![‘Paix ! Paix ! disent-ils ; et il n'y a point de paix’](/system/refinery/images/W1siZiIsIjIwMjIvMTIvMjkvMXRwZmdkd2JrNl9QZWFjZV9QZWFjZV9idXRfdGhlcmVfaXNfbm9fcGVhY2UuanBnIl0sWyJwIiwiaGVyb2l6ZSJdXQ/Peace%2C%20Peace%20but%20there%20is%20no%20peace.jpg?sha=407e2179d3d8a2b8)
THE NOBEL PEACE PRIZE LAUREATES FOR 1994 IN OSLO..jpg by Saar Yaacov, GPOis licensed under CC BY-SA 3.0.
‘Paix ! Paix ! disent-ils ; et il n'y a point de paix’
De nombreux lauréats ont contribué noblement à la paix, mais cette année n’est pas la seule où le prix Nobel de la paix a mis en lumière l’amère ironie du fait que les hommes ne connaissent tout simplement pas le chemin de la paix réelle.
Lê Đúc Tho (1973) Pour avoir aidé à mettre fin à la guerre du Vietnam. Le Nord-Vietnam a envahi et subjugué le Sud-Vietnam deux ans plus tard. Il n’a jamais accepté son prix.
Aung San Suu Kyi (1991) Pour avoir fait campagne pour la démocratie au Myanmar. Elle a pris le contrôle du gouvernement de 2016 à 2021 et aurait été complice d’un génocide contre la minorité Rohingya.
Yasser Arafat (1994) Pour avoir contribué à la conclusion des accords d’Oslo. Six ans plus tard, il a déclenché le soulèvement terroriste sanglant de la deuxième Intifada.
Abiy Ahmed (2019) Pour avoir aidé à déclarer la paix avec l’Érythrée. Il a depuis conduit l’Éthiopie dans une guerre civile, y compris un possible génocide contre la minorité tigréenne.