Sean Gallup/Getty Images
Merkel commente sur un ordre mondial sans les États-Unis
Nous avons grandi en sachant que les États-Unis voulaient être une puissance mondiale », déclara la chancelière allemande Angela Merkel au cours d’une interview accordée à un groupe de six journaux européens, publiée le 26 juin. « Si les États-Unis souhaitent maintenant se retirer de ce rôle de leur plein gré, nous devrons y réfléchir très profondément. »
Le monde s’est en effet habitué au Pax Americana, la période de paix relative depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours.
La chancelière Merkel n’est pas d’accord en grande partie avec la politique étrangère du président américain Donald Trump, mais ses récents commentaires étaient probablement en réponse à sa décision de réduire le nombre de soldats américains en Allemagne.
« Les troupes américaines en Allemagne contribuent à protéger non seulement l’Allemagne et la partie européenne de l’OTAN, mais aussi les intérêts des États-Unis d’Amérique », a-t-elle averti.
Le président Trump a exhorté d’autres pays à verser leur juste part à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, menaçant de se retirer de l’organisation s’ils ne le faisaient pas. Toutefois, selon Mme Merkel, les Allemands « savent que nous devons dépenser davantage pour la défense ; nous avons réalisé des augmentations considérables au cours des dernières années, et nous continuerons sur cette voie pour améliorer nos capacités militaires ». Pourtant, même s’ils dépensent davantage, l’Amérique continue de se retirer.
Le retrait des États-Unis de l’Europe incite davantage l’Europe à poursuivre une coopération militaire européenne et une indépendance vis-à-vis des États-Unis. « Regardez le monde, regardez la Chine ou l’Inde », a déclaré Mme Merkel. « Il y a des raisons impérieuses de maintenir notre engagement envers une communauté de défense transatlantique et sur notre parapluie nucléaire commun. Mais, bien sûr, l’Europe doit porter davantage le fardeau que pendant la guerre froide. » Mme Merkel disait essentiellement qu’il est temps que l’Allemagne intervienne et comble le vide.
La politique étrangère des États-Unis au cours de la dernière décennie a entraîné un changement radical de la vision du monde de Merkel. « Merkel, la première dirigeante allemande à avoir grandi du côté Est du rideau de fer, parlait souvent dans le passé de son admiration pour l’influence mondiale des États-Unis », écrit le Guardian. Mais aujourd’hui, la chancelière Merkel appelle l’Allemagne à assumer davantage de responsabilités. Il s’agit d’un « changement significatif », comme l’a noté Politico, le 24 juin. Dans « Ce que veut Angela Merkel », Politico a écrit :
L’hégémon réticent de l’Europe n’est plus réticent.
Pendant des décennies, même si le poids économique et politique de l’Allemagne s’était accru, les dirigeants allemands, soucieux de ne pas offenser des voisins méfiants de leur pouvoir, ont résisté à la tentation de jeter le poids de Berlin sur la scène européenne—du moins ouvertement.
Mais la pandémie du coronavirus, en particulier les retombées économiques massives qu’elle a provoquées, force Berlin à reconnaître ce que certains penseurs européens disent depuis des années : l’UE ne survivra pas sans une direction allemande plus énergique.
Commentant sur la prochaine présidence allemande de l’Union européenne, Mme Merkel a déclaré aux membres du Parlement : « L’Europe a besoin de nous, tout comme nous avons besoin de l’Europe. »
« Alors que l’Europe est aux prises avec les retombées du coronavirus, qu’elle décrit comme le “plus grand défi” de l’histoire de l’UE, le moment était venu pour l’Allemagne de pénétrer par cette brèche », a écrit Politico. « Plus important encore, Mme Merkel a clairement indiqué qu’aider l’Europe était au cœur de l’intérêt national de l’Allemagne. »
Pendant la crise du coronavirus, le continent a fait un grand pas vers une dette commune. Le retrait du soutien militaire des États-Unis conduit l’Union vers une politique de défense commune. Sa position économique et même sa gestion récente de la crise du coronavirus font de l’Allemagne le dirigeant incontesté de l’Europe. Comme l’a fait remarquer The Economist, le 27 juin, « l’Allemagne est condamnée à diriger l’Europe ».
Une Europe dirigée par l’Allemagne est en pleine ascension dans l’ère post-américaine. Mais le nouvel ordre mondial maintiendra-t-il la paix relative du monde ?
Le défunt théologien Herbert W. Armstrong a expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que la raison de la paix relative que l’Amérique et la Grande-Bretagne ont apportée au monde n’était pas due à leur propre grandeur nationale. C’est en fait grâce à l’intervention de Dieu. Les États-Unis et la Grande-Bretagne font partie des descendants de l’ancien Israël. Comme M. Armstrong l’a expliqué, Dieu prophétisa qu’après la chute de l’ancien Israël, ses descendants, principalement l’Amérique et la Grande-Bretagne, accéderaient à la grandeur vers 1800-1803. (Lisez Les Anglo-Saxons selon la prophétie pour comprendre cette prophétie en détail).
Mais Dieu prophétisa aussi qu’à cause de la rébellion d’Israël contre Lui, ce temps de paix et de prospérité serait suivi par le « temps des Gentils » (Luc 21 : 24), quand le monde ne sera plus gouverné par Israël, mais encore une fois par les puissances païennes. Dieu prophétise que cela marquera la fin de la paix relative que le monde a connue. Nous vivons maintenant dans cette époque.
En outre, une prophétie d’Ésaïe montre que Dieu utilisera les descendants de l’ancienne Assyrie, l’Allemagne moderne, pour punir Israël, en ce temps de la fin : « Malheur à l’Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur » (Ésaïe 10 : 5). (Pour avoir la preuve de l’identité biblique de l’Allemagne, lisez « L’identité remarquable du peuple allemand ».)
Cette puissance allemande, selon la prophétie, va diriger un groupe de nations comme nous la voyons se préparer à le faire aujourd’hui. Daniel 2 et Apocalypse 17 parlent de dix nations européennes, ou groupes de nations, qui s’uniront sous la direction de l’Allemagne, au cours d’une période de crise mondiale. « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent l’autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17 : 12-13).
Dans les années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, ces prophéties semblaient incroyables ; mais M. Armstrong déclarait hardiment que ce conglomérat de nations serait effectivement dirigé par l’Allemagne. En 1952, il écrivait : « Les États-Unis sont déterminés, maintenant, à ne rien laisser s’opposer à la construction d’une Allemagne réarmée et indépendante. Elle sera le centre et le cœur de l’Europe unie qui ravivera l’Empire romain » (Plain Truth, [La pure vérité] de juin 1952).
La Bible dit clairement que cet empire européen dirigé par l’Allemagne conduira à la chute de l’Amérique. Jésus-Christ prophétisa que, juste avant Son retour, « Ils (Israël) tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » (Luc 21 : 24).
L’Assyrie emmena Israël en captivité, anciennement, mais Jésus-Christ prophétisa que cela se reproduirait. La Bible révèle que le temps des Gentils n’est pas un temps de paix mondiale, mais plutôt d’instabilité et de guerre sans égale. Mais elle montre aussi, clairement, que Jésus va intervenir au milieu de ce temps. Pour comprendre les temps dans lesquels nous vivons maintenant, la grande calamité à venir, et l’espoir qui est au-delà, faites la demande de votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie.