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Les élections de mi-mandat: Un désastre pour l’Amérique
En novembre dernier les élections de mi-mandat ont marqué un désastre dans l’histoire américaine.
Le Président George W. Bush a gagné les deux dernières élections présidentielles avec de faibles marges. Les républicains ont dominé les deux chambres du Congrès pendant 12 ans. Mais en novembre, le gouvernement américain a subi un changement profond. Je crois que les élections 2006 de mi-mandat ont changé la politique américaine pour toujours.
Dans la période préparatoire aux élections, il semblait que les résultats pouvaient basculer d’un côté ou de l’autre. Mais le jour des élections, les démocrates ont pratiquement réussi le grand chelem.
Il se peut que Dieu soit intervenu dans ces élections.
Il ne vous faut pas une compréhension biblique profonde pour vous rendre compte que les choses vont vraiment mal dans ce pays. L’Amérique est maudite!
Les temps n’ont jamais été plus dangereux pour l’Amérique. Elle fait la guerre sur des fronts multiples. Pensez-vous qu’un gouvernement dominé par des politiciens antimilitaristes peut sauver l’Amérique de ses ennemis?
L’élection des démocrates, je crois, révèle le manque désespéré de détermination de la population plus que tout autre événement singulier. Cette élection a envoyé un message aux terroristes aussi sûrement que Chamberlain a envoyé un message à Hitler quand il s’est déplacé à Munich avant la Deuxième Guerre mondiale, et a accepté une promesse de papier de «paix pour notre temps.» La plupart des Britanniques étaient dans une joie hystérique! Mais oh, combien limitée a été cette «paix».
Le président Bush n’a pas eu de succès en Irak, mais au moins il a utilisé une certaine force. Il aurait pu accomplir plus si le peuple l’avait soutenu. Maintenant les libéraux extrêmes dominent ce gouvernement.
Le temps démontrera que c’est une malédiction mortelle pour les États-Unis!
La guerre, quelle guerre?
Dans ces élections, les États-Unis se sont livrés à l’Iran et aux terroristes.
Les démocrates ont gagné parce qu’ils ont attaqué avec véhémence le Président Bush sur la guerre en Irak. Mais les démocrates n’ont aucun plan pour combattre ces ennemis enragés. Beaucoup ne croient même pas que l’Amérique est en guerre avec l’islam radical. Comment peuvent-ils défendre cette nation contre un ennemi dont ils ne croient même pas à l’existence?
Pensez-vous que ces nouveaux leaders voient la gravité du problème en Iran? Téhéran est dirigé par un fou, qui est le roi évident du terrorisme islamique radical—néanmoins les démocrates ne comprennent pas le sérieux de cette situation. Même la plupart des républicains sont dans ce cas!
Trois jours après l’élection, le leader suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a qualifié la défaite de G. Bush de victoire pour l’Iran. Il a dit que l’élection n’est pas «une question purement intérieure à l’Amérique, mais qu’elle est la défaite de la mauvaise politique de Bush dans le monde … Puisque la politique hostile et mauvaise de Washington était toujours contre la nation iranienne, cette défaite est en réalité une victoire évidente pour la nation iranienne» (Reuters, le 10 novembre 2006; c’est moi qui accentue tout au long). L’Amérique ne voit pas la victoire qu’elle a octroyée à l’Iran, mais cet homme le voit bien.
Reuters a aussi rapporté comment Al Qaida «s’est réjoui de la démission du Ministre de la Défense nationale, Donald Rumsfeld», et comment il a juré d’attaquer Washington. «Je jure par Dieu que nous ne donnerons pas de repos au jihad jusqu’à ce que nous … fassions sauter la maison la plus sale, connue sous le nom de Maison Blanche», a déclaré le leader de la branche d’Al Qaida en Irak.
L’Amérique est en guerre contre le terrorisme, et des leaders terroristes au sommet se réjouissent et font la fête avec les démocrates. Que se passe-t-il en Amérique? Qu’est-ce que cela signifie?
