Les dix rois : Les Pays-Bas

Les Pays-Bas —possiblement au sein d’un petit groupe de nations apparentées—produiront l’un des dix rois du nouveau Saint-Empire romain. Les Pays-Bas ont travaillé en étroite collaboration avec l’Allemagne, au point de confier le commandement de toute leur armée à l’armée allemande. Cette intégration réussie est présentée comme un modèle à suivre pour d’autres nations dans la quête d’une armée européenne unie.

« Avec la subordination de la 13^e brigade légère néerlandaise, toutes les brigades de l’armée de terre néerlandaise seront subordonnées aux divisions de l’armée allemande. » Cette déclaration officielle de l’armée allemande ressemble à une déclaration de victoire au combat—mais aucun coup de feu n’a été tiré. Le 30 mars, les Pays-Bas ont volontairement soumis la dernière de leurs trois brigades de combat de l’Armée royale néerlandaise au commandement allemand.

L’Allemagne travaille dans ce sens depuis des décennies. Le corps germano-néerlandais a été créé en 1995, et les deux armées ont régulièrement organisé des exercices conjoints et collaboré dans les domaines de l’approvisionnement et du développement. En 2014, la 11^e brigade aéromobile des Pays-Bas, qui comprend des parachutistes, de l’infanterie de montagne et des forces opérations spéciales, a été intégrée à la division allemande des forces de réaction rapide. L’infanterie opère en conjonction avec les hélicoptères et les avions de l’armée de l’air allemande, la Luftwaffe, qui a déjà bombardé Rotterdam et le pays tout entier en une semaine lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. (Rotterdam reste un atout stratégique : c’est le plus grand port d’Europe et il se trouve à l’embouchure du Rhin, dont l’Allemagne dépend fortement).

En 2016, la 43^e brigade mécanisée néerlandaise a été intégrée à la 1^re division blindée allemande. Cette division coopère également avec des unités polonaises et britanniques, sert de division terrestre de premier plan dans la force de réaction rapide de l’OTAN et a été déployée en Afghanistan, en Irak et en Somalie. La 13^e brigade légère ayant rejoint la 10^e division blindée allemande, qui a opéré au Kosovo et au Mali, tous les 9 000 soldats et officiers de combat néerlandais reçoivent leurs ordres de généraux allemands.

Dans le cadre de l’OTAN, l’Allemagne et les Pays-Bas élaborent et mettent en pratique des stratégies d’utilisation des bombes nucléaires B-61 que les États-Unis ont déployées en Europe (la Belgique, l’Italie et la Turquie font également partie de cette politique de dissuasion partagée de l’OTAN). Ce nouveau développement choquant a été présenté et accepté comme une mesure d’économie, ce qui pourrait inciter d’autres pays à faire de même.

Parallèlement, les enfants néerlandais apprennent la langue allemande à l’école, à tel point qu’environ 70 pour cent de la population parle aujourd’hui l’allemand. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les unités néerlandaises se sont mieux intégrées dans les grandes divisions allemandes que la brigade franco-allemande qui existe depuis longtemps.

Le site Internet de l’armée allemande indique que « l’excellente coopération entre les forces armées allemandes et néerlandaises est considérée comme un exemple particulier d’une politique européenne commune étroite en matière de sécurité et de défense. » Cette déclaration révèle l’objectif de l’Allemagne, ce qui devrait être extrêmement inquiétant pour le monde entier. Si d’autres nations veulent faire partie de ce que l’Allemagne est en train de construire, voilà l’exemple à suivre. C’était le plan de l’Allemagne depuis le début.

Les Pays-Bas sont également un exemple de la façon dont certaines parties de l’Europe se transforment en groupes de nations. Au sein de groupements plus vastes tels que l’Union européenne ou la zone euro, des groupes plus petits existent et se forment. Les Pays-Bas coopèrent souvent avec la Belgique et le Luxembourg, formant des accords tels que l’Union économique Benelux et travaillant ensemble sur des centrales nucléaires, des navires de guerre, des accords navals et d’autres politiques coordonnées.

M. Armstrong a écrit dans la Plain Truth (La pure vérité) d’octobre 1962 que la bête d’Apocalypse 17 symbolise la superpuissance européenne moderne, dirigée par un homme fort allemand : « La bête est donc le chef, ou le dirigeant, de tous—et 10 autres rois-dictateurs, ou dirigeants mineurs de 10 nations ou groupes de nations européennes (les nations du ‘Benelux’, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, par exemple, pourraient constituer l’un des 10), doivent être associés à cette union de nations européennes. L’‘heure’ de leur règne indique, comme dans [Apocalypse 17 : 10], très « peu de temps ».

Cet empire sera certainement à nouveau une union étroite entre l’Église et l’État. Pour cette raison, Pour cette raison, M. Armstrong a déclaré dans les années 1950 que les Pays-Bas, où la plupart des gens ne sont pas religieux et où seulement 1 personne sur 5 est catholique, ne feraient probablement pas partie du nouveau Saint Empire romain. Mais dans la Plain Truth de septembre 1961, il a écrit que lorsque Dieu a dit, « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » (Apocalypse 18 : 4), Il parlait à certaines nations d’Israël, qui feraient partie de cet empire—qui est fortement influencé par le catholicisme, qui est à son tour fortement influencé par Babylone. Il a ensuite cité la France, la Belgique et les Pays-Bas comme des possibilités.

Les Pays-Bas en sont un exemple particulier. Il faut s’attendre à ce que d’autres nations, tant israélites que Gentiles, les suivent, abandonnent leur souveraineté et même leurs propres armées pour qu’elles « reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête » (Apocalypse 17 : 12).