Obama et Biden préparent une crise énergétique

De nombreux conducteurs ont été frustrés l’année dernière en faisant le plein de leur véhicule. En juin 2022, le prix de l’essence a culminé à une moyenne nationale de 5 dollars américains le gallon (environ 1,31 dollars le litre). L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis 40 ans aux États-Unis et, bien que le recours de Joe Biden à la Réserve stratégique de pétrole ait permis d'atténuer temporairement le coût de l’essence, le pire reste à venir.

Les principaux médias ont constamment évoqué la « hausse des prix due à Poutine » et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement internationale. Le récit est que l’inflation a été causée par des forces vastes et impersonnelles, hors du contrôle du gouvernement fédéral. Mais est-ce réellement la vérité ? Qu’est-ce qui a vraiment provoqué cette douloureuse hausse du coût de l’énergie ?

La vérité est que l’administration Biden est en guerre contre l’industrie pétrolière et gazière. Joseph Toomey a publié un essai intitulé « Energy Inflation by Design » (Inflation énergétique délibérée) dans Real Clear Energy et a révélé un domaine spécifique dans lequel l’administration Biden a créé l’inflation : la réduction systématique des raffineries américaines de pétrole.

Les États-Unis possèdent certains des plus grands réservoirs de pétrole du monde. Mais à quoi sert cet « or noir » si l’on ne peut pas le raffiner pour en faire des produits de consommation ? Même si les compagnies pétrolières pompaient davantage d’essence, le pays devrait toujours acheter des produits raffinés auprès de raffineries étrangères. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les prix des carburants restent élevés. Jusqu’à ce que la situation s’inverse, ce sera la nouvelle norme.

Les décisions politiques ayant conduit à ce résultat sont enveloppées d’une cause frauduleusement noble qui en masque les véritables objectifs.

Troisième mandat

Cela ne devrait pas être une surprise que Biden soit en guerre contre le pétrole et le gaz. Dès le premier jour de son mandat, Joe Biden a mis fin aux concessions de forage pétrolier et a fait du changement climatique une priorité absolue. Cependant, ce n’était pas une première. « Le fiasco énergétique de Biden reprend le modèle d’Obama », écrit Toomey. « Comme l’a souligné le candidat de l’époque, [Barack] Obama, devant un public à Portsmouth, dans le New Hampshire, en octobre 2007 : ‘Mon plan ne consiste pas seulement à rendre chère l’énergie sale. Il s’agit de rendre abordable l’énergie propre.’ » Les prix ont grimpé en flèche en 2012, lorsque les politiques énergétiques d’Obama, qui consistaient en des subventions vertes massives imposant des réglementations environnementales paralysantes au secteur et réduisant la production d’énergie, ont pris effet. La vision d’Obama d’une révolution verte a échoué parce qu’il a dû faire marche arrière pour se faire réélire à un autre mandat.

« Obama avait l’habileté rhétorique et la ruse nécessaires pour limiter les dégâts politiques, se faire réélire, puis reprendre rapidement sa destructive croisade anti-énergie », écrit Toomey. « Biden ne possède aucune de ces qualités. » Biden n’a pas de tels scrupules car son administration est le troisième mandat de Barack Obama. Biden est une marionnette utilisée pour poursuivre ces politiques transformatrices. Obama est en train de réaliser maintenant cette révolution verte par procuration, sans aucun risque pour lui-même. C’est pourquoi, pendant sa campagne, Biden a promis de mettre fin à l’ensemble de l’industrie des combustibles fossiles.

Comment cela se serait-il accompli ? Biden a libéré le pouvoir de l’État administratif, en utilisant des réglementations pour décourager la production de pétrole et les investissements dans le secteur.

