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Pourquoi Israël a perdu son identité (première partie)
La suite provenant de Le droit d'aînesse est préservé depuis 2520 ans! (sixième partie)
L
e mystère est enfin éclairci! Nous savons maintenant ce que sont devenues les «Dix Tribus perdues»—et pourquoi elles ont perdu leur identité! La majorité des Israélites—connus à l’époque sous le nom de «royaume du nord»—représentaient une nation, dont le nom était le royaume d’Israël . Du point de vue historique, ce royaume perdit son identité en tant que nation. Pour les historiens, c’est un peu comme si la terre avait ouvert ses entrailles pour les engloutir!
L’histoire fait mention de la déportation des enfants d’Israël par les Assyriens, entre 721 et 718 avant notre ère. À cette époque-là, ils durent quitter leur pays situé au nord de la Palestine et ils devinrent esclaves en Assyrie, sur la rive sud de la mer Caspienne. Lorsque ce fut le tour du royaume de Juda d’être emmené captif, entre 604 et 585 avant notre ère, par Nebucadnetsar, roi de Babylone, les Assyriens avaient déjà émigré vers le Nord-Ouest—emmenant avec eux les Dix Tribus d’Israël!
Israël disparaît
Les Dix Tribus avaient disparu! On ne savait plus rien à leur sujet! Les historiens sont incapables de nous renseigner sur la distance qu’ils parcoururent en direction du Nord-Ouest, ni où ils s’établirent.
Comment les historiens et les théologiens expliquent-ils cet apparent mystère?
Ne sachant que répondre, ils fournissent des explications qui sont totalement erronées. Ils supposent, à tort, que tous les Israélites sont des Juifs, et que les 13 millions de Juifs, dans le monde aujourd’hui, représentent le reste des Israélites. Un certain nombre de théologiens prétendent que les Dix Tribus, emmenées captives entre 721 et 718 avant notre ère, retournèrent, par la suite, à Jérusalem, en même temps que les Juifs qui, 70 ans après leur captivité, entre 604 et 585 avant notre ère, s’installèrent à nouveau en Palestine et rebâtirent le temple qui avait été détruit. C’est une grossière erreur! Une partie seulement des Juifs retourna en Palestine. Et ceux qui revinrent appartenaient tous aux trois tribus de Juda, Benjamin et Lévi. Il suffit, pour le comprendre, de se reporter aux généalogies contenues dans les livres d’Esdras et de Néhémie.
La plupart des gens pensent que les Juifs sont Israël—tout Israël—parce que les Juifs n’ont jamais perdu leur identité! Il y a une raison pourquoi les Juifs n’ont jamais perdu leur identité, et pourquoi la Maison d’Israël l’a perdue!
En effet, Dieu a conclu avec Juda une alliance perpétuelle, relative à un signe ou à une marque d’identification.
L’Alliance spéciale relative à leur identité
Ce que personne ou presque, ne sait, c’est que l’Éternel fit avec Son peuple, au mont Sinaï, une alliance à part, toute spéciale et éternelle, qui comportait une marque d’identification.
Il est bon de noter, à ce stade que ce peuple d’Israël était le seul peuple sur la Terre que Dieu traita en tant que son peuple.
Souvenez-vous qu’Adam et Ève avaient rejeté l’arbre symbolique représentant le Saint-Esprit de Dieu et une relation «Père-fils» avec leur Créateur. Leurs descendants s’écartèrent tellement des voies de Dieu qu’à l’époque de Noé, la terre était remplie de corruption et de violence.
Après le Déluge, en l’espace de deux générations, le monde, dans l’ensemble, s’était attaché aux voies apostates de Nimrod (Genèse 10:8-12; 11:1-9) et l’épouse-mère de Nimrod avait fondé une grande religion païenne qui s’est répandue sur toute la terre, l’envoûtant et la séduisant, depuis lors. Cette religion païenne, instituée par Sémiramis, se ramifia dans toutes les nations. Tordant la vérité de maintes façons, cette fausse religion fut responsable de la naissance de quantité de cultes variés portant des noms différents selon les nations. Néanmoins, à la base, il s’agissait du même système apostat, qui mit la séparation entre Dieu et les hommes. De nos jours encore, ce système exerce son influence et son emprise sur une humanité séduite—prenant des formes diverses et portant les noms des religions variés.
