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Mauvaises fréquentations
La nouvelle découverte concernant l’aide de l’Iran à Al-Qaida est parmi les nouvelles découvertes les plus surprenantes» de la commission du 11 septembre, selon Newsweek (17 juillet). Mais cela n’est pas une surprise pour la Trompette. Au tout début de la guerre contre le terrorisme, notre rédacteur en chef Gerald Flurry a soutenu que la tête du serpent terroriste, c’est l’Iran, et que la seule stratégie fructueuse pour résoudre le problème terroriste impliquerait la neutralisation de cette nation qui parraine le terrorisme. À présent nous voyons certains des médias généraux se demander si les États-Unis, dans leur guerre contre le terrorisme, avaient vraiment évité la véritable menace terroriste.
Avec la publication des découvertes de la commission du 11 septembre, en juin et juillet, des relations fortes et de longue date entre l’Iran et Al-Qaida sont mises en lumière. La commission d’enquête fédérale américaine a découvert la preuve qu’Al-Qaida développait des alliances avec des représentants du gouvernement en Iran, en plus du Soudan et du Pakistan, durant les années 1990. En particulier, la commission a mis en évidence que Ousama Ben Laden a très probablement joué un rôle dans le bombardement des tours Khobar, le complexe militaire américain en Arabie Saoudite, en 1996—une opération dans laquelle 19 militaires américains ont été tués, et qui avait été précédemment blâmée, uniquement sur des facteurs iraniens.
En raison de l’animosité historique entre les factions sunnites et chiites de l’Islam, les États-Unis avaient supposé que le sunnite Ousama Ben Laden ne coopérerait pas avec les chiites iraniens. Un ennemi commun, cependant, a démontré que la motivation était suffisant. Censément, après des discussions concernant la coopération chiite-sunnite dans le milieu des années 1990, des agents secrets terroristes d’Al-Qaida ont voyagé en Iran et dans les camps du Hezbollah au Liban pour suivre une formation sur les explosifs, les renseignements et la sécurité.
Ensuite, la commission a annoncé qu’il y a «de fortes indications» qu’à la fin des années 1990, des éléments du gouvernement iranien «fermaient fréquemment les yeux» sur le flot de recruteurs, d’animateurs et de faussaires en documents, qui se déplaçaient en avion dans et hors des camps d’entraînement d’Al-Qaida en Afghanistan (Newsweek, 16 juin). Pendant la campagne en Afghanistan, des militants d’Al-Qaida auraient cherché refuge en Iran. Les États-Unis croient que des membres de l’état-major d’Al-Qaida sont toujours protégés en Iran, y compris le principal lieutenant de Ben Laden, Saif al-Adel et l’un des fils d’Ousama, Saad Ben Laden.
Al Qaida n’est pas uniquement et clairement lié à l’Iran et à son organisation terroriste Hezbollah basée au Liban, les officiers des renseignements américains ont dit il y a preuve que l’attaque du 11 septembre est expressément liée à l’Iran. Selon ces officiers, deux des pirates de l’air ont visité l’ambassadeur Iranien en Malaisie avant d’aller en Amérique en janvier 2001 (Geostrategy-Direct.com, 26 juin). Qui plus est, comme Time magazine et Newsweek l’ont récemment annoncé, la commission du 11 septembre a mis à jour la preuve qui fait penser que des fonctionnaires iraniens ont facilité l’entrée aux États-Unis, de 8 à 10 des 14 pirates de l’air «immiscs (ceux qui ont aidé à prendre le contrôle des quatre avions le 11/9) en leur permettant un voyage sans encombre, vers et de l’Afghanistan, à travers l’Iran durant l’année précédent le 11/9. Une note de décembre 2001 de l’Agence de Sécurité nationale, récemment découverte, déclare que «les contrôleurs à la frontière iranienne ont reçu l’ordre de ne pas mettre de visas sur les passeports des combattants d’Al-Qaida d’Arabie Saoudite qui voyageaient des camps de Ben Laden en passant par l’Iran …» (Newsweek, 17 juillet). Également, le quotidien de langue arabe Al-Sharq Al-Awsat basé à Londres, du 19 juillet, a cité une source de la Garde Islamique Révolutionnaire de l’Iran disant qu’un général iranien a travaillé avec le le leader adjoint d’Al-Qaida Ayman Al-Zawahiri pour fournir un passage sûr par l’Iran à neuf des pirates de l’air (Stratfor, 19 juillet).
Ces rapports deviennent publics en même temps que l’Iran s’enhardit de plus en plus dans son soutien à diverses autres organisations terroristes, dans sa poursuite d’un programme nucléaire, et dans ses menaces contre l’Occident. «Ils sont dans une guerre globale contre nous», a dit Michel Ledeen, un savant résident de l’American Enterprise Institute (New York Sun, 2 juillet). Il signale que l’Iran est un hôte fréquent de Zawahiri et également d’autres cerveaux de haut rang du terrorisme.
«Nous avons identifié environ 29 points faibles pour des attaques aux États-Unis et en Occident … Nous avons partagé nos renseignements avec d’autres groupes de guérilla et nous les utiliserons aussi.» Ces déclarations, faites en juin par un membre important du clergé des Gardes révolutionnaires iraniens, Hassan Abbassi à l’Université Technique de Téhéran (Wall Street Journal, du 7 juillet), deviennent particulièrement terrifiantes à la lumière du fait que deux gardes chargés de la sécurité iranienne travaillant pour l’onu, ont été expulsés des États-Unis le même mois, essentiellement pour espionnage. A leur retour en Iran, des hommes de la ligne dure, les ont acclamés en héros après avoir pris subrepticement des relevés topographiques, des photographies de points de repère à New York et des systèmes d’infrastructure et de transport dans une mission de reconnaissance soupçonnée.
Tout cela confirme simplement ce que la Trompette dit depuis des années, savoir que l’Iran, «l’État commanditaire du terrorisme le plus actif en 2003», selon le Département d’État, est en effet la tête du serpent terroriste.
Mais l’Amérique est trop velléitaire pour traiter efficacement cette menace claire. Comme ces preuves et la prophétie le révèlent, ce ne seront pas les États-Unis qui résoudront le problème terroriste islamique. Écrivez-nous pour demander notre brochure gratuite Le roi du sud afin de démontrer, par vous même, qu’au lieu de cela ce sera une force européenne qui s’occupera de l’Iran et de ses connexions terroristes. ▪