LA TROMPETTE
Notre Institut en pleine croissance !
De grands et passionnants développements se produisent à l’Institut Armstrong d’archéologie biblique. Avant d’en partager quelques-uns avec vous, je veux dire un grand bonjour aux plus de 3 000 abonnés qui reçoivent Let the Stones Speak (Laissez parler les pierres) pour la première fois !
Ce numéro est envoyé à 7 554 abonnés. C’est plus du double du nombre d’abonnés ayant reçu le numéro de janvier-février. Depuis le lancement de Let the Stones Speak en janvier 2022, la diffusion a augmenté de plus de 500 pour cent.
Je ne peux que me réjouir de cette croissance. Elle est également encourageante parce qu’elle montre qu’il existe un large public dans le monde entier qui s’intéresse de près à l’archéologie et à la Bible. Le domaine de l’archéologie biblique peut parfois faire l’objet de controverses et de tensions. Les scientifiques et les érudits sont divisés sur le rôle de la Bible dans l’archéologie et sur la question de savoir si elle devrait même être utilisée lors des fouilles. Malheureusement, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, ont tendance à ignorer ou à rejeter la Bible en tant que document historique. Même les médias grand public, tant en Israël qu’à l’étranger, ont tendance à être beaucoup trop critiques à l’égard de la Bible et de l’histoire qu’elle relate.
Mais la croissance et le soutien dont nous bénéficions montrent que de nombreuses personnes s’intéressent à ce domaine d’étude crucial.
C’est la raison d’être de l’Institut Armstrong d’archéologie biblique (IAAB) : notre mission est de mettre en valeur l’archéologie biblique d’Israël.
L’IAAB a des racines profondes en Israël et dans l’archéologie. Aujourd’hui, nous collaborons et travaillons en partenariat avec certaines des institutions universitaires et archéologiques les plus réputées d’Israël, notamment l’université hébraïque, l’Israel Antiquities Authority (Autorité des antiquités d’Israël, AAI), l’Israel Exploration Society (Société d’exploration d’Israël) et la City of David Foundation (Fondation de la Cité de David). Notre institut porte le nom de Herbert W. Armstrong, éminent spécialiste de la Bible et humaniste du 20e siècle—et un homme dont j'admire et perpétue le travail et l'héritage.
M. Armstrong était un fervent défenseur de l’archéologie biblique en Israël. Son partenariat avec Israël a commencé en 1968, lorsqu’il a formé une relation de « pont de fer » avec le professeur Benjamin Mazar de l’université hébraïque. Entre 1968 et 1986, M. Armstrong et le Collège Ambassador ont soutenu de nombreuses fouilles en Israël, notamment le « Big Dig », une fouille massive sur le mont du Temple dirigée par le professeur Mazar.
Lorsque M. Armstrong est mort en 1986, le travail d’archéologie qu’il a fait en Israël par l’intermédiaire du Collège Ambassador est mort aussi. Vingt ans plus tard, en 2006, le partenariat Armstrong-Mazar a été ressuscité lorsque le collège que j’ai fondé, le Collège Herbert W. Armstrong, s’est joint à la Dre Eilat Mazar (la petite-fille de Benjamin Mazar) pour ses fouilles du palais de David à l’extrémité nord de la Cité de David. Entre 2006 et 2021, nous avons soutenu Eilat dans toutes ses fouilles dans la Cité de David et à l’Ophel, tout en l’aidant au bureau avec les publications.
Lorsque Eilat est décédée en mai 2021, notre travail en Israël s’est trouvé à la croisée des chemins. Pendant plus de 15 ans, nous avons effectué des fouilles aux côtés de la Dre Mazar. Qui perpétuerait son héritage ? Serions-nous en mesure de faire des fouilles à leurs côtés également ? Pendant cette période, je me suis posé des questions : Qu’est-ce que la Dre Mazar voudrait que nous fassions ? Il était facile de répondre à cette question. Eilat voudrait que nous continuions à excaver Jérusalem et que nous partagions l’archéologie biblique d’Israël avec le plus grand nombre possible de personnes !
J’ai réalisé que sans la Dre Mazar, le domaine de l’archéologie biblique serait privé de l’une de ses archéologues les plus talentueuses et de l’une de ses plus ardentes défenseuses. Cela m’a aidé à comprendre que nous devions poursuivre l’héritage d’Eilat et étendre nos opérations archéologiques. En janvier 2022, nous avons créé l’Institut Armstrong d’archéologie biblique, une organisation consacrée à la recherche et à la publication de l’archéologie biblique et au soutien des fouilles archéologiques en Israël. Le 16 janvier de cette année-là, l’anniversaire de la mort d’Herbert Armstrong, nous avons lancé notre site web ArmstrongInstitute.org. Ce même mois, nous avons publié le premier numéro de Let the Stones Speak.
Au mois de mai suivant, nous avons signé un bail de trois ans pour un magnifique édifice de trois étages dans la banlieue de Jérusalem, à Talbiyeh. Le bâtiment abrite des espaces résidentiels et des bureaux, une zone pour de petites expositions archéologiques et un espace pour les bibliothèques combinées d’Eilat et de Benjamin Mazar, que nous avons acquises à la suite du décès d’Eilat. Le bâtiment se trouve littéralement à quatre minutes à pied des résidences du président et du premier ministre d'Israël. Après avoir rénové le bâtiment, nous avons ouvert notre nouveau bureau le 4 septembre 2022.
Depuis lors, le travail de l’Institut a pris de l’ampleur. Les pages du site ArmstrongInstitute.org ont été consultées plus de 1,2 million de fois. Il compte plus de 420 000 utilisateurs individuels, issus de 230 pays, territoires et colonies. L’utilisateur moyen passe maintenant plus de trois minutes sur le site, ce qui est excellent par rapport aux normes de l’industrie. Ce site web a reçu plus de 236 000 visiteurs uniques des États-Unis. Le pays qui vient en deuxième position est Israël, avec près de 50 000 visiteurs uniques. Nous avons plus de 17 000 utilisateurs uniques au Royaume-Uni et au Canada, et plus de 12 000 en Australie. Nous avons 4 000 visiteurs en Allemagne.
La majorité des visiteurs du site parlent anglais. Cependant, nous avons eu près de 16 000 utilisateurs parlant l’hébreu qui ont visité le site. Nous pensons que ce chiffre va augmenter car nous espérons commencer à publier des articles en hébreu. Outre l’anglais et l’hébreu, nous avons régulièrement des visiteurs qui parlent l’espagnol, l’allemand, le russe, le français, le portugais, le néerlandais, le suédois et l’arabe.
Certains des chiffres les plus encourageants sont ceux qui montrent que notre base de visiteurs réguliers augmente rapidement. L’été dernier, ArmstrongInstitute.org recevait environ 10 000 visiteurs uniques chaque semaine. En janvier, ce nombre avait doublé pour atteindre environ 20 000. Actuellement, nous avons régulièrement entre 25 000 et 35 000 visiteurs uniques par semaine.
Nous sommes reconnaissants du soutien et de la collaboration avec des universitaires et des scientifiques estimés. Nous travaillons en étroite collaboration avec les professeurs Yosef Garfinkel et Uzi Leibner de l’université hébraïque. Notre réseau s’élargit et comprend d’autres scientifiques de renommée mondiale, tels que Scott Stripling, Ariel Winderbaum, Yoav Farhi, Orit Peleg-Barkat et Daniel Vainstub, ainsi que des organisations telles que la City of David Foundation. Nous souhaitons également interviewer d’autres chercheurs et archéologues.
Notre podcast Let the Stones Speak, animé par le rédacteur en chef adjoint Brent Nagtegaal, a connu une croissance positive similaire. Notre chaîne YouTube a été consultée 93 074 fois en 2022. Au cours des quatre premiers mois de cette année, nous avons déjà constaté plus de 600 000 vues.