Dieu a choisit ces enfants d’Israël à cause de l’obéissance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Lorsqu’ils étaient dans la servitude et l’esclavage, Il les a appelés en tant que Son peuple et Il leur révéla sa vérité—Sa vraie religion et la voie selon laquelle l’humanité doit vivre pour atteindre son destin.
La vérité et la voie de Dieu qu’Il révéla à Son peuple représentent ni plus ni moins la vérité et la voie que Dieu voulait que les hommes choisissent, quel que soit leur âge et quelle que soit l’époque où ils vivaient! Si Israël avait choisi les voies de Dieu, il aurait été un exemple concret pour toutes les nations.
Jésus, lors de Son premier avènement, ne vint ni pour abolir la vérité ou la voie de dieu, ni pour introduire une nouvelle religion, mais Il vint pour faire connaître d’autres vérités sur le Royaume de Dieu à venir pour nous montrer la façon d’y entrer et d’y naître un jour.
Il est vrai que l’ancien Israël devait pratiquer un certain nombre de rites et offrir des sacrifices ayant pour but, principalement, de graver dans son esprit la gravité du péché (Hébreux 10:1-4; 9:10),
en tant que substituts temporaires du Christ—jusqu’à Sa venue. Lorsque Jésus vint, le substitut fut aboli. Mais la vérité et de la voie de dieu demeurent éternellement! Par conséquent, Dieu révéla à Israël sa voie qui s’applique à tous les hommes, quelle que soit l’époque où l’on vit—y compris la nôtre!.
Cette alliance spéciale qui comporte un signe, et qui fut ordonnée pour toujours, s’applique à tous les chrétiens aujourd’hui—à tous ceux qui, réconciliés avec Dieu, forment son peuple!
Il est question de cette alliance perpétuelle dans Exode 31:12-17.
Elle se rapporte à l’un des deux Commandements tests, dont Israël, pour l’avoir transgressé, fut déporté et privé du droit d’aînesse, comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent.
le signe qui identifie
«L’Éternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats …» (Exode 31:12-13).
Notez quel jour est «le Jour du Seigneur». L’Éternel appelle les sabbats «mes sabbats». Ce sont les sabbats de Dieu—ce ne sont pas les sabbats d’Israël—ce ne sont pas nos jours, mais ceux de l’Éternel. Il n’est pas question non plus de sabbats «juifs», ni de sabbats «païens». Les sabbats constituent une durée de temps précise. Le laps de temps que durent ces sabbats ne nous appartient pas. Il appartient à Dieu.
Cette remarque s’applique à nous, autant qu’elle s’appliquait à nos ancêtres. Si nous traitons ces sabbats comme bon nous semble—comme s’il s’agissait de notre temps, en travaillant, en faisant ce qui nous plaît ou toute autre chose—nous volons à Dieu ce laps de temps qui Lui appartient!
Remarquez encore! Dieu a dit: «Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats.» Dans Exode 20:8, Il nous ordonne: «Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier»—Dieu a fait du sabbat un laps de temps saint et Il nous ordonne de le sanctifier—et non pas de profaner ce qui est saint à Ses yeux.
Étudions de plus près en quoi consiste cette alliance spéciale: «… car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie» (Exode 31:13). Que ce petit bout de phrase est lourd de signification! Pourtant, la plupart de ceux qui le lisent le font sans prêter attention, et ils ne parviennent pas à en tirer la vérité essentielle!
Lisez-le attentivement! Il est question du rôle que joue le sabbat: «car ce sera … un signe …». Qu’est-ce qu’un signe?
Dans toute rue commerçante, on peut voir, ça et là, des enseignes; ils identifient les boutiques, les entreprises, les banques. Les médecins, les avocats, les compagnies d’assurances, etc., ont habituellement une plaque qui, installée à l’entrée du bâtiment, révèle leur raison sociale ou leur occupation; par exemple, «Jean Dupierre, architecte»; «Dr Leroi, chirurgien»; «Entreprise Dubois et fils, matériaux de construction», etc. Toute plaque, enseigne, panneau, représente un signe qui a pour but de nous renseigner sur l’identité et sur l’occupation des personnes concernées. ▪
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