Les libéraux ont attaqué M. Rumsfeld comme étant belliciste, mais le fait est que, aussi imparfaitement que le Président Bush et M. Rumsfeld ont conduit leur campagne contre le terrorisme radical, leurs efforts et leur persévérance ont signifié que l’Amérique n’a pas subi d’attaque terroriste sur son sol depuis le 11/9.
C’est pourquoi l’Iran et ses acolytes terroristes se sont réjouis quand le Président Bush a été politiquement puni, et que Donald Rumsfeld a été enlevé du tableau.
Avez-vous considéré pourquoi les terroristes devraient être heureux du succès électoral des démocrates?
Se pourrait-il que le Président Bush et les républicains aient rendu très difficile pour l’Iran et les terroristes la possibilité d’attaquer l’Amérique? Et que maintenant les terroristes sont enthousiastes parce qu’ils savent que les démocrates auront une approche douce face à l’islam radical?
L’ancien président Clinton a récemment plaisanté en disant que les républicains voient un terroriste à chaque coin de rue, et que quand ils commencent à partir en courant, ils trébuchent sur un immigrant clandestin. Mais ces problèmes ne sont pas drôles. L’Amérique est en guerre avec l’islam radical, et cette nation est envahie par les immigrants—certains d’entre eux étant des criminels endurcis et violents, et des terroristes!
L’Amérique déborde de crises qui détruisent la nation. Est-ce le temps pour ses leaders de plaisanter de ces problèmes? De telles remarques devraient nous faire nous demander si les démocrates comprennent vraiment la gravité de la crise qui menace les États -Unis.
Les valeurs de San Francisco
Le nouvel orateur du Parlement est une démocrate de San Francisco, Nancy Pelosi. Cette femme, qui est maintenant la seconde en ligne pour la présidence après le Vice-président Dick Cheney, est pour l’avortement et le mariage homosexuel; elle veut allouer des dépenses fédérales pour la recherche sur les cellules souches, ce qui implique l’expérimentation sur des fœtus humains.
Les démocrates sont enthousiasmés par le fait que l’adhésion aux «valeurs de San Francisco» se répercute maintenant sur les murs de Washington. Est ce dont l’Amérique a besoin? Avant les élections, un journal a déclaré: «Si les démocrates gagnent, le leader de la minorité, Nancy Pelosi, sera l’oratrice, et ses valeurs de San Francisco, qui sont d’extrême-gauche—autoriser le mariage gay, sortir d’Irak, choyer les terroristes, augmenter les impôts, amnistier les immigrés clandestins—deviendront le programme du Parlement» (Augusta Chronicle, 28 octobre 2006). Les valeurs de San Francisco pénétreront maintenant chaque décision majeure faite par le gouvernement américain.
San Francisco est la capitale homosexuelle de l’Amérique. C’est un siège du libéralisme, et une des villes les plus dénuées de moralité et de spiritualité du pays. Maintenant une dirigeante, saturée des valeurs de San Francisco et de ses croyances, est l’une des politiciennes les plus puissantes de l’Amérique.
N. Pelosi a adressé de vifs reproches au Président, le qualifiant de «leader incompétent», et disant qu’il n’est pas «un leader» du tout (San Francisco Chronicle, 10 novembre 2006). Elle a traité G. Bush «d’immoral» et son administration «d’exhibition de monstres». Cela de la bouche d’une libérale convaincue qui est originaire de la ville immorale de San Francisco.
N. Pelosi est aussi très ambitieuse. Un article de 2003, dans le National Catholic Reporter, a dit que sa mère «l’a encouragée à poursuivre une vocation religieuse», mais elle avait des doutes. «Je ne pensais pas vouloir être nonne», a dit N. Pelosi. «Mais je pensais qu’il se pourrait que je veuille être prêtre. Là, il semblait y avoir un peu plus de pouvoir…»
Elle a, autrefois, dit à Time magazine: «Quelqu’un qui n’a jamais eu affaire à moi ne s’associera pas avec moi!»
