personnes.
Aujourd’hui dans les pays industrialisés, moins de 2 pour cent de la population nourrissent les 98 autres pour cent. La vaste majorité d’entre nous voit sa nourriture venir de centaines voire de milliers de kilomètres de distance, et n’a environ qu’une semaine de provisions dans le garde-manger. Nous sommes entièrement nourris par un système complexe dont nous sommes presque complètement ignorants. Fabriquer des aliments est devenu une profession pour experts.
Tous les maillons de ce processus complexe sont accablés de problèmes troublants qui feraient froncer les sourcils d’inquiétude à la plupart d’entre nous—voire même avoir des haut-le-cœur. Plus urgemment, tous les liens sont susceptibles de pannes potentielles importantes.
Et des premiers signes de pannes apparaissent dans le système—de plus, d’une manière constante. Montée en flèches des factures. Gros titres sur des intoxications alimentaires dues à des bactéries nocives. Problèmes de santé épidémiques chroniques, comme l’obésité et le diabète. Rareté de la nourriture. Et oui, même la famine.
Que mangeriez-vous si les épiceries et les restaurants étaient vides?
Les factures d’épicerie augmentent
Vous avez sûrement remarqué le coût en hausse de l’épicerie. Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’Organisation des Nations unies (la fao), l’index des prix des aliments a grimpé à 25 pour cent l’année dernière. En février, il a atteint une hauteur record. En juin, la fao a dit que le prix d’une corbeille type d’aliments, dans le monde entier, était de 48 pour cent de plus qu’un an auparavant.
Ces prix élevés ne sont pas un problème à court terme. Les problèmes récents n’ont fait qu’aggraver une crise qui était en incubation depuis des années—et cela ne va pas s’arranger de sitôt.
Entre 2001 et 2008, le monde a consommé progressivement plus de céréales qu’il n’en a produites. Les réserves en céréales du monde se sont réduites, passant de plus de 100 jours d’approvisionnement à moins de 50 jours. Et les prix de la nourriture ont grimpé de façon spectaculaire. Entre 2005 et 2008, ils ont bondi à 80 pour cent.
La situation a conduit au rationnement et, dans des pays plus pauvres, à la famine. Les émeutes pour la nourriture ont éclaté dans plusieurs pays. La «crise de la tortilla mexicaine», au Mexique, où des milliers des gens ont manifesté dans les rues à cause des hausses du prix du maïs, a précédé des troubles publics sur les prix alimentaires dans plusieurs autres pays. Des émeutes ont éclaté en Haïti, en Malaisie, en Indonésie, aux Philippines, au Bangladesh, en Inde, au Burkina Faso, au Sénégal, au Cameroun, au Maroc, en Mauritanie, en Somalie, en Éthiopie, à Madagascar, au Kenya, en Égypte, en Côte d’Ivoire, au Yémen, aux Émirats arabes unis, au Mexique et au Zimbabwe. Alors que commençait 2008, la fao a dit que 37 pays affrontaient des crises alimentaires, faisant courir un risque de famine à 1,5 milliard d’individus.
Ces problèmes n’ont fait qu’empirer avec le krach financier survenu la fin de 2008. Avant le milieu de 2009, les insuffisances alimentaires avaient frappé des douzaines de pays, et un milliard de personnes mangeaient moins chaque jour.
Aujourd’hui, un certain nombre de facteurs continuent de marteler les ressources alimentaires et les prix: l’augmentation des biocarburants; la monte en flèche du prix du pétrole; la réduction des réserves alimentaires gouvernementales; et les désastres environnementaux, en incluant des records de sécheresse et d’inondations ravageuses. Les réserves céréalières du monde sont maintenant à un niveau historique bas. L’été passé, les ministres de l’agriculture du G-20 se sont rencontrés pour la toute première fois pour se concentrer sur cette évidence croissante que ces prix élevés ne feront que devenir pires—avec des insuffisances alimentaires. «Presque que dans tous les pays, y compris en Europe, la question des prix alimentaires plus élevés est déjà devenue tangible», a dit l’économiste senior de la fao, Abdolreza Abbassian. Le directeur général élu de la fao a dit que les prix des denrées alimentaires élevés et instables existeraient «pendant longtemps».
