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Pourquoi même la démocratie échoue
Les Américains en sont venus à croire, avec Woodrow Wilson, qu’ils ont combattu dans la Première Guerre mondiale pour mettre fin à toutes les guerres. Dans une mesure, légèrement moindre, cette même croyance a été reportée sur la Deuxième Guerre mondiale.
Eh bien, mes amis, la guerre est terminée—nous l’avons gagnée, et maintenant, où en sommes-nous? Nous nous tenons maintenant dans l’heure la plus dangereuse de l’histoire américaine!
Regardons de nouveau, alors, les véritables causes des guerres.
Quand l’Éternel Dieu a créé le premier homme et l’a placé sur cette Terre, tout était beauté et parfaite harmonie. Toutes les choses dans l’univers fonctionnent selon une loi fixée. Il y a les lois qui soutiennent les planètes, les soleils, les étoiles qui voyagent dans leurs courses programmées à travers le ciel. Sur la Terre il y a la loi de la gravité, la loi de l’inertie, les lois de la physique et de la chimie. Il y a les lois qui régissent le corps physique, et votre santé physique dépend de la non violation de ces lois.
Et ensuite, par nécessité, il y a une grande loi spirituelle fondamentale, inexorable, pour régir les relations de l’homme avec l’homme, et la relation de l’homme avec son Créateur. Cette loi spirituelle pourrait être appelée la loi de l’amour. C’est un principe—un mode de vie. C’est un état d’esprit et une attitude du cœur—la façon correcte de penser et de vivre. C’est la façon de vivre qui donne la primauté au fait de «donner», pas à celui de «prendre». Cette loi spirituelle a été conçue pour protéger le bien-être et le bonheur de l’homme. Et de même que briser les lois physiques du corps aboutit à la souffrance, à la maladie ou à la mort, de même c’est quand cette loi spirituelle est violée que viennent, en tant que pénalité, la tristesse, la souffrance, tant physique que spirituelle, et toutes sortes d’angoisses.
Ce chaos mondial est simplement la pénalité de la violation de la loi.
Jetez un coup d’œil rapide, maintenant, à la façon dont cela s’est développé. Nimrod a construit la première ville, Babylone, puis Erec, Accad et Calné. Au début, le monde était organisé seulement en cités-états. Chaque ville avait son roi propre. Bientôt, un roi jeta des yeux cupides et avides sur une ou deux villes voisines. Ainsi, il organisa un grand nombre de ses hommes en une armée—en une force de combat pour marcher sur la ville voisine, et la prendre par la force. Bientôt des rois plus forts, plus rusés, gouvernèrent sur deux, trois, puis plusieurs villes. Les nations étaient nées. Et, alors que les nations organisaient des armées et entraient en guerre, les empires sont venu à l’existence.
Les hommes d’affaires de chaque ville, ou nation, utilisèrent des méthodes de compétition contre leurs rivaux. Toute la société en est venue à s’organiser sur cette base égoïste du prendre. Dieu a été ignoré. L’homme s’est exalté lui-même—et a exalté d’autres hommes! À mesure que le temps passait, et que le système se développait, certains hommes se sont spécialisés dans la politique, cherchant à dominer sur les gens par le gouvernement. D’autres se sont spécialisés dans les affaires, cherchant à amasser de grandes fortunes et à dominer, derrière la scène, sur les politiciens. Même dans les phases des activités sociales et de la religion, le principe compétitif dominait.
Il y a eu diverses formes de gouvernement. Mais rappelez-vous ceci: Toutes les gouvernements de ce monde, sans exception, quelle qu’en soit la forme—qu’il s’agisse du communisme, du fascisme, de l’autocratie, ou bien sûr, même de la démocratie—sont simplement une méthode différente d’administrer ce même système Babylonien total. Et c’est le système qui est la première cause des maux et des guerres de ce monde!
Ce système est un mode de vie. C’est la voie contraire aux lois de Dieu—contraire à Ses lois révélées civiles, sociales et économiques, aussi bien qu’à la grande loi spirituelle! En langage religieux, c’est la voie du péché, parce que la Bible définit le péché comme «la transgression de la loi» (1 Jean 3:4)—et en tant que principe spirituel, comme vous le lirez dans Romains 7:14, cette loi est une loi spirituelle. Cette loi opère toujours, tout comme la loi de la gravité, ou la loi de l’inertie, ou les lois de la physique ou de la chimie, et plus la loi est transgressée, plus ce monde amène sur lui tristesse, angoisse, souffrance et mort en tant que pénalité. Et chaque phase de notre civilisation présente—nos organisations politiques, notre système économique, nos coutumes sociales, notre organisation religieuse même—est diamétralement opposée à la loi de Dieu en tant que mode de vie révélé.
La cause réelle des guerres est ce système compétitif entier organisé avec certains responsables motivés pour eux-mêmes, et intrigant.
Quelle est alors la solution?
Les guerres peuvent être évitées uniquement par quelqu’un d’assez fort pour être un dirigeant mondial, suffisamment clairvoyant et sage; pour changer complètement le système existant; pour supprimer tout esprit de compétition; pour mettre la priorité sur le fait de donner plutôt que sur celui de prendre; pour supprimer, entièrement, toute discipline excessive, pour supprimer l’actuel système économique, le présent système social—en fait, pour supprimer toute la présente société. Il devrait être assez bon et assez honnête pour gouverner ce monde entier pour le bien du gouverné, pas pour l’avidité et la fierté du dirigeant. Et, finalement, cet homme devrait changer la nature humaine parce que tant que l’homme restera égoïste il continuera avec ce système babylonien de compétition!
Oui, il faudra un dirigeant mondial—un dirigeant qui est l’homme parfait; celui qui régnera avec équité et justice; celui qui a le pouvoir d’abolir tout le système mondial, et de conduire le monde entier sur la base de l’amour; celui qui ne tirera aucun avantage égoïste de son grand pouvoir, mais qui régnera seulement pour le bien de ses sujets; celui qui a le pouvoir de changer l’esprit et le cœur des hommes, de changer la nature même de l’homme!
Le seul homme, tel que celui là, à avoir jamais vécu, c’est Jésus-Christ. ▪