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Pourquoi la Trompette surveille l’effondrement économique de l’Amérique

MELISSA BARREIRO/LA TROMPETTE

Pourquoi la Trompette surveille l’effondrement économique de l’Amérique

Ce qui arrive à l’économie des États-Unis est bien plus qu’un simple lien de cause à effet financier.

Des nuages orageux menacent l’économie dominante du monde.

Les États-Unis sont devenus une superpuissance mondiale après la Seconde Guerre mondiale, et ce que les gens appelaient le «  dollar tout-puissant » devint la monnaie de réserve mondiale. Mais depuis, la monnaie a perdu plus de 94 pour cent de sa valeur.

Les investisseurs individuels et les gouvernements nationaux doutent désormais de la bonne foi et du crédit des États-Unis. Pourtant, le gouvernement américain dépense le dollar davantage et plus vite jusqu’à le faire disparaître. Un dollar sur quatre actuellement en circulation a été mis en circulation depuis le début de la pandémie de la covid-19. Il faut maintenant moins de 100 jours au gouvernement américain pour ajouter 1 000 milliards de dollars à sa dette nationale. À ce rythme, au cours de la prochaine décennie, la dette dépassera le montant incroyable de 50 000 milliards de dollars.

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Il s'agit d'une menace énorme pour la sécurité nationale.

Les Américains vivent au-dessus de leurs moyens depuis des générations, et ils ne peuvent plus échapper aux conséquences.

Le prédécesseur du magazine de nouvelles qu’est la Trompette, la Pure vérité, commença à publier en 1934 la prévision que l’Amérique subirait un effondrement plus dévastateur que la chute de l’Empire romain. La prévision la plus ancienne et la plus régulière que la Trompette Philadelphienne fit depuis le Volume 1, Numéro 2 (juin 1990) fut que lAmérique et la Grande-Bretagne tomberont, et que la raison fondamentale de leur chute est leur rejet des statuts, des jugements et des lois bibliques. C’est le message de la prophétie biblique, et il s’avère de plus en plus exact.

L’ascension anglo-américaine

Il y a une cause bien plus importante derrière l’ascension et la chute de l’Amérique que les budgets, les niveaux d’endettement et les taux d’intérêt de la Réserve fédérale. Le regretté Herbert W. Armstrong aborda cette cause cachée dans son éditorial de la Pure vérité de mai 1983 « Préparez-vous à réduire grandement votre niveau de vie ! »

«  Peu de gens réalisent en effet que des centaines d’années avant le Christ, Dieu fit certaines promesses qui ne pouvaient pas être rompues et irrévocables aux descendants du patriarche Abraham », écrivit-il. «  Ces promesses n'ont jamais été réalisées ou proclamées par le ‘christianisme traditionnel’. Dans le Nouveau Testament, Abraham est désigné comme le ‘père des croyants’, puisque toutes les promesses de Dieu relatives au salut et à la vie éternelle, par le biais du Christ, furent faites à Abraham—et que Jésus-Christ descendait directement d’Abraham. Mais ce que même les théologiens ne comprennent pas, c’est que Dieu fit deux promesses à Abraham. Il fit la promesse de la grâce, à travers le descendant d’Abraham, Jésus-Christ—mais, Il fit aussi des promesses qui ne pouvaient pas être rompues concernant la race, ce que le ‘christianisme traditionnel’ et les ‘érudits’ en théologie négligèrent entièrement »

Les promesses de « grâce » étaient les promesses spirituelles, individuelles. Celles de la « race » étaient des promesses physiques, nationales. Dieu promit de faire d’Abraham le père de nombreuses nations (Genèse 17 : 4-5), et Il promit de faire du petit-fils d’Abraham, Jacob, dont Il changea le nom en Israël, le père d’une nation et d’une multitude de nations (Genèse 35 : 11).

La Bible précise que les promesses de la grâce furent accomplies à travers les descendants de Juda, le fils de Jacob, mais que les promesses de la race furent accomplies à travers les descendants de Joseph, le fils de Jacob (1 Chroniques 5 : 2). Manassé, le fils de Joseph, deviendrait l’ancêtre de la plus grande nation qui ait jamais existé. Son fils Éphraïm deviendrait l’ancêtre d’une multitude ou d’une communauté de nations (Genèse 48 : 19).

