La chancelière allemande Angela Merkel [MONCLOAÂ PRESS OFFICE/ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES]
Mme Merkel ‘honorée’ par le prix européen Charles V
Le 14 octobre, la Chancelière allemande Angela Merkel s'est vu décerner le Prix européen C harles-Quint par le roi d'Espagne Felipe VI. Mme Merkel a reçu ce prix pour avoir été « une championne inébranlable du processus d'intégration européenne et du rôle stratégique important de l'Europe ». Dans son discours d'acceptation, Mme Merkel a déclaré : « L'Europe n'est forte que si elle est unie. » Le roi Felipe a salué la chancelière sortante comme une femme politique qui « incarne l'esprit de l'Europe » comme peu d'autres. Mme Merkel a également souligné la bonne coopération qu'elle a eue avec le président espagnol Pedro Sánchez, qui « a cherché à se rapprocher de l'Allemagne dans le cadre de la politique migratoire commune ainsi que pour faire face aux conséquences de la pandémie », a noté faz.net (traduction de la Trompette tout au long).
Ensemble, les représentants espagnols et la Chancelière Merkel se sont souvenus de la contribution de l'empereur Charles V au continent européen. Mme Merkel a reçu son prix dans le monastère même où Charles V s'est retiré pour mourir, en 1588. Le lieu et l'homonyme sont tous deux appropriés pour souligner l'unité européenne. Mais si Charles Quint a régné sur une Europe unie, le défunt empereur du Saint Empire romain est également célèbre pour sa contribution à l'Inquisition, qui a torturé et tué de nombreuses personnes qui reniaient la foi catholique.
Charles V (1519 à 1556) succède à son grand-père Maximilien I et mena la dynastie des Habsbourg à la grandeur. Remarquez ce que Brad Macdonald, le directeur de la rédaction du site web theTrumpet.com, écrit à propos de son vaste empire dans The Holy Roman Empire in Prophecy [Le Saint Empire romain selon la prophétie—disponible en anglais seulement] :
À l'âge de 19 ans, Charles devint le souverain de dominions espagnols et allemands, comprenant l'Allemagne, la Bourgogne, l'Italie et l'Espagne, ainsi que d'importantes possessions outre-mer. Son royaume est surnommé « l'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ».
Dix ans plus tard, en 1530, Charles est officiellement couronné empereur à Rome par le pape Clément VII…
Sous le règne de Charles Quint, la quatrième résurrection du Saint Empire romain atteint son apogée. Jamais, depuis l'époque de Charlemagne, un saint empereur romain n'avait régné sur un territoire aussi immense.
Très tôt, Charles jura de défendre l'Église catholique. Dans ses conquêtes, il convertit brutalement au catholicisme de nombreuses personnes en Amérique latine et repoussa une invasion musulmane. Mais son plus grand défi fut la Réforme protestante, qui divisa l'Europe chrétienne. Il ordonna le meurtre des « hérétiques » et mit en place l'Inquisition. M. Macdonald poursuit :
Bien que l'Inquisition espagnole fût lancée par ses grands-parents, Ferdinand et Isabelle, Charles l'a portée à un niveau supérieur. Il devint une arme mortelle de l'Église catholique.
Au début, l'Inquisition força la conversion des juifs et des musulmans. Tous les Juifs furent expulsés d'Espagne en 1492…
Charles V devint roi d'Espagne en 1516 (connu sous le nom de Charles I). L'année suivante, Martin Luther produisit ses 95 thèses et la Réforme protestante commença. L'Inquisition espagnole s'étendit de manière agressive en Europe et connut sa pleine fureur pendant la Réforme protestante. L'Inquisition s'avéra une arme efficace de la Contre-réforme.
Alors que le protestantisme déferla sur l'Europe, les hérétiques furent brutalement torturés jusqu'à ce qu'ils renoncent à leur foi ou perdent la vie. Mais les réformateurs se renforcèrent et formèrent des alliances militaires pour riposter. Le conflit religieux culmina avec la guerre de Trente Ans (1618 à 1648).
Dans son livre de 1871, The History of Romanism [L´histoire du romanisme], John Dowling écrit : « Depuis la naissance de la papauté… des historiens prudents et crédibles estiment que plus de 50 millions de membres de la famille humaine ont été massacrés pour le crime d'hérésie par les persécuteurs popistes… » (c'est nous qui soulignons). Le Halley's Bible Handbook [Manuel de la Bible de Halley] corrobore ce chiffre : « Les historiens estiment que, au Moyen Âge et au début de l'ère de la Réforme, plus de 50 millions de martyrs ont péri. »
« Le monde n'a probablement jamais connu une période plus abominable que ces sombres et misérables années des 14e, 15e, et 16e siècles » a écrit Stephen Flurry, rédacteur exécutif de la Trompette, dans L'Allemagne et le Saint Empire romain.
Les Européens aiment et chérissent leur histoire, donnant le nom de certaines des personnalités les plus influentes de cette histoire à des prix prestigieux. Pourtant, comme le montre la vie de Charles-Quint, les dirigeants du Saint Empire romain étaient guidés par l'Église catholique et dirigeaient avec violence ! La Bible révèle que nous n'avons pas vu le dernier de ce maléfique Saint Empire romain. « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra » (Apocalypse 17 : 8).
Le verset 1 indique que la bête d'Apocalypse 17 est chevauchée par une femme, symbole de l'influence de l'Église catholique sur le Saint Empire romain. Alors que les puissances mondiales se sont levées et ont disparu, c'est cette institution spirituelle qui a ressuscité l'empire encore et encore. La prophétie révèle que cet empire se relèvera une fois de plus, et la vénération de l'Europe pour cette histoire est l'un des nombreux signes indiquant que cette prophétie est sur le point de s'accomplir. Il est donc impératif de comprendre à la fois l'histoire et la prophétie de cet empire maléfique. Lisez notre livre gratuit The Holy Roman Empire in Prophecy [Le Saint Empire romain selon la prophétie—disponible en anglais seulement] pour obtenir des détails approfondis.