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Poutine envoie des forces en Ukraine après avoir reconnu les régions séparatistes
Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine a intensifié de façon spectaculaire son attaque contre l'Ukraine en déployant des forces de « maintien de la paix » dans deux régions séparatistes de l'Est du pays.
Ce déploiement est intervenu après un discours féroce de 40 minutes dans lequel Poutine a rejeté la notion d'Ukraine souveraine et reconnu unilatéralement l'indépendance de Donetsk et de Louhansk. Ces régions sont ethniquement russes et sont de facto sous le contrôle de la Russie depuis peu après que Poutine ait annexé par la force la Crimée de l'Ukraine en 2014. Mais Poutine s'était abstenu, jusqu'à présent, de les reconnaître formellement comme indépendantes.
Poutine a qualifié sa décision de reconnaître officiellement les régions de « longue date » et a mis en garde contre un « bain de sang » si les dirigeants ukrainiens ne « cessent pas immédiatement les activités de combat » visant à les gouverner. Dans un segment de son discours, il a qualifié les idéaux soviétiques « d’odieux », mais a proféré ailleurs une menace voilée à l'encontre des Ukrainiens qui avaient renversé les statues du fondateur de l'Union soviétique, Vladimir Lénine. « Vous voulez la décommunisation ? Eh bien, nous sommes d'accord avec cela », a-t-il déclaré. « Mais il n'est pas nécessaire, comme on dit, de s'arrêter à mi-chemin. Nous sommes prêts à vous montrer ce que signifie une véritable décommunisation pour l'Ukraine. »
Il n'est pas clair si le déploiement restera limité à Donetsk et Louhansk, ou s'il signale le début d'une invasion russe majeure, redoutée depuis longtemps, en Ukraine. L'analyste Taras Revunets, basé à Kiev, a déclaré à la Trompette le 22 février que le mouvement ne change pas jusqu'à présent les faits sur le terrain. « Ils sont là depuis 2014, bien qu'officieusement », a-t-il déclaré. « Que les Russes envoient leurs ‘soldats de la paix’. » Pour l'instant, nous devrions « garder notre calme et laisser les Russes s'envahir eux-mêmes ».
Mais bien qu'elle se soit produite dans une région qui était déjà presque sous le contrôle de la Russie, le droit international la définit toujours comme une invasion. Et elle a été condamnée par des responsables de plusieurs pays lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies comme une violation de la souveraineté de l'Ukraine et du droit international. « Il les appelle des soldats de la paix, a déclaré Linda Thomas-Greenfield, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies. C'est un non-sens. Nous savons ce qu'ils sont réellement. »
En 2008, après que Poutine ait envahi sa première ancienne nation soviétique, la Géorgie, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, déclara que c'était le début d'une « nouvelle ère dangereuse » pour le monde. Il écrivit : « C'était la première frappe militaire d'une superpuissance asiatique montante—et il y en aura d'autres ! »
M. Flurry identifia même la prochaine cible de Poutine : « Une crise surviendra-t-elle au sujet de l'Ukraine ? Cette région est la cible de la Russie, et elle est sûrement prête à faire la guerre pour cela aussi. »
Six ans plus tard, cela s’avéra exact lorsque Poutine s'empara de la Crimée et plongea Donetsk et Louhansk dans un état de conflit gelé qui a fait 12 000 morts à ce jour. Les forces russes étant désormais déployées dans ces régions, l'attaque pourrait devenir beaucoup plus explosive et atteindre d'autres régions ukrainiennes.
Le temps a prouvé que M. Flurry avait raison lorsqu'il a dit que la frappe de Poutine sur la Géorgie en 2008 n'était qu'un début, et que l'Ukraine serait la prochaine. Il a prédit avec précision que Poutine continuerait à dominer les anciennes nations soviétiques, car la prophétie biblique parle d'une alliance asiatique qui se formera dans les années à venir.
Vers l'an 90, l'apôtre Jean prophétisa un conflit futur impliquant une force énorme : « Le nombre des cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre » (Apocalypse 9 : 16). Cette armée de 200 millions de soldats sera environ 15 fois plus grande que toute armée jamais rassemblée dans l'histoire sanglante de l'humanité.
L'Écriture fournit plusieurs détails clés sur cette force. Apocalypse 16 : 12 l'appelle « les rois venant de l'Orient », montrant qu'il s'agit d'un groupe de pays principalement asiatiques. Ézéchiel 38 et 39 indiquent qu'elle sera dirigée par le « prince de Rosh, Méshech et Tubal » (traduction littérale de Young). Méshech et Tubal sont les anciens noms des villes modernes de Moscou à l'ouest de la Russie et de Tobolsk à l'est. Rosh est une variation d'un ancien nom pour la Russie, comme le montre le Jamieson, Fausset and Brown Commentary et d'autres aides bibliques.
Dans sa brochure de 2017 Le « prince de Russie » prophétisé, M. Flurry affirme que le « prince » prophétisé dans ces passages est Vladimir Poutine et écrit : « Qui est donc ce “prince” de Russie, Moscou et Tobolsk ? L'utilisation des trois noms montre que c'est un dirigeant de tous les peuples de Russie, de l'ouest à l'est. La référence aux villes de Moscou et de Tobolsk nous aide à voir comment le territoire russe est vaste, dans les derniers jours. Cette étendue de terre géante indique que le prince conquerra probablement davantage de nations de l'ancienne Union soviétique. »
Au cours des années qui ont suivi l’écriture du livret, Poutine a affirmé de plus en plus son pouvoir sur plusieurs anciennes nations soviétiques. Son déploiement de forces en Ukraine est une victoire majeure dans cette stratégie.
M. Flurry explique que la façon dont Poutine dirige la Russie, y compris ses conquêtes sur les anciens États soviétiques, montre qu'un conflit mondial majeur approche rapidement. Mais il souligne qu'il existe également un formidable espoir intimement lié à ces développements. Pour comprendre le tableau d'ensemble de l'ascension de la Russie et le grand espoir qui y est lié, commandez votre exemplaire gratuit de Le « prince de Russie » prophétisé.