Manassé et Éphraïm devinrent effectivement de grandes tribus au sein de l’ancienne nation d’Israël. Dieu les aurait bénis avec cette immense richesse dans l’antiquité, mais ils Lui désobéirent. Manassé et Éphraïm ont fait partie des dix tribus qui se sont séparées du royaume de Juda et ont formé une nation distincte, le royaume d'Israël. Ils n’obéirent pas à Dieu et leur royaume fut détruit entre 732 (lorsque l’Assyrie emporta la moitié orientale de Manassé) et, en 718 avant Jésus Christ, par l’Empire néo-assyrien.

Mais Dieu avait fait des promesses inconditionnelles de grandeur nationale. Comment aurait-Il pu alors les réaliser ?

M. Armstrong expliqua dans son livre de référence Les Anglo-Saxons selon la prophétie que la réponse se trouve dans Lévitique 26. Là, Dieu a prophétisé que si les enfants d’Israël désobéissaient à Sa loi, Il les punirait pour l’équivalent de 2 520 ans.

Comptez 2 520 ans à partir de 732 avant Jésus Christ et vous arrivez à l’an 1789. C’est l’année où la Constitution des États-Unis d’Amérique est entrée en vigueur. Comptez 2 520 ans à partir de 718 avant Jésus Christ et vous arrivez à l’an 1803 de notre ère, lorsque le Président Thomas Jefferson a changé l’histoire en autorisant l’achat de la Louisiane.

Même l’analyste géopolitique George Friedman reconnaît l’importance des dates de 1789 et 1803. « Le système politique américain fut fondé à Philadelphie, mais la nation américaine fut construite sur les vastes terres agricoles qui s’étendent des Alleghenies aux Rocheuses », écrivit-il dans la New York Review of Books. « Ces terres agricoles produisirent la richesse qui finança l’industrialisation américaine : Elles permirent la formation d’une classe de petits propriétaires terriens qui, étonnamment, pouvaient produire plus qu’ils ne pouvaient consommer. Ils pouvaient vendre leurs récoltes excédentaires dans les États de l'Est des États-Unis et en Europe et économiser cet argent, qui devint finalement le capital fondateur de l’industrie américaine » (6  octobre  2005).

En d’autres termes, la Constitution américaine destina les États-Unis à devenir une nation libre, et l’acquisition du territoire de la Louisiane, pour environ 4 cents par acre (10 cents par hectare), destina les États-Unis à devenir une superpuissance agricole, industrielle, financière et militaire. Le fait que Dieu eut fait ces deux cadeaux aux États-Unis exactement 2 520 ans après que l’ancien Manassé ait été en captivité est profondément significatif.

Des sommets vertigineux

L’ascension des peuples anglophones sur la scène mondiale fut vraiment étonnante. Lorsque Dieu commença à octroyer le droit d’aînesse de Joseph aux peuples d’Australie, du Canada, de Grande-Bretagne, de Nouvelle-Zélande et des États-Unis, ces peuples avaient un niveau de vie élevé, constituaient 3 pour cent de la population totale du monde et produisaient 9 pour cent de la richesse mondiale. Mais ni les États-Unis ni la Grande-Bretagne ne pouvaient être considérés comme des superpuissances dans tous les sens du terme. La France détenait la monnaie de réserve mondiale et la Russie possédait la plus grande armée du monde. La révolution industrielle changea tout.

Dans les 120 années qui suivirent 1803, les États-Unis et le Commonwealth britannique régnaient sur près de 30 pour cent de la population mondiale et sur 30 pour cent de la superficie terrestre mondiale, dont une grande partie des meilleures terres et des terres les plus convoitées. L’Australie, le Canada, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis généraient 35 pour cent de la richesse mondiale chaque année et, selon certaines estimations, contrôlaient les trois quarts du capital mondial. Le niveau de vie du citoyen moyen n’avait pas beaucoup changé au cours de ces années, l’industrialisation ayant entraîné l’inégalité des richesses. Mais une fois l’ère industrielle bien entamée, les progrès technologiques permirent d’améliorer le niveau de vie.

Aux États-Unis, le revenu moyen après impôt, ajusté en fonction de l'inflation, a triplé entre 1930 et 1980. Au début de cette période, peu de ménages américains possédaient une automobile, un téléviseur ou même un chauffe-eau. La plupart des familles se contentaient d’une maison et d’une nourriture abondante. Pourtant, aujourd’hui, le ménage américain moyen possède deux voitures, deux téléviseurs, dix appareils connectés à Internet, un climatiseur, un chauffe-eau, un réfrigérateur, une cuisinière, un micro-ondes, une laveuse, un lave-vaisselle et de nombreux autres appareils merveilleux auxquels même les rois n’avaient pas accès il y a un siècle.