La fao dit que la météo défavorable mettra toujours plus de pression sur les prix des aliments dans les mois à venir. Ce qui a été considéré comme une «inondation depuis 500 ans» dans la région du Mississippi et de l’Ohio, cet été, a causé des millions de dollars de dommage en valeur de terres cultivables, faisant grimper les prix du blé. Le Département américain de l’Agriculture estimait déjà de grandes hausses dans les prix des céréales pour l’année 2011-2012 par rapport à l’année précédente—et c’était avant l’inondation. «Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous asseoir et regarder monter les prix des denrées alimentaires, tant aux États-Unis que dans le monde», a écrit Ian Cooper, rédacteur de la rubrique des conseils pour investir au Wealth Daily.
Les effets négatifs de ces tendances sont d’envergure et potentiellement très sérieux. Le dg de Smithfield Foods, une société mondiale d’alimentation, a dit: «Nous ne sommes qu’à un événement de mauvais temps près pour un maïs à potentiellement 10 euros, ce qui, une fois encore, est une autre augmentation de 50 pour cent dans le coût d’apport (pour que notre production soit viable ou pour que notre production soit dynamique)». Mais c’est plus qu’un simple désagrément. Cela signifie que les compagnies d’alimentation pourraient bien faire faillite, a-t-il dit.
Les États-Unis sont le plus grand exportateur mondial de blé et de céréales. Le défaut de récoltes en Amérique impactera plus que simplement le budget des citoyens américains—et exponentiellement ce sera le cas dans beaucoup de pays. Les Américains dépensent moins de 10 pour cent de leur revenu pour l’alimentation. Mais pour les 2 milliards de gens les plus pauvres du monde, ce chiffre est de 50 à 70 pour cent. Comme Foreign Policy l’a écrit, pour eux «cet envol des prix [des denrées alimentaires] peut vouloir dire passer de deux repas par jour à un seul».
«Nous tombons dans une crise alimentaire qui ravagera le monde tel que nous le connaissons», dit I. Cooper. «Le prix des denrées alimentaires ne baissera pas. Nous devrions nous préparer maintenant à voir des pénuries alimentaires». C’est une chose d’avoir à payer plus pour la nourriture, en supposant que vous ayez l’argent. Mais qu’en sera-t-il si la nourriture n’est même pas là?
On peut espérer que ces tendances ne soient que de simples anomalies—qu’elles s’amélioreront, ou que de manière ou d’autre, nous trouverons une voie autour des obstacles grandissants.
En réalité, cependant, ces tendances montrent des craquements et des faiblesses structurelles dans la fondation même de notre système alimentaire.
Pressions sur les réserves alimentaires.
Chaque année, la race humaine produit 100 millions de plus de bouches à nourrir. Aujourd’hui nous avons quasiment 7 milliards de mangeurs; il y a 50 ans il y en avait seulement 3 milliards. Mais il ne s’agit pas simplement de plus de bouches—il s’agit de ce qui entre dans ces bouches. L’individu moyen, dans le monde entier, mange 20 pour cent de calories de plus par jour qu’il y a 50 ans.
Et dans beaucoup de cas, ces calories exigent considérablement plus d’énergie pour être produites. Par exemple, la classe moyenne émergeante en Chine et en Inde a un appétit croissant pour la viande, la volaille, les produits laitiers et le poisson—ce qui demande plus de travail et d’énergie que pour le riz et les légumes. Comme Julian Cribb le dit dans son livre, La famine à venir, la consommation de viande en Chine a triplé en moins de 15 ans, «ce fait exige une augmentation décuplée des céréales nécessaires pour nourrir les animaux et le poisson». En 15 ans, la consommation de céréales, en Chine, s’est élevée de 1 000 pour cent!
La combinaison de la population mondiale et de la demande alimentaire s’élève d’environ 2 pour cent par an. Pendant ce temps, la production alimentaire s’élève à seulement environ la moitié de ce taux.