Les raffineries attaquées

L’infrastructure des raffineries américaines est ancienne. La dernière grande raffinerie a été ouverte il y a 45 ans à Maryville, en Louisiane. Quatorze raffineries plus petites ont été ouvertes, mais leur production était insignifiante : 36 900 barils de pétrole par jour (BPJ). Plusieurs de ces raffineries sont en train de tomber en panne, d’être endommagées ou de faire la « transition » vers l’énergie verte. En voici quelques exemples :

• La raffinerie PES, à Philadelphie : En 2019, un tuyau défectueux a provoqué une explosion massive dans l’installation, entraînant la fermeture définitive de l’installation qui fournissait 335 00 BPJ. C’était la plus grande sur la côte Est et existait depuis l’époque de la guerre civile.

• La raffinerie Phillips 66, en Louisiane : L’installation, qui produisait 255 600 BPJ, a été fermée en 2021 en raison des dommages causés par l’ouragan Ida.

• La raffinerie Shell, en Louisiane : L’installation de 240 000 BPJ a été fermée dans le cadre de l’engagement de Shell à fermer sept raffineries au nom de l’énergie verte. Elle sera transformée en une usine de « carburants alternatifs ». Des transitions similaires de raffineries de pétrole en usines de biocarburants sont prévues pour la raffinerie Equilon en Californie (157 000 BPJ), la raffinerie Marathon en Californie (161 000 BPJ), la raffinerie HollyFrontier dans le Wyoming (52 000 BPJ) et la raffinerie Marathon dans le Dakota du Nord (19 000 BPJ).

La perte d’infrastructures de raffinage équivaut à une perte de 1,25 million de BPJ. Les biocarburants qui remplacent cette production ne représentent que 113 000 BPJ, soit moins de 10 pour cent. Cependant, on estime que les fermetures supplémentaires annoncées pour 2023 entraîneront une perte de capacité de 1,69 million de BPJ. Ces fermetures sont directement causées par la réglementation gouvernementale. Si la trajectoire actuelle est maintenue, les États-Unis perdront en moyenne 500 000 BPJ par an, de façon permanente.

Historiquement, il y a déjà eu des baisses de capacité, mais jamais aussi brutales que maintenant. Le confinement dû à la COVID en 2020 a été un tournant clé. La baisse soudaine de la demande de carburant a poussé les compagnies pétrolières à réduire leur production. Il leur est désormais très difficile de rétablir le niveau antérieur de productivité. Maintenant, avec les zélateurs du changement climatique à la Maison Blanche, le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour maintenir le secteur de l’énergie en retrait.

La guerre de la réglementation

Obama et Biden ont lancé une attaque sur plusieurs fronts contre le pétrole et le gaz. L’une des plus dévastatrices a été l’introduction de mandats pour les biocarburants. L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a publié de nouvelles règles de mélange de biocarburants en juin 2022. Bien que cela ait commencé en 2005, les nouvelles règles ont obligé les compagnies pétrolières à incorporer 20,6 milliards de gallons de biocarburants (principalement de l’éthanol) au carburant américain. Le mélange est un autre processus qui réduit la capacité des raffineries.

L’EPA a créé un nouveau mécanisme de mise en conformité appelé Numéros d’identification renouvelables (RIN) qui oblige les compagnies pétrolières à créer un RIN unique pour chaque gallon de carburant renouvelable produit ou importé. Pour les compagnies pétrolières, les RIN représentent le coût d’exploitation le plus élevé, qui est ensuite répercuté sur le client. En 2021, les RIN ont causé 21 milliards de dollars de coûts d’exploitation supplémentaires, que nous avons payés à la pompe. Cela représentait en moyenne 19,3 cents pour chaque gallon (environ 75 centimes le litre) que vous avez pompé dans votre voiture.

Le 20 mai 2021, Biden a signé un décret ordonnant aux agences fédérales de déterminer « le risque financier lié au climat pour la stabilité financière du […] système financier américain ». Cela a incité la Securities and Exchange Commission (SEC ; Commission des titres et des échanges) à obliger les entreprises à faire l’évaluation de leurs empreintes carbones et à leur attribuer des risques climatiques. L’une des règles proposées, mais pas encore adoptée, obligerait les entreprises à examiner l’empreinte carbone que leurs services produisent par le biais de leurs clients, vendeurs, contractants, et ainsi de suite. Quiconque a touché votre produit contribue à votre empreinte. La SEC indiquerait alors aux investisseurs le risque que votre entreprise représente pour le changement climatique. Ceci est intentionnellement conçu pour faire fuir les investisseurs du secteur pétrolier et gazier—et de l’industrie américaine en général.