Il est facile pour toute personne née après la Seconde Guerre mondiale de considérer ces bénédictions comme acquises, mais ces technologies qui permettent d’économiser de la main-d’œuvre sont le résultat direct de l’industrialisation qui commença lorsque les agriculteurs du territoire de la Louisiane commencèrent à vendre leurs récoltes excédentaires à l’est des États-Unis et à l’Europe de l’Ouest. Toutes les nations bénéficièrent matériellement de ce développement, et c’est pourquoi le prophète Michée a écrit que « le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une rosée qui vient de l’Éternel » (Michée 5 : 7 [v.6 dans Louis Segond]).

Le prophète Moïse prédit que Manassé et Éphraïm posséderaient « Les meilleurs fruits du soleil », « Les meilleurs produits des antiques montagnes » et « Les meilleurs produits de la terre ». (Deutéronome 33 : 13-17). Ces bénédictions comprennent des terres fertiles, des métaux précieux, des richesses matérielles et une population nombreuse.

Même aujourd’hui, alors que l’Empire britannique s’est effondré et que les États-Unis ont perdu nombre de leurs avantages géopolitiques au profit de la Chine, ces nations continuent de jouir d’un niveau de vie élevé. Selon U.S. News & World Report, la Grande-Bretagne a la 13e meilleure qualité de vie de la planète, tandis que les États-Unis ont la 23e meilleure qualité de vie. La plupart des nations dont la qualité de vie est supérieure à celle des États-Unis sont relativement petites et descendent également de l’ancien Israël.

L’Allemagne, l’Italie et le Japon sont les seules grandes puissances païennes dont le niveau de vie est comparable à celui des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Et considérez que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont reconstruit ces puissances après les avoir vaincues lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les Américains disposent encore d'un nombre considérable de bénédictions pour lesquelles ils devraient remercier Dieu chaque jour. Pourtant, le fait que le dollar américain perde son statut de monnaie de réserve, alors que le gouvernement américain se précipite vers la faillite, devrait les préoccuper. Les promesses de race faites par Dieu à Abraham étaient inconditionnelles. Mais Dieu n’a pas promis de continuer à bénir l’Amérique si elle se rebellait contre Lui, comme l’ont fait ses ancêtres.

Les problèmes économiques actuels de l'Amérique montrent aux Américains et au monde entier qu'ils se sont effectivement rebellés contre Dieu.

Malédictions à venir

Les Pères fondateurs de l’Amérique savaient que les unités familiales autosuffisantes étaient les éléments de base de toute société stable. Dieu avait donné aux Américains la liberté constitutionnelle de gérer leurs propres finances et les ressources naturelles nécessaires pour devenir riches. Mais il incombait encore aux agriculteurs du territoire de la Louisiane de produire suffisamment de nourriture pour nourrir leurs familles et de vendre les récoltes excédentaires dans les États de l'Est des États-Unis et en Europe de l’Ouest, finançant ainsi l’industrialisation.

Les auteurs de la Constitution américaine croyaient en ce que le roi Salomon avait écrit à propos du riche qui domine sur les pauvres et de celui qui emprunte qui est le serviteur de celui qui prête (Proverbes 22 : 7). Ainsi, après avoir obtenu leur indépendance de la Grande-Bretagne, les fondateurs travaillèrent dur pendant les quatre décennies suivantes pour rembourser la dette nationale. La guerre de Sécession replongea la nation dans l’endettement, mais le peuple américain ne laissa jamais la situation s’aggraver jusqu’à la Grande Dépression. Depuis que le Président Franklin Roosevelt a interdit au Trésor et à d’autres institutions financières de convertir des dollars en pièces et lingots d’or, le gouvernement américain a recours à l’emprunt pour financer des projets qu’il n’aurait jamais pu se permettre en utilisant uniquement l’argent des contribuables.

Ce glissement vers l’endettement s’intensifia avec l’apparition de la « nouvelle moralité » dans les années 1960 et 1970. L’acceptation croissante de la pornographie et des relations sexuelles avant le mariage fragilisa les mariages qui liaient autrefois les familles. Cela alimenta l’augmentation rapide du nombre de divorces. Et, comme la famille traditionnelle périclitait, les fonctions de protection sociale traditionnellement assumées par la famille furent de plus en plus confiées à l’État. Il en résulta un endettement encore plus important.

