Pourquoi la volonté de l’Amérique est brisée

Les enfants doivent-ils assister à des spectacles de travestis ? Dans toute l’Amérique, des bibliothèques, des écoles et d’autres lieux publics accueillent des enfants pour des lectures d’histoires « familiales » sur le thème de l’homosexualité et de la transsexualité et des spectacles organisés par des hommes sexuellement pervers habillés de manière flamboyante en femmes dévergondées.

Au moins 15 États envisagent ou adoptent des règles pour mettre fin à ces exhibitions. Mais beaucoup d’Américains pensent qu’elles ne posent aucun problème pour les enfants. Selon un sondage YouGov America réalisé en avril, deux démocrates sur cinq sont favorables à l’autorisation des enfants dans les spectacles de travestis, contre « seulement » un républicain sur douze. Même le parti politique « conservateur » des États-Unis est favorable à ce genre d’activités !

Les adultes devraient-ils assister à des spectacles de travestis ? Trois républicains sur quatre répondent par l’affirmative.

Si vous êtes Américain, voici l’état de votre pays aujourd’hui !

Quelqu’un se soucie-t-il de ce que Dieu pense ? Voici ce que le Créateur de l’homme et de la femme a établi : « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 22 : 5). Abomination signifie quelque chose de dégoûtant et de moralement odieux. C’est ce que Dieu pense du « simple » travestissement, sans parler des spectacles de drague sexualisés et du transgendérisme, et encore moins du fait d’imposer cela à des enfants.

La plupart des gens considèrent une telle loi biblique comme primitive, voire odieuse. Mais regardez ce qui s’est passé en Amérique parce que nous l’avons ignorée. Le transgendérisme a brusquement pris d’assaut le centre de la scène, le centre de la salle de classe, le centre des assemblées législatives. Les enseignants endoctrinent une génération avec une propagande sexuelle perverse. Le nombre de jeunes s’identifiant comme « trans » a explosé de 1 000 pour cent au cours des dix dernières années. Les entreprises sont contraintes, sous peine de sanctions de la part de l’État, de s’adapter à cette maladie mentale et de l’encourager. Les médecins pratiquent des traitements chimiques et chirurgicaux pour rabougrir et mutiler les corps sains des enfants. Des foules de déviants sexuels prennent d’assaut les capitales des États et exigent des protections juridiques spéciales.

Cette tendance ne démontre-t-elle pas les dangers réels de l’ignorance de la loi de Dieu ? Notre rejet de cet absolu moral simple et clair a été désastreux. Et où en serons-nous dans un an, deux ans ou dix ans ?

S’il n’y avait pas d’autres menaces pour l’Amérique, cette question détruirait le pays en l’espace d’une seule génération.

Mais il y a d’autres menaces

Il y en a beaucoup d’autres. Les Américains sont trop distraits pour le remarquer, mais un nouvel ordre mondial post-américain est en train de se former rapidement.

Plusieurs pays s’éloignent résolument du dollar américain. Les dirigeants du monde entier avertissent leurs citoyens et leurs banquiers de se débarrasser de leurs billets verts pour protéger leurs richesses. Les principaux États européens, qui cherchent à s’affranchir de l’enchevêtrement transatlantique, s’unifient politiquement et militairement. La Chine contribue à éloigner l’Europe de l’Amérique. Elle supplante également les États-Unis en tant qu’intermédiaire de paix dans le monde, en s’impliquant dans les négociations entre l’Arabie saoudite et l’Iran, et entre la Russie et l’Ukraine. Xi Jinping construit un nouvel ordre international dans l’intérêt de la Chine. La Chine et la Russie affinent des technologies qui menacent d’entraver ou de détruire les satellites sur lesquels l’Amérique compte tant. Vladimir Poutine fait la guerre sans craindre les représailles américaines, allant même jusqu’à menacer ses ennemis d’armes nucléaires. La Chine se prépare à conquérir Taïwan. Elle construit également des surgénérateurs à neutrons rapides et s’apprête à devenir une superpuissance nucléaire. L’Iran est prêt à fabriquer une bombe nucléaire et à plonger le Moyen-Orient dans le chaos.

Lorsque la Pax Americana aura disparu, le monde sera un véritable champ de bataille.

