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Les origines du dangereux virage à gauche de l'Amérique

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Les origines du dangereux virage à gauche de l'Amérique

Grande de nouveau (Chapitre trois)

Lire le chaptire précédent : Le véritable ennemi de l'Amérique

De nombreuses personnalités éminentes de la politique américaine, des médias et du monde universitaire sont devenues dangereusement radicales. Elles favorisent les politiques qui affaiblissent la nation économiquement, socialement, moralement, militairement et géopolitiquement.

Comment la gauche radicale a-t-elle obtenu un tel contrôle de l’Amérique ? Le problème est beaucoup plus profond et dure depuis beaucoup plus longtemps que la plupart des gens ne le réalisent.

Pendant la guerre froide, il y avait beaucoup de craintes, à l’intérieur de l’Amérique, au sujet de la propagation du communisme. Aujourd’hui, la plupart des Américains ne considèrent plus cela comme une menace préoccupante.

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Mais c’est très inquiétant. Peu de gens le réalisent, mais de nombreux points de vue politiques traditionnels, en Amérique aujourd’hui, sont identiques aux idéaux et croyances du communisme ou du marxisme—et proviennent directement d’eux.

Bernie Sanders, qui a concouru pour la nomination démocrate aux présidentielles de 2016, et a obtenu un soutien populaire significatif, prétend être un socialiste. L’alignement entre le socialisme et le communisme est significatif. Beaucoup de communistes se disent même socialistes. Le fait que les vues de M. Sanders ont tant de soutien révèle combien les Américains sont dangereusement ignorants.

Que savez-vous du communisme ? Un nombre croissant d’Américains soutient le fait que le gouvernement prenne en charge les soins de santé et d’autres secteurs importants de l’économie nationale. Ils ne parviennent pas à comprendre les dangers qui viennent avec un système communiste.

Comprendre le communisme

Le socialisme et le communisme se ressemblent de manière fondamentale. Les deux disent que le gouvernement centralisé—ou « le public »—devrait posséder et contrôler la production, plutôt que les propriétaires individuels d’entreprise. Les deux demandent une planification et un contrôle centralisés, ce qui rend les gouvernements puissants et très sensibles à la corruption. Le socialisme est considéré comme la phase de transition entre le capitalisme et le communisme ; dans certains cas, c’est une version moins radicale qui pourrait éventuellement « mûrir » vers le communisme.

Dans les premières années de la guerre froide, l’éducateur et théologien Herbert W. Armstrong a beaucoup écrit sur le communisme. Nous devons comprendre pourquoi il était si profondément préoccupé.

M. Armstrong a écrit dans le numéro de février 1962 de la revue Plain Truth [La pure vérité] : « Le “Parti communiste” est simplement un terme astucieux pour essayer de nous endormir et nous tromper—un moyen d’infiltrer une cinquième colonne au milieu de nous—d’amener le gouvernement de l’ennemi en notre sein—nous conduisant à l’accepter comme une partie de notre gouvernement. Son seul but est de détruire notre gouvernement ».

C’est une vérité fondamentale. Le mouvement communiste, en Amérique, n’a qu’un seul but : détruire le gouvernement de l’Amérique ! Un certain nombre de pays ont interdit le communisme, mais l’Amérique le tolère bêtement en tant que parti politique.

Bien que le Parti communiste USA ait actuellement peu de pouvoir comme entité politique officielle, le mouvement communiste plus large a une influence notable dans de nombreux aspects de la politique et de la société américaines. Dans un article sur « le nouveau communisme », Alan Johnson, un ancien professeur de théorie et pratique démocratiques à l’Université Edge Hill, a écrit : « Une vision du monde, récemment source d’immenses souffrances et de misère, et responsable de plus de morts que le fascisme et le nazisme, est en train de faire son retour ; une nouvelle forme de totalitarisme de gauche qui jouit d’une célébrité intellectuelle, mais aspire au pouvoir politique » (World Affairs, mai-juin 2012). Cette vision du monde, c’est le communisme. Et il est encore engagé à subvertir et renverser l’ordre établi.

