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Les mesures répressives du coronavirus contaminent la démocratie européenne
Une surveillance excessive, des libertés réduites, une liberté de déplacement limitée—tout cela sont les caractéristiques principales des pays communistes. Or, selon Freedom House (Maison de liberté) et son rapport de 2021 sur la démocratie publié le 3 mars, ces tendances se répandent en Europe. Maintenant que la réaction au coronavirus a normalisé l'augmentation du pouvoir des gouvernements en Europe, cette tendance sera-t-elle un jour inversée ?
« Alors que la propagation du COVID-19 se répandait au cours de l'année, les gouvernements de tout horizon démocratique ont plusieurs fois eu recours à une surveillance excessive, à des restrictions discriminatoires des libertés, telles que la liberté de circulation et de réunion, et l'application arbitraire ou violente de telles restrictions par la police et des acteurs du domaine privé », a indiqué le rapport de Freedom House. Ce bilan inclut les pays européens.
« En Hongrie, par exemple, une série de mesure d'urgence ont permis au gouvernement de gouverner par décret, malgré le fait que les cas du coronavirus dans le pays étaient négligeables jusqu'à ce que l'automne soit arrivé », a dit le rapport. « Entre autres abus de ces nouveaux pouvoirs, le gouvernement a retiré l'aide financière aux municipalités dirigées par des partis d'opposition. La pression en faveur d'une plus grande autorité exécutive s'inscrit dans la concentration progressive de pouvoir orchestrée par le premier ministre Viktor Orbán au cours de la dernière décennie. »
La perte de la liberté en Hongrie ne s'arrête pas là. Comme l'a rapporté la Trompette, Orbán a utilisé la pandémie pour sévir la presse. Il a fermé toutes les stations de radios privées, et a fermé les journaux qui critiquent sa politique.
Portant, la Hongrie est loin d'être la seule à réduire les libertés de son peuple.
La démocratie européenne en général est sous une « pression sévère », a écrit Balkan Insight le 3 mars. En Pologne, le président Andrzej Duda s'est servi du coronavirus pour justifier l'utilisation du vote par la poste lors des élections nationales. Ce faisant, il ignorait la commission électorale polonaise. De plus, son gouvernement a également envisagé de modifier la Constitution pour prolonger le temps qu'un gouvernement puisse rester au pouvoir. Toutefois, le Parlement bloqua sa suggestion, et à la dernière minute, le gouvernement fit aussi marche arrière sur ses plans de vote par correspondance.
Cette tendance ne se limite pas non plus à l'Europe de l'Est. Les dirigeants dans l'Europe occidentale ont également utilisé le coronavirus pour en gagner plus de pouvoir.
En France, le président Emmanuel Macron a tenté une démarche très similaire. Il a utilisé la pandémie du coronavirus pour justifier l'introduction de bulletins de vote par correspondance et des machines à voter numériques. Le Sénat français rejeta cette question. Toujours au nom de la lutte contre le coronavirus, la France a introduit des règles strictes sur la liberté de mouvement. Un couvre-feu national s'applique de dix-huit heures jusqu'au lendemain matin. Quiconque quitte son domicile pendant le couvre-feu doit remplir un formulaire, donnant son adresse, ses coordonnées et la raison de son déplacement.
D'autres pays de l'Europe de l'Ouest ont pris des mesures similaires. L'Espagne a suivi l'exemple de la Chine, d'utiliser des drones par la police pour surveiller ses citoyens. L'Allemagne a arrêté des manifestants anti-masques.
L'inquiétude, sur la façon dont la réponse au coronavirus a endommagé la liberté en Europe, est largement répandue. Ce n'est pas unique aux éléments conservateurs de la société. Les organisations libérales ont aussi averti qu'elle mettait en danger les libertés fondamentales. Un rapport de septembre 2020 publié par Greenpeace Europe et l’Union des libertés civiles pour l’Europe en est un exemple.
Depuis des années, la Trompette a mis en garde contre le fait que les nations européennes s'éloignaient de la démocratie pour se tourner vers une forme de gouvernement autoritaire. Nous avons écrit que des crises en Europe causeront un changement de direction vers un leadership plus fort. Le coronavirus provoque cela sous les yeux du monde. Or ceux, qui ne sont pas affectés directement par ces mesures de répression n'y prêtent pas souvent beaucoup d'attention.
Notre article « Le coronavirus et le Saint-Empire romain » par le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique pourquoi ces tendances devraient beaucoup vous préoccuper. Rédigé au début de cette crise, avant que ses effets à long-terme ne soient déjà évidents, l'article décrit la réalité en Europe aujourd'hui, que « certains dirigeants européens, comme le premier ministre hongrois Viktor Orbán, se comportent de plus en plus comme des autocrates et des dictateurs face à cette crise ».
Le coronavirus hâte l'arrivée d'un événement clef qui refaçonnera l'Europe et le monde.
La prophétie biblique décrit des changements majeurs qui viendront bientôt sur l'Europe. Apocalypse 17 révèle qu'une résurrection moderne du Saint-Empire romain dirigera bientôt l'Europe. Ce sera un empire dirigé par dix « rois », ou dirigeants autoritaires (verset 10). Comme l'écrit Mr. Flurry, « La pandémie liée au coronavirus aide à la mise en place de ces dix rois ! »
La Bible dit que ces dirigeants européens se comporteront plus comme des rois que comme des élus. La dérive autoritaire, exposée à la vue de tous en Europe, ouvre la voie pour que ce pouvoir impérial violent prophétisé devienne une réalité.
Les gens de droite, comme de gauche, de l'échiquier politique s'accordent à dire que cette tendance est réelle, et qu'elle constitue une menace pour la liberté en Europe. Vous devez comprendre quel sera l'issue finale de la liberté déclinante en Europe. Pour en savoir plus, lisez l'article de Gerald Flurry, « Le coronavirus et le Saint-Empire romain ».