Ouria Tadmor/copyright: Eilat Mazar
Les fouilles archéologiques les plus importantes du monde
Pour célébrer l’annonce de la découverte du médaillon représentant la ménorah, dernière découverte archéologique passionnante, faite à Jérusalem (article, page 2), nous consacrons tout ce numéro de la Trompette aux récentes découvertes dans cette ville. Laissez-moi expliquer pourquoi.
Je suis allé à l’Ambassador College, en 1967. C’est l’année où la guerre des Six Jours a éclaté en Israël, guerre au cours de laquelle Dieu est intervenu miraculeusement pour aider Israël à gagner. Dans cette guerre, Israël a obtenu le contrôle de Jérusalem-est, unissant la ville sous l’autorité israélienne.
L’année suivante, les Israéliens ont commencé ce qu’ils ont appelé les « Grandes fouilles » — des fouilles archéologiques importantes, sur la partie sud du mont du Temple, dirigées par le professeur Benjamin Mazar. Peu après, Herbert W. Armstrong a formé un partenariat avec le professeur Mazar et l’Université hébraïque pour aider avec les fouilles. En deux ans, l’Ambassador College y avait 78 étudiants volontaires, et le professeur Mazar a demandé à M. Armstrong de tripler ce nombre. (Vous pourrez en lire davantage sur cette relation dans notre article à la page 22.)
Le numéro d’octobre 1971 de la revue Le monde à venir décrit cette histoire : « En 1967, après l’unification de Jérusalem, les institutions archéologiques d’Israël ont commencé à considérer la faisabilité de fouilles de grande envergure dans toute la zone du mur sud. Avec les encouragements du maire de Jérusalem et de la Société d’Exploration d’Israël, les ‘Grandes fouilles’ ont été lancées en 1968, dirigées par le professeur Benjamin Mazar…
« Lors des premières vacances d’hiver, l’Ambassador College est entré dans le projet conjointement avec l’Université hébraïque et le Département des Antiquités. À partir de décembre 1968, l’Ambassador a commencé à fournir une aide financière pour mettre le projet sur une base continue, à plein temps, et en 1969 a commencé à fournir de la main d’œuvre estudiantine en été. Le travail a continué de manière ininterrompue depuis ce temps-là. »
À l’époque de ces fouilles, il y avait, là, une jeune fille avec son grand-père. Elle était fascinée par son travail, et a également très bien connu M. Armstrong, et a été profondément impressionnée par lui et par les étudiants de l’Ambassador College. Elle a grandi pour être archéologue elle-même. Maintenant, elle dirige ce que nous croyons être les fouilles archéologiques les plus importantes du monde !
Eilat Mazar, la petite-fille de Benjamin Mazar, m’a, depuis lors, dit que son grand-père était très inquiet, au début, sur le fait de savoir si c’était vraiment une bonne idée d’être si profondément impliqué avec une organisation chrétienne des États-Unis. Mais, bien sûr, il a été bientôt très heureux de ce qu’il avait fait.
Le docteur Mazar a repris les choses où son grand-père s’était arrêté. Et aujourd’hui, les étudiants d’un collège portant le nom de Herbert W. Armstrong travaillent là-bas à ses côtés.
Il y a quelques années, en visitant Jérusalem, j’étais dans un ascenseur, me rendant à un dîner que nous avions avec le docteur Mazar, et une femme à côté de moi m’a salué. Nous avons parlé brièvement, et un autre individu dans l’ascenseur pu dire que j’étais des États-Unis. Il a demandé ce que je faisais à Jérusalem, et je lui ai parlé de l’aide portée au projet du docteur Mazar. Bientôt, le nom de Benjamin Mazar est venu dans la conversation, et l’individu a dit : « Vous avez de la chance, parce qu’il était le plus grand archéologue du monde ! » Cela m’a donné une bonne histoire à raconter au docteur Mazar quand je l’ai vue lors de cette soirée.
Aujourd’hui, grâce à la reprise du legs de son grand-père par Eilat Mazar, nous pouvons nous promener à l’intérieur des murs du palais de David, et d’un complexe royal massif du temps de son fils Salomon. (Nous parlons de ces découvertes aux pages 8 et 10 de ce numéro.)
Une autre découverte galvanisante du docteur Mazar a été l’identification d’une partie du mur de Néhémie. Le livre de Néhémie décrit comment il a surveillé la construction d’un mur autour de la ville dans l’espace très court de 52 jours. Une tour est encore dressée — la plupart des archéologues croient qu’elle est hasmonéenne. Le docteur Mazar a trouvé ce qu’elle croit être la preuve montrant que cette tour a été, en fait, construite par Néhémie. C’est une découverte très importante ajoutant un support au récit biblique (article, page 15).
Beaucoup d’archéologues utilisent le manque de preuves physiques remontant à l’époque de David et de Néhémie pour justifier leur manque de foi dans la Bible. Ces découvertes devraient enterrer ces doutes — si ces experts veulent bien accepter la vérité.
Le mur de Néhémie , le palais du roi David , le mur de Salomon , des sceaux et des inscriptions bibliques — ces choses ont déjà été trouvées et les fouilles continuent ! La perspective est élevée pour de plus grandes découvertes à venir.
C’est le projet archéologique le plus passionnant au monde dans lequel il faut être impliqué !
Je crois que ce que docteur Mazar fait causera, en fin de compte, un tremblement de terre dans le monde de l’archéologie.
Vraiment, le travail de Eilat Mazar a été béni d’une façon spéciale. Est-ce parce qu’elle opère sur les prémisses selon lesquelles ce que dit la Bible est, en fait, vrai ? C’est vraiment une rare personnalité qui combine la méthode scientifique avec une fondation biblique. Tant qu’elle continuera à utiliser cette formule, nous pouvons nous attendre à des découvertes encore plus étonnantes à Jérusalem. ▪