ALEXEI NIKOLSKY\TASS VIA GETTY IMAGES
Poutine montre que la Russie est toujours en tête de la course aux armes hypersoniques
Les exercices militaires les plus récents de la Russie incluaient des avions de chasse MiG-31K, qui sont capables de porter des missiles hypersoniques Kinzhal, le dernier signe en date que la Russie reste fermement en tête de la course globale aux armes hypersoniques.
Les exercices, menés au-dessus de la Méditerranée orientale pendant la dernière semaine de juin, marquent la première fois connue qu’une nation a déployé des avions d’interception capables de porter les fameux missiles hypersoniques Kinzhal.
Lt. Gen. Sergei Kobylash, commandant de l’aviation à longue portée de la base aérienne russe de Hmeymim en Syrie, a dit que les manouvres d’entraînement étaient un succès. « Les pilotes de l'avion ont reçu des compétences pratiques pour effectuer des tâches dans de nouvelles zones géographiques », a-t-il déclaré, ajoutant que les pilotes se sont exercés à cibler un « ennemi fictif » et ont accompli la tâche avec « une haute qualité ».
Quant à l'avion et aux autres équipements, Kobylash a déclaré qu'ils « ont une fois de plus confirmé leur grande fiabilité ».
On estime que les missiles hypersoniques, tels que le Kinzhal, sont capables de révolutionner la guerre grâce à leur vitesse et leur facilité de manœuvre. Pour être qualifié d'hypersonique, un missile doit être capable de se déplacer à une vitesse cinq fois supérieure à celle du son, soit environ 3,840 miles [6,180 km] par heure. Beaucoup sont capables d'atteindre des vitesses 15 fois supérieures à celle du son.
Les missiles sont également maniables, ce qui signifie que leur trajectoire peut être rapidement modifiée à mi-vol, même dans les dernières secondes avant de frapper une cible.
La combinaison de vitesses hypersoniques et d'une manœuvrabilité complexe signifie que de tels missiles pourraient échapper même aux systèmes de défense connus les plus avancés. En 2018, le général John Hyten, commandant du Commandement stratégique des États-Unis, a déclaré à la Commission des services armés du Sénat que l'Amérique n'a « aucune défense qui pourrait empêcher l'emploi d'une telle arme contre nous ».
« Pour l'instant, nous sommes impuissants », a ajouté le sénateur James Inhofe.
« Les armes hypersoniques sont littéralement inarrêtables (ça veut dire que l'Amérique ne puisse pas les arrêter) », a écrit le National Interest. « L'impact de la vitesse, les changements d'altitude extrêmes et la manœuvrabilité, en particulier pendant la phase finale du vol, présentent à la fois des opportunités offensives et des obstacles défensifs. »
Military.com a noté que les missiles ne peuvent pas non plus être vus sur les radars parce que les vitesses élevées signifient que « la pression de l'air devant l'arme forme un nuage de plasma pendant qu'elle se déplace, absorbant les ondes radio et la rendant pratiquement invisible aux systèmes radar actifs ».
L'idée que les États-Unis soient incapables de se défendre contre certaines des armes nucléaires incroyablement destructrices de la Russie est alarmante. Mais la région la plus importante à surveiller pour une réponse à la puissance militaire croissante et à l'agression croissante de la Russie est l'Europe.
Le président russe Vladimir Poutine a fameusement qualifié l'effondrement de l'Union soviétique de « la plus grande catastrophe géopolitique du 20e siècle ». Il a travaillé pendant des années pour reconstruire l'ancienne gloire de l'empire. Cet objectif était évident en 2008 lorsque la Russie a envahi la Géorgie et s'est emparée de deux de ses régions. C’était à nouveau évident en 2014, lorsque la Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée. Les améliorations apportées par Poutine aux capacités nucléaires de la Russie, y compris les systèmes de livraison hypersoniques, sont motivées par ce même objectif primordial.
En 2014, peu après l'annexion de la Crimée par la Russie, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a discuté de l'effet que de tels mouvements auraient sur l'Europe, et l'a placé dans le contexte de la prophétie biblique :
Nous avons prophétisé depuis environ 70 ans que l'Europe de l'Est deviendrait une partie essentielle d'une nouvelle superpuissance européenne—une résurrection du Saint Empire romain. Cette prophétie est directement liée à la crise de Crimée ! La peur que l'on observe en Europe à cause des événements de Crimée va amener 10 dirigeants européens à s'unir de manière soudaine et dramatique—et en accord précis avec la description que la Bible fait de cet empire européen !... La nouvelle peur de l'Europe envers la Russie va jouer un rôle majeur dans l'accélération de l'accomplissement de cette prophétie !
Les Européens n'ont pas oublié les récents actes d'agression de la Russie dans leur région—en Géorgie et en Ukraine. Ils voient la posture nucléaire de plus en plus antagoniste de Poutine et son armement incroyablement destructeur, comme les chasseurs MiG-31K à capacité Kinzhal. Et la peur de la Russie qui s'intensifie aujourd'hui chez de nombreux Européens intensifie leur désir d'unifier l'Europe, politiquement et militairement. Ils estiment qu'au sein d'un bloc européen unifié, ils seraient mieux en mesure de faire face à la menace russe croissante.
L'article de M. Flurry est construit sur les prophéties enregistrées dans Ezéchiel 38, Daniel 2 et 8, et le livre de l'Apocalypse, montrant que ces tendances conduisent à un temps de destruction qui « causera plus de souffrance que le monde n'a jamais connu ! »
Mais il prouve qu'en fin de compte, que tout cela débouche sur une nouvelle profondément bonne, qu'il qualifie de la « meilleure nouvelle que vous puissiez entendre ! »
Pour mieux comprendre ces prophéties bibliques et en savoir plus sur la « meilleure nouvelle que vous puissiez entendre », lisez l'article de M. Flurry « The Crimean Crisis is Reshaping Europe ! » (La crise de Crimée refaçonne l'Europe !—disponible en anglais seulement).