Pourquoi l'accord commercial le plus important du monde ébranlera le monde

L'Union européenne et le bloc commercial latino-américain MERCOSUR ont signé un accord de libre-échange le 6 décembre après 25 ans de négociations. Les délais ont été si longs que beaucoup ont renoncé à ce que l'accord franchisse un jour la ligne d'arrivée. Mais le rédacteur en chef de Trumpet , Gerald Flurry, a écrit en 2019 : « Cet accord commercial aura un impact sur le monde entier ! Il affectera votre vie de manière spectaculaire. »

L'accord crée une zone de libre-échange de près de 800 millions de personnes et permet à la machine industrielle allemande d'accéder à des matières premières bon marché. Avec le temps, cela rapprochera beaucoup plus l'Amérique latine et l'Europe sur le plan politique. Et cela donnera à l'Europe une raison supplémentaire de s'unir derrière un dirigeant fort et de se rassembler en tant que super-État. Cela pourrait être un signe qui laisse présager que l'UE se transformera radicalement en ce super-État cette année.

Mais il fera bien plus que cela. Cela fait 65 ans que nous mettons en garde contre ce type d'accord qui ouvrira la voie à la guerre commerciale la plus dramatique de l'histoire, et constituera une menace majeure pour les États-Unis d'Amérique.

Le MERCOSUR est un bloc commercial latino-américain composé de l'Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay, le Venezuela étant suspendu du groupe, ainsi que de plusieurs autres pays associés. Les échanges commerciaux de l'UE avec ce bloc sont plus importants que ceux des États-Unis, se classant au deuxième rang après la Chine. Les échanges commerciaux entre les deux blocs s'élèvent à une valeur d'environ 115 milliards de dollars par an.

Ce bloc est une source essentielle de lithium et de cuivre dont l'Allemagne a besoin alors qu'elle transitionne vers les voitures électriques et les industries de haute technologie. L'Allemagne est spécialisée dans la production de voitures, de machineries industrielles et de produits chimiques qui sont tous soumis à des droits de douane élevés en Amérique latine. Certaines régions du MERCOSUR appliquent des droits de douane de 35 pour cent sur les voitures et de 20 pour cent sur les machines. Ces droits de douane seraient progressivement supprimés au cours des deux prochaines décennies. Les entreprises allemandes pourraient économiser un demi-milliard d'euros par an.

L'accord étend également la bureaucratie de l'UE à l'Amérique latine. Dans le cadre de cet accord, les nations du MERCOSUR doivent adhérer à l'accord de Paris sur le climat. Il existe également un ensemble de règles relatives à la déforestation. Personne ne souhaite voir l'Amazonie déboisée ou l'air pollué, mais l'UE excelle à se servir des réglementations complexes dans ces domaines pour étendre son pouvoir.

Les négociations se sont déroulées en secret et le texte intégral de l'accord n'a été publié qu'après sa signature. La médiatrice européenne Emily O'Reilly, élue par le Parlement européen pour jouer le rôle de gardienne de l'éthique, s'est plainte en 2023 du refus de l'UE de publier un document qu'elle avait envoyé dans le cadre des négociations : « Il est difficile de concilier le refus de divulguer ce document avec l'engagement de la Commission en faveur d'un processus d'élaboration des politiques plus ouvert en matière de commerce et d'investissement. »

Le MERCOSUR et l'UE sont peut-être parvenus à un accord, mais il reste un énorme obstacle à franchir : avant d'entrer en vigueur, il doit être ratifié par les États membres de l'UE.

En 2016, l'UE signa un important accord de libre-échange avec le Canada. Il fallut deux ans pour que tous les États membres de l'UE se mettent d'accord. La Wallonie, une région de Belgique, a failli tout faire échouer.

La France est très opposée à l'accord du MERCOSUR. La protection de ses agriculteurs est l'un de ses principaux objectifs au niveau de l'UE. Elle craint qu'avec une main-d'œuvre moins chère et moins de réglementation, les agriculteurs latino-américains dépassent ceux de la France.

L'UE avait quelques tours dans son sac pour tenter d'empêcher la France de tout faire capoter. Elle a divisé l'accord en deux parties. La partie la plus controversée, axée sur le commerce, peut être adoptée sans consentement unanime, bien que la France puisse encore créer une minorité de blocage. Mais l'autre partie de l'accord doit encore être acceptée par les parlements des 27 États membres de l'UE.