Un autre domaine est le soutien du gouvernement aux véhicules électriques. En consacrant 50 milliards de dollars aux subventions pour les VE, le gouvernement fait passer l’industrie automobile des moteurs à combustion interne aux véhicules « verts ». Comme les lois imposent l’augmentation des ventes de VE, cela obligera les compagnies pétrolières et gazières à réduire leurs capacités.

Depuis le début de la fausse présidence de Biden, il a utilisé toute la force du pouvoir exécutif pour attaquer le secteur de l’énergie et en réduire les capacités. Voici quelques exemples :

• Annulation de l’oléoduc Keystone XL, représentant une réduction potentielle de 813 000 BPJ de pétrole brut canadien.

• Relance du coût social du carbone de l’ère Obama, qui a entrainé entre 400 à 600 dollars de frais légaux en 2020.

• Arrêt de la location de terres dans le refuge faunique national de l’Arctique, en Alaska, pour le forage pétrolier.

• Moratoire de forage sur les terres fédérales

• Retour à l’adhésion des États-Unis à l’accord de Paris sur le climat

• Relance des taxes de l’ère Obama sur le pétrole et le gaz pour un montant de 35 milliards de dollars en 2022.

• Annulation des baux de forage de pétrole et de gaz.

Quel est le résultat de toutes ces actions ? Un taux d’inflation record, une capacité de raffinage faible et une économie en ruine pour laquelle on ne voit pas le bout du tunnel. Comme l’a conclu Toomey : « Ils nous ont conduit dans ‘la vallée de mort imminente de la transition énergétique’ sans boussole, sans carte et sans la moindre idée de la façon de s’en sortir. »

Changement climatique ou transformation fondamentale ?

Lorsque Barack Obama a été élu président en 2008, il a promis de « transformer fondamentalement » les États-Unis d’Amérique. L’un des principaux piliers de cette transformation était l’adoption de la croisade du changement climatique. Pourquoi ?

« Barack Obama voulait transformer fondamentalement la nation parce qu’il était en désaccord avec ses principes fondateurs, » écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans L’Amérique sous attaque. « Il pensait que la Constitution avait été créée par de riches Blancs pour de riches Blancs et que les Blancs avaient volé tous les autres. Il était extrêmement favorable à une idéologie qui s’oppose directement, et même violemment, au gouvernement constitutionnel de l’Amérique : le communisme. » Obama et ses partisans utilisent le changement climatique comme un voile pour cacher sa véritable intention de transformer l’Amérique en une dictature communiste.

Maintenant dans son troisième mandat, Obama utilise Biden pour détruire l’économie capitaliste américaine et la remplacer par une économie contrôlée par le gouvernement fédéral. En détruisant votre richesse, votre indépendance et votre volonté, la gauche radicale sera en mesure de détruire l’Amérique. Ils ne sont plus si loin de leur but.

Cependant, la prophétie biblique indique que la gauche radicale et Obama ne réussiront pas. Les prophéties de 2 Rois 14 : 26-28 et Amos 7 : 1-11 révèlent que Dieu sauvera l’Amérique une fois de plus. De nombreuses personnes en Amérique sont en train de connaître une « affliction amère ». Mais cette affliction est utilisée par Dieu pour nous pousser individuellement à nous repentir envers Lui. Tandis que votre budget se resserre et que la pression financière augmente, sachez qu’il n’y a qu’un seul moyen de sortir de cette affliction économique. La Bible est la carte d’évasion.

Pour comprendre ces prophéties et ce qui se passe en Amérique en ce moment, veuillez lire L’Amérique sous attaque.