Et la Pax Americana est en train de mourir, parce que la volonté américaine est en train de mourir. L’Amérique est fondamentalement transformée par sa faiblesse morale et par un gouvernement radical qui en profite pleinement. Les fonctionnaires fédéraux contrôlent les médias, censurent la liberté d’expression et intimident les gens. Ils volent les élections, favorisent l’immigration clandestine, encouragent la criminalité et rejettent l’État de droit.

De nombreux Américains sont mécontents de cette transformation fondamentale, mais ils sont trop faibles pour l’arrêter !

Il existe un lien inséparable entre le déclin de l’Amérique dans le monde, le mal dont elle souffre de la part de ses propres dirigeants et la façon dont elle s’abandonne à des maux tels que le transgendérisme.

Une nation de lâches

Il y a près de 25 ans, l’éditeur de la Trompette Gerald Flurry écrivait : « L’Amérique est appelée la seule superpuissance du monde. De nombreuses nations se sont tournées vers les États-Unis pour assurer leur sécurité. Mais cette confiance s’estompe rapidement.

« Des pays comme la Chine savent que les Américains ont trop peur pour se battre. [...] Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter les pertes humaines. Nous le faisons à tel point que nous sommes devenus une nation de lâches. [...] La faiblesse ne fait qu’encourager les dirigeants forts et dictatoriaux. [...] Comment pouvons-nous corriger cette maladie mortelle d’une volonté brisée ? » (Trompette, novembre 1998 ; c’est nous qui soulignons). Cette tendance s’est profondément enracinée au cours du quart de siècle qui s’est écoulé depuis que M. Flurry a écrit ces lignes.

Pour corriger notre volonté brisée, nous devons en connaître la cause.

Lévitique 26 l’explique. Dieu y avertit Israël que la rébellion contre Lui entraîne un châtiment. « Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. Je briserai l’orgueil de votre force… » (versets 18-19).

La rébellion persistante de l’Amérique a entraîné l’intensification des malédictions de Dieu. Notre volonté est brisée parce que Dieu l’a brisée.

« Quelle malédiction que d’avoir une volonté brisée dans un monde rempli de dirigeants dangereux et dictatoriaux », a averti M. Flurry. « Nous ne pouvons tout simplement pas survivre si le problème n’est pas corrigé » (ibid).

La volonté est si souvent le facteur décisif dans la guerre.

Le général de brigade Wayne Michael Hall (retraité), auteur de The Power of Will in International Conflict [La puissance de la volonté dans les conflits internationaux], définit la volonté de cette manière détaillée et excellente. Il vaut la peine de le lire deux fois ou plus : « le désir, la volition, la force vitale d’une personne—renforcée par la puissance de la résolution et la volonté de sacrifice, qui, associée à la force du motif et aux capacités appropriées, fournit une action suffisante pour accomplir ou satisfaire un but, un objectif, une stratégie et ainsi imposer ses désirs à une entité qui résiste et obtenir son assentiment… ». En résumé, la volonté est ce désir vital et cette détermination chez un homme ou une armée de faire tout ce qu’il faut, de sacrifier tout ce qui est nécessaire, pour triompher.

Il faut avoir une telle volonté pour gagner la guerre. Et celle de l’Amérique est brisée.

Alors que les menaces graves se multiplient dans le monde entier, l’armée américaine déclare que ses principales préoccupations sont de « s’attaquer à la crise climatique » et « d’améliorer la diversité, l’équité et l’inclusion dans l’ensemble de la force », en mettant l’accent sur la découverte d’« éventuelles disparités raciales ». La marine compte une « drag-queen » parmi ses recruteurs. Les bases militaires ont rejoint les bibliothèques publiques et les écoles pour accueillir des spectacles de travestis. Après l’un de ces spectacles, un porte-parole militaire a déclaré à Yahoo News : « Veiller à ce que nos rangs reflètent et intègrent le peuple américain est essentiel pour le moral, la cohésion et l’état de préparation de l’armée. »

L’Amérique vit Lévitique 26 ! C’est maintenant au grand jour : notre faiblesse morale et notre rébellion contre Dieu sont si grandes que même notre armée dit au monde que la promotion de la déviance sexuelle augmente l’aptitude au combat.

