Neuf pays s'unissent sous le système de défense européen
Neuf pays européens ont accepté de rejoindre une nouvelle coalition militaire spécialisée dans les déploiements rapides en temps de crise. La France, l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l'Estonie, l'Espagne, le Portugal et la Grande-Bretagne ont tous signé une lettre d'intention le 25 juin pour lancer le projet.
L'Initiative européenne d'intervention (IEI) sera lancée dès septembre cette année avec des réunions. Elle est ouverte aux membres et aux non-membres de l'Union européenne, puisqu’elle fonctionnera en dehors du cadre de l'UE et ne sera pas assujettie aux votes prolongés au sein de l'Union.
« Ce n'est certainement pas une nouvelle force », a déclaré un responsable de la défense du Royaume-Uni. « Il s'agit de préparer les pays à envoyer des forces, disons, en Afrique. Il s'agit de les amener à s’accorder sur des doctrines, des politiques et une réflexion stratégique plutôt qu'une nouvelle force—c'est pourquoi nous y avons adhéré. » Earl Howe, le ministre britannique de la Défense, a déclaré : « Cela nous aidera à atteindre ce que nous recherchons, qui est un partenariat profond et spécial avec nos collègues européens en matière de défense et de sécurité. »
L'initiative a été proposée à l'origine en septembre dernier lorsque le président français Emmanuel Macron a parlé de la nécessité d'une force efficace capable de déployer une aide de dernière minute en cas d'urgence imprévue. Son idée a été remplacée par des plans pour une initiative dirigée par l'Allemagne, qui est devenue connue sous le nom de PESCO. La France a catégoriquement poussé pour une approche plus rapide. Finalement, Macron et la chancelière allemande Angela Merkel sont parvenus à un accord qui a conduit à la création de l'IEI, qui est liée à la PESCO. L’IEI n'aura pas ses propres unités militaires, mais elle est capable d'une « coordination régulière au niveau militaire ».
Il y avait des plaintes de plusieurs nations au sujet de l'inaction de l'UE et de son « incapacité à prendre des décisions en matière de politique étrangère et d'intervention militaire ».
« Les délais et les décisions dans l'UE sont encore beaucoup trop longs par rapport à l'urgence qui peut surgir d'une situation critique dans un pays où les Européens considéreraient qu'il y a un fort enjeu pour leur sécurité », a déclaré la ministre française de la Défense Florence Parly.
Cette force de neuf pays démontre le désir de l'Europe pour une puissance militaire à action rapide. L'IEI est le plus récent effort pour forger ce pouvoir.
Le Brexit, la crise migratoire, le terrorisme, l'isolationnisme croissant des États-Unis et l'émergence de la Russie renforcent l'appétit de l'Europe pour le pouvoir militaire.
Feu Herbert W. Armstrong a prévu un tel désir européen il y a des décennies. En mai 1953, il écrit que « dix nations européennes puissantes uniront leurs forces ». En août 1978, il a averti :
Les Européens sont beaucoup plus préoccupés par leur sécurité en se fiant sur le pouvoir militaire des États-Unis pour les protéger que les Américains ne le réalisent ! ...
Les Européens veulent leur propre puissance militaire unie ! Ils savent qu'une union politique de l'Europe produirait une troisième grande puissance mondiale, aussi forte que les États-Unis ou l'URSS—possiblement plus forte !
Les livres de Daniel et de l'Apocalypse contiennent des prophéties approfondies à propos de « dix rois » qui se rassembleront en tant que les États-Unis d'Europe, selon le modèle du Saint Empire romain.
Apocalypse 17 : 12 mentionne « dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête ». Ils n'ont pas de royaume individuellement, mais régneront ensemble comme faisant partie de la puissance de la bête.
La récente initiative militaire de l'Europe montre son désir croissant de forger un tel pouvoir. Lisez notre article « POURQUOI LA TROMPETTE SURVEILLE LA POUSSÉE DE L'EUROPE VERS UNE ARMÉE UNIFIÉE » pour en savoir plus sur ce sujet. ▪