En même temps, Nancy Pelosi est fortement antimilitariste.
Que nous l’acceptions ou non, des terroristes radicaux font la guerre à l’Amérique. Comment un politicien peut-il être antimilitariste quand, qu’on aime cela ou pas, l’Amérique est en guerre?
Une présidence de canard boiteux
Avant les élections de mi-mandat, quand il était évident que les républicains souffriraient de sérieuses pertes, le Dr George Friedman a écrit: «George W. Bush est un canard boiteux dans le plus mauvais sens du terme. Non seulement il n’y a plus d’élections qu’il puisse influencer mais il est dans ses deux dernières années de fonction, avec des chiffres de sondage épouvantables» (Stratfor, 31 octobre 2006). Si les républicains perdent la majorité au Parlement, a fait remarquer Friedman, ce sera «une perte qui générera des auditions infinies et des enquêtes sur la politique étrangère, plaçant Bush et son équipe sur la défensive, pendant deux ans. Élaborer une politique étrangère dans cet environnement sera impossible.»
Des crises massives se dessinent sur les rivages de l’Amérique, néanmoins le gouvernement, accablé de crises internes et de frictions, est devenu un canard boiteux.
La législature américaine a été reprise par un parti politique ayant une histoire de politique étrangère faible et incompétente.
Dans un article du 10 octobre, le Dr Friedman a écrit: «La diplomatie, sans une menace réaliste d’action significative dans l’hypothèse où cette diplomatie échoue, n’est que vains bavardages.» Vous pouvez être sûrs que c’est tout ce que nous entendrons de la part des États-Unis pendant les deux années à venir—de vains bavardages—parce que le Président Bush n’a pas le pouvoir de faire quoi que ce soit.
Pendant ce temps, des menaces étrangères comme l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, la Chine, la Russie, l’islam radical et l’Europe s’intensifieront sans relâche. C’est un désastre indescriptible pour l’Amérique—et le monde!
Qu’est-ce qu’un libéral?
Les élections américaines de mi-mandat étaient significatives du point de vue de la sécurité nationale et de la politique étrangère. Cependant, il y a un point de vue qui est de loin plus important.
Qu’a pensé Dieu de ces élections? Que pense Dieu des libéraux qui dominent à présent le gouvernement américain?
La réponse à ces questions peut être trouvée dans Ésaïe 32. Lisez le chapitre entier. Les quatre premiers versets montrent que c’est une prophétie pour le temps de la fin, le temps juste avant que Jésus-Christ, «le roi qui régnera selon la justice», revienne sur la terre pour établir Son gouvernement parfait.
Le verset 1 parle de la Seconde venue du Christ. Mais Dieu permet à des choses épouvantables de se dénouer juste avant cet événement magnifique.
Notez ceci! Cette élection marque le chapitre final pour les États-Unis. Nous pleurons de voir la chute de l’Amérique. Nous sommes sur le point de voir un tsunami de problèmes déferler sur le monde! Mais cela ne devrait pas nous décourager. Dieu va porter un dessein et une direction, et un espoir hors de ce chaos! Ces problèmes sont prophétisés comme devant se produire juste avant le plus grand événement de l’histoire: le Second avènement de Jésus-Christ.
Le verset 5 dit: «On ne donnera plus à l’insensé le nom de noble, ni au fourbe celui de magnanime» [‘La personne vile ne sera plus appelée libérale, ni le rustre généreux’ (selon la version King James).] Le mot libéral implique la bonté—quelque chose de noble ou de généreux.
Les démocrates sont souvent appelés libéraux, et leurs valeurs et croyances sont appelées libérales. Time magazine a cité Nancy Pelosi disant: «Je suis fière d’être appelée libérale», et «Je ne me considère pas comme modérée.» Le problème, c’est qu’une grande partie de ce que nous appelons libéral est en réalité vil! Les démocrates ont des valeurs et des croyances les plus viles qui soient.
Ésaïe 32:5 a trait à Dieu qui assure que les gens ayant des valeurs viles ne seront plus appelés libéraux. Dieu les appelle répugnants et vils, parce que c’est ce qu’ils sont.
Des valeurs viles prédominent à Washington aujourd’hui, mais des gens naïfs en ont hérité comme s’il s’agissait de valeurs bonnes et nobles. «Les valeurs de San Francisco» ne pourraient être davantage que ce que le mot libéral signifie en réalité.
Vil signifie méchant ou impie. Ou encore flétrir ou faner; il implique une notion de chute, de défaillance ou de perte de force, ou de décrépitude associée à une action sotte et impie. Ce mot s’applique à l’Amérique et aux autres nations modernes descendant de l’Israël antique, aussi bien qu’au peuple non repenti de Dieu. Selon les valeurs de Dieu, l’Amérique se délabre et se fane comme une fleur mourante—pourrie au cœur—perdant la force de survivre!
Rustre veut dire revêche ou avare. La société américaine vise à tout prendre, et non à donner. Le mot implique aussi la fraude et la duperie—quelque chose que nous voyons aujourd’hui dans les deux partis politiques aux États-Unis. Les républicains vantent souvent les mérites de leurs «valeurs de la famille», par exemple, pendant qu’ils commettent honteusement des actes immoraux.
«Car l’insensé profère des folies [‘des infamies’ (selon la version King James)], et son cœur s’adonne au mal, pour commettre l’impiété, et dire des faussetés contre l’Éternel, pour laisser à vide l’âme de celui qui a faim, et enlever le breuvage de celui qui a soif» (verset 6). Gesenius’ Lexicon définit infamie comme un acte honteux de méchanceté, comme le viol ou l’inceste! Dieu assimile les vues et les croyances viles des leaders en vue aux actes les plus affreux qu’un être humain puisse commettre. Ces leaders «s’adonnent au mal»—ils sont sans loi, faisant tout ce qu’ils peuvent pour imposer leurs valeurs de San Francisco à toute la nation, et à ce monde! Ils disent «des faussetés» contre Dieu, défiant ouvertement Sa loi et Ses vérités bibliques. Ils laissent «à vide l’âme de celui qui a faim». Alors que les gens ont faim de buts dans la vie, ces leaders fournissent des valeurs viles, laissant ces gens spirituellement vides.
C’est le parti que les Américains ont élu en novembre.
Le verset 8 est plus clair dans la Version standard révisée: «Mais celui qui est noble conçoit des choses nobles, et par des choses nobles il est debout.» Les croyances et les valeurs d’un vrai libéral—de quelqu’un qui cherche à vivre selon les standards de Dieu—sont nobles et bonnes. Des croyances pieuses sont la fondation d’un vrai libéral—quelqu’un qui est droit, sain et noble.
Qui se comporte de cette façon, aujourd’hui? Qui est debout par les valeurs nobles de Dieu?
Voyez-vous cela à Washington, aujourd’hui? Beaucoup des dirigeants de l’Amérique sont sans loi; leurs croyances et leurs valeurs fondamentales sont loin d’être aussi nobles que vous l’imaginez.
Cette crise spirituelle et morale a empiré, de manière spectaculaire, le 7 novembre, le jour où les démocrates «libéraux» ont acquis une influence massive dans le gouvernement américain.
La voie de Rome
C’est une loi de l’histoire que les nations, en proie à des croyances et à des valeurs viles, seront subjuguées et vaincues. Les barbares de l’Europe du Nord ont subjugué la Rome antique aux quatrième et cinquième siècles où des leaders romains, préoccupés par la richesse, le matérialisme et le comportement vil et lascif, sont devenus désunis et distraits.
Quand «les valeurs de San Francisco» ont dominé la société romaine, l’empire est tombé!
Personne ne parle de cette histoire aujourd’hui. Winston Churchill a dit que les nations qui négligent l’histoire sont destinées à la répéter. L’histoire est aujourd’hui devenue méprisée et diffamée dans le système éducatif de l’Amérique.
Une enquête de 1999 a montré que 78 pour cent des étudiants de l’élite des universités de l’Amérique pouvaient terminer leurs études sans suivre un seul cours d’histoire! Aucune de ces 55 premières écoles n’a requis l’histoire américaine. Les étudiants des universités obtiennent un diplôme sans comprendre l’histoire. Honteusement, nombre des dirigeants manquent même d’une compréhension, ne serait-ce que médiocre, de l’histoire!
Il y a une guerre contre l’histoire dans l’éducation et la politique aujourd’hui. Pourquoi quelqu’un essayerait-il de détruire l’histoire?
La raison principale c’est que, sans histoire comme guide, il n’y a personne pour dire à une nation, ou aux gens, ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce qui marche et ce qui ne marche pas.
L’histoire nous apprend que les valeurs et les croyances de San Francisco ne marchent pas. Les gens qui ne regardent pas l’histoire n’apprennent pas les leçons qu’elle fournit.
Dans une introduction à la biographie de Winston Churchill sur son ancêtre Marlborough, Henry Steele Commager écrit: «[Churchill] chérissait le point de vue, comme une loi de l’histoire, qu’un peuple qui méprise ces vertus [l’ordre, la justice, la résolution, la magnanimité] est condamné à tomber en ruine et à se dissoudre, et que le peuple qui les respecte prospérera et survivra.»
Tirer des leçons de la vie des grands leaders du passé est crucial pour le bien-être national. Si elle méprise ces vertus héroïques, une nation est condamnée à «se délabrer et à se dissoudre». Mais si elle les respecte et les imite, elle «prospérera et survivra».
Que dirait Churchill de la récente élection américaine?
La perte de la volonté
L’histoire montre que le leadership définit le succès national. Le leadership de haute qualité est une bénédiction de Dieu qui aboutit à la richesse, la paix et la prospérité. Un pauvre leadership est une malédiction qui détruit des nations.
Dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie (que nous vous donnerons gratuitement sur demande), Herbert W. Armstrong a montré comment l’Amérique et la Grande-Bretagne ont reçu des bénédictions nationales spectaculaires à cause de l’exemple d’obéissance et de direction de qualité d’Abraham.
Aujourd’hui, l’Amérique se trouve à l’extrême opposé du spectre. Dieu maudit l’Amérique pour sa vilenie ignoble qui diminue une direction de qualité.
Les leaders, qui progressent rapidement au pouvoir, sont, aujourd’hui, l’opposé des leaders craignant Dieu, qui ont rendu grande cette nation. Leurs valeurs viles et leurs croyances largement louées sont manifestement anti-Dieu.
Dieu parle spécifiquement de l’état de l’Amérique et de la Grande-Bretagne aujourd’hui dans une autre prophétie trouvée dans Ésaïe 1: «Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière...» (Ésaïe 1:4). L’Amérique est chargée de péchés ou elle en est minée!
Cela a provoqué la colère de Dieu!
Les gens aiment à penser que Dieu ne se soucie pas beaucoup de ce monde, et qu’Il n’est pas vraiment impliqué dans les affaires des nations. Les Américains parlent beaucoup de Dieu, mais peu croient vraiment qu’Il est impliqué dans leurs affaires. C’est une croyance fausse et tordue.
Dieu aime ce monde au-delà de ce que vous pouvez imaginer—et cela Le peine de le voir ainsi aller à vau-l’eau. Mais Il est aussi irrité par ce qu’Il voit. Le péché endémique déchire les États-Unis, et cela provoque la colère de Dieu!
Les valeurs et les croyances tordues de San Francisco s’écoulent comme une rivière hors de l’Amérique aujourd’hui. De tels péchés exaspèrent Dieu.
Cela vous exaspère-t-il? Cela vous met-il en colère? Cela le devrait!
«Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes? La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant» (verset 5). Dieu nous dit que les leaders de l’Amérique sont malades, et que les gens qui les ont élus sont faibles! La tête entière est malade! Le cœur entier est faible!