En février, Brent a interviewé Ze’ev Orenstein, directeur des affaires internationales de la City of David Foundation, pour discuter des fouilles du bassin de Siloé. Si vous n’avez pas regardé l’émission, je vous recommande de le faire : elle est excellente. Ce podcast a été visionné plus de 154 000 fois sur YouTube. L'émission précédente, dans laquelle Brent et Christopher Eames, chercheur à l'institut, discutent des 10 meilleures découvertes archéologiques de 2022, en compte 128 000. L’émission sur le pharaon de l’Exode a été visionnée plus de 110 000 fois. Nous avons l’intention de poursuivre le développement du podcast et de créer d’autres vidéos sur l’archéologie.
L’un des aspects les plus encourageants de cette croissance est qu’elle s’est produite pratiquement sans publicité ni marketing. La croissance a été presque entièrement organique. Encore une fois, je pense que cela montre à quel point l’appétit est grand pour du contenu à propos de la Bible et l’archéologie et à quel point l’audience potentielle est importante.
Malheureusement, l’archéologie biblique est devenue une niche dans un domaine que peu d’organisations souhaitent faire connaître. L’IAAB est différente : Nous ne ferons qu’accroître nos efforts pour partager et présenter l’archéologie biblique. Les commentaires que nous avons reçus ont été extrêmement positifs. Plusieurs personnes nous ont envoyé un courriel pour nous demander comment elles pouvaient contribuer financièrement à nos activités archéologiques. Cela a été une surprise inattendue. Nous travaillons actuellement avec nos comptables et nos avocats pour rendre cela possible, et nous aurons plus d’informations à ce sujet dans un prochain numéro.
Notre succès ne se limite pas au site web, au podcast et au magazine. Lorsque nous avons lancé l’institut, j’ai dit à l’équipe de Jérusalem que nous devions organiser des visites de l’Ophel et de la Cité de David. Israël compte d’excellents guides touristiques, et les critères pour devenir un guide officiel sanctionné par l’État sont stricts. Mais notre longue expérience de recherche et des fouilles à l’Ophel et dans la Cité de David, ainsi que notre travail côte à côte avec la Dre Mazar, nous donnent une vision et une perspective uniques de ces domaines. C’est pour ces raisons que je crois sincèrement que nous proposons les meilleures visites de cette partie de Jérusalem.
Le nombre de visites que nous organisons augmente régulièrement, en grande partie grâce à des recommandations positives. Jusqu’à présent, nous n’avons pas fait de publicité pour nos visites, principalement parce que nous n’avons pas encore la main d’œuvre nécessaire pour en organiser un trop grand nombre. Chaque visite dure de trois à quatre heures et comprend une promenade dans le tunnel d’Ézéchias. Brent et Chris expliquent l’histoire et l’archéologie du site. Nous facturons 300 shekels (environ 80 dollars américains) pour la visite. Pour accompagner la visite, nous avons créé une brochure qui donne un aperçu général de l’ancienne Jérusalem. (Pour réserver une visite, visitez ArmstrongInstitute.org et cliquez sur le bouton « Tour »).
Je conclurai en vous parlant d’un autre événement passionnant. Nous nous préparons actuellement à une nouvelle grande fouille à Jérusalem. Le 18 juin, nous poursuivrons nos fouilles sur l’Ophel sous la direction des archéologues Pr Leibner et Dr Orit Peleg-Barkat. Les fouilles de l’été dernier ont permis de faire des découvertes remarquables, notamment la découverte sensationnelle d’un demi-shekel en argent extrêmement rare qui a été frappé à Jérusalem deux ans seulement avant que les Romains ne détruisent la ville. Comme le professeur Leibner l’a dit à nos étudiants, de nombreux archéologues font des fouilles toute leur vie et ne découvrent jamais autant de choses que nous lors de cette seule fouille.