En vérité, la promotion de la déviance sexuelle est une cause fondamentale de la rupture de notre volonté de mener une guerre, quelle qu’elle soit, à l’étranger ou à l’intérieur du pays ! Ces types de dépravation sont les raisons exactes pour lesquelles notre nation s’effondre et Dieu la maudit. Il a retiré le héros, l’homme de guerre, le chef de cinquante (Ésaïe 3 : 1-3). Ceux qui les remplacent rendent impuissante l’armée la plus puissante de l’histoire du monde.

Les derniers chiffres montrent que l’armée américaine dépense plus que les dix nations qui suivent réunies. Mais elle ne peut pas arrêter l’armée chinoise, qui dépense seulement un tiers de ce montant, ni l’armée russe, qui en dépense moins d’un dixième. Tel est l’effet de l’affectation de votre budget de 877 milliards de dollars à la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion.

C’est Lévitique 26 : 20 en action : « Votre force s’épuisera inutilement… ».

En raison de la transgression

L’incapacité de l’Amérique provient d’une malédiction. Et cette malédiction vient en raison de la désobéissance.

Daniel 8 : 10-12 prévoit que même la véritable Église de Dieu désobéira et se rebellera. Il décrit une armée de démons qui attaque le peuple de Dieu. Cette force « jeta la vérité par terre, et réussit » dans sa conquête. Des gens qui avaient connu Dieu et qui avaient reçu Sa puissance ont été vaincus, mis en déroute, détruits !

Comment cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi Dieu l’a-t-Il permis ? Ce passage l’explique : c’est arrivé « à cause du péché ».

« Les péchés du peuple ont donné à Satan son ouverture », explique M. Flurry dans son livre L’Amérique sous attaque. « Il s’est ensuite rendu directement dans le sanctuaire, en agissant par l’intermédiaire des dirigeants au sommet, et a jeté la vérité par terre. C’est ainsi que Satan a détruit l’Église de Dieu. »

La même stratégie d’attaque détruit aujourd’hui une cible après l’autre dans toute l’Amérique. « Maintenant, Satan et sa puissante armée de démons détruisent de la même manière la superpuissance de l’Israël du temps de la fin », poursuit M. Flurry. « Les valeurs qui ont contribué à la grandeur de l’Amérique sont jetées à terre—depuis le sommet. Et pourquoi ? [...] c’est ‘à cause du péché’ : parce qu’il y a tant de péchés au sein du peuple. »

Il s’agit là d’une vérité cruciale. Les gens veulent croire que c’est une poignée de radicaux au pouvoir ou en marge qui crée tous les problèmes. Dieu dit le contraire.

« Ce n’est pas seulement le problème d’un homme au sommet avec un esprit de non-respect de la loi », écrit M. Flurry. « Il n’aurait jamais atteint les sommets du pouvoir s’il n’y avait pas eu une crise massive de transgression de la loi dans toute la nation ! Notre peuple est saturé de péchés de tous types imaginables—et en est fier ! » (Demandez un exemplaire gratuit de ce livre important.)

Cet esprit anarchique est une malédiction. Et il conduit à beaucoup d’autres malédictions—comme la force dépensée en vain et la volonté brisée. Nous pouvons le voir chez nos dirigeants. Le voyons-nous en nous-mêmes ?

Que se passe-t-il lorsqu’une superpuissance perd son patriotisme ? Et sa religion, et son désir d’avoir des enfants—tout à la fois ? L’Amérique est sur le point de le découvrir.

Il y a vingt-cinq ans, le Wall Street Journal et nbc ont interrogé des adultes américains sur les valeurs qu’ils considéraient comme « très importantes ». Le patriotisme était « très important » pour 70 pour cent d’entre eux, la religion pour 62 pour cent et le fait d’avoir des enfants pour 59 pour cent. En mars dernier, le Journal a refait le sondage. Aujourd’hui, ces chiffres ont chuté à 38 pour cent pour le patriotisme, 39 pour cent pour la religion et 30 pour cent pour le fait d’avoir des enfants. Ces tendances sont encore plus marquées chez les jeunes adultes de 18 à 29 ans. La religion n’est très importante que pour 31 pour cent d’entre eux, le patriotisme et la parentalité pour 23 pour cent seulement. (En revanche, les personnes pour qui l’argent est très important sont passées de 30 pour cent en 1998 à 43 pour cent aujourd’hui).

Si l’Amérique était, comme l’a écrit M. Flurry, « une nation de lâches » il y a 25 ans, qu’en est-il aujourd’hui, avec un patriotisme pratiquement réduit de moitié ?