M. Armstrong a abordé les causes profondes du déclin économique de l'Amérique dans son éditorial de la Pure vérité d' avril-mai 1976, "Ce qui arrive aux États-Unis". Le niveau de vie - et pourquoi ? "Qu'avons-nous fait de ces multitudes de bénédictions nationales et individuelles, qui étaient en fait le don du Dieu vivant ? "Dieu n'a pas promis de maintenir les bénédictions si nous nous rebellions. Nous nous sommes rebellés et n’avons pas voulu nous soumettre à notre Dieu et à Ses voies, ce qui aurait garanti une paix et une prospérité durables. Nous sommes devenus arrogants et égoïstes. Nous avons pollué les terres fertiles que le Dieu vivant nous a données. Nous avons pollué l’air, les rivières, les lacs et les océans. Nous avons pollué nos propres esprits et ceux de nos enfants en leur enseignant la fable anti-Dieu de l’évolution. Nous avons accepté publiquement la mal nommée ‘nouvelle moralité’, qui est une immoralité grossière ! Nous avons accepté l’homosexualité, les relations sexuelles avant le mariage et la perversion. Nous avons pollué l'institution sacrée du mariage et, en raison de l'augmentation constante du taux de divorce, nous avons commencé à détruire le foyer et les relations familiales, fondement de toute société stable".

En d’autres termes, parce que l’Amérique avait tourné le dos à Dieu et à Ses lois, Dieu lui retirerait les bénédictions matérielles promises à Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Il y a manifestement un élément de cause à effet derrière le déclin économique de l'Amérique. On ne peut pas accumuler des déficits de plusieurs mille milliards de dollars année après année et s’attendre à rester riche. Toutefois, il y a aussi d'autres facteurs que de simples facteurs économiques en jeu. Dieu intervient de manière surnaturelle pour punir l’Amérique de ses péchés.

Cela signifie que si les Américains ne se repentent pas de leurs péchés, ils devront s’adapter à un niveau de vie bien inférieur à celui dont ils jouissent actuellement. Le prophète Jérémie a appelé la période précédant le retour du Messie « un temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 : 7). Jésus l’a appelée « les temps des nations » (Luc 21 : 24).

À bas les marchés libres

Lévitique 26 et Deutéronome 28 sont appelés les chapitres des « bénédictions et des malédictions ». Ils décrivent les bénédictions qui surviennent lorsque Israël obéit à Dieu et les malédictions qui s’abattent sur lui lorsqu’il désobéit. L’une des principales bénédictions énumérées dans Deutéronome 28 est qu’Israël « prêtera[s] à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point » (verset 12). L’une des principales malédictions est que l’étranger « te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue » (verset 44).

Les États-Unis étaient le premier pays créancier du monde entre 1915 et 1985, date à laquelle ils devinrent le premier pays débiteur du monde. Malgré la menace de faillite nationale que cette catastrophe fait peser, peu de dirigeants américains semblent s’en préoccuper. Pourquoi ? Parce qu’ils ont abandonné les principes économiques fondés sur la Bible et défendus par l’économiste presbytérien Adam Smith. Au lieu de cela, ils ont adopté les principes économiques communistes des philosophes athées Karl Marx et Frederick Engels.

Aujourd'hui, de nombreux dirigeants américains épousent ouvertement une idée néomarxiste appelée "théorie monétaire moderne". Cette théorie postule que "les déficits n'ont pas d'importance" parce que le gouvernement peut imprimer autant d'argent qu'il en a besoin. Cette pensée a déteint sur de nombreux conservateurs et est l’une des causes profondes du déclin économique de l’Amérique.

Dieu a prévenu que ce type de politique insensée et sans vision à long terme contribuerait à notre ruine.

Dans « La Pure vérité sur le communisme ! », M. Armstrong avertit que le communisme est un outil du diable pour supprimer les bénédictions de l’Amérique. « Le but réel des comploteurs communistes est le renversement violent des États-Unis et de l’Empire britannique », écrivit-il. « Pourquoi ? Nous sommes les véritables nations ‘capitalistes’. Nous possédons près des trois quarts du ‘capital’ mondial—des ressources et des richesses développées et utilisables. ... La pure vérité, connue de si peu de gens, est que nous possédons plus de richesses et de ressources nationales que n’importe quelle autre nation, parce que Dieu tout-puissant nous a donné ces richesses en accomplissement de Sa promesse de droit d’aînesse à Abraham, Isaac et Jacob ! Et le communisme est l'effort du diable, à travers ses outils humains inspirés par les démons, pour nous priver de cette plus grande bénédiction nationale et économique que Dieu ait jamais conférée à un peuple ! Et puisque cette bénédiction de Dieu est le ‘capital’ du monde, le communisme athée s’écrie : ‘À bas le capitalisme’ » (Pure vérité, janvier 1949).

