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Les tensions s’intensifient en Israël et en Cisjordanie

Des manifestants palestiniens brûlent des pneus pour bloquer une route menant à Jéricho, en Cisjordanie occupée, le 6 février. [GETTY IMAGES]

Les tensions s’intensifient en Israël et en Cisjordanie

Les jours de Mahmoud Abbas à Ramallah seraient-ils comptés ?

Des kamikazes dans les foules, des cocktails Molotov frappant des policiers, des tireurs d’élite sur les toits—ces brutalités et d’autres sont celles qui viennent à l’esprit lorsqu’on entend le mot « intifada ». Mot arabe signifiant « soulèvement », intifada décrit les violentes insurrections palestiniennes contre Israël de 1987 à 1993 et de 2000 à 2005. Ces deux campagnes terroristes soutenues ont marqué des gens à vie, aussi certains des récents titres de journaux rendent les Israéliens—et les Palestiniens—nerveux.

  • « La troisième intifada ? » (Foreign Affairs, 7 février)

  • « Les États-Unis craignent une troisième intifada » (Jewish News Syndicate, 8 février)

  • « Une semaine meurtrière en Israël fait-elle naître la perspective d’une troisième intifada ? » (Times, 29 janvier)

Les tensions se sont exacerbées entre l’Armée de défense d’Israël (IDF) et les Arabes, tant en Israël qu’en Cisjordanie. L’IDF a lancé des opérations anti-terroristes en Cisjordanie. Et les réactions des Arabes à ces raids ont été virulentes.

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Le 2 janvier, l’IDF s’est heurtée à des Palestiniens dans la ville de Kafr Dan, en Cisjordanie, lorsque l’IDF est allé démolir trois appartements appartenant aux familles des radicaux qui ont tué un soldat israélien quatre mois plus tôt. L’IDF affirme que ses effectifs ont été attaqués en premier. Les Palestiniens auraient fait usage d’armes à feu et de bombes incendiaires sur les soldats. Dans la fusillade qui a suivi, deux Palestiniens ont trouvé la mort. L’un d’entre eux était affilié au groupe terroriste Hamas, l’autre aux Brigades des martyrs d’al-Aqsa, la branche militaire de la faction Fatah au pouvoir en Cisjordanie.

Le 26 janvier, Israël a effectué un raid dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie. Les Israéliens poursuivaient trois terroristes affiliés au Jihad islamique palestinien (JIP). La fusillade a duré environ trois heures et neuf Palestiniens ont été tués. L’IDF affirme avoir tué les trois militants du JIP. Le Hamas a revendiqué l’affiliation de quatre tireurs qui ont également été tués.

Le lendemain soir, le 27 janvier—pendant le sabbat juif—un tireur arabe a ouvert le feu dans une synagogue de Jérusalem. Il a tué huit personnes. Il s’agit de l’attaque terroriste la plus meurtrière à Jérusalem depuis 2008. Le tireur, Khaire Alkam, a été tué par la police plus tard dans la soirée. Le 27 janvier est la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste. Le jour suivant, un Arabe de 13 ans a tiré sur deux personnes à Jérusalem et les a blessées. Aucun groupe terroriste n’a revendiqué la responsabilité de cette attaque.

Le 6 février, l’IDF a effectué un raid dans le camp de réfugiés d’Aqabat Jabr, près de Jéricho, en Cisjordanie. Elle était à la recherche de deux hommes armés qui avaient tenté une fusillade dans un restaurant voisin. Une fusillade s’est ensuivie qui a tué cinq hommes armés, dont les deux recherchés par l’IDF. On pense que les deux hommes sont affiliés au Hamas. Cinq jours plus tard, un terroriste a foncé avec une voiture sur un arrêt de bus à Jérusalem, tuant deux personnes. Un inspecteur, qui n’était pas en service, a tiré et tué le terroriste.

Tous les regards sont tournés vers Israël et les Arabes palestiniens. Les deux parties s’entêtent et le risque d’une troisième intifada est bien réel. Mais des problèmes plus profonds sont en jeu ici. Un indice, montrant à quel point ces problèmes sont profonds, s’est révélé chez le président de l’Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas.

Sous la direction d’Abbas, l’Autorité palestinienne règne à des degrés divers sur différentes parties de la Cisjordanie en tant que gouvernement quasi-indépendant. Après le raid de Jénine, Abbas a annoncé qu’il suspendait la coopération avec Israël en matière de sécurité. Conformément aux accords d’Oslo des années 1990, l’Autorité palestinienne est censée coopérer avec les autorités israéliennes dans la lutte contre le terrorisme. Abbas a déjà suspendu cette coopération une première fois en 2020, mais a rapidement fait marche arrière. On ignore combien de temps il compte suspendre la coopération cette fois-ci. Les médias israéliens ont cité Abbas affirmant aux États-Unis que la coopération n’était que partiellement suspendue et qu’elle pourrait être rétablie.

Abbas a également déclaré trois jours de deuil pour les personnes abattues à Jénine.