Il semble que moins d’un jeune adulte sur quatre soit aujourd’hui suffisamment patriote pour se battre pour son pays. Mais ce qui est peut-être encore plus troublant, c’est que ce même pourcentage minuscule est même apte à se battre. Une étude du Pentagone publiée en mars a révélé que 77 pour cent des Américains âgés de 17 à 24 ans ne remplissent pas les conditions requises pour effectuer leur service militaire. Tous les jeunes en âge de servir dans l’armée, à l’exception de 23 pour cent, sont trop gros, ont des maladies mentales, sont toxicomanes, ou sont inaptes pour d’autres raisons. Il ne faut pas s’attendre à ce que cette tendance s’inverse, la prochaine génération étant entraînée à devenir émotionnellement déséquilibrée si quelqu’un ne l’appelle pas par ses pronoms préférés.

L’Amérique vit dans un fantasme qui est sur le point d’être brutalement perturbé par un monde qui ne le tolérera pas. Si elle veut survivre, une nation ne peut pas abriter une telle haine de soi et une telle faiblesse.

Un esprit de capitulation

S’adonner au péché brise la volonté d’un individu et d’une nation, brise la volonté de combattre, désarme la capacité à résister au mal. Et dans un monde gouverné par le diable (2 Corinthiens 4 : 4), c’est un problème catastrophique, car le mal est partout. Lorsqu’on ne combat pas le mal, il se répand. Avec le temps, il s’impose. C’est vrai au niveau national, et c’est vrai au niveau individuel.

Nous en avons la preuve autour de nous.

Lorsque vous vous livrez au péché, par définition, vous vous séparez de Dieu. Vous rejetez la protection de Dieu et invitez l’influence de Satan. Vous vous accommodez du mal au lieu de le combattre.

Vous êtes dans un esprit de capitulation.

Réfléchissez-y : comment l’armée la plus puissante du monde en est-elle arrivée au point où un homme qui s’habille comme une femme est célébré comme le « premier amiral quatre étoiles féminin » de l’Amérique ? Comment en sommes-nous arrivés à croire que nous « affirmons » nos enfants en les castrant par moyen pharmacologique et en leur découpant chirurgicalement des organes génitaux sains ?

Comment en sommes-nous arrivés à un tel abîme moral ?

La réponse : nous y sommes arrivés pas à pas.

Pourquoi la société ne s’oppose-t-elle pas au mal flagrant que représente le transgendérisme ? Parce que nous avons déjà cédé au mal du « mariage » homosexuel. Et avant cela, au mal de l’homosexualité. Avant cela, au mal de la pornographie, au mal du divorce, au mal de l’adultère, au mal de la fornication. Pendant des décennies, l’Amérique s’est abandonnée au péché sur tous les fronts. Comment pouvons-nous donc nous attendre à ce que nous soyons soudainement prêts à nous battre contre le dernier mal ?

L’épître de Jude, dans le Nouveau Testament, nous rappelle le sort des anciennes villes saturées d’immoralité. « … Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel » (Jude 7). La destruction surnaturelle a réduit en cendres ces villes immorales. Pourtant, elles avaient un certain attrait, même pour Lot et sa femme (Genèse 19). Jude 18 montre que cette épître prophétique est pour le « dernier temps » et qu’elle est « un exemple »—un avertissement pour nous.

En ce qui concerne le verset 7, M. Flurry écrit : « L’homosexualité et le lesbianisme sont devenus ‘chic’ aujourd’hui chez les nations d’Israël. [...] D’abord, nos gens « se livrèrent [...] à l’impudicité », se livrant complètement à un mauvais esprit de fornication qui détruit les mariages et les familles. Ensuite, ils « se livrèrent [...] à des vices contre nature » ou « ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature » (Romains 1 : 26).

« Avant la plaie de l’homosexualité, c’est l’esprit de fornication qui déchire les mariages et les familles ! (Jude ; demandez-en un exemplaire gratuit).

Cette brochure a été publiée pour la première fois en 2005. À l’époque, le « fléau de l’homosexualité » était devenu un courant dominant et le champ de bataille de la guerre culturelle se déplaçait. Les unions entre personnes de même sexe sont passées d’un soutien public quasi inexistant dans les années 1980 à un soutien de plus de 50 pour cent en 2011. En 2015, le taux d’approbation était passé à 60 pour cent, et les unions homosexuelles étaient légalement reconnues dans les 50 États. (Aujourd’hui, ce chiffre est supérieur à 70 pour cent).