M.  Armstrong basa ses prévisions d’événements et de tendances futurs sur les prophéties bibliques. Une prophétie dans Osée 7 : 8-9 dit que les descendants modernes de l’ancien Israël se mélangeraient avec des étrangers et, par extension, avec leurs idéologies étrangères. Les idées d'extrême gauche défendues aujourd'hui par le parti démocrate ne s'appuient pas sur la culture américaine traditionnelle, largement fondée sur la Bible. Ces idées ont été importées des universités allemandes et russes.

Pendant des décennies, ces idéologies anti-Bible ont subversivement « dévoré » la force de l’Amérique alors que le citoyen moyen « ne s’en doute pas ». De nombreux partisans de la théorie monétaire moderne estiment que l’Amérique est plus forte que jamais ; par conséquent, le gouvernement peut pourvoir aux besoins de ses citoyens en frais d’université, soins de santé, services à l’enfance, plans de retraite et de nombreux autres avantages qui étaient autrefois fournis par la famille nucléaire. Cette tentative néomarxiste de nationaliser les avantages traditionnellement fournis par la famille conduisit à la chute économique imminente de l’Amérique.

Les problèmes actuels de l’Amérique sont les conséquences naturelles de la violation des lois. Si l’Amérique ne revient pas à Dieu, le jour vient où Dieu la punira par des malédictions surnaturelles sept fois plus intenses que les malédictions naturelles que l’Amérique s’infligea à elle-même (Lévitique 26 : 15-18).

C'est pourquoi le déclin économique de l'Amérique est bien plus qu'une question d'économie. C’est pourquoi le déclin économique de l’Amérique va bien au-delà de l’économie. À cause du péché, Dieu retire les bénédictions promises à Abraham.

Crise bancaire massive

En termes de puissance économique globale, les nations anglophones atteignirent leur apogée en 1950, lorsque l’Australie, le Canada, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis représentaient ensemble 38 pour cent du produit intérieur brut mondial. Au cours des décennies qui ont suivi, la contribution collective de ces pays au PIB mondial tomba à moins de 28 pour cent.

Ce déclin progressif de la puissance économique persistera vu que les États-Unis continuent à accumuler des déficits de plusieurs trillions de dollars. La plupart des analystes économiques prévoient que le PIB de la Chine dépassera celui de l’Amérique au milieu des années 2030. Pourtant, la promesse de Dieu de punir l’Amérique « sept fois plus » pour ses péchés accélérera probablement son effondrement. Dans Deutéronome 28 : 49-52, Dieu promet qu’après une période de déclin économique, Il punira encore Israël par la captivité aux mains d’étrangers.

D’autres passages bibliques, tels qu’Ésaïe 10 et Apocalypse 17, montrent que la puissance étrangère qui emmènera les Américains en captivité ne sera pas la Chine. Il s’agira d’une confédération de dix nations en Europe. Actuellement, l’armée américaine est beaucoup plus puissante que n’importe quelle armée européenne, mais cela changera rapidement ; les prophéties bibliques annoncent une invasion.

M. Armstrong croyait fermement qu’une crise bancaire pourrait être le catalyseur de ce brusque retournement de situation. Plus précisément, il avertit en 1984 qu’une crise bancaire massive en Amérique « pourrait soudainement avoir pour résultat de déclencher l’union des nations européennes en tant que nouvelle puissance mondiale plus grande que l’Union soviétique ou les États-Unis » (lettre aux co-ouvriers, 22 juillet 1984).

En d’autres termes, une crise bancaire pourrait effrayer les nations européennes et les inciter à céder le contrôle à une autorité centrale. Une fois que l’euro sera soutenu par un gouvernement central suffisamment fort pour réguler les politiques fiscales et de dépenses de ses États membres, le dollar cessera d’être la monnaie de réserve dominante. Le billet vert sera au mieux un corégent de l’euro, au pire une monnaie nord-américaine isolée. Plus important encore, l’Europe dépassera les États-Unis en termes de puissance militaire.