Il est également important de surveiller les difficultés rencontrées pour faire adopter cette mesure. « Avant que l'Europe puisse être étroitement liée à l'Amérique latine, quelque chose devra changer », écrivait M. Flurry en 2019. « L'UE actuelle, politiquement et religieusement désunie, devra devenir un Saint Empire romain unifié politiquement, militairement et religieusement. L'Amérique latine est déjà très unie dans sa religion ; le Saint Empire romain devra lui aussi devenir uni dans sa religion. Et le seul moyen de supprimer la division est de réduire cette union à 10 nations. »

Dans sa composition actuelle, l'UE ne peut pas faire aboutir ce type d'accord. Elle est trop grande. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n'a pas été particulièrement transparente ou démocratique pour en arriver là. L'UE a besoin d'un dirigeant plus déterminé avec plus de pouvoir, afin de mener au bien l'accord.

Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Allemagne n'était guère plus que des décombres fumants, Herbert W. Armstrong a prédit qu'elle se relèverait pour diriger une union de nations sur le territoire de l'ancien Empire romain. On pourrait dire que cela était la prophétie signature de l'Œuvre de M. Armstrong pendant plus de 50 ans.

Il déclara que l'Europe se réunirait d'abord sur le plan économique, puis se rapprocherait progressivement dans le cadre d'une union politique et militaire.

Une grande partie de cette prophétie s'est réalisée. M. Armstrong utilisa même le terme « Union européenne » en 1945 pour décrire ce qui allait arriver. Cette prophétie a été basée sur Apocalypse 17 qui décrit une « bête » ou un empire avec sept têtes, représentant sept rois qui règnent l'un après l'autre. Cet empire s'élève et disparaît avec des intervalles entre ses sommets de puissance. Il est monté par une femme, symbole d'une Église.

Où y a-t-il un empire qui s'effondre pour ressusciter à nouveau, sous la conduite d'une Église ? Il s'agit du Saint Empire romain en Europe.

Cet empire est en pleine ascension dans l'UE. Mais l'Église catholique ne joue pas encore le rôle dominant qu'elle a eu lors des résurrections passées du Saint Empire romain. Et il y a 27 États membres en désaccord, pas 10 rois unis. Il lui manque également l'homme fort qui, selon la Bible, la dominera.

En 2019, M. Flurry écrivit : « Si cet énorme accord commercial est finalisé cette année, je pense alors que nous verrons l'Union européenne actuelle de 28 [actuellement 27] nations réduite à la superpuissance prophétisée de 10 nations cette année également. » l'Europe n'a pas réussi à finaliser l'accord en 2019, mais il est désormais finalisé, même s'il attend d'être ratifié. Pourrions-nous voir la superpuissance de 10 nations émerger cette année ?

L'Europe est actuellement confrontée à un vide en matière de leadership. Le gouvernement allemand a perdu un vote de confiance le 16 décembre. Le gouvernement français est tombé le 4 décembre. Le gouvernement espagnol a perdu sa majorité au Parlement au même moment. L'accord commercial du MERCOSUR est une raison de plus pour l'Europe de rechercher un homme fort.

M. Armstrong et son magazine, la Pure vérité, ont également prévu que l'Amérique latine travaillerait avec ce Saint Empire romain. La Pure vérité d'octobre 1957 déclarait  : « Les nations d'Amérique latine se joindront à la renaissance européenne de l'ancien Empire romain. »

En 1962, il avertissait : « Les États-Unis vont être laissés pour compte lorsque deux gigantesques blocs commerciaux, l'Europe et l'Amérique latine, s'uniront et commenceront à diriger le commerce mondial. »

L'accord du MERCOSUR ouvre la voie à cette évolution.

Dans Apocalypse 17 : 17, Dieu dit qu'Il permet la montée de ce Saint Empire romain pour « exécuter Son dessein ». Il utilisera cet empire pour corriger la Grande-Bretagne et l'Amérique, les descendants modernes de l'ancien Israël, sur lesquels il a déversé d'immenses bénédictions (demandez notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie).

Ce Saint Empire romain assiégera les États-Unis, les coupant du commerce mondial. Il a besoin de l'Amérique latine pour cela. Si les États-Unis ne se repentent pas, la Bible annonce une captivité à venir ; là encore, l'Amérique latine jouera un rôle. Les anciens dirigeants du Saint-Empire romain qui avaient l'intention d'attaquer l'Amérique s'étaient heurtés à l'absence d'une base en Amérique latine ou dans les Caraïbes. Cette fois-ci, le problème ne se posera pas.

Cet accord commercial joue un rôle essentiel dans la prophétie du temps de la fin qui conduit au retour de Jésus-Christ. L'avènement de ce Saint Empire romain constitue une étape importante sur la voie de ce qui est, en définitive, une bonne nouvelle.

L'article de 2019 de M. Flurry intitulé « L'Amérique est assiégée économiquement » examine ces prophéties de manière beaucoup plus détaillée. Bien que l'accord n'ait pas été signé en 2019, cet article reste votre guide essentiel pour savoir ce qu'il signifie aujourd'hui.