Vous pouvez ajouter à cette réalité fondamentale une myriade d’autres pressions sur les réserves alimentaires: davantage d’événements météorologiques négatifs—sécheresse, inondations et autres désastres—qui réduisent les productions agricoles ou anéantissent les récoltes; la vie marine qui disparaît, en incluant la pêche dans les océans, la source supérieure de protéines pour les Asiatiques—à cause de la surpêche, de la pollution et d’autres causes; les interventions gouvernementales comme les subventions aux fermes, le contrôle des prix des denrées alimentaires, les taxes, les régulations, les restrictions, et cetera.
Paul Roberts énumère encore plus de facteurs dans son livre de 2008, La fin de la nourriture. «La terre arable devient plus rare. Les facteurs de production comme les pesticides et les engrais azotés synthétiques sont de plus en plus chers. La détérioration du sol et l’érosion de l’agriculture intensive coûtent des millions d’hectares de terres cultivables par année. Les approvisionnements en eau sont rapidement réduits dans des parties du monde, alors même que l’augmentation du prix du pétrole—l’élément vital de l’agriculture industrielle—remet en question tout le modèle de l’agro-industrie».
Pour quelques observateurs réalistes—et peut-être les 180 000 personnes de plus qui, chaque jour, à cause des prix alimentaires en hausse, tombent en-dessous du seuil de pauvreté et ne peuvent plus se permettre une place à table—ces problèmes peuvent, effectivement, remettre tout le modèle de l’agro-industrie en question. Mais la réalité, c’est que notre société moderne y est devenue incroyablement dépendante. Le fait de remettre en question ce modèle équivaut à reconnaître la nature imparfaite, de manière inhérente et irréversible, de la civilisation comme nous l’avons conçue.
Se heurter au mur
Beaucoup de gens espèrent résoudre ce dilemme par toujours plus de génie technologique. Il est vrai que la technologie a livré une croissance étourdissante dans le volume d’aliments produits—augmentation annuelle après augmentation annuelle dans la production agricole de 5 ou même 10 pour cent de blé, de maïs et de riz, par exemple.
Pourtant, la dernière montée massive dans la production alimentaire mondiale s’est produite au cours des années 1970 et 1980. Dans les années plus récentes, ces augmentations ont été plus proches de 1 ou même de zéro pour cent. Aujourd’hui, il y a peu d’investissement dans l’innovation. Mais plus alarmant, écrit J. Cribb, «dans les pays développés, certains scientifiques ont chuchoté que nous pourrions, en fait, nous approcher des limites physiques de la capacité des plantes à transformer la lumière du soleil en aliments comestibles».
Pensez-y. Vous ne pouvez tirer les choses que de la terre. Vous ne pouvez qu’augmenter les productions agricoles en utilisant pour beaucoup des méthodes artificielles. À un certain moment, vous vous heurtez au mur de la réalité biologique.
«Le défi est bien plus profond, à long terme, et plus insoluble, que la plupart des gens, et certainement la plupart des gouvernements, ne le pensent», écrit J. Cribb. «Cela provient des contraintes d’amplification et d’interaction sur la production alimentaire générées alors que la civilisation appuie plus durement contre les limites finies des ressources naturelles de la planète, combinées avec les appétits humains qui semblent ne connaître aucune limite.»
Ce que nous voyons, c’est l’équivalent agricole et nutritionnel de la dette nationale de l’Amérique. Pour maintenir des bénéfices à court terme, nous avons vécu sur les stimulants empruntés ou artificiels pour la production de nourriture qui, dans certains cas ont, à long terme, des effets dévastateurs. Finalement, il va y avoir un «défaut».
Considérez la froide réalité comme J. Cribb l’explique: «Le problème est très complexe», écrit-il. «Pour résumer, le défi auquel fait face le 1,8 milliard de femmes et d’hommes du monde, qui cultivent notre nourriture, c’est de doubler sa production de nourriture—en utilisant beaucoup moins d’eau, moins de terre, moins d’énergie et moins d’engrais. Il doit accomplir cela avec des retours bas et incertains, avec moins de nouvelles technologies disponibles, au milieu de plus de paperasserie, de dissuasion économique et de marchés corrompus et malgré la sécheresse qui se répand. Accomplir cela exigera quelque chose pas loin d’un miracle».