Lorsque les investisseurs commenceront à se débarrasser des dollars et à se précipiter vers d’autres devises, la demande d’obligations du Trésor américain baissera et les taux d’intérêt grimperont en flèche. Les États-Unis consacrent déjà 15 pour cent de leurs recettes fiscales totales au paiement des intérêts de leur dette. Si les taux d’intérêt revenaient à leur niveau de la récession de 1981-1982, l’Amérique devrait consacrer 44 pour cent de ses recettes fiscales au paiement des intérêts. Dans ces conditions, il serait presque impossible pour le gouvernement d’emprunter de l’argent. Le pays serait contraint soit de réduire ses dépenses de moitié, soit de recourir à la planche à billets pour faire face à une crise d’hyperinflation.

Pour comprendre ce qui se passe lorsqu’un pays isolé financièrement imprime des quantités massives d’argent pour rester financièrement solvable, regardez le Venezuela. Lorsque ce pays entra en crise économique en 2013, son gouvernement réagit en imprimant 500 millions de bolivars. Cette mesure permit d’augmenter la masse monétaire de 70 pour cent et de faire chuter la valeur du bolivar de 44 pour cent. Le pays continua à imprimer des bolivars jusqu’à ce qu’il faille être millionnaire pour acheter une tasse de café.

Des conditions similaires s’annoncent pour l’Amérique une fois que le dollar aura été détrôné et que la nation aura été assiégée économiquement.

Dans le monde, le ménage moyen vit avec 13 000 dollars par an, alors que le ménage américain moyen vit avec 63 000 dollars. Cette énorme disparité est principalement due aux promesses de race faites par Dieu à Abraham. Ces promesses sont en train d’être retirées, il est donc temps de tenir compte de l’avertissement de Dieu. Sachez qu’Il va permettre qu’une calamité économique s’abatte sur l’Amérique pour corriger la nation qui s’est détournée de Lui.

Retour à la grandeur

La Bible nous montre que Dieu n’a pas promis aux tribus de Manassé et d’Éphraïm de grandes bénédictions matérielles parce qu’elles étaient ses tribus préférées. Au contraire, Dieu a choisi ces tribus pour Le représenter à une époque où d’autres tribus se rebellaient contre Lui. Les États-Unis et la Grande-Bretagne étaient censés donner l’exemple au reste du monde.

Ces nations faillirent à cette grande responsabilité. Au lieu de montrer au monde que les cellules familiales autosuffisantes et les vertus bibliques sont les éléments de base d’une société stable, elles montrèrent comment l’éclatement de la famille et les vices marxistes conduisent à la faillite et à la ruine.

Pourtant, Dieu veut toujours qu’Israël accomplisse son objectif glorieux.

Jérémie 33:7 dit que Dieu enverra de nouveau Israël en captivité. Pourtant, les versets 8 et 9 disent que Dieu "purifiera [Israël] de toutes ses iniquités" et en fera "un honneur devant toutes les nations de la terre". Il s'agit d'une prophétie sur le règne de mille ans du Messie ; Dieu a toujours l'intention de faire de l'Amérique et de la Grande-Bretagne les premières nations de la Terre lorsqu'elles apprendront à apprécier sa loi. Alors "le reste de Jacob sera au milieu d'un peuple nombreux, comme une rosée de l'Éternel, comme une averse sur l'herbe, qui ne s'attarde pas sur l'homme et n'attend pas les fils de l'homme" (Michée 5:7).

Le mal qui se répand en Amérique et en Grande-Bretagne aujourd’hui doit être éliminé pour que ces nations puissent vraiment vivre une vie abondante et pour que ce mode de vie pieux englobe la Terre. Les horreurs de la Grande Tribulation déboucheront sur la Pax Millenium—le règne de Jésus-Christ qui durera 1 000 ans. Ce sera la plus grande période de paix et de prospérité qui ait jamais existé.

D’ici là, l’avertissement doit être lancé. Ce message plein d’espoir culmine dans l’établissement du Royaume de Dieu qui arrive bientôt !

LES ANGLO-SAXONS SELON LA PROPHETIE

Les ressortissants des nations du monde occidental s'ils l'entendaient, n'en croiraient pas leurs oreilles. Les gouvernements américain, britannique, canadien, australien et sud-africain, s'ils l'apprenaient s'empresseraient de prendre des mesures draconiennes! Ils pourraient savoir, mais ils ne savent pas! Pourquoi?