Dieu maudit l’Amérique aujourd’hui en enlevant une direction de qualité, et en détruisant la volonté collective des gens. Dans Lévitique 26:19, Dieu avertit spécifiquement que si les Anglo-Saxons Lui désobéissent, Il brisera l’orgueil de leur force, et leur enlèvera le courage de résister à leurs ennemis. Cette prophétie se déroule maintenant—au moment même où des menaces mortelles comme l’Iran, la Corée du Nord et l’islam radical s’amoncellent, et menacent la paix et le bien-être de l’Amérique.
Dans les élections de novembre, Dieu a ôté une direction qui était au moins préparée à affronter ces menaces, et a permis qu’elle soit remplacée par une direction antimilitariste, dénuée de moralité.
L’Amérique fait face à une sorte de guerre sans précédent dans son histoire. Une attaque terroriste pourrait arriver à tout moment, dans n’importe quel endroit. Mais elle est à présent conduite par une direction libérale qui refuse de reconnaître la menace de la guerre.
Winston Churchill croyait que la guerre était le test de la grandeur. «Toutes les grandes batailles de l’histoire ont été gagnées par la volonté supérieure d’arracher la victoire des dents du doute», a-t-il écrit dans Marlborough. «L’histoire de la race humaine, c’est la guerre.» Churchill savait que la possession d’une volonté forte est cruciale pour gagner les guerres.
Quand les Américains ont remis le contrôle du Congrès aux démocrates antimilitaristes, ils ont révélé leur réticence à se dresser face à l’adversité. Ils ont mis au grand jour un déficit massif de volonté et de détermination!
En 1938, un des lords britanniques a écrit ce commentaire dans une lettre à Churchill, et qui s’applique honteusement aujourd’hui: «Le public est tellement terrifié à l’idée d’être bombardé qu’il soutiendra quelqu’un qui le préservera de la guerre. J’ai toujours su qu’il n’avait aucun désir de résister aux dictateurs; j’ai toujours su que, lorsqu’il y avait une question pointue de paix ou de guerre, 95 pour cent des électeurs se ralliaient à la politique de paix, aussi humiliante que puisse être une telle politique.»
Les célébrations de l’après-élection des démocrates auront une vie terriblement courte. Une personne n’a que peu de choses à connaître sur le commandement et l’histoire pour savoir que cette nation ne peut pas gérer les problèmes dont l’Amérique est sur le point de faire face!
Saddam Hussein disait: «Vous, les Américains, ne supportez pas le sang.» Il avait raison! La majorité des Américains a démontré qu’elle ne sait pas s’y prendre avec certains de ses soldats—la crème de ses citoyens—qui répandent leur sang. Ce manque de volonté signifie que la nation est destinée à périr! Plutôt que celui de quelques soldats, le sang de la nation entière coulera comme une rivière!
La perte des leaders
Une prophétie dans Ésaïe 3 parle encore plus spécifiquement du problème de l’Amérique aujourd’hui. «Le Seigneur, l’Éternel, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau, le héros et l’homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquante et le magistrat, le conseiller, l’artisan distingué et l’habile enchanteur» (Ésaïe 3:1-3). La direction de qualité, aux États-Unis, est aujourd’hui partie—effacée! L’Amérique manque d’un grand chef de guerre comme Winston Churchill. Il n’y a aucun grand orateur pour pousser les Américains à agir.
«Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux» (verset 4). C’est précisément ce qu’a l’Amérique. Et ces dernières élections peuvent avoir frayé le chemin pour que cette nation ait sa première femme Présidente entrant en fonction dans deux ans.
Le gouvernement de cette nation a été renversé et est sens dessus dessous, des plus hautes sphères du gouvernement fédéral jusqu’à la cellule familiale. Voyez les médias dominants, les films, la musique, les vêtements, la télévision—tout est asservi aux adolescents. La société est à l’envers; les adultes sont assujettis aux enfants et aux adolescents.
«L’aspect de leur visage témoigne contre eux, et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux» (verset 9). L’Amérique publie ses péchés devant le monde entier!