Ma recommandation: ne comptez pas sur ce miracle.
Au lieu de cela regardez les conditions présentes—et examinez ensuite votre Bible et jugez vous-même si, en fait, les points que nous voyons aujourd’hui ne se raccordent directement aux prophéties qu’elle contient.
Le cheval noir
Les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont les présages infâmes de la calamité du temps de la fin. Le troisième d’entre eux est décrit dans Apocalypse 6:5-6: «Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin».
Le sens de cette vision a été discuté, tordu et mal compris pendant des siècles. Mais cette vision est pleinement révélée dans la brochure de Herbert W. Armstrong, Le livre de l’Apocalypse enfin dévoilé! Comme M. Armstrong l’explique, son sens est révélé par la prophétie de Jésus-Christ dans Matthieu 24.
Le troisième cavalier est relié au verset 7 de ce chapitre: «Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre». La guerre décrite ici est représentée par le cheval rouge d’Apocalypse 6:3-4. La réalité prophétique suivante dont le Christ parle est liée au troisième cavalier, montant le cheval noir: «il y aura des famines».
À nouveau—croyez-vous Jésus-Christ? Croyez-vous Dieu, qui a inspiré la prophétie de l’Apocalypse?
Nous sommes sur le point de connaître des problèmes bien pires que la simple augmentation des factures d’épicerie. Mais, chemin faisant, rappelons-nous vers quoi ils renvoient. C’était l’un des signes que le Christ a donnés selon lesquels Il est sur le point de revenir sur cette terre épuisée!
Bien que ce cavalier sinistre ait traqué l’humanité au cours de son histoire, son aspect dans le livre de l’Apocalypse présage une chevauchée finale terrifiante, bien plus mortelle que toute autre auparavant. «Une grande famine, comme aucune avant elle, ou aucune après, frappera cette terre avec une force et une fureur effrayantes», dit notre brochure Les quatre cavaliers de l’Apocalypse. «Cette fois, au lieu de n’affecter que les régions déchirées par la guerre, ou le Tiers-monde, elle affectera des nations industrialisées—les peuples bénis du droit d’aînesse des 10 tribus perdues d’Israël». (Cette brochure est gratuite sur demande.)
Ces déclarations ne sont pas fondées sur une seule déclaration de Jésus et un verset unique dans l’Apocalypse. Elles sont étayées par des prophéties sur les nations les plus riches et les plus bénies sur terre aujourd’hui, connaissant une chute spectaculaire, dans des conditions horribles trop difficiles, ne serait-ce qu’à imaginer, pour l’esprit! Les conditions d’aujourd’hui sont directement liées à ces avertissements prophétiques, que Dieu a enregistrés pour démontrer Son omniscience et Son omnipotence—et nous inciter à nous repentir et à nous tourner vers Lui.
Où ces stocks alimentaires en baisse et ces prix en hausse d’aujourd’hui conduisent-ils? La prophétie biblique nous donne une réponse sûre et grave.
Considérez cette prophétie effrayante d’Ésaïe: «Le Seigneur, l’Éternel des armées, va ôter de Jérusalem [un type de toutes les nations d’Israël, du temps de la fin] et de Juda [l’État juif du Moyen-Orient] tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau» (Ésaïe 3:1). Dieu dit qu’à cause de nos péchés, Il va ôter nos aliments et l’eau! (Démontrez l’identité de l’Israël moderne selon la prophétie biblique en commandant un exemplaire gratuit des Anglo-Saxons selon la prophétie.)
Dans Osée, un autre livre pour le temps de la fin, Dieu accuse les nations d’Israël avec cette charge: «Elle [la nation] n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile; et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais» (Osée 2:8). Nous avons oublié que nous devions remercier Dieu de notre abondance! Il nous a donné les plus grandes bénédictions que n’importe quelle autre nation, dans l’histoire humaine, n’a jamais reçues—et nous Lui avons tourné le dos. Il continue: «C’est pourquoi je reprendrai mon blé en son temps et mon moût dans sa saison, et j’enlèverai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité…» (verset 9).