Nous avions capitulé devant la fornication, l’adultère et l’homosexualité. Puis nous avons capitulé devant le « mariage » homosexuel. Le champ de bataille s’est donc à nouveau déplacé. Le péché a progressé—à moins d’être détruit, il progresse toujours.

En juin 2015, le décathlonien Bruce Jenner, médaillé d’or olympique, s’est publiquement déclaré transgenre. Soudain, cette nouvelle question a été au cœur de l’actualité. Le débat public s’est intensifié lorsque, en juillet 2017, le Président Donald Trump a annoncé que les transgenres ne seraient pas autorisés à « servir à quelque titre que ce soit dans l’armée américaine ». Quelques mois plus tard, les tribunaux ont annulé la décision du commandant en chef et ont forcé l’armée à accepter les transgenres. La capitulation sur ce point a déclenché un raz-de-marée de transformations sociales visant à accommoder les personnes confuses quant à leur « identité de genre ».

Les médias grand public et les hommes politiques défendent le mouvement avec enthousiasme. Ils qualifient les efforts visant à ralentir le tsunami d’attaques contre les droits de l’homme et diabolisent les opposants à la mutilation des enfants en les traitant d’ennemis des « soins respectueux de l’égalité des sexes ».

La bataille continue. En 2021, la Virginie Occidentale a adopté une loi interdisant aux élèves masculins des écoles publiques de rejoindre les équipes sportives féminines. Un tribunal de district a bloqué l’application de la loi dans l’attente de l’issue d’un procès, et l’État a tenté d’annuler cette décision. Mais en avril de cette année, la Cour suprême des États-Unis a rejeté le recours de l’État dans une décision de 7 contre 2. Elle a veillé à ce que les hommes biologiques puissent continuer à participer aux sports féminins.

En avril également, M. Jenner s’est engagé dans la lutte contre la concurrence entre les hommes et les femmes. Il a tweeté : « Aujourd’hui, je lance publiquement le comité d’action politique Fairness First [l’Équité d’abord] pour lutter contre l’idéologie radicale du genre, mettre les droits parentaux au premier plan de l’éducation et empêcher les garçons de participer aux sports féminins. »

Dans quelle mesure le péché domine-t-il actuellement la guerre culturelle américaine ? Considérons cet exemple : un homme qui se prend pour une femme se dispute avec la Cour suprême au sujet de la moralité—et c’est lui qui défend la position la plus conservatrice.

Avis de la majorité

Tout autour de l’Amérique, l’on voit l’esprit de capitulation.

En avril, un homme déguisé en femme a figuré dans une campagne promotionnelle de la bière Bud Light. De nombreux Américains se sont indignés et les ventes de cette bière ont chuté. De combien ? Environ 20 pour cent. Beaucoup y ont vu une grande victoire dans la guerre culturelle. Mais apparemment, 80 pour cent des consommateurs s’en sont accommodés et n’ont pas pris la peine de changer de bière. La société mère de cette marque de bière a déclaré que la perte représentait environ 1 pour cent du volume global des ventes et qu’elle allait regagner des clients en triplant ses dépenses publicitaires et en offrant de la bière gratuite. Quelques semaines plus tard, la demande de Bud Light avait déjà commencé à se stabiliser. La plupart des Américains ne s’en soucient pas.

Cette capitulation devant le transgendérisme n’est qu’un des signes d’un esprit de capitulation généralisé qui affaiblit la nation.

Pensez à l’avortement. La pilule abortive mifepristone est utilisée dans plus de la moitié des avortements aux États-Unis. Début avril, un juge de district du Texas a suspendu l’utilisation légale de cette pilule. L’affaire a rapidement été portée devant la Cour suprême des États-Unis. Le 28 avril, la Cour a annulé l’interdiction. L’affaire doit encore être examinée par les juridictions inférieures, et la Cour suprême—qui est théoriquement conservatrice à 6 contre 3, « la plus conservatrice depuis 90 ans »—veut s’assurer qu’à ce moment-là, les gens peuvent toujours utiliser la mifepristone pour tuer des bébés sans restriction.