Abbas appartient au Fatah, une organisation socialiste fondée par Yasser Arafat. Le Fatah est considéré comme une faction relativement plus modérée. Le Hamas et le Jihad islamique palestinien sont tous deux des groupes islamistes parrainés par l’Iran. Le Hamas et le JIP sont concurrents mais ont le même objectif d’anéantir l’État juif.

Bon nombre des dernières confrontations opposent Israël au Hamas et au JIP. Personne ne s’attend à ce qu’Abbas apprécie que l’IDF mène des raids sur « son » territoire. Mais on pourrait penser qu’il apprécierait l’élimination de ses rivaux, surtout quand ce n’est pas lui qui les élimine et qu’il n’a donc pas à en porter la responsabilité. Au lieu de cela, il fait monter encore plus les tensions.

Abbas a pris le pouvoir en vertu d’un mandat démocratique en 2005, mais, depuis, il dirige l’Autorité palestinienne dans le cadre d’un « mandat de quatre ans » perpétuel. Il a 87 ans et ne semble pas prêt à céder les rênes de sitôt. Il a transformé le Fatah, qui était un groupe révolutionnaire radical, en « nouvelle vieille garde ». Son régime est similaire à ceux qui ont été dirigés par Hosni Moubarak en Égypte et Mouammar Kadhafi en Libye. Le mécontentement à l’égard des règnes de ces hommes les a fait chuter du pouvoir. Avec l’extrême polarisation politique de la Cisjordanie, l’emprise d’Abbas sur le pouvoir est encore plus ténue que ne l’étaient celles de Moubarak et de Kadhafi.

Trop d’inaction pourrait renforcer l’impression partagée par plusieurs gens qu’Abbas est un larbin des Israéliens. Ses actions pourraient être une tentative désespérée de se présenter aux Palestiniens comme « l’un des leurs ».

Le Fatah et le Hamas sont en paix relative—pour l’instant. Mais les deux parties ont eu de violents accrochages par le passé. Et Abbas sait que si l’IDF devait partir et laisser un vide de pouvoir, le Hamas le comblerait rapidement et son propre régime deviendrait vite de l’histoire ancienne.

Il serait donc peut-être plus approprié de considérer les actions d’Abbas non pas comme un geste de fermeté, mais comme un recul face au Hamas. Si le Hamas avait peu de pouvoir, il n’aurait pas suffisamment de raisons pour agir ainsi. Ceci, ainsi que les récentes escarmouches violentes, suggère que l’influence du Hamas en Cisjordanie est plus importante qu’il n’y paraît.

La Trompette prévoit un changement radical dans la politique palestinienne, basé sur une prophétie de Zacharie 14 : « Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville » (versets 1-2).

La prophétie se situe au « jour de l’Éternel, » c’est-à-dire juste avant le retour de Jésus-Christ (voir Joël 2 : 31 et Matthieu 24 : 29-30). Remarquez que l’un des signes de l’imminence du Jour de l’Éternel est la captivité de la moitié de Jérusalem.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit dans sa brochure Jérusalem selon la prophétie :

La moitié de Jérusalem doit être emmenée en captivité. Remarquez la précision de cette prophétie. Jérusalem-Est—la moitié de la ville—sera conquise par les Palestiniens ! […] Aujourd’hui, les Arabes vivent dans environ la moitié de Jérusalem. Ils ne la contrôlent pas—pas encore ! Lorsqu’une telle attaque se produira, les Juifs ne pourront pas laisser tomber des bombes, surtout des bombes nucléaires, sur la moitié de leur propre ville.

Dans plusieurs émissions télévisées en 2006, M. Flurry a indiqué que cette prophétie s’accomplirait par la prise de contrôle de la Cisjordanie par le Hamas.

De nombreuses personnes au Moyen-Orient et dans le monde entier font pression sur Israël pour qu’il cède Jérusalem-Est. Mahmoud Abbas et le Fatah sont prêts à jouer sur le long terme dans l’espoir qu’Israël cède volontairement la ville. Zacharie 14, cependant, ne suggère pas une transition pacifique du pouvoir, mais une prise de pouvoir violente. Et cela implique un régime plus radical que celui d’Abbas qui contrôle Ramallah.

Cela peut sembler pessimiste. La prophétie révèle effectivement beaucoup de « malheur » pour Israël à court terme. Mais la même Bible indique un avenir radieux au-delà de la tempête. Aussi mauvaise que puisse paraître la situation en Israël, il y a de grandes raisons d’espérer. Pour en savoir plus, demandez un exemplaire gratuit de Jérusalem selon la prophétie.

JÉRUSALEM SELON LA PROPHÉTIE

Jérusalem signifie « ville de paix », et pourtant l’histoire de cette ville est remplie de rivières de sang ! Aucune ville n’a souffert comme Jérusalem. Elle n’a pratiquement pas connu la paix. Mais il y a de très bonnes nouvelles. Dieu a établi Jérusalem pour qu’elle soit une ville de paix—et fera en sorte qu’un jour elle le devienne ! Il s’agit, en fait, de la ville à partir de laquelle la Famille de Dieu dirigera tout l’univers !