Cela pourrait-il être vrai? Les chocs sur les ressources alimentaires dont nous commençons à être témoins sont plus que simplement notre échec à planifier, ou une pure «infortune». Dieu Lui-même ôte vraiment les bénédictions qu’Il avait autrefois richement fournies!
Bénédictions d’abondance—malédictions de rareté
Dieu a créé la terre pour souligner notre dépendance vis-à-vis de Lui et notre petitesse par rapport à l’étendue de la création. Notre nourriture croît du sol et exigent des conditions météorologiques et environnementales favorables—facteurs sur lesquels nous n’avons absolument aucun contrôle. Bien que les styles de vie modernes aient minimisé l’effet des changements météorologiques quotidiens sur notre vie immédiate, notre production alimentaire en dépend toujours. Cela donne un instrument à Dieu avec lequel nous bénir ou nous corriger. Nous ne pouvons simplement pas échapper à cet aspect important du monde naturel comme Dieu l’a créé.
Voyez comment ce point est rendu dans les deux chapitres prophétiques clés de l’Ancien Testament. Dans Lévitique 26, Dieu promet de riches bénédictions agricoles si nous Lui obéissons (versets 4-5). Le verset 10 dit: «Vous mangerez des anciennes récoltes, et vous sortirez les vieilles pour faire place aux nouvelles». Et dans Deutéronome 28 nous lisons: «… le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies. Ta corbeille et ta huche seront bénies… L’Éternel ordonnera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne… L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains…» (versets 4-5, 8, 12).
Parmi les malédictions, si nous Lui désobéissons, néanmoins, Dieu promet l’opposé: Vous sèmerez en vain vos semences: vos ennemis les dévoreront… Je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain… Votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits… Lorsque je vous briserai le bâton du pain, dix femmes cuiront votre pain dans un seul four et rapporteront votre pain au poids; vous mangerez, et vous ne serez point rassasiés». (Lévitique 26:16, 19-20, 26). Deutéronome 28 continue: «L’Éternel enverra pour pluie à ton pays de la poussière et de la poudre; il en descendra du ciel sur toi jusqu’à ce que tu sois détruit» (verset 24). Dieu promet que notre sol sera stérile et nos récoltes seront consommées par les insectes nuisibles (versets 23, 38-39, 42).
Regardez autour de vous: Ces malédictions commencent déjà à descendre sur nous!
Dieu donne ces avertissements par amour. Il veut nous aider à éviter un tel destin—et le repentir est le moyen de faire cela.
Dieu condamnent ceux qui rejetteraient Ses avertissements, dans Jérémie 14:12-18. «[Ils] disent: Il n’y aura dans ce pays ni épée ni famine», dit Dieu—mais Il avertit: «Ces prophètes périront par l’épée et par la famine. Et ceux à qui ils prophétisent seront étendus dans les rues de Jérusalem, par la famine et par l’épée; il n’y aura personne pour leur donner la sépulture, ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles» (versets 15-16). Prenez le temps de peser ces paroles.
Dans cette vision effrayante ce sont ceux qui sont dans la ville qui sont particulièrement affligés: «Si j’entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim!» dit le prophète (verset 18). Imaginez les gens qui s’émacient et essayant de se faire offrir de la nourriture, fouillant dans des tas d’ordures pour de petits bouts de quelque chose à manger. Ce ne seront pas des images de terres lointaines pauvres, que nous verrions à la télévision. Cela se passera sur les boulevards et entre les gratte-ciel de nos villes autrefois riches.
Selon vous, à quoi ressemblera la vie dans les centres urbains de l’Amérique et de la Grande-Bretagne quand les crises alimentaires auront atteint de tels extrêmes? Même avec peu d’imagination, on peut prévoir combien les conditions deviendront brutales et meurtrières. Malheureusement, la prophétie biblique confirme explicitement, et excède même, nos pires craintes.
La peste
Un proverbe espagnol dit: «La civilisation et l’anarchie ne sont que sept repas à part».