Plusieurs médias ont souligné que les juges faisaient simplement ce que la plupart des gens voulaient. Un sondage Gallup réalisé en 2022 a montré que 85 pour cent des Américains sont favorables à la légalisation de l’avortement dans tous les cas ou dans la plupart des cas. Pew et prri ont interrogé les principaux groupes religieux aux États-Unis et ont constaté qu’à l’exception des protestants blancs évangéliques et hispaniques, des Saints des derniers jours et des Témoins de Jéhovah, une majorité dans tous les autres groupes religieux est favorable à l’avortement. prri a également constaté qu’une majorité de résidents dans tous les États, sauf sept, est favorable à ce que l’avortement soit au moins en grande partie légal. Dans ces sept États, les partisans de l’avortement sont encore entre 42 et 49 pour cent. Aucun État ne compte plus de 14 pour cent de personnes interrogées qui déclarent que l’avortement devrait être illégal dans tous les cas.

Quelqu’un se soucie-t-il de l’opinion de Dieu ? Il dit que l’avortement est un meurtre. (Lisez « Une vérité inspirante que les défenseurs de l’avortement devraient connaître »). Une grande majorité d’Américains ne s’en soucie pas.

Lorsque la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022, certains y ont vu le signe que les conservateurs américains se battaient et regagnaient le terrain perdu. De nombreux religieux pensent que l’Amérique connaît un renouveau religieux. En réalité, l’annulation de l’arrêt Roe c. Wade a renvoyé la question aux États, et une majorité d’entre eux, dans 43 États, autorise l’avortement. Les électeurs du pays ont sanctionné les hommes politiques qui s’opposent au meurtre des enfants à naître.

En novembre dernier, le Montana a voté sur un référendum législatif exigeant des prestataires de soins de santé qu’ils prennent « toutes les mesures médicalement appropriées et raisonnables pour préserver la vie » d’un enfant né vivant, y compris après une tentative d’avortement. Les électeurs l’ont rejeté. Qu’ils laissent mourir ces bébés, ont-ils décrété. Pas dans le Massachusetts. Dans le Montana.

Voilà l’infirmité morale de l’Amérique. Notre maladie spirituelle se reflète dans notre volonté nationale brisée. Elle explique la disparition de l’Amérique de la scène mondiale, ainsi que la passivité du public alors que la tyrannie engloutit la nation.

Il s’agit d’une guerre. Céder au péché crée un environnement toxique dans lequel la perversion prospère. C’est un peu comme la santé humaine : la maladie ne peut pas se développer dans un corps sain, elle se développe dans un corps affaibli. Plus on est en bonne santé et en bonne forme, plus on est protégé contre la maladie. C’est pourquoi le diable s’efforce toujours d’affaiblir et de rendre les gens malades : il peut ainsi nous contrôler et nous entraîner plus profondément dans l’esclavage spirituel.

Lorsque les gens ne défendent rien, ils sont vulnérables au type d’intimidation morale que les radicaux utilisent aujourd’hui. L’esprit américain qui animait la guerre d’indépendance des États-Unis, ou la guerre d’indépendance du Texas est pratiquement éteint.

Et quelle que soit la flamme qui vacille encore, le gouvernement est zélé pour l’étouffer. En témoigne son agressivité à écraser la dissidence et à poursuivre les « insurgés » du 6 janvier 2021. Pour renverser le cours des choses et mettre fin à une telle tyrannie, il faudrait un patriotisme extraordinaire, du courage et une lutte de grande ampleur. Et dans l’Amérique d’aujourd’hui, presque tout le monde s’agenouille et cède aux forces sataniques et radicales.

« Nous avons acquis notre liberté au prix de beaucoup de sang et de courage », écrivait M. Flurry dans cet article d’il y a 25 ans. « Et notre liberté ne peut être maintenue par des lâches. Nous pouvons facilement nous tromper nous-mêmes. Mais nos ennemis connaissent la vérité et nous mettront bientôt à l’épreuve » (op cit). La défaite ultime de l’Amérique face à ses ennemis viendra du fait que nous avons d’abord subi une série de défaites face à nos propres péchés.

Une seule chose inversera cette déroute : un miracle de Dieu, qui a décidé de sauver Israël par la main de Jéroboam (2 Rois 14 : 28 ; cette prophétie est expliquée en détail dans L’Amérique sous attaque).

