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Pourquoi l'Iran aime-t-il Joe Biden ?
Le 18 novembre, les États-Unis ont inculpé deux Iraniens pour avoir tenté d'influencer les élections présidentielles de l'année dernière. Seyyed Kazemi et Sajjad Kashian sont accusés d'avoir tenté d'influencer les électeurs en utilisant des messages d'intimidation en ligne. Les deux hommes ne sont pas en détention et ont été inculpés par contumace. Le gouvernement américain offre une récompense de 10 millions de dollars pour toute information les concernant.
Selon l'acte d'accusation, les deux hommes ont soit piraté, soit tenté de pirater 11 sites Web électoraux d'État entre août et novembre 2020. Leur objectif était d'obtenir des informations sur les électeurs. Une fois, ils ont pu pirater le système informatique d'un État non identifié et obtenir les informations de 100,000 électeurs.
Ils ont ensuite contacté des milliers de démocrates inscrits en se faisant passer pour le groupe militant d'extrême droite Proud Boys. Ils ont envoyé des courriels d'intimidation leur demandant de voter pour le président américain Donald Trump. Les e-mails ont apparemment ciblé des électeurs principalement en Floride et en Alaska.
Selon Al-Monitor, les e-mails se lisaient, en partie, comme suit : « Nous sommes en possession de toutes vos informations (e-mail, adresse, téléphone... tout). […] Vous allez voter pour Trump le jour de l'élection ou nous vous poursuivrons. […] Je prendrais cela au sérieux si j'étais vous. »
Le New York Times a écrit : « Les e-mails étaient si mal écrits […] qu'ils ont immédiatement semblé suspects. »
Ces hommes seraient également impliqués dans l'influence d'éminents républicains. Ils sont impliqués dans le contact de fonctionnaires républicains tout en prétendant être des Proud Boys. Kazemi et Kashian affirmaient que les démocrates prévoyaient de saboter les résultats des élections.
La plupart des cibles des deux hommes semblent toutefois avoir été des démocrates.
Kazemi et Kashian travaillaient pour la société de cybersécurité iranienne Emennet Pasargad, un contractant du gouvernement iranien. Les États-Unis ont déjà sanctionné cette société, sous un autre nom, pour des cyberattaques antérieures.
Les inculpations corroborent un rapport du gouvernement américain de mars dernier impliquant Téhéran dans l'ingérence électorale. Le directeur de la sécurité nationale américaine, John Ratcliffe, a déclaré que l'objectif de cette ingérence était de nuire à la réélection de M. Trump. Une telle intimidation des électeurs aurait très probablement renforcé le soutien à Joe Biden. Les démocrates auraient considéré les pseudo-soutiens de Trump comme une menace dangereuse. Ils auraient voté pour Biden afin de tenir en échec les dangereux groupes d'extrême droite. Tel semble avoir été l'objectif de l'Iran.
Mais cela soulève la question : pourquoi l'Iran aurait-il été si désireux de faire entrer Biden à la Maison Blanche ?
L'administration Trump n'a pas été tendre avec Téhéran. Elle se retira de l'accord sur le nucléaire iranien négocié par Obama en 2018, excluant partiellement l'Iran de l'économie mondiale. Trump assassina le général iranien Qassem Suleimani en 2020. Il parraina la normalisation du monde arabe avec Israël, ce que l'Iran détesta. Le président Trump était une véritable épine dans le pied de Téhéran.
Biden, quant à lui, était vice-président lorsque Barack Obama accorda à l'Iran le lucratif accord nucléaire, que le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a qualifié de « pire gaffe de politique étrangère de l'histoire américaine ».
Mais cela va plus loin.
L'Iran n'était pas la seule organisation islamiste à avoir des projets pour Biden. Le New York Post a fait état en août d'une lettre récemment révélée de l'ancien chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. La lettre de 2010 donne pour instruction aux agents d'Al-Qaïda de ne pas assassiner Biden. « Ils ne doivent pas cibler les visites du vice-président américain Biden », écrit Ben Laden. « Les groupes resteront à l'affût d'Obama ou [du responsable du renseignement David] Petraeus. »
Ben Laden poursuit : « La raison pour laquelle nous nous concentrons sur eux est qu'Obama est le chef de l'infidélité et que le tuer automatiquement fera que Biden prendra la présidence pour le reste du mandat, comme c'est la norme là-bas. Biden n'est absolument pas préparé à ce poste, ce qui conduira les États-Unis à une crise. »
Biden est à la Maison Blanche depuis moins d'un an. Pendant son mandat, il a fait du Moyen-Orient un rêve d'islamiste devenu réalité.
Au cours des premiers mois de l'administration Biden, Washington a permis à l'Iran d'accéder à des milliards de dollars en allégeant les sanctions et en débloquant des actifs. Ces mesures ont été prises alors même que l'Iran intensifiait son programme nucléaire.
Pendant ce temps, le fiasco de l'Afghanistan a permis aux talibans de reprendre le pays après 20 ans. La nation la plus puissante du monde a été vaincue par une bande de montagnards islamistes. Les États-Unis ont abandonné des milliers de leurs alliés afghans à la merci du nouveau régime, et les talibans et l'Iran ont récupéré les équipements militaires américains abandonnés, renforçant ainsi leurs propres arsenaux.
Il est également prévu que l'Amérique se retire d'Irak. Nous pourrions assister bientôt à une prise de pouvoir islamiste à Bagdad, comme nous l'avons vu à Kaboul. L'Iran exerce déjà une énorme influence en Irak par le biais de milices mandataires.
Pendant ce temps, l'administration Biden fait tout son possible pour nuire aux alliés des États-Unis dans la région. Elle a retiré tous les systèmes de défense Patriot et THAAD (Défense des zones terminales à haute altitude) de l'Arabie saoudite. Riyad est désormais plus vulnérable aux attaques des milices chiites en Irak et des Houthis au Yémen. Washington a également sapé les accords d'Abraham entre Israël et les Émirats arabes unis, provoquant une prise de bec entre ces deux nations.
Biden a fait du Moyen-Orient un endroit bien plus dangereux qu'il ne l’était il y a un an. Et l'Iran en est le principal bénéficiaire.
Téhéran avait de bonnes raisons d'essayer de biaiser les résultats des élections de 2020 en faveur de Biden. Il semble que l'Iran, comme Ben Laden, voyait Biden comme « totalement non préparé pour le poste [de président], ce qui conduira les États-Unis [et le Moyen-Orient] à une crise ».
« En 2015, les États-Unis ont été le fer de lance d'un effort international pour négocier un accord nucléaire avec l'Iran », écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans son livret Great Again [Grande à nouveau —disponible en anglais seulement]. « Lorsque l'accord a été conclu, beaucoup de gens étaient ravis, mais il n'y aurait pas dû y avoir de célébration. Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la survie de l'humanité. Le monde avait besoin de quelque chose qui nous aurait éloignés du bord de l'anéantissement, mais cet accord a fait exactement le contraire. »
Cet accord a été négocié lorsque Biden était vice-président. Il a donné à l'Iran l'accès à des milliards de dollars de financement et l'entrée dans l'économie mondiale. Mais Biden à la Maison Blanche a donné à l'Iran quelque chose de bien mieux. Biden a essentiellement donné tout le Moyen-Orient à l'Iran sur un plateau d'argent.
C'est le même pays qui poursuit un programme d'armement nucléaire dévoyé. C'est le même pays qui a fait le serment de « rayer Israël de la carte ». C'est le même pays qui s'amuse à fermer « le plus important goulot d'étranglement du transit pétrolier au monde ». C'est le même pays qui parraine des attaques terroristes aussi loin qu’en Argentine. C'est le même pays qui finance des groupes terroristes comme le Hezbollah et le Hamas.
C'est le pays que Biden est en train de faire roi du Moyen-Orient.
Que se passe-t-il ?
« Il y a une dimension spirituelle au déclin de l'Amérique que la plupart des gens ne voient pas », écrit M. Flurry. « La crise que traverse cette nation n'est pas due à un mauvais président ! La cause est bien plus profonde. Mais la plupart des gens ne veulent pas y faire face. » Pour apprendre ce qu'est cette dimension spirituelle, et comment elle implique ce qui se passe à Washington aujourd'hui, veuillez demander un exemplaire gratuit de Great Again [Grande à nouveau —disponible en anglais seulement].