Les insuffisances alimentaires font simplement du monde un endroit plus dangereux. Rien n’est plus important pour les gens que d’avoir de la nourriture et de l’eau en suffisance. Les pénuries d’eau ont provoqué des conflits féroces; des gouvernements ont été renversés suite à une famine. Le «Printemps arabe» qui a secoué l’Afrique du nord et le Moyen-Orient n’était en rien dû à la colère populaire à cause du manque de nourriture. Même si une nation a assez de nourriture, les prix élevés peuvent entraîner des manifestations et des troubles civils. L’histoire démontre que les nations se battront pour protéger les ressources alimentaires dont elles ont besoin.
«Ce défi est plus urgent même que le changement climatique», écrit J. Cribb dans La famine à venir. «Une crise due au climat peut émerger au cours des décennies. Une crise alimentaire peut exploser en quelques semaines—et tuer en quelques jours».
Mike Murphy, un fermier prééminent dans l’industrie laitière, a dit à J. Cribb: «Le réchauffement du globe reçoit toute la publicité, mais la menace imminente réelle, pour la race humaine, c’est l’inanition à une échelle massive». Il a averti de menaces combinées et corrélées de pénuries alimentaires, de famine et d’énormes troubles sociaux».
La prophétie biblique est d’accord!
Dans Ézéchiel 5 se trouve une prophétie horrible de la fin des nations anglo-américaines. Il est question de leur destin divisé en tiers, avec le premier tiers brûlé «dans le feu, au milieu de la ville, lorsque les jours du siège seront accomplis» (verset 2). Ce siège est un siège économique par des étrangers (également prophétisé dans Deutéronome 28:52)—un événement qui mènera ces nations à la ruine économique.
Ézéchiel explique ensuite les effets de ce siège avec davantage de détails: «Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi… j’ajouterai la famine à vos maux, je briserai pour vous le bâton du pain… J’enverrai contre vous la famine… la peste et le sang passeront au milieu de toi… C’est moi, l’Éternel, qui parle» (versets 12, 16-17).
La peste dont parle Ézéchiel est rattachée à la peste que le Christ a prophétisée dans Matthieu 24:7. Dans son émission du 22 mai de La clé de David, Gerald Flurry a expliqué comment «la peste» que le Christ prédit pourrait, en fait, parler du comportement humain destructeur (par exemple, le même mot grec dans Actes 24:5 est traduit par «peste»). «Cela ajoute une dimension à cette prophétie», a-t-il dit. «Quand vous avez toutes ces famines ou une famine dans le pays, cela va également provoquer une panne sociale si cela devient pire—et cela est prophétisé devenir bien pis avant que les choses ne s’améliorent. «Dans sa brochure sur Ézéchiel, il souligne la même chose à propos de Ézéchiel 5:12: les émeutes et la violence qui sont certaines d’accompagner les pénuries alimentaires sont prophétisées comme devant «prendre des millions de vies!» écrit-il. «Pires deviendront la violence et l’embrasement, pire la famine sera. Pire la famine sera, plus intense la violence sera. Cela deviendra un cercle vicieux.»
Dans la famine qui afflige actuellement la Corne de l’Afrique, les conditions désespérées révèlent les pires pestes. Les terroristes essaient de financer leurs activités en pressant des gens de plus en plus pauvres et en les abusant quand ils refusent de payer ou essayent de s’échapper du pays. Les Somaliens fuient par dizaines de milliers. Les camps de réfugiés débordent, sont surpeuplés et harcelés par la maladie; les enfants meurent; des milliers de gens doivent vivre à leur périphérie avec peu ou pas d’abri. C’est une image grave de la façon dont les circonstances difficiles peuvent vite tourner mal.
Ces conditions—des gens affamés, épuisés, vivant dans la misère, vivant d’aide, ou d’assistance, pour la nourriture, abusant et exploitant d’autres gens dans la lutte féroce pour survivre—existent sur cette terre, au moment même où vous lisez ceci. Mais une prophétie après l’autre avertit que bientôt, des millions des gens qui n’en savaient même pas assez pour craindre de telles conditions seront frappés de plein fouet.