Courage spirituel

La volonté de l’Amérique est brisée et la perspective d’une guérison par Dieu est lointaine. La nation semble condamnée à mourir de sa capitulation à un péché toujours plus misérable. Mais il y a quelque chose que vous pouvez faire !

En fin de compte, la guerre est pour votre esprit. C’est vous qui avez le dernier mot sur ce qui gagne dans votre esprit, dans votre famille, dans votre foyer. Chacun d’entre nous peut renforcer sa volonté de mener une guerre spirituelle contre le mal qu’il rencontre.

« Plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous devenons lâches », poursuit M. Flurry. « Plus nous sommes proches de dieu, plus nous manifestons de courage. »

Lorsque vous êtes spirituellement sain, vous ne tolérez pas le mal. Pourquoi ? Parce que vous pensez comme Dieu, qui est un guerrier contre le péché. Vous discernez entre le bien et le mal, et vous agissez en conséquence.

Le diable a séduit la société en l’amenant à une profonde ambivalence à l’égard du mal. Dieu nous ordonne de réagir avec une haine farouche ! Nous aimons les gens, mais nous détestons le péché dans lequel ils s’engagent et qui les détruit ! Lisez Romains 12 : 9. Il ne dit pas : « Comprenez le mal », « négociez avec le mal » ou « essayez de raisonner avec le mal ». Il dit : « Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. » Avoir en horreur signifie détester totalement.

Vous ne pouvez pas gagner la guerre si vous êtes tiède à l’égard de votre ennemi. Un soldat désinvolte n’attaquera pas l’ennemi avec suffisamment de force. Vous ne gagnerez jamais cette guerre culturelle, même dans votre propre vie, tant que vous n’aurez pas reconnu clairement votre propre cœur désespérément mauvais (Jérémie 17 : 9). Ayez en horreur ce qui est mauvais dans votre propre vie, et vous serez motivé pour l’éradiquer. Attachez-vous à ce qui est bon, et vous serez inspirés à vous battre et même à mourir pour lui.

Notre époque est laodicéenne : elle est riche, abondante en biens, satisfaite d’elle-même, complaisante (Apocalypse 3 : 14-17). Les gens sont esclaves du matérialisme et du luxe, des désirs et des péchés. Mais il s’agit bel et bien d’une guerre. Et l’autosatisfaction est mortelle !

Nous vivons dans la Sodome et Gomorrhe moderne, entourés par le mal. Autrefois, le juste Lot était contrarié—douloureusement blessé et tourmenté—par la conduite immonde des Sodomites (2 Pierre 2 : 7-8). Cependant, avec le temps, il est difficile de maintenir un dégoût pieux en voyant un tel mal jour après jour. La nature humaine a une forte tendance à vouloir faire des compromis avec le mal et à s’en accommoder. Même Lot, bien qu’il ait reçu ce grand éloge de l’apôtre Pierre, s’est attardé lorsque Dieu a essayé de le faire sortir de là pour le protéger de la destruction (Genèse 19 : 16). Cela a failli lui coûter la vie. Et sa femme, qui regardait Sodome avec nostalgie, a bien été divinement jugée (versets 24-26).

Bâtir l’esprit d’un guerrier spirituel demande des efforts et de la vigilance, en invoquant une juste perspective sur le mal. Voici quelques instructions pratiques sur la manière d’y parvenir : « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé » (2 Timothée 2 : 3-4).

Ne vous laissez pas entraîner dans ce monde de péché et dans ses voies. Évitez les armes toxiques qui remplissent ce monde et ses influences. Si vous participez avec désinvolture à ses tendances, ses divertissements et ses distractions, vous ne pensez pas comme un soldat. La vocation chrétienne exige de la discipline. Si vous voulez que Dieu se batte pour vous, vous devez vivre d’une manière qui Lui plaise. Lisez le Psaume 101 pour voir comment le roi David, un puissant guerrier spirituel, restait en état de combattre.

Ce monde malade a désespérément besoin de dirigeants forts et justes. Dieu appelle et forme de tels dirigeants aujourd’hui—et Il a besoin de combattants. C’est ce qu’Il recherche chez les dirigeants du monde de demain, ceux qui aideront à renverser la domination de Satan et à remplacer les dirigeants d’aujourd’hui, qui ont été conquis par le diable.

Faites-vous partie de ces quelques personnes qui ont l’esprit combatif pour rejoindre la cause de Dieu ?