L’excavation de cet été sera nettement plus importante et plus étendue. Elle comprendra l’enlèvement d’un certain nombre de grandes structures, révélant davantage le mikveh massif (bain rituel) et, nous l’espérons, jetant plus de lumière sur ce complexe associé au temple. L’année dernière, nous avons fourni au professeur Leibner 8 à 10 volontaires. Cette année, nous en enverrons 14. En plus de ces volontaires, Brent Nagtegaal aidera à organiser les fouilles aux côtés de Leibner et Peleg-Barkat. Chris, quant à lui, sera à nouveau superviseur de zone.
Les travaux d’excavation se dérouleront en trois étapes. La première commencera début juin, lorsque le site sera nettoyé et que les chemins, escaliers et autres infrastructures seront réparés et construits. La deuxième étape, la fouille archéologique contrôlée des grandes structures byzantines, commencera à la mi-juin. La troisième étape commencera début juillet et concernera l’excavation des matériaux situés sous les bâtiments. Les fouilles s’achèveront entre le début et la mi-août. Une fois de plus, nous financerons l’ensemble des fouilles. (Pour en savoir plus sur les fouilles de cet été, lisez l’entretien de Brent avec le professeur Leibner sur la page 13).
Ne manquez pas de visiter le site ArmstrongInstitute.org au cours de l’été, car nous espérons y publier des mises à jour régulières, y compris des photos et de courtes vidéos, de l’excavation.
Enfin, je voulais vous mettre en appétit au sujet d’un autre événement passionnant. Au début de l’année, nous avons reçu un courriel de l’un de nos amis de l’Autorité des antiquités d’Israël. Le message provenait de la cheffe du département chargé de faciliter les expositions internationales. Cette dame demandait une réunion pour discuter d’une autre exposition archéologique à l’Auditorium Armstrong, l’impressionnant bâtiment des arts du spectacle sur le campus du Collège Herbert W. Armstrong à Edmond, en Oklahoma. Elle avait entendu des remarques positives sur nos expositions précédentes et voulait nous encourager à en faire une autre.
Avec tout ce qui se passe à Jérusalem, je n’avais pas vraiment pensé à organiser une autre exposition archéologique. Mais la réunion avec l’AAI a été extrêmement positive et nous avons accepté d’accueillir une nouvelle exposition. Cette exposition portera sur la période du roi David, ou peut-être sur la Monarchie unifiée—David et Salomon. Pour l’instant, nous prévoyons de la commencer à la fin de cette année. Comme nous l’avons fait pour l’exposition sur Ézéchias, nous aimerions inaugurer l’exposition par un concert musical, avec l’espoir qu’il soit donné par un artiste israélien.
Merci encore pour l’intérêt que vous portez au travail de l’Institut Armstrong et pour votre soutien continu. Bien que l’archéologie biblique ne reçoive généralement pas l’attention qu’elle mérite de la part des médias grand public, c’est un moment passionnant pour ce domaine de travail. L’utilisation de technologies de pointe et de pratiques archéologiques améliorées aide les scientifiques non seulement à effectuer des fouilles plus efficaces et plus approfondies, mais aussi à obtenir des informations plus détaillées et plus spécifiques sur leurs découvertes. Parallèlement, la découverte régulière de nouveaux sites et d’artefacts liés à l’histoire biblique vient s’ajouter à l’importante banque de découvertes archéologiques corroborant la Bible hébraïque.
Au cours des dernières décennies, les archéologues bibliques tels que la Dre Eilat Mazar ont mis au jour des sites historiques importants et vraiment remarquables. Pourtant, de nombreux sites bibliques en Israël attendent d’être fouillés ou même découverts ! L’avenir de l’archéologie biblique s’annonce prometteur. D’autres grandes et merveilleuses découvertes vont sans aucun doute être faites. Et l’Institut Armstrong d’archéologie biblique sera là pour les partager avec vous !