Les partisans modernes du communisme minimisent ses buts subversifs. Mais la subversion en est le fondement même ! Le manifeste du parti communiste, de Karl Marx et Friedrich Engels est considéré comme le « texte sacré » du communisme. Il souligne la nécessité d’un renversement total des gouvernements existants. Le Manifeste conclut par quelques mots qui peuvent sembler étrangement familiers aux observateurs de la presse moderne : « Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste. Les prolétaires n’ont rien d’autre à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner ».

La raison pour laquelle cela peut sembler familier, c’est que les étudiants de l’Université du Missouri ont chanté en paraphrasant le refrain sur les chaînes, en novembre 2015, quand ils ont protesté, et forcé la démission du président de l’université, et ont scandé que l’ensemble du système doit être renversé. L’avocat en droit constitutionnel, David French, a dit que ces étudiants sont « des révolutionnaires, et que la révolution qu’ils recherchent n’est rien de moins que le renversement de notre république constitutionnelle, en commençant par nos universités » (National Review, 9 novembre 2015).

Vous n’avez pas à chercher bien longtemps pour trouver des preuves de l’influence du communisme en Amérique, aujourd’hui !

La Nouvelle gauche était un mouvement politique puissant qui a balayé la nation dans les années 1960 et 1970. Des agitateurs et des éducateurs ont travaillé pour apporter des changements dans les droits des homosexuels, l’avortement, le rôle des sexes, l’usage des drogues et autres questions. Le mouvement a été étroitement lié au mouvement « hippie », et il a atteint beaucoup de ses objectifs anarchiques. La Nouvelle gauche était presque identique au Parti communiste ! Les champions du mouvement ont connu un succès étonnant en se frayant un chemin vers des postes clés dans le Parti démocrate d’aujourd’hui ! Voyez la gauche radicale aujourd’hui. Est-elle si différente du communisme ?

« Le Parti progressiste d’Henry Wallace s’étant effondré, les Rouges d’Hawaii ont changé leur tactique. Ils sont entrés en clandestinité, et se sont plutôt concentrés sur l’infiltration du Parti démocrate... », a écrit Paul Kengor dans l’American Spectator en octobre 2012. « Pour les Rouges de l’Amérique, ce fut le début d’une longue marche pour opérer au sein du Parti démocrate, le transformant du parti de Harry Truman et John F. Kennedy en celui de Nancy Pelosi et Barack Obama. » Quand Nancy Pelosi est devenue porte-parole de la Chambre, en 2007, je fus choqué. Elle avait dit les choses les plus obscènes que j’avais jamais entendues de la part d’un politicien. Je me suis alors exprimé, disant que c’était un désastre pour le Parti démocrate et pour la nation.

En ce qui concerne l’objectif communiste visant à renverser le gouvernement, M. Armstrong a, également, écrit : « Bien sûr, s’ils pouvaient faire cela paisiblement par les urnes, ils le feraient—mais ils savent qu’ils ne le peuvent pas… » (Op. cit.) C’était vrai à l’époque—mais ces dernières années, ces radicaux ont été capables de gagner dans les urnes. Cela montre à quel point l’Amérique a dégénéré !

La gauche radicale a obtenu le contrôle du gouvernement et d’une grande partie du pays. Quel est l’objectif final de la gauche ? M. Armstrong a continué : « [S’]ils pouvaient faire cela paisiblement dans les urnes, ils le feraient—mais ils savent qu’ils ne le peuvent pas, de sorte qu’ils se positionnent bien pour le renversement violent du gouvernement de l’Amérique ». C’est de cela qu’il est question. Ils n’ont jamais été un simple parti politique—c’est un mouvement pour détruire le gouvernement de l’Amérique. Et il a réussi à un niveau étonnamment élevé !