«Nos peuples continueront encore quelques années dans une prospérité économique comparable», a prévenu Herbert W. Armstrong il y a 50 ans. «Cette même prospérité est notre malédiction fatale! Parce que nos peuples y mettent leur cœur, cherchant le bien-être et le plaisir, devenant mous, décadents et faibles!» Aujourd’hui cette prospérité commence juste à se faner—et certains sont déjà convaincus de manquer de caractère pour se conduire moralement! «Alors, subitement, avant que nous ne le réalisions, nous nous retrouverons en proie à la famine et aux épidémies irrépressibles… Et toutes ces circonstances parce que l’homme est au mépris des ordres de son Créateur!»
À quel point ces conditions seront-elles pires? Cela rend vraiment malade, ne serait-ce que d’y penser, mais les prévisions de la Bible sont claires et très vivantes.
La prophétie de Lévitique 26 se termine avec cette image épouvantable: «Vous mangerez la chair de vos fils, et vous mangerez la chair de vos filles» (verset 29).
Ézéchiel 5 dit également ceci: «À cause de toutes tes abominations, je te ferai ce que je n’ai point encore fait, ce que je ne ferai jamais. C’est pourquoi des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères; j’exercerai mes jugements contre toi…» (versets 9-10).
«C’est horrible», écrit M. Flurry dans la brochure Ézéchiel. «Cela doit nous réveiller! Comment peut-on ne pas examiner soigneusement ses vues religieuses après avoir lu des prophéties aussi effrayantes?»
Croirez-vous Dieu? Et vous tournerez-vous vers Lui—afin que vous puissiez éviter d’être piégé au milieu de telles atrocités?
La fin de la famine
«Il y aura, en divers lieux, des famines, dit le Christ, et des tremblements de terre». Nous pouvons miser notre vie sur l’accomplissement de cette prophétie!
Mais souvenez-vous—cela nous a été donné, en fait, comme un signe—un signe avant-coureur du retour très imminent de Jésus-Christ sur cette terre pour établir Son royaume!
La prophétie continue: «Aussitôt après ces jours de détresse… le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre… verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire» (Matthieu 24:29-30).
Regardez honnêtement les conditions actuelles—la hausse des prix de la nourriture, les désastres météorologiques et autres plaies décimant les récoltes, la diminution des magasins d’alimentation, les problèmes de production alimentaire, la rareté, la famine. Reconnaissez cela comme les premiers stades de prophéties bibliques majeures en train de s’accomplir. Et admettez ensuite la puissance omnipotente qu’il y a derrière ces prophéties—prenez conscience de ce qu’elles indiquent toutes! Même dans ce phénomène le plus sombre il y a un espoir brillant!
Une fois le Christ revenu comme Roi des rois, le monde qu’Il établira sera, selon la prophétie, un monde merveilleux, fait d’abondance universelle et de prospérité. À mesure que l’humanité obéira aux lois économiques et agricoles de Dieu dans sa production alimentaire, les avantages naturels qui suivront seront amplifiés par des bénédictions surnaturelles. Toutes les promesses encourageantes de Lévitique 26 et de Deutéronome 28 s’accompliront complètement. Et Dieu dit de plus: «Je ferai d’elles et des environs de ma colline un sujet de bénédiction; j’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction. L’arbre des champs donnera son fruit, et la terre donnera ses produits. Elles seront en sécurité dans leur pays; et elles sauront que je suis l’Éternel…» (Ézéchiel 34:26-27).
Une «pluie de bénédiction»—quelle magnifique expression. La pluie est une bénédiction de Dieu, donnée à celui qui obéit. Ainsi, sous le règne du Christ, les champs des gens, les récoltes, les vergers et les vignes seront tellement productifs et les rendements tellement grands que ces gens auront du mal à suivre; ils récolteront encore quand viendra le temps de semer les champs pour de nouvelles récoltes! «Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines. Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits» (Amos 9:13-14).
Bientôt, la famine sera un lointain souvenir—pour tous les gens sur terre! ▪