Cette nation défie Dieu des façons les plus répugnantes. Mme Pelosi a traité le Président Bush d’«immoral». Quelle norme utilise-t-elle? Elle juge avec «les valeurs de San Francisco», que Dieu assimile à celles de Sodome et Gomorrhe!
Pourquoi Dieu parle-t-il de Sodome dans cette prophétie? Parce que c’était une société tellement malade de l’homosexualité et d’autres péchés que Dieu l’a détruite!
C’est un avertissement terrifiant!
«Écoutez la parole de l’Éternel, chefs de Sodome! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe!» (Ésaïe 1:10). Dieu dit que les leaders de l’Amérique doivent recevoir cet avertissement!
Dieu est provoqué—et nous devrions l’être aussi. Nous devrions être assez provoqués, assez en colère, pour délivrer cet avertissement de Dieu aux dirigeants de Sodome et au peuple de Gomorrhe!
Tous tomberont ensemble
La prophétie biblique révèle que la Grande-Bretagne et la nation appelée, aujourd’hui, Israël déclineront rapidement, en même temps que chute l’Amérique. La Grande-Bretagne, ses dominions et Israël souffrent de la même crise de direction que l’Amérique.
«L’orgueil d’Israël témoigne contre lui; Israël et Éphraïm tomberont par leur iniquité; avec eux aussi tombera Juda… Éphraïm sera dévasté au jour du châtiment; j’annonce aux tribus d’Israël une chose certaine» (Osée 5:5, 9). À cause de leurs péchés, ces trois nations tomberont ensemble.
Beaucoup d’observateurs croient que les résultats des élections de mi-mandat signifient que le soutien de l’Amérique pour Israël pourrait s’affaiblir dans les mois à venir. Israël est entouré d’un arc d’ennemis, rempli de haine, dont le cœur s’est engagé à pousser les Juifs dans la Méditerranée. Seul le soutien de l’Amérique au cours des années a empêché la fin d’Israël.
Vers qui Israël se tournera-t-il quand l’Amérique enlèvera son soutien? «Je serai comme une teigne pour Éphraïm, comme une carie pour la maison de Juda, comme la pourriture. Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies; Éphraïm se rend en Assyrie, et s’adresse au roi Jareb: mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies» (versets 12-13). Cette prophétie nous dit qu’Éphraïm (la Grande-Bretagne aujourd’hui) et Juda (la nation d’Israël) se dirigeront vers l’Assyrie (l’Allemagne) pour avoir de l’aide. Cette prophétie parle d’un temps où les États-Unis manqueront de puissance et de volonté pour aider leurs alliés.
Les résultats de l’élection de novembre démontrent que nous sommes témoins de la fin de la direction mondiale américaine. Le Président Bush ne pourra rien accomplir de substantiel, à nouveau. La crise interne et la division empêcheront les États-Unis de mener une politique étrangère respectable.
Le déclin géopolitique de l’Amérique créera un vide de direction mondiale. Comme Osée et beaucoup d’autres prophéties bibliques le soulignent, une autre nation montera et remplira ce vide: l’Allemagne. Cette nation est sur le point de remplacer l’Amérique en tant que superpuissance mondiale.
Après la Deuxième Guerre mondiale, M. Armstrong a dit que les États-Unis ne gagneraient jamais une autre guerre.
Je crois qu’après son retrait de l’Irak, l’Amérique ne COMBATTRA jamais plus!
Elle n’a simplement pas de courage pour survivre. Ses nouveaux leaders ont même peur d’appeler une guerre par son nom!
Dans Ézéchiel 7:14, Dieu dit que la trompette d’avertissement sonnera, mais que personne ne marchera au combat. C’est parce que la colère de Dieu est sur l’Amérique!
Cette élection a marqué un tournant monumental dans l’histoire de l’Amérique. Nous vivons au milieu du temps le plus fertile en événements de l’histoire humaine! Il faut que l’avertissement de Dieu soit livré avant que ce raz-de-marée de catastrophes ne se produise. ▪