Ancré dans l’éducation

Dans les années 1960 et 70, l’Amérique avait beaucoup de problèmes avec des émeutes et la violence sur les campus universitaires. Les éducateurs demandaient qui était en charge, et dans presque tous les cas, il n’y avait personne en charge, sauf les émeutiers eux-mêmes.

Bientôt, la Nouvelle gauche a commencé à entrer dans ces institutions et à en prendre le contrôle. C’est dans le système éducatif que la gauche a pris pied dans la nation : d’abord dans les collèges, puis dans les écoles secondaires et même dans les écoles élémentaires. C’est à partir du système éducatif qu’une nation obtient son autorité. D’où viennent les idées des dirigeants de l’Amérique, aujourd’hui ? De nos institutions éducatives.

Considérez ceci : L’Union soviétique a poussé plus fort pour établir le communisme que peut-être aucun autre gouvernement dans l’histoire. Une grande partie de cette poussée ne s’est pas produite à l’intérieur de ses propres frontières, mais en Amérique ! En 1970, l’agent du KGB Yuri Bezmenov a fait défection vis-à-vis de l’Union soviétique, et s’est enfui au Canada. Il a fait beaucoup d’efforts pour avertir les Américains de l’attaque furtive que les Soviétiques menaient contre eux.

Bezmenov a dit : « Seulement environ 15 pour cent du temps, de l’argent et de la main-d’œuvre [de l’Union soviétique] sont consacrés à l’espionnage en tant que tel ». Les 85 pour cent qui restent, a-t-il dit, « c’est un lent processus que nous appelons soit subversion idéologique soit “mesures actives”… » La plus grande partie s’est produite dans les écoles américaines ! Quelques-unes des principales méthodes, c’était d’infiltrer les universités avec des gauchistes radicaux, d’établir des journaux avec du personnel communiste, et de tenir des séminaires internationaux avec la participation soviétique.

Selon un ancien directeur du personnel d’un sous-comité d’enquête du Sénat, entre 1935 et 1953, le Parti communiste usa « a obtenu le soutien d’au moins 3 500 professeurs » (J. B. Matthews, American Mercury, mai 1953).

Des documents issus des archives soviétiques ont révélé que même après l’effondrement de l’Union soviétique, le Parti communiste usa a reçu deux à trois millions de dollars, chaque année, du Kremlin. Ce financement était pour favoriser les activités subversives du parti.

M. Armstrong a écrit, en 1956, sur les communistes « pervertissant nos mœurs, sabotant notre système éducatif, démolissant notre structure sociale, détruisant notre vie spirituelle et religieuse, affaiblissant notre puissance industrielle et économique, démoralisant nos forces armées, et enfin, après une telle infiltration, renversant notre gouvernement par la force et la violence ! Tout cela clairement déguisé en un inoffensif parti politique ! Le communisme est une guerre psychologique universelle ! »

Les communistes vont d’abord corrompre, polluer et agiter de l’intérieur. Mais leur phase finale est un violent renversement du gouvernement. Ils visent à détruire le système, parce qu’ils ne peuvent pas en construire un autre jusqu’à ce que cela soit arrivé.

L’attaque communiste, de l’intérieur de l’Amérique, est beaucoup plus importante que vous pourriez l’imaginer. Elle nous saute aux yeux, aujourd’hui.

Le vrai scandale du Watergate

En 1974, le président américain Richard Nixon a démissionné de ses fonctions à cause du scandale du Watergate. Il a été découvert que l’Administration Nixon avait pénétré dans le siège du Comité national démocrate et essayé d’étouffer l’affaire. Beaucoup d’Américains, de nos jours, en savent très peu sur ce qui s’est passé au Watergate. Pour eux, c’est un scandale qui a fait tomber un président corrompu. Mais il y a beaucoup plus dans cette histoire.

Le président Nixon était un fervent adversaire du communisme, et la gauche le détestait pour cela. Au moment du Watergate, Rupert Murdoch, propriétaire de Fox News, a déclaré : « La presse américaine a eu le plaisir de crucifier Nixon, mais rira bien qui rira le dernier. Voyez comment ils aiment quand les communistes prennent l’avantage sur l’Occident ». Il n’était que l’une des nombreuses personnes qui pensaient de cette façon.

Ce qui est arrivé à ce moment-là a beaucoup à voir avec ce que nous voyons aujourd’hui.

Je me souviens avoir entendu un éducateur, le Dr Herman Hoeh, expliquer ce point en 1980. Il a dit que le président Nixon, en fait, en était venu à connaître l’existence d’un complot en vue de faire entrer des communistes dans la Nouvelle gauche, en Amérique, et qu’il l’a empêché. « Et pour cela », a dit H. Hoeh, « il a été chassé de la présidence parce qu’une partie de son plan empêchait l’extrême gauche de s’emparer du Parti démocrate. Par conséquent, nous avons le Watergate. Tout cela fait partie de l’histoire que la plupart des gens ne réalisent pas. Le Watergate n’était pas une tentative pour savoir qui était à une réception au siège du parti démocrate ; c’était beaucoup plus sérieux. »

Qu’est-ce qui se passe si l’extrême gauche prend le contrôle du Parti démocrate ? Eh bien, si elle est élue, elle prend le contrôle du gouvernement, de la nation et de tout ce qui est important.

De nouvelles preuves ont émergé récemment, appuyant ce point de vue sur ce qui s’est passé dans le scandale du Watergate. Geoff Shepard l’expose dans son livre Le véritable scandale du Watergate, publié en 2015.

Shepard a servi en tant qu’avocat adjoint de la défense pour l’Administration Nixon au cours des audiences du Watergate. « C’était la première et, espérons-le, la seule démission présidentielle de l’histoire de notre nation », a écrit Shepard dans le Washington Times. « Mais elle cautérisa mon âme, et j’ai passé de nombreuses années dans l’intervalle à essayer de comprendre comment tout a dérapé ainsi » (10 août 2015).

« Quatre décennies plus tard, j’ai commencé à prendre conscience de ce qu’était la réelle tragédie. Dans l’une des ironies ultimes de l’histoire politique, il apparaît que l’enregistrement tangible [une cassette audio dans laquelle Nixon a apparemment cherché à limiter l’enquête du FBI, ce pourquoi il a été poursuivi pour obstruction à la justice] a été totalement incomprise, que le président n’aurait pas dû démissionner, et qu’il a en fait été chassé du pouvoir—et ses principaux collaborateurs emprisonnés—par des actions hautement erronées des juges et des procureurs du Watergate » (ibidem).

« John Dean, le principal accusateur du président
Nixon, a récemment reconnu que le président et son équipe de défense furent totalement trompés au sujet de la cassette audio et de sa signification », a écrit Shepard dans son livre. « Si nous avions su le contexte dans lequel cette conversation avait eu lieu, le président n’aurait pas eu à démissionner, et selon les propres mots de Dean, “aurait pu vivre pour combattre un autre jour” ».

« Des documents que j’ai récemment découverts dans les Archives nationales racontent une histoire de rencontres secrètes, de mémos secrets et de collusion secrète qui vont choquer beaucoup d’Américains et qui constituent des violations flagrantes de notre Constitution et de sa Déclaration des droits… », a écrit Shepard (Washington Times, op. cit.). Les gens qui étaient censés protéger la Constitution et la Déclaration des droits piétinaient tout cela derrière des portes closes. Cela, soi-disant à la poursuite de la « justice » contre un président qui ne respecte pas la loi !

Alger Hiss

« Shepard a dit que le dédain de la gauche pour Nixon a commencé quand il était membre du Congrès dans les années 1940 et qu’il avait fait tomber un espion soviétique, Alger Hiss, qui était considéré comme un héros de la gauche » (Townhall.com, 9 août 2015). Pourquoi un espion soviétique serait-il un héros de la gauche ?

Alger Hiss a fait ses études à Harvard. Il était auxiliaire juridique pour Oliver Wendell Holmes, juge à la Cour suprême, et a même été dans la délégation à la Conférence de Yalta où Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill et Joseph Staline ont divisé l’Europe. Grâce à Hiss, les communistes pénétraient effectivement dans l’Administration Truman ; il était en haut lieu dans le département d’État.

Apparemment, la gauche aime les espions soviétiques, parce que quand Richard Nixon a fait tomber Hiss, il est devenu, lui-même une cible. Shepard a dit à Townhall : « Et ce qui est arrivé dans le Watergate, si vous y regardez rétrospectivement, l’élite libérale de l’Est a obtenu le contrôle du bureau spécial du procureur, et ils avaient le pouvoir d’engager des poursuites. Ils ont criminalisé la poursuite. Ils ont rempli la place avec tous leurs amis » (ibidem). Il prouve cela dans son livre.

« Nixon est venu à la prééminence nationale à la suite de cette enquête », a écrit Shepard, dans son livre, « et Hiss a été reconnu coupable de parjure en 1950. » Ils avaient atteint le délai de prescription, et ne pouvaient pas vraiment le condamner pour grand-chose, mais ils l’ont tout de même condamné. « L’establishment libéral de l’Est, en particulier ses nombreux membres instruits à Harvard, n’a jamais pardonné à Nixon son autorité pour faire tomber un des leurs. »

L’espion soviétique, Alger Hiss, était « l’un des leurs ». Il sortait tout droit de Harvard, la meilleure université de l’Amérique ! Ces personnes très instruites avaient déjà cet esprit, même alors, et elles voulaient obtenir le contrôle du gouvernement.

La plupart de ces gens détestent la Constitution, la loi suprême du pays ! Ils sont sans foi ni loi ! Ils ne peuvent supporter d’être contraints par la Constitution et la loi.

La violation de la loi dans le scandale du Watergate n’était rien comparée à celle que ces gens ont commise en coulisses. Ils ont violé la Constitution, plusieurs fois, parce qu’ils n’avaient aucun respect pour elle. Ils ont un respect si dominant pour leur propre intellect qu’ils pensent en savoir plus que les Pères fondateurs ! Cela a conduit l’Amérique dans des problèmes catastrophiques.

Nous devons garder à l’esprit qu’ils ont un plan : leur seul but, c’est de détruire le gouvernement du pays. Ils cherchent à détruire l’ensemble du système américain et le remplacer par un autre qui est vraiment du communisme et de la tyrannie. Ils veulent que toute l’Amérique suive un seul homme—comme la Russie suivait Staline !

Des accords illégaux en coulisses

« John Sirica est une honte pour la magistrature fédérale », a dit Shepard à Townhall (op. cit.). Sirica était le juge qui présidait le procès du Watergate. Il s’est entendu avec les procureurs derrière des portes closes, et ils ont tout fait ensemble. Les juges et les avocats sont censés être séparés, mais Sirica a travaillé avec les procureurs pour faire tomber Nixon.

« Les procureurs du Watergate ont pris les dossiers du gouvernement avec eux » a expliqué Shepard. « Ce sont des documents gouvernementaux, et ils auraient dû être conservés aux Archives nationales puis être soumis à la révision par des chercheurs comme moi. Mais trois des procureurs-clés ont gardé leurs dossiers » (ibidem). Pourquoi ont-ils pris les dossiers ? Parce qu’ils voulaient cacher ce qu’ils faisaient. Ils ne voulaient pas que le public sache qu’ils détruisaient injustement un président et renversaient un gouvernement !

Bien qu’il n’ait eu aucune idée réelle de la portée de ces activités, Richard Nixon discernait une bonne partie de ce que faisaient ces gens. Il les en avait empêchés—et ils le haïssaient pour cela. Ils étaient déterminés à le faire tomber.

« Nixon a été trahi par des officiers de la cour », a écrit Shepard dans son livre, « les personnes mêmes ayant juré sous serment de faire respecter la loi et la Constitution—des juges et des procureurs fédéraux qui se sont rencontrés secrètement et ont conclu en coulisses la meilleure façon de le faire tomber et d’assurer la condamnation de ses principaux collaborateurs. Voilà le vrai scandale du Watergate… »

Encore une fois, nous voyons le non-respect des lois qui fait tomber l’Amérique ! Que vous restera-t-il lorsque la règle de droit sera détruite ? Vous aurez des cauchemars comme Staline. Quel exemple il a donné ! Lisez quelques-unes des histoires de Staline. C’était un fou qui a emprisonné, exilé et exécuté des millions de gens de son propre peuple ! Il a purgé presque tous les hauts dirigeants de son armée parce qu’il était très paranoïaque, croyant que des gens essayaient de le détruire.

Pas seulement un parti politique

« En fait, le Parti communiste n’est pas qu’un simple parti politique dans le sens où les Américains utilisent l’expression », a écrit M. Armstrong. « C’est une dictature impitoyable et totalitaire. Il est géré avec un pouvoir absolu par quelques hommes au sommet—chacun d’entre eux étant complètement asservi à un homme qui est un dictateur absolu ! Cette dictature à un seul homme est censée être nécessaire parce qu’il peut y avoir des interprétations différentes de la philosophie marxiste. Par conséquent, pour empêcher la division, ils doivent avoir un interprète suprême » (Plain Truth, op. cit.). Quand vous donnez à un homme ce genre d’autorité et de pouvoir, cela produit toujours une tyrannie !

« Il ne fait pas partie d’un quelconque gouvernement. C’est un gouvernement—un gouvernement mondial, qui a été mis en place, et par conséquent dirige le gouvernement soviétique en Russie. Il est suprême au-dessus du gouvernement soviétique ! Au lieu d’être un autre parti politique dans le cadre du système de partis du gouvernement américain, il est un gouvernement étranger dont le seul but est de détruire et renverser le gouvernement de l’Amérique et de mettre à sa place un gouvernement communiste étranger… » (ibid.).

Nous devons voir que cette tendance va se jouer jusqu’à l’étape finale : le renversement violent du système.

Des mentors communistes

Il y a une dimension supplémentaire à cette crise, en Amérique : un type d’Antiochos qui était au sommet du pouvoir, agissant comme ce qu’il n’est pas.

Barack Obama a été influencé dans sa jeunesse par Frank Marshall Davis, membre encarté du Parti communiste. « Le soutien indéfectible de Davis pour l’Union soviétique de Staline est apparent dans un poème qu’il a écrit, affectueusement intitulé “À l’Armée rouge” », a écrit Paul Kengor. Le poème dit : « Fracassez, guerriers rouges, mangeurs de victoires ! Foncez, ô mastodontes du peuple puissant !... Montrez aux multitudes émerveillées, aux Américains, aux Britanniques, à tous vos frères alliés, combien vous êtes puissants, combien vous êtes grands, comment votre jeune arbre de la nouvelle unité, planté il y a 25 ans, porte aujourd’hui les fruits dorés de la victoire ! » (op. cit.).

Toute personne qui parle publiquement de cet aspect crucial de l’histoire personnelle du président est immédiatement qualifiée de raciste. Mais c’est la vérité !

Dans l’esprit de Frank Marshall Davis, la plus grande menace pour le monde n’était pas la menace soviétique, mais « la domination impérialiste anglo-américaine ».

Dans ses mémoires publiées à titre posthume, Livin’ the Blues, Davis a admis avoir travaillé avec plusieurs groupes de la gauche radicale, à Chicago, entre 1935 et 1948. « Je travaillais avec toutes sortes de groupes », a-t-il écrit. « Je ne faisais aucune distinction entre ceux étiquetés communistes, socialistes ou simplement libéraux. Mon seul critère était le suivant : “Êtes-vous avec moi dans ma détermination à effacer la suprématie blanche ?” »

Davis nourrissait une haine profonde pour Winston Churchill. « [L]es seules personnes dont Churchill tient compte sont les Blancs de l’Empire britannique », a dit Davis, ajoutant que le Premier ministre voulait que l’Amérique se joigne à lui pour « soumettre tout autre pays » par la force brutale. C’est un mensonge monstrueux ! Churchill était probablement le plus grand dirigeant au monde, durant le 20ème siècle, et les fruits le prouvent. Mais dès que M. Obama a pris ses fonctions, il s’est débarrassé du buste de Winston Churchill qui était à la Maison-Blanche, prêté par la Grande-Bretagne. Ce fut une grave insulte faite aux alliés britanniques de l’Amérique. Apparemment, le président croit réellement l’enseignement de Davis contre Churchill.

Ce fut Stanley Dunham, le grand-père maternel de M. Obama, qui l’a présenté à Davis, cherchant en « Davis la figure paternelle et le modèle que Obama n’avait pas à la maison » (ibid.). Il avait donc besoin d’une figure paternelle. Il en a eu une autre en Jeremiah Wright.

Kengor a écrit : « En 1995, un aspirant politicien nommé Barack Obama a publié une autobiographie appelée Dreams From My Father [Rêves de mon père]. Obama y a reconnu les personnes qui l’ont influencé tout au long sa vie. Parmi les influences les plus importantes, il y a la personne que Obama a précautionneusement reconnue seulement comme “Frank” »—faisant référence à Frank Marshall Davis, son mentor (The Blaze, 3 octobre 2012).

M. Obama n’est pas la personne que la plupart des gens croient. Il a une image fabriquée qu’il veut que vous voyiez.

Il est étonnant de voir à quel point et à quelle fréquence le gouvernement de ce pays est exposé pour ses mensonges. Tout tourne autour de la tromperie. Les Américains en sont pratiquement arrivés à accepter cela comme un fait politique, aujourd’hui—mais c’est profondément inquiétant, et cela aura des conséquences dangereuses !

Les Américains aujourd’hui ne vivent pas dans la nation de nos Pères fondateurs, ou même de nos propres pères. Les racines idéologiques de l’Administration Obama étaient plus radicales que ce que le public a été amené à croire, et il est certain que le diable a utilisé ce fait à son avantage.

La gauche radicale et ses idées marxistes ont pris le contrôle du Parti démocrate. Voici une citation tirée de « Comment ‘Black Lives Matter’ ramène le marxisme traditionnel », de Thurston Powers : « Il n’est pas surprenant que Black Lives Matter [BLM] soit une organisation communiste—mais le type de communisme auquel il souscrit l’est. Ce sont des communistes conservateurs tentant de faire plier le mouvement progressiste dans le marxisme traditionnel…

« La plate-forme politique proposée par BLM, en août, n’a rien fait pour cacher son traditionalisme. Ses appels pour la propriété collective des ressources, des banques et des entreprises, un impôt sur le revenu très progressif, un revenu minimum garanti, et des emplois au gouvernement sont tirés directement des pages du Manifeste du parti communiste de Karl Marx » (Federalist.com, 28 septembre 2016).

Durant la campagne présidentielle, Barack Obama et Hillary Clinton ont donné leur appui total à l’organisation Black Lives Matter. M. Obama et son administration ont même invité ses dirigeants à la Maison-Blanche, en plusieurs occasions.

La triste vérité, c’est que l’humanité aura à endurer une période de souffrance intense en raison de son propre entêtement. Mais la merveilleuse vérité, c’est que ce temps de souffrance précède immédiatement le plus grand événement de l’histoire.

Les systèmes de gouvernement et d’économies de ce monde—pas seulement le communisme, mais aussi la démocratie et le capitalisme—ne produiront jamais la bonne gouvernance, la prospérité et l’égalité. Cependant, au Second avènement de Jésus-Christ, ce monde vivra sous une forme de gouvernement qui va établir ces choses—un système que Lui